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Par Sandra Mézière. L'actualité de Deauville et du Festival du Cinéma Américain depuis 25 ans. Pour l'actualité cinéma et son actualité d'auteure : Inthemoodforcinema.com. Les 50 ans du Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct ici.
A partir du 7 août, comme chaque année, vous pourrez gagner ici des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville, en partenariat cette année avec le CID.
Un concours similaire à celui organisé l'an passé sur ce blog sera mis en place.
Le top départ sera donné sur la nouvelle page Facebook de ce blog. Je vous invite donc à vous y inscrire dès à présent pour en savoir plus: http://facebook.com/inthemoodfordeauville
Même si le cinéma reste prédominant au Festival de Deauville, suite au succès de sa première édition, en 2010, qui avait accueilli quelques-uns des plus grands scénaristes américains du petit écran, la section « Deauville Saison 2 » accueillera à nouveau cette année les séries télévisées et leurs créateurs lors du week-end d’Ouverture du Festival (le samedi 3 et dimanche 4 septembre 2011) avec, au programme, de nombreuses avant-premières, des séries inédites, des masterclass et une rencontre franco-américaine sur l’écriture où scénaristes français et américains échangeront sur leurs méthodes de travail.
AVANT-PREMIERE PUBLIQUE INTERNATIONALE
BORGIA
Une série créée par Tom Fontana pour la Création Originale de Canal+. Présentation des deux premiers épisodes : 1492 & ONDATA DI CALORE (2 x 52 minutes - version originale sous-titrée français)
BORGIA d’Oliver Hirschbiegel, Metin Hüseyin, Dearbhla Walsh et Christoph Schrewe
Avec John Doman (Rodrigo Borgia), Mark Ryder (Cesare Borgia), Stanley Weber (Juan Borgia), Isolda Dychauk (Lucrezia Borgia), Assumpta Serna (Vannozza Cattanei), Diarmuid Noyes (Alessandro Farnese), Marta Gastini (Giulia Farnese), Andrea Sawatzki (Adriana de Mila)
EPISODE 1 : 1492
Juan Borgia rentre d’Espagne en apportant à son père la nouvelle de la mort de Pedro Luis. Terrassé par la mort de son fils, le cardinal Borgia réunit immédiatement ses enfants, Juan, Cesare et Lucrezia. Il promet à Lucrezia de la marier bientôt, annonce à Juan qu’il deviendra duc de Gandie et à Cesare qu’il sera nommé évêque de Valence.
EPISODE 2 : ONDATA DI CALORE
Le pape Innocent VIII tombe dans le coma alors qu’une fièvre mortelle sévit à Rome. Les fiançailles de Lucrezia sont annulées afin de l’unir à un comte plus fortuné. Les adversaires de Borgia, Della Rovere et Colonna, échafaudent déjà des plans en vue du conclave. Mais le pape sort du coma et modifie encore une fois son testament, ce qui provoque la fureur de Rodrigo Borgia. Lorsque le pape s’effondre en pleine messe, on convoque une armada de médecins à son chevet, mais il n’y a plus rien à faire. Le pape meurt et Rome est en proie au chaos.
MASTERCLASS
TOM FONTANA
Après David Chase (créateur des SOPRANOS) et Clyde Phillips (showrunner des quatre premières saisons de DEXTER), le Festival du Cinéma Américain de Deauville accueillera un nouveau grand nom de l’écriture pour une masterclass exceptionnelle.
TOM FONTANA
Créateur de séries télévisées, scénariste et producteur
Une petite pause dans la programmation de ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous livrer une critique d'un petit bijou du cinéma américain : "Two lovers" de James Gray.
Alors que Joaquin Phoenix est actuellement à l'affiche du faux documentaire de Casey Affleck "I'm still here" (que je vous recommande et dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici), retrouvez ci-dessous ma critique de "Two lovers" de James Gray que j'ai revu dans le cadre du Festival Paris Cinéma 2011 où il était présenté en hommage à Isabelle Rossellini à qui le festival consacrait une rétrospective.
Direction New York, ville fétiche du cinéma de James Gray, où, après avoir tenté de se suicider, un homme hésite entre suivre son destin et épouser la femme que ses parents ont choisie pour lui, ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, belle, fragile et inconstante, dont il est tombé éperdument amoureux, un amour dévastateur et irrépressible.
L’intérêt de « Two lovers » provient avant tout des personnages, de leurs contradictions, de leurs faiblesses. Si James Gray est avant tout associé au polar, il règne ici une atmosphère de film noir et une tension palpable liée au désir qui s’empare du personnage principal magistralement interprété par Joaquin Phoenix avec son regard mélancolique, fiévreux, enfiévré de passion, ses gestes maladroits, son corps même qui semble crouler sous le poids de son existence, sa gaucherie adolescente.
Ce dernier interprète le personnage attachant et vulnérable de Leonard Kraditor (à travers le regard duquel nous suivons l’histoire : il ne quitte jamais l’écran), un homme, atteint d'un trouble bipolaire (mais ce n'est pas là le sujet du film, juste là pour témoigner de sa fragilité) qui, après une traumatisante déception sentimentale, revient vivre dans sa famille et fait la rencontre de deux femmes : Michelle, sa nouvelle voisine incarnée par Gwyneth Paltrow, et Sandra, la fille d’amis de ses parents campée par l’actrice Vinessa Shaw. Entre ces deux femmes, le cœur de Leonard va balancer…
Il éprouve ainsi un amour obsessionnel, irrationnel, passionnel pour Michelle. Ces « Two lovers » comme le titre nous l’annonce et le revendique d’emblée ausculte la complexité du sentiment amoureux, la difficulté d’aimer et de l’être en retour, mais il ausculte aussi les fragilités de trois êtres qui s’accrochent les uns aux autres, comme des enfants égarés dans un monde d’adultes qui n’acceptent pas les écorchés vifs. Michelle et Leonard ont, parfois, « l’impression d’être morts », de vivre sans se sentir exister, de ne pas trouver « la mélodie du bonheur ».
Par des gestes, des regards, des paroles esquissés ou éludés, James Gray dépeint de manière subtile la maladresse touchante d’un amour vain mais surtout la cruauté cinglante de l’amour sans retour qui emprisonne ( plan de Michelle derrière des barreaux de son appartement, les appartements de Leonard et Michelle donnant sur la même cour rappelant ainsi « Fenêtre sur cour » d’Hitchcock de même que la blondeur toute hitchcockienne de Michelle), et qui exalte et détruit.
James Gray a délibérément choisi une réalisation élégamment discrète et maîtrisée et un scénario pudique et la magnifique photographie crépusculaire de Joaquin Baca-Asay qui procurent des accents lyriques à cette histoire qui aurait pu être banale, mais dont il met ainsi en valeur les personnages d’une complexité, d’une richesse, d’une humanité bouleversantes. James Gray n’a pas non plus délaissé son sujet fétiche, à savoir la famille qui symbolise la force et la fragilité de chacun des personnages (Leonard cherche à s’émanciper, Michelle est victime de la folie de son père etc).
Un film d’une tendre cruauté, d’une amère beauté, et parfois même d'une drôlerie désenchantée, un thriller intime d’une vertigineuse sensibilité à l’image des sentiments qui s’emparent des personnages principaux, et de l’émotion qui s’empare du spectateur. Irrépressiblement. Ajoutez à cela la bo entre jazz et opéra ( même influence du jazz et même extrait de l’opéra de Donizetti, L’elisir d’amore, « Una furtiva lagrima » que dans le chef d’œuvre de Woody Allen « Match point » dans lequel on retrouve la même élégance dans la mise en scène et la même "opposition" entre la femme brune et la femme blonde sans oublier également la référence commune à Dostoïevski… : les ressemblances entre les deux films sont trop nombreuses pour être le fruit du hasard ), et James Gray parvient à faire d’une histoire a priori simple un très grand film d’une mélancolie d’une beauté déchirante qui nous étreint longtemps encore après le générique de fin. Trois ans après sa sortie : d’ores et déjà un classique du cinéma romantique.
"Les Docs de l'oncle Sam" constituent désormais une section incontournable du festival avec souvent des docs de grande qualité. Je vous laisse découvrir le programme de cette édition 2011.
BUCK de Cindy Meehl
Buck Brannaman est un vrai cowboy américain qui parcourt les Etats-Unis pour soigner des chevaux souffrant de troubles du comportement proches des nôtres, à nous les humains. Cet homme qui murmure vraiment à l’oreille des chevaux rejette la violence de sa propre éducation et apprend aux cavaliers à communiquer avec leur monture d’une manière à la fois directive et sensible, sans faire appel à la punition.
CORMAN’S WORLD: EXPLOITS OF A HOLLYWOOD REBEL d’Alex Stapleton
avec James Cameron, Francis Ford Coppola, Robert De Niro, Jack Nicholson, Martin Scorsese, Quentin Tarantino
Ce documentaire retrace l’ascension triomphale du réalisateur, scénariste et producteur le plus prolifique de Hollywood, le vrai « parrain » du cinéma indépendant, Roger Corman. Connu pour travailler très rapidement - certains de ses films furent réalisés en deux jours - et pour se complaire dans le monde des monstres de série B, des effets spéciaux médiocres, du jeu d’acteur bas de gamme et de la nudité à outrance, Roger Corman est aussi un rebelle respecté du cinéma.
PAGE ONE : A YEAR INSIDE THE NEW YORK TIMES d’Andrew Rossi
En 1896, le New York Times adopte le slogan « Toutes les informations se doivent d’être imprimées ». Aujourd’hui, Twitter et WikiLeaks bouleversent la diffusion des informations. La multiplication des blogs et la diminution conséquente des achats d’espaces publicitaires menacent la pérennité de la presse papier. Les journalistes du vénérable New York Times s’interrogent sur la collaboration à mener avec Julian Assange et la chute des modèles traditionnels des réseaux télévisés. Que va devenir le journalisme à l’ancienne ? Comment se passe la transition du papier vers le numérique ? Le traitement de l’information change-t-il avec le support ? Quel avenir pour la presse ? Autant de questions que pose ce documentaire.
LE PROJET NIM (Project Nim) de James Marsh
Novembre 1973. Nim, un bébé chimpanzé, naît en captivité dans un centre de recherche sur les primates situé dans l'Oklahoma. Quelques jours plus tard, il est confié à une psychologue qui a trois enfants. Le « Projet Nim » est lancé : il s'agit de prouver qu'un chimpanzé est capable d'apprendre à communiquer par le langage s'il est élevé dans un environnement humain. Grâce à un professeur de psychologie de l'université de Columbia, le primate est censé être initié à la langue des signes, puis acquérir des rudiments de vocabulaire et de grammaire lui permettant d’exprimer ses réflexions et ses émotions. En cas de succès, il serait donc permis d'espérer franchir la barrière de l'espèce et repenser la condition humaine.
REVENGE OF THE ELECTRIC CAR de Chris Paine
Arpentant les coulisses d’ordinaire fermées de Nissan, General Motors et Tesla Motors, ce documentaire raconte l’histoire du regain mondial d’intérêt pour les voitures électriques en en suivant les principaux constructeurs automobiles. Ces derniers s’empressent de produire de nouveaux modèles électriques afin d’être les premiers, les meilleurs et de conquérir ainsi, à terme, un large public.
SING YOUR SONG de Susanne Rostock
avec Harry Belafonte, Sidney Poitier, Huddie W. Ledbetter-Ledbelly, Paul Robeson, Marge Champion, Fran Scott Attaway, Nat King Cole, Julian Bond, J. Edgar Hoover, Ed Sullivan, Dinah
Un portrait de Harry Belafonte, chanteur, acteur et activiste, depuis son ascension spectaculaire dans la chanson, son expérience liée à ses nombreux déplacements dans un pays ségrégationniste jusqu’à son arrivée provoquante à Hollywood. La carrière de Harry Belafonte personnifie à elle-seule le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis et a eu un impact majeur sur beaucoup d’autres mouvements prônant la justice sociale.
THE BLACK POWER MIXTAPE 1967-1975 de Göran Hugo Olsson
avec Harry Belafonte, Danny Glover, Erykah Badu, Stokely Carmichael, Kathleen Cleaver, Angela
Ce documentaire retrace l'évolution du mouvement Black Power de 1967 à 1975 au sein de la communauté noire. Le film associe musique et reportage - des rushs en 16mm sont restés au fond d'un placard de la télévision suédoise pendant trente ans - ainsi que des interviews de différents artistes, activistes ou musiciens qui sont des piliers de la culture afro-américaine.
L'annonce des Premières (toutes n'ont pas encore été dévoilées) de cette édition 2011 confirme le retour d'un Festival de Deauville des meilleures années avec notamment "The Conspirator" de Robert Redford...Pouvons-nous espérer la présence de ce dernier sur les planches? En tout cas, celle du film est déjà une grande nouvelle... Je vous en dis bientôt plus sur ce film et sur les autres. En attendant, découvrez son synopsis ci-dessous. Egalement au programme, "Drive", le prix de la mise en scène du dernier Festival de Cannes...
BRINGING UP BOBBY de Famke Janssen
avec Milla Jovovich, Bill Pullman, Marcia Cross, Rory Cochrane, Spencer List, Ray Prewitt
Olive s’installe dans l’Oklahoma avec Bobby, son fils de dix ans, afin de fuir sa vie d’avant et construire un avenir meilleur. Tous deux s’épanouissent dans cette nouvelle région jusqu’à ce qu’Olive soit rattrapée par son passé criminel. Elle doit alors choisir entre continuer à vivre de petits larcins ou quitter la personne qu’elle aime le plus au monde et lui offrir ainsi l’opportunité d’une vie normale.
THE CONSPIRATOR de Robert Redford
avec James McAvoy, Robin Wright, Kevin Kline, Evan Rachel Wood, Tom Wilkinson, Alexis Bledel, Danny Huston
Suite à l’assassinat d’Abraham Lincoln, sept hommes et une femme sont arrêtés et accusés d’avoir comploté pour tuer le président, le vice-président et le secrétaire d’Etat américains. La seule femme inculpée, Mary Surratt, est propriétaire d’une pension où John Wilkes Booth, l’homme qui a assassiné le président, se réunissait avec d’autres hommes pour préparer les différents attentats. Dans le contexte sombre de l’après-guerre de Sécession, un jeune avocat de vingt-huit ans, Frederick Aiken, accepte à contrecoeur de défendre Mary Surratt devant un tribunal militaire.
DRIVE de Nicolas Winding Refn
avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, Albert Brooks, Oscar Isaac, Ron Perlman, Christina Hendricks
Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
ECHANGE STANDARD (The Change-Up) de David Dobkin
avec Ryan Reynolds, Jason Bateman, Leslie Mann, Olivia Wilde, Alan Arkin, Mircea Monroe
Lorsqu’ils étaient enfants, Mitch et Dave étaient des copains inséparables, mais au fil des années, leurs chemins ont peu à peu divergé. Dave est devenu un brillant avocat, dévoué à son travail, à sa femme et à leurs trois enfants, alors que Mitch est resté célibataire, tourne sporadiquement dans des films minables et fuit comme la peste la moindre responsabilité. Pour Mitch, la vie de Dave est idyllique. Pour Dave, la vie de Mitch, dénuée d'obligations et de stress, le tenterait volontiers. A l'issue d'une nuit de débauche, l'impossible va se produire : Dave se réveille dans la peau de Mitch, et vice-versa.
FRIGHT NIGHT de Craig Gillespie
avec Anton Yelchin, Colin Farrell, Christopher Mintz-Plasse, David Tennant, Imogen Poots, Toni Collette
Charlie Brewster est au top : élève de terminale parmi les plus populaires, il sort avec la plus jolie fille du lycée. Il est tellement cool qu’il méprise même son ancien meilleur ami, Ed. Mais les problèmes vont arriver avec son nouveau voisin, Jerry. Sous ses airs d’homme charmant, il y a chez lui quelque chose qui cloche. A part Charlie, personne ne s’en rend compte, et surtout pas sa mère. Après l’avoir observé, Charlie en vient à l’inévitable conclusion que son voisin est un vampire qui s’attaque à leur quartier.
SEANCE ENFANTS
LE ROI LION (The Lion King) en 3D de Roger Allers & Rob Minkoff
Sur les hautes terres d’Afrique règne un lion tout-puissant, le roi Mufasa, que tous les hôtes de la jungle respectent et admirent. Son jeune fils Simba passe le plus clair de son temps à jouer avec sa petite copine Nala et à taquiner Zazu, son digne précepteur. Mais l’univers de Simba n’est pas aussi sûr qu’il le croit. Scar, le frère de Mufasa, aspire en effet depuis toujours au trône. Maladivement jaloux de son aîné, il décide de l’éliminer en même temps que son successeur.
Le film pour lequel Jean Dujardin a reçu le prix d'interprétation du dernier Festival de Cannes sera projeté le soir du palmarès de ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Un de mes coups de coeur du Festival de Cannes 2011 (doont je vous livrerai ma critique ultérieurement) que je me réjouis de revoir à cette occasion. Un film muet en noir et blanc, si différent des films habituellement primés à Cannes, passé à la dernière minute de hors compétition à la compétition. Il était d’autant plus difficile de ne pas primer ce film qu’il s’agit d'un hommage au cinéma, à sa magie étincelante, à son histoire, mais aussi et avant tout aux artistes, à leur orgueil doublé de solitude, parfois destructrice…et donc d’une certaine manière à Cannes. Film éblouissant, réjouissant, émouvant qui convoque de nombreux souvenirs de cinéma. Déclaration d’amour au cinéma qui ressemble à tant de films du passé et à aucun autre film contemporain dont la réalisation est étonnamment inspirée (dans les deux sens du terme d’ailleurs puisque, en conférence de presse, Michel Hazanavicius a revendiqué son inspiration et même avoir « volé » certains cinéastes). Film burlesque, inventif, malin et touchant. Parce que l’émotion n’est pas ce qui prime pour une palme d’or (mais qu’est-ce qui prime pour une œuvre, vaste question…), le jury a choisi de récompenser l’acteur qui l’incarne, cet « artiste » auquel le film est un hommage. Une récompense méritée et qui consacre une carrière construite pas-à-pas et qui n’en est sans doute qu’à ses débuts (on évoque maintenant une sélection aux prochains Oscars. )