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  • 8ème édition de "Normandes en tête" au CID de Deauville et avant-première de "Mon bébé" de Lisa Azuelos au Cinéma Morny

     

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    Pour  la huitième fois,  la ville de Deauville organisait l’événement "Normandes en tête" car "la volonté de soutenir les femmes qui ont envie d’avancer est un engagement qui a du sens pour Deauville, ville d’accueil, de congrès et de villégiature, où la rencontre et le partage sont des valeurs clés."  L’événement se veut ouvert à toutes les femmes quel que soit leur statut : salariée, demandeuse d'emploi, chef d'entreprise...Cent bénévoles étaient ainsi mobilisés pour animer 35 ateliers et des séances en tête à tête et accueillir toutes les femmes qui ont convergé vers Deauville.

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    Bravo à la ville de Deauville et au Centre International de Deauville pour cette 8ème édition de "Normandes en tête" qui impose définitivement comme incontournable ce rendez-vous convivial et pertinent du 8 Mars à Deauville et bravo à Blandine Métayer pour ce début de journée sous le signe d'un humour incisif et percutant. Pour débuter la journée, Blandine Métayer, actrice, auteure, humoriste, originaire de Normandie a en effet présenté plusieurs extraits de son spectacle dédié aux femmes en entreprise. Ne manquez pas ce "Seule en scène" que la comédienne a écrit à partir de nombreux témoignages de femmes et d'hommes et qui brosse le portrait sans détours mais sans cynisme et non dénué d'émotions, avec humour et clairvoyance, d'une femme et de son parcours de combattante pour parvenir à un poste à haute responsabilité dans une entreprise. Le tout porté par une interprétation aussi ciselée et juste que le texte. Sur un sujet similaire mais traité différemment, je vous recommande l'excellent film "Numéro une" de Tonie Marshall (qui comprend d'ailleurs des scènes tournées lors du "Women's forum" de Deauville.)

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    Cette journée d'ateliers, rencontres, échanges, débats s'est achevée par la première projection du film "Mon bébé" de Lisa Azuelos au Cinéma Morny de Deauville, première (je l'espère, d'une longue série !) du collectif PREMIÈRES !, enthousiasmante initiative de Katia Birnbaum, Sophie Dancourt de J'ai Piscine Avec Simone, Anne Guimet -en photo; ci-dessous - et Véronique Le Bris destinée à la promotion des films de femmes auxquels fait honneur le cinéma de Lisa Azuelos qui les filme toujours avec bienveillance et acuité comme ce fut le cas dans «Une rencontre » réjouissante comédie romantique, ode aux illusions, portée par des acteurs et une réalisation lumineux et dans «Dalida» (critique complète de "Dalida" à lire sur Inthemoodforcinema.com, ici), biopic, à l’image de son héroïne : captivant, populaire, électrique, vibrant d’émotions et de vie, touchant et tragique portrait de femme, reconstitution envoûtante qui fait tomber le masque de Dalida pour dessiner le visage tourmenté de Iolanda, cœur malade qui vivait intensément, chantait sa vie avec flamboyance, et mourait aussi à chaque fois un peu plus sur scène, en chantant les affres de Iolanda et les condamnant paradoxalement à l’ombre et au silence. Des chansons et une histoire, celle des déchirantes souffrances de l’artiste, à l’image du film : intemporelles et universelles. On retrouve ici cette luminosité (le film est nimbé d’une douce lumière et la caméra de la réalisatrice semble caresser les visages et les âmes) et cette bienveillance communes à ses différents films mais aussi cette tendre drôlerie, teintée de mélancolie qui sied parfaitement à ce portrait de relation fusionnelle mère-fille magistralement interprétées par Sandrine Kiberlain, toujours remarquable, d’une énergie folle et communicative, irrésistible (récompensée à juste titre du prix d’interprétation au Festival du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez, le film a aussi reçu le grand prix) et Thaïs Alessandrin (fille de la réalisatrice qui a largement inspiré le personnage qu’elle incarne) d’une justesse rare. Chaque minute exhale l’amour inconditionnel qui unit la mère et la fille, de quoi toucher en plein cœur, notamment ceux qui, comme moi, ont la chance d’avoir eu une maman exceptionnelle, infiniment aimante, et tendrement iconoclaste. À voir ce mercredi en salles !

     

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    Sandrine Kiberlain, présidait le jury du dernier Festival de Deauville (au passage ne manquez pas "Long way home" Prix du jury ex-æquo actuellement à l'affiche, dont vous pouvez retrouver ma critique dans mon compte rendu détaillé du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018, ici : http://www.inthemoodforcinema.com/archive/2017/10/05/compte-rendu-du-festival-du-cinema-americain-de-deauville-20-5986443.html) sera également présente. 

    A voir également en complément : le documentaire de Patrick Fabre "Cinéma au féminin Pluri(elles)" dont vous pouvez retrouver ma critique, ici.

    Retrouvez d'autres clichés de "Normandes en tête" sur la page Facebook d'Inthemoodfordeauville.com et sur mon compte instagram @Sandra_Meziere.

     

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    Fin de journée avec un tea time au Normandy, hôtel au sujet duquel vous pouvez retrouver mes articles ici et sur Inthemoodforhotelsdeluxe.com dont le dernier ici.

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  • CONCOURS - GAGNEZ 1 DVD du documentaire RBG de Julie Cohen et Betsy West

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    Présenté dans la section Les Docs de l’Oncle Sam dans le cadre du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (un festival dont vous pouvez retrouver mon compte rendu complet et détaillé, ici, ),  RBG est un documentaire  de Julie Cohen et Betsy West. Il s’inscrivait parfaitement dans la programmation de cette édition du festival qui mettait les femmes et leurs combats  à l’honneur.  RBG, ces initiales désignent Ruth Bader Ginsburg, une octogénaire aussi modeste et  timide que ses combats furent ambitieux et téméraires. Derrière cette voix fluette, ces lunettes qui lui mangent le visage et cette allure frêle, se trouve un symbole de la lutte féministe aux Etats-Unis.

    Cliquez ici pour lire la suite de ma critique sur Inthemoodforcinema.com et pour connaître les modalités du concours pour gagner 1 DVD.

    Lien permanent Catégories : CONCOURS 0 commentaire Imprimer Pin it!