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IN THE MOOD FOR DEAUVILLE 2025 - Page 82

  • Concours – Gagnez 18 pass pour le 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville !

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    Comme promis il y a quelques semaines, en partenariat avec le CID de Deauville (qui vous permet également de remporter des pass chaque semaine sur sa page Facebook officielle), sur inthemoodfordeauville.com et inthemoodforcinema.com, j’ai le plaisir de vous faire remporter 18 pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville qui aura lieu du 2 au 11 septembre 2011.

    Pour inaugurer le retour de l’actualité sur  mes blogs, et en attendant de recommencer à vous  détailler quotidiennement le programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011 et à vous livrer de nombreuses informations à ce sujet,  je vous propose un nouveau concours qui vous permettra à vous aussi d’assister à ce festival dont je vous parle depuis de nombreuses années et que je vous commenterai en direct, comme tous les ans, de l’ouverture à la clôture.

    Règlement du concours

    Ces pass sont des pass journaliers valables du samedi 3 au dimanche 11 et je dispose de 2 pass par jour.

    Le premier prix consistera en 3 pass ( 1 pour le vendredi 9, 1 pour le samedi 10 et 1 pour le dimanche 11).

    Le deuxième et le troisième prix consisteront en deux pass ( 1 pour le samedi 3 et 1 le dimanche 4).

     Le quatrième prix consistera en deux pass  (1 pour le samedi 10 et 1 pour le dimanche11).

    Les cinquième et sixième prix consisteront en deux pass (1 pour lundi 5 et 1 pour le mardi 6).

     Le septième prix consistera en deux pass pour le mercredi 7.

    Le huitième prix consistera en un pass pour le jeudi 8 et un pass pour le vendredi 9

    Le neuvième prix consistera en un pass pour le vendredi 9.

    Un seul lot par participant et par famille.

     Pour remporter ces pass, répondez aux questions suivantes avec pour intitulé de votre email « Concours pass Deauville 2011 » en précisant les 3 prix qui vous intéressent en priorité dans l’ordre de leur préférence. Plus vous aurez de bonnes réponses, plus vous aurez de chances de remporter le prix de votre choix. En cas d’égalités, la question facultative me permettra de départager les gagnants et les personnes n'ayant pas remporté de pass les années précédentes seront prioritaires sur les anciens gagnants.

    Je vous délivrerai ces pass sur place. Réponses à envoyer à inthemoodforcinema@gmail.com .

    Les gagnants seront contactés au plus tard le 30 août. Vous pouvez participer jusqu'au 25 août. Les questions ont toutes un lien soit avec le Festival du Cinéma Américain de Deauville (cette année ou années précédentes), soit avec le cinéma américain, soit avec ce blog, soit avec les trois. Pas de panique si vous n’avez pas toutes les réponses, vous pouvez quand même tenter votre chance au cas où le nombre de gagnants trouvant toutes les réponses ne serait pas suffisant, ceux qui en auront un maximum seraient alors sélectionnés.

    Ne vous découragez pas et amusez-vous bien. C'est assez long mais vraiment très facile mais si vous aimez le cinéma américain...

    Je vous rappelle que pour avoir des informations en avant-première, vous pouvez désormais suivre la toute nouvelle page Facebook d’Inthemoodfordeauville (http://facebook.com/inthemoodfordeauville et mon compte twitter dédié aux festivals de Deauville : http://twitter.com/moodfdeauville  sur lequel je vous ferai également vivre le festival en direct).

    QUESTIONS:

    Question n°1: Donnez-moi les titres des 5 films suivants dont des morceaux d’affiches ont été découpés

    Affiche n°1:

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    Affiche n°2:

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    Affiche n°3:

     

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    Affiche n°4:

     

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    Affiche n°5:

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     Question n°2: Trouvez les titres des 5 films américains dont les photos ci-dessous sont extraites (des films que j’apprécie donc il est possible qu’il en soit question sur le blog)

    Photo n°1:

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    Photo n°2:

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    Photo n°3:

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    Photo n°4:

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    Photo n°5:

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    Question n°3: Trouvez les titres des 5 films suivants ET leur point commun grâce aux indices (c’est très facile si vous trouvez le point commun) et donnez-moi leur rapport avec ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Film n°1. Indices: Président. Chemise rouge.

    Film n°2. Indices : Chef d’œuvre « splendide » de Francis.

     Film n°3. Indices : Elle avait une ferme en Afrique…

    Film n°4. Indices : Arthur, pas Sean. A bout de souffle.

    Film n°5 Indice  Encore un président.  Années 1970.

     Question n°4: En quelle année ai-je fait partie d’un jury de cinéphiles dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville?

    Question n°5: En quelle année a eu lieu le 30ème anniversaire du Festival ?

    Question n°6: Citez une des nouveautés dans l'organisation du Festival 2011.

    Question n°7: Ci-dessous une affiche du Festival du Cinéma Américain de Deauville a été découpée. De quelle édition s’agit-il ?

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    Question n°8 (facultative): Afin de départager les gagnants, en cas d’égalités, dîtes-moi en 500 caractères maximum pourquoi vous souhaitez assister au Festival et/ou ce que représente le Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous.

     Suivez également les autres blogs in the mood : In the mood for cinema, In the mood for Deauville, In the mood for luxe, In the mood for Cannes et leurs comptes twitter : http://twitter.com/moodforcinema , http://twitter.com/moodfdeauville , http://twitter.com/moodforluxe , http://twitter.com/moodforcannes . Suivez également inthemoodfordeauville.com sur sa nouvelle page Facebook pour des infos en avant-première: http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

     

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  • Critique de "Casablanca" de Michael Curtiz - ce soir, à 20H40, sur TCM

    Avant de reprendre ici, en août, l'actualité du Festival du Cinéma Américain de Deauville, une petite critique d'un classique du cinéma américain, à ne manquer sous aucun prétexte, ce soir, à 20H40 sur TCM.

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    Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai revu ce classique du cinéma américain que j'ai revu hier soir pour la énième fois, toujours avec le même plaisir, la même émotion alors que je connais le déroulement de l'intrigue et les répliques par cœur. Indéniablement la marque des grands films. Nous surprendre et nous émouvoir encore et encore avec ce que l'on connaît.

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    On ne présente plus « Casablanca » ni Rick Blaine (Humphrey Bogart), le mystérieux propriétaire du bigarré Café Américain. Nous sommes en 1942, à Casablanca, là où des milliers de réfugiés viennent et échouent des quatre coins de l'Europe, avec l'espoir fragile d'obtenir un visa pour pouvoir rejoindre les Etats-Unis. Casablanca est alors sous le contrôle du gouvernement de Vichy. Deux émissaires nazis porteurs de lettres de transit sont assassinés. Ugarte (Peter Lorre), un petit délinquant, les confie à Rick alors qu'il se fait arrêter dans son café.  C'est le  capitaine Renault (Claude Rains), ami et rival de Rick, qui est chargé de l'enquête tandis qu'arrive à Casablanca un résistant du nom de Victor Laszlo (Paul Henreid). Il est accompagné  de sa jeune épouse : la belle Ilsa (Ingrid Bergman). Rick reconnaît en elle la femme qu'il a passionnément aimée, à Paris, deux ans auparavant...

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    Casablanca est un film qui contient plusieurs films, plusieurs histoires potentielles esquissées ou abouties, plusieurs styles et tant de destins qui se croisent.

    Plusieurs films d'abord. Casablanca est autant le portrait de cette ville éponyme, là où tant de nationalités, d'espoirs, de désespoirs se côtoient, là où l'on conspire, espère, meurt, là où la chaleur et l'exotisme ne font pas oublier qu'un conflit mondial se joue et qu'il est la seule raison pour laquelle des êtres si différents se retrouvent et parfois s'y perdent.

    C'est ensuite évidemment l'histoire de la Résistance, celle de la collaboration, l'Histoire donc.

     Et enfin une histoire d'amour sans doute une des plus belles qui ait été écrite pour le cinéma. De ces trois histoires résultent les différents genres auxquels appartient ce film : vibrante histoire d'amour avant tout évidemment, mais aussi comédie dramatique, film noir, mélodrame, thriller, film de guerre.

    Peu importe le style auquel il appartient, ce qui compte c'est cette rare alchimie. Cette magie qui, 70 ans après, fait que ce film est toujours aussi palpitant et envoûtant.

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    L'alchimie provient d'abord du personnage de Rick, de son ambiguïté.  En apparence hautain, farouche individualiste, cynique, velléitaire, amer, il se glorifie ainsi de « ne jamais prendre parti », de  « ne prendre de risque pour personne » et dit qu' « alcoolique » est sa nationalité ; il se révèle finalement patriote, chevaleresque, héroïque, déterminé, romantique. Evidemment Humphrey Bogart avec son charisme, avec son vieil imper ou son costume blanc (qui reflètent d'ailleurs le double visage du personnage), sa voix inimitable, sa démarche nonchalante, ses gestes lents et assurés lui apporte un supplément d'âme, ce mélange de sensibilité et de rudesse qui n'appartient qu'à lui. Un personnage aux mille visages, chacun l'appelant, le voyant aussi différemment. Auparavant surtout connu pour ses rôles de gangsters et de détectives, Humphrey Bogart était loin d'être le choix initial (il fut choisi après le refus définitif de George Raft) tout comme Ingrid Bergman d'ailleurs (Michèle Morgan, notamment, avait d'abord été contactée), de même que le réalisateur Michael Curtiz n'était pas le choix initial de la Warner qui était William Wyler. On imagine désormais mal comment il aurait pu en être autrement tant tous concourent à créer cette alchimie...

    Ensuite cette alchimie provient évidemment du couple qu'il forme avec Ingrid Bergman qui irradie littéralement l'écran, fragile, romanesque, nostalgique, mélancolique  notamment grâce à une photographie qui fait savamment briller ses yeux d'une tendre tristesse. Couple romantique par excellence puisque leur amour est rendu impossible par  la présence du troisième personnage du triangle amoureux qui se bat pour la liberté, l'héroïque Victor Laszlo qui les place face à de cruels dilemmes : l'amour ou l'honneur. Leur histoire personnelle ou l'Histoire plus grande qu'eux qui  tombent « amoureux quand le monde s'écroule ». L'instant ou la postérité.

    Et puis il y a tous ces personnages secondaires : Sam (Dooley Wilson), le capitaine Renault, ... ; chacun incarnant un visage de la Résistance, de la collaboration ou parfois une attitude plus ambiguë à l'image de ce monde écartelé, divisé dont Casablanca est l'incarnation.

    Concourent aussi à cette rare alchimie ces dialogues, ciselés, qui, comme le personnage de Rick oscillent entre romantisme noir et humour acerbe : « de tous les bistrots, de toutes les villes du monde c'est le mien qu'elle a choisi ». Et puis ces phrases qui reviennent régulièrement comme la musique de Sam, cette manière nonchalante, presque langoureuse que Rick a de dire « Here's looking at you, kid » .

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    Et comme si cela n'était pas suffisant, la musique est là pour achever de nous envoûter. Cette musique réminiscence de ces brefs instants de bonheur à Paris, entre Rick et Ilsa, à « La Belle Aurore » quand l'ombre ne s'était pas encore abattue sur le destin et qu'il pouvait encore être une « belle aurore », ces souvenirs dans lesquels le « Play it again Sam » les replonge lorsque Ilsa implore Sam de rejouer ce morceau aussi célèbre que le film : « As time goes by » ( la musique est signée Max Steiner mais « As time goes by » a été composée par Herman Hupfeld en 1931 même si c'est « Casablanca » qui l'a faîte réellement connaître).

     Et puis il y a la ville de Casablanca d'une ensorcelante incandescence qui vibre, grouille, transpire sans cesse de tous ceux qui s'y croisent, vivent de faux-semblants et y jouent leurs destins : corrompus, réfugiés, nazis, collaborateurs... .

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     Des scènes d'anthologie aussi ont fait entrer ce film dans la légende comme ce combat musical, cet acte de résistance en musique (les partisans des Alliés chantant la Marseillaise couvrant la voix des Allemands chantant Die Wacht am Rhein, et montrant au détour d'un plan un personnage changeant de camp par le chant qu'il choisit) d'une force dramatique et émotionnelle incontestable.  Puis évidemment la fin que les acteurs ne connaissaient d'ailleurs pas au début et qui fut décidée au cours du tournage, cette fin qui fait de « Casablanca » sans doute une des trois plus belles histoires d'amour de l'histoire du cinéma. Le tournage commença ainsi sans scénario écrit et Ingrid Bergman ne savait alors pas avec qui son personnage partirait à la fin, ce qui donne aussi sans doute à son jeu cette intrigante ambigüité. Cette fin( jusqu'à laquelle  l'incertitude est jubilatoire pour le spectateur) qui rend cette histoire d'amour intemporelle et éternelle. Qui marque le début d'une amitié et d'un engagement (le capitaine Renault jetant la bouteille de Vichy, symbole du régime qu'il représentait jusqu'alors) et est clairement en faveur de l'interventionnisme américain (comme un autre film dont je vous parlais récemment), une fin qui est aussi  un sacrifice, un combat pour la liberté qui subliment l'histoire d'amour, exhalent et exaltent la force du souvenir (« nous aurons toujours Paris ») et sa beauté mélancolique.

    La réalisation de Michael Curtiz est quant à elle élégante, sobre, passant d'un personnage à l'autre avec beaucoup d'habileté et de fluidité, ses beaux clairs-obscurs se faisant l'écho des zones d'ombre  des personnages et des combats dans l'ombre et son style expressionniste donnant des airs de film noir à ce film tragique d'une beauté déchirante. Un film qui comme l'amour de Rick et Ilsa résiste au temps qui passe.

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    Le tout concourant à ce romantisme désenchanté, cette lancinance nostalgique et à ce que ce film soit régulièrement classé comme un des meilleurs films du cinéma mondial. En 1944, il fut ainsi couronné de trois Oscars (meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté, meilleur film) et l'American Film Institute, en 2007, l'a ainsi classé troisième des cents meilleurs films américains de l'Histoire derrière l'indétrônable « Citizen Kane » et derrière « Le Parrain ».

    Le charme troublant de ce couple de cinéma mythique et le charisme ensorcelant de ceux qui les incarnent, la richesse des personnages secondaires,  la cosmopolite Casablanca, la musique de Max Steiner, la voix de Sam douce et envoûtante chantant le nostalgique « As time goes by », la menace de la guerre lointaine et si présente, la force et la subtilité du scénario (signé Julius et Philip Epstein d'après la pièce de Murray Burnett et Joan Alison « Everybody comes to Rick's »), le dilemme moral, la fin sublime, l'exaltation nostalgique et mélancolique de la force du souvenir et de l'universalité de l'idéalisme (amoureux, résistant) et du combat pour la liberté font de ce film un chef d'œuvre...et un miracle quand on sait à quel point ses conditions de tournage furent désastreuses.

    La magie du cinéma, tout simplement, comme le dit Lauren Bacall : « On a dit de Casablanca que c'était un film parfait évoquant l'amour, le patriotisme, le mystère et l'idéalisme avec une intégrité et une honnêteté que l'on trouve rarement au cinéma. Je suis d'accord. Des générations se plongeront dans le drame du Rick's Café Américain. Et au fil du temps, le charme de Casablanca, de Bogey et de Bergman continuera à nous ensorceler. C'est ça, la vraie magie du cinéma ».

     Un chef d'œuvre à voir absolument. A revoir inlassablement. Ne serait-ce que pour entendre Sam (Dooley Wilson)  :

     
  • Concours - Gagnez votre pass pour le 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    deauville201145.jpgA partir du 7 août, comme chaque année, vous pourrez gagner ici des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville, en partenariat cette année avec le CID.

    Un concours similaire à celui organisé l'an passé sur ce blog sera mis en place.

     Le top départ sera donné sur la nouvelle page Facebook de ce blog. Je vous invite donc à vous y inscrire dès à présent pour en savoir plus: http://facebook.com/inthemoodfordeauville

    Vous pourrez également me suivre en direct de Deauville sur twitter: http://twitter/com/moodfdeauville .

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  • Programme de Deauville saison 2 consacré aux séries : Borgia en avant-première et masterclass de Tom Fontana

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    borgia2.jpgMême si le cinéma reste prédominant au Festival de Deauville, suite au succès de sa première édition, en 2010, qui avait accueilli quelques-uns des plus grands scénaristes américains du petit écran, la section « Deauville Saison 2 » accueillera à nouveau cette année les séries télévisées et leurs créateurs lors du week-end d’Ouverture du Festival (le samedi 3 et dimanche 4 septembre 2011) avec, au programme, de nombreuses avant-premières, des séries inédites, des masterclass et une rencontre franco-américaine sur l’écriture où scénaristes français et américains échangeront sur leurs méthodes de travail.

    AVANT-PREMIERE PUBLIQUE INTERNATIONALE

    BORGIA

    Une série créée par Tom Fontana pour la Création Originale de Canal+. Présentation des deux premiers épisodes : 1492 & ONDATA DI CALORE (2 x 52 minutes - version originale sous-titrée français)

    BORGIA d’Oliver Hirschbiegel, Metin Hüseyin, Dearbhla Walsh et Christoph Schrewe

    Avec John Doman (Rodrigo Borgia), Mark Ryder (Cesare Borgia), Stanley Weber (Juan Borgia), Isolda Dychauk (Lucrezia Borgia), Assumpta Serna (Vannozza Cattanei), Diarmuid Noyes (Alessandro Farnese), Marta Gastini (Giulia Farnese), Andrea Sawatzki (Adriana de Mila)

    EPISODE 1 : 1492

    Juan Borgia rentre d’Espagne en apportant à son père la nouvelle de la mort de Pedro Luis. Terrassé par la mort de son fils, le cardinal Borgia réunit immédiatement ses enfants, Juan, Cesare et Lucrezia. Il promet à Lucrezia de la marier bientôt, annonce à Juan qu’il deviendra duc de Gandie et à Cesare qu’il sera nommé évêque de Valence.

    EPISODE 2 : ONDATA DI CALORE

    Le pape Innocent VIII tombe dans le coma alors qu’une fièvre mortelle sévit à Rome. Les fiançailles de Lucrezia sont annulées afin de l’unir à un comte plus fortuné. Les adversaires de Borgia, Della Rovere et Colonna, échafaudent déjà des plans en vue du conclave. Mais le pape sort du coma et modifie encore une fois son testament, ce qui provoque la fureur de Rodrigo Borgia. Lorsque le pape s’effondre en pleine messe, on convoque une armada de médecins à son chevet, mais il n’y a plus rien à faire. Le pape meurt et Rome est en proie au chaos.

    MASTERCLASS

    TOM FONTANA

    Après David Chase (créateur des SOPRANOS) et Clyde Phillips (showrunner des quatre premières saisons de DEXTER), le Festival du Cinéma Américain de Deauville accueillera un nouveau grand nom de l’écriture pour une masterclass exceptionnelle.

     TOM FONTANA

    Créateur de séries télévisées, scénariste et producteur

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  • Critique de "Two lovers" de James Gray avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw...

    Une petite pause dans la programmation de ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous livrer une critique d'un petit bijou du cinéma américain : "Two lovers" de James Gray.

    Alors que Joaquin Phoenix est actuellement à l'affiche du faux documentaire de Casey Affleck "I'm still here" (que je vous recommande et dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici), retrouvez ci-dessous ma critique de "Two lovers" de James Gray que j'ai revu dans le cadre du Festival Paris Cinéma 2011 où il était présenté en hommage à Isabelle Rossellini à qui le festival consacrait une rétrospective.

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     Direction New York, ville fétiche du cinéma de James Gray, où, après avoir tenté de se suicider,  un homme hésite entre suivre son destin et épouser la femme que ses parents ont choisie pour lui, ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, belle, fragile et inconstante, dont il est tombé éperdument amoureux, un amour dévastateur et irrépressible.

    L’intérêt de « Two lovers » provient avant tout des personnages, de leurs contradictions, de leurs faiblesses. Si James Gray est avant tout associé au polar, il règne ici une atmosphère de film noir et une tension palpable liée au désir qui s’empare du personnage principal magistralement interprété par Joaquin Phoenix avec son regard mélancolique, fiévreux, enfiévré de passion, ses gestes maladroits, son corps même qui semble  crouler sous le poids de son existence, sa gaucherie adolescente.

    Ce dernier interprète le personnage attachant et vulnérable de Leonard Kraditor (à travers le regard duquel nous suivons l’histoire : il ne quitte jamais l’écran), un homme, atteint d'un trouble bipolaire (mais ce n'est pas là le sujet du film, juste là pour témoigner de sa fragilité) qui, après une traumatisante déception sentimentale, revient vivre dans sa famille et fait la rencontre de deux femmes : Michelle, sa nouvelle voisine incarnée par Gwyneth Paltrow, et Sandra, la fille d’amis de ses parents campée par l’actrice Vinessa Shaw. Entre ces deux femmes, le cœur de Leonard va balancer…

    Il éprouve ainsi un amour obsessionnel, irrationnel, passionnel pour Michelle. Ces « Two lovers » comme le titre nous l’annonce et le revendique d’emblée ausculte  la complexité du sentiment amoureux, la difficulté d’aimer et de l’être en retour, mais il ausculte aussi les fragilités de trois êtres qui s’accrochent les uns aux autres, comme des enfants égarés dans un monde d’adultes qui n’acceptent pas les écorchés vifs. Michelle et Leonard ont, parfois, « l’impression d’être morts », de vivre sans se sentir exister, de ne pas trouver « la mélodie du bonheur ».

    Par des gestes, des regards, des paroles esquissés ou éludés, James Gray  dépeint de manière subtile la maladresse touchante d’un amour vain mais surtout la cruauté cinglante de l’amour sans retour qui emprisonne ( plan de Michelle derrière des barreaux de son appartement, les appartements de Leonard et Michelle donnant sur la même cour rappelant ainsi « Fenêtre sur cour » d’Hitchcock de même que la blondeur toute hitchcockienne de Michelle), et qui exalte et détruit.

    James Gray a délibérément choisi une réalisation élégamment discrète et maîtrisée et un scénario pudique et  la magnifique photographie crépusculaire de Joaquin Baca-Asay qui procurent des accents lyriques à cette histoire qui aurait pu être banale,  mais dont il met ainsi en valeur les personnages d’une complexité, d’une richesse, d’une humanité bouleversantes.  James Gray n’a pas non plus délaissé son sujet fétiche, à savoir la famille qui symbolise la force et la fragilité de chacun des personnages (Leonard cherche à s’émanciper, Michelle est victime de la folie de son père etc).

     Un film d’une tendre cruauté, d’une amère beauté, et parfois même d'une drôlerie désenchantée,  un thriller intime d’une vertigineuse sensibilité à l’image des sentiments qui s’emparent des personnages principaux, et de l’émotion qui s’empare du spectateur. Irrépressiblement. Ajoutez à cela la bo entre jazz et opéra ( même influence du jazz et même extrait de l’opéra de Donizetti, L’elisir d’amore, « Una furtiva lagrima » que dans  le chef d’œuvre de Woody Allen « Match point » dans lequel on retrouve la même élégance dans la mise en scène et la même "opposition" entre la femme brune et la femme blonde sans oublier également la référence commune à Dostoïevski… : les ressemblances entre les deux films sont trop nombreuses pour être le fruit du hasard ), et James Gray parvient à faire d’une histoire a priori simple un très grand film d’une mélancolie d’une beauté déchirante qui nous étreint longtemps encore après le générique de fin. Trois ans après sa sortie : d’ores et déjà un classique du cinéma romantique.

     
  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011 : programme des Docs de l'Oncle Sam

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    "Les Docs de l'oncle Sam" constituent désormais une section incontournable du festival avec souvent des docs de grande qualité. Je vous laisse découvrir le programme de cette édition 2011.

    BUCK  de Cindy Meehl

    Buck Brannaman est un vrai cowboy américain qui parcourt les Etats-Unis pour soigner des chevaux souffrant de troubles du comportement proches des nôtres, à nous les humains. Cet homme qui murmure vraiment à l’oreille des chevaux rejette la violence de sa propre éducation et apprend aux cavaliers à communiquer avec leur monture d’une manière à la fois directive et sensible, sans faire appel à la punition.

    CORMAN’S WORLD: EXPLOITS OF A HOLLYWOOD REBEL  d’Alex Stapleton

    avec James Cameron, Francis Ford Coppola, Robert De Niro, Jack Nicholson, Martin Scorsese, Quentin Tarantino

    Ce documentaire retrace l’ascension triomphale du réalisateur, scénariste et producteur le plus prolifique de Hollywood, le vrai « parrain » du cinéma indépendant, Roger Corman. Connu pour travailler très rapidement - certains de ses films furent réalisés en deux jours - et pour se complaire dans le monde des monstres de série B, des effets spéciaux médiocres, du jeu d’acteur bas de gamme et de la nudité à outrance, Roger Corman est aussi un rebelle respecté du cinéma.

    PAGE ONE : A YEAR INSIDE THE NEW YORK TIMES d’Andrew Rossi

     En 1896, le New York Times adopte le slogan « Toutes les informations se doivent d’être imprimées ». Aujourd’hui, Twitter et WikiLeaks bouleversent la diffusion des informations. La multiplication des blogs et la diminution conséquente des achats d’espaces publicitaires menacent la pérennité de la presse papier. Les journalistes du vénérable New York Times s’interrogent sur la collaboration à mener avec Julian Assange et la chute des modèles traditionnels des réseaux télévisés. Que va devenir le journalisme à l’ancienne ? Comment se passe la transition du papier vers le numérique ? Le traitement de l’information change-t-il avec le support ? Quel avenir pour la presse ? Autant de questions que pose ce documentaire.

    LE PROJET NIM (Project Nim)  de James Marsh

    Novembre 1973. Nim, un bébé chimpanzé, naît en captivité dans un centre de recherche sur les primates situé dans l'Oklahoma. Quelques jours plus tard, il est confié à une psychologue qui a trois enfants. Le « Projet Nim » est lancé : il s'agit de prouver qu'un chimpanzé est capable d'apprendre à communiquer par le langage s'il est élevé dans un environnement humain. Grâce à un professeur de psychologie de l'université de Columbia, le primate est censé être initié à la langue des signes, puis acquérir des rudiments de vocabulaire et de grammaire lui permettant d’exprimer ses réflexions et ses émotions. En cas de succès, il serait donc permis d'espérer franchir la barrière de l'espèce et repenser la condition humaine.

    REVENGE OF THE ELECTRIC CAR  de Chris Paine

    Arpentant les coulisses d’ordinaire fermées de Nissan, General Motors et Tesla Motors, ce documentaire raconte l’histoire du regain mondial d’intérêt pour les voitures électriques en en suivant les principaux constructeurs automobiles. Ces derniers s’empressent de produire de nouveaux modèles électriques afin d’être les premiers, les meilleurs et de conquérir ainsi, à terme, un large public.

    SING YOUR SONG  de Susanne Rostock

    avec Harry Belafonte, Sidney Poitier, Huddie W. Ledbetter-Ledbelly, Paul Robeson, Marge Champion, Fran Scott Attaway, Nat King Cole, Julian Bond, J. Edgar Hoover, Ed Sullivan, Dinah

    Un portrait de Harry Belafonte, chanteur, acteur et activiste, depuis son ascension spectaculaire dans la chanson, son expérience liée à ses nombreux déplacements dans un pays ségrégationniste jusqu’à son arrivée provoquante à Hollywood. La carrière de Harry Belafonte personnifie à elle-seule le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis et a eu un impact majeur sur beaucoup d’autres mouvements prônant la justice sociale.

    THE BLACK POWER MIXTAPE 1967-1975  de Göran Hugo Olsson

    avec Harry Belafonte, Danny Glover, Erykah Badu, Stokely Carmichael, Kathleen Cleaver, Angela

    Ce documentaire retrace l'évolution du mouvement Black Power de 1967 à 1975 au sein de la communauté noire. Le film associe musique et reportage - des rushs en 16mm sont restés au fond d'un placard de la télévision suédoise pendant trente ans - ainsi que des interviews de différents artistes, activistes ou musiciens qui sont des piliers de la culture afro-américaine.

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