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Mélanie Thierry et Guillaume Canet, présidents des jurys du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2023

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Guillaume Canet succède à Arnaud Desplechin en tant que président du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Voici sa déclaration officielle suite à l'annonce de cette présidence :

« J’ai tou­jours été fas­ci­né et pas­sion­né par le ciné­ma indé­pen­dant amé­ri­cain. Et notam­ment celui des années 70. Sam Peckin­pah, Jer­ry Schatz­berg, Fran­cis Ford Cop­po­la, Mar­tin Scor­sese… Ces réa­li­sa­teurs ont pu bien sou­vent s’exprimer libres sans les pres­sions com­mer­ciales des grands stu­dios hol­ly­woo­diens. En explo­rant de nou­velles formes nar­ra­tives, en expé­ri­men­tant de nou­velles tech­niques et en bous­cu­lant les conven­tions traditionnelles. 

Ce ciné­ma avec lequel j’ai gran­di a don­né nais­sance à de nom­breux cinéastes talen­tueux tels que Quen­tin Taran­ti­no, Sofia Cop­po­la, Wes Ander­son… Et bien d’autres, qui ont appor­té leur vision unique au pay­sage ciné­ma­to­gra­phique amé­ri­cain, une alter­na­tive rafraî­chis­sante à la pro­duc­tion mains­tream. Et c’est avant tout cette créa­ti­vi­té, cette audace et cette diver­si­té que j’apprécie tant dans le ciné­ma indé­pen­dant. Cette contri­bu­tion à enri­chir et à élar­gir notre expé­rience du cinéma. 

Le fes­ti­val de Deau­ville est deve­nu le ren­dez vous incon­tour­nable du ciné­ma amé­ri­cain en Europe et c’est avec une immense joie et fier­té que j’ai accep­té de pré­si­der le jury de cette édi­tion 2023. Mer­ci à Bru­no Barde pour cette invi­ta­tion et à très vite sur les rives de la côte fleurie ! ».

Mélanie Thierry, quant à elle, présidera le jury de la révélation.

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Communiqué de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville à ce sujet :

Que ce soit au ciné­ma, au théâtre, à la télé­vi­sion, cela fait plus de 20 ans que Méla­nie Thier­ry dis­tille son doux par­fum de mys­tère, celui d’une comé­dienne inclas­sable, au métier affû­té, à la car­rière pleine de pas de côtés, de sauts félins et d’entrechats, de sur­prises et de ten­ta­tives, en France comme aux Etats-Unis. 

Elle se fait remar­quer au ciné­ma dans La Légende du pia­niste sur l’o­céan de Giu­seppe Tor­na­tore en 1998, puis au théâtre, lorsque Jacques Weber lui confie le rôle impres­sion­nant d’une jeune schi­zo­phrène dans Le Vieux Juif blonde d’Amanda Sthers. Puis en 2008, elle tient le pre­mier rôle fémi­nin du block­bus­ter Baby­lon A.D. de Mathieu Kas­so­vitz, avant de retrou­ver Jérôme Salle dans un pro­jet com­mer­cial ambi­tieux, Lar­go Winch, adap­té de la bande des­si­née fran­co-belge éponyme.

En 2010 elle obtient le César du meilleur espoir fémi­nin pour Le Der­nier pour la route de Phi­lippe Godeau puis tient le pre­mier rôle, altière et fière, dans La Prin­cesse de Mont­pen­sier de Ber­trand Taver­nier l’an­née suivante. 

André Téchi­né la dirige, fron­deuse, dans Impar­don­nables, Sté­phane Cazes fait d’elle une déte­nue dans Ombline, Sté­pha­nie di Gius­to dans La Danseuse. 

Sa car­rière prend son envol jusqu’aux États-Unis où elle donne la réplique à Chris­toph Waltz dans Zero Theo­rem de Ter­ry Gil­liam puis à Beni­cio del Toro dans le film de Fer­nan­do León de Ara­noa A Per­fect Day. En 2017, Albert Dupon­tel lui confie le rôle de la bonne des Péri­court dans Au revoir là-haut, immense suc­cès public et cri­tique, puis Emma­nuel Fin­kiel lui renou­velle aus­si sa fidé­li­té après Je ne suis pas un salaud, avec La Dou­leur où elle prête avec une grâce excep­tion­nelle ses traits à Mar­gue­rite Duras, inter­pré­ta­tion qui lui vaut une nomi­na­tion au César de la meilleure actrice. 

En 2020, Spike Lee lui offre l’un des rôles prin­ci­paux de Da 5 Bloods. Méla­nie Thier­ry s’aventure aus­si sur le ter­rain des séries avec autant d’audace que de talent : on la découvre plon­gée dans l’enfer syrien dans No Man’s Land de Oded Rus­kin et excep­tion­nelle en chi­rur­gienne en plein trans­fert sur son psy dans En thé­ra­pie d’Éric Tole­da­no & Oli­vier Nakache. Puis vient le temps de la comé­die musi­cale et de la fan­tai­sie en 2021, où elle chante dans Tra­la­la d’Arnaud & Jean-Marie Larrieu. 

Elle était membre du jury de la Révé­la­tion lors du Fes­ti­val du ciné­ma amé­ri­cain de Deau­ville 2007, et c’est cette fois comme pré­si­dente de ce jury dédié à la décou­verte, qu’elle officiera. 

La Mai­son Louis Roe­de­rer, Par­te­naire Offi­ciel du Fes­ti­val du Ciné­ma Amé­ri­cain de Deau­ville depuis 2016, a ren­for­cé son sou­tien en 2018 en asso­ciant la Fon­da­tion Louis Roe­de­rer, Grand Mécène de la Culture, au Prix de la Révé­la­tion qui récom­pense chaque année une œuvre ori­gi­nale et son auteur prometteur. 

« Dans le droit fil de ce qui pas­sionne notre Fon­da­tion, nous avons été heu­reux de nous asso­cier, il y a déjà six ans, au Prix Révé­la­tion. Nous contri­buons ain­si au rayon­ne­ment du ciné­ma amé­ri­cain indé­pen­dant tout en met­tant en lumière de jeunes talents qui sont les grands réa­li­sa­teurs de demain. Pour cette nou­velle édi­tion, nous nous réjouis­sons de coha­bi­ter avec la Pré­si­dente Méla­nie Thier­ry et les autres membres du Jury de la Révé­la­tion 2023. » 

Fré­dé­ric Rou­zaud, Pré­sident de la Fon­da­tion Louis Roederer

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