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IN THE MOOD FOR DEAUVILLE 2025 - Page 67

  • Sandrine Bonnaire présidente du jury du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    C'est l'actrice/réalisatrice Sandrine Bonnaire qui présidera le jury de ce 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, une judicieuse idée, celle-ci étant par ailleurs en pleine actualité avec la sortie prochaine de "J'enrage de son absence", mon énorme coup de coeur du Festival de Cannes 2012 (le film était en sélection à la Semaine de la Critique). Je vous propose donc de retrouver mon article à ce sujet ci-dessous.

    Critique de « J’enrage de son absence » de Sandrine Bonnaire (Semaine de la Critique 2012)

     

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    Les jours et les nuits, les projections et les soirées, les moments irréels et irréels se succèdent et se confondent dans une sorte de brouillard éblouissant et le temps me manque pour vous raconter ces journées bien et très agréablement remplies mais, comme chaque année, vous pourrez bien entendu retrouver mon compte-rendu très détaillé après le festival. En attendant, je vais vous parler (trop) brièvement d’un des trois films à m’avoir particulièrement marquée ces derniers jours, avec « A perdre la raison » de Joachim Lafosse, « Trois mondes » de Catherine Corsini » : « J’enrage de son absence » de Sandrine Bonnaire. Dans les trois cas, des personnages enfermés dans leurs drames et leurs solitudes. Dans les trois cas, des films d’une extrême sensibilité, poignante dans les films de Joachim Lafosse et Sandrine Bonnaire.

    Sandrine Bonnaire nous avait déjà bouleversés avec son documentaire consacré à sa sœur autiste « Elle s’appelait Sabine » (alors présenté à la Quinzaine des Réalisateurs), un documentaire ni larmoyant ni complaisant, deux écueils dans lesquels il aurait été si facile de tomber. Véritable plaidoyer pour la mise en place de structures d’accueil pour les handicapés, hommage à ceux qui les encadrent, c’est aussi une véritable déclaration d’amour de Sandrine Bonnaire à sa sœur, un cri du cœur déchirant pour celle que 5 années d’hôpital psychiatrique ont changé à jamais mais qui joue un prélude de Bach avec la même facilité sidérante que des années auparavant. Elle parvient à nouveau, magistralement, à nous bouleverser avec son premier long-métrage, inspiré d’une histoire vraie.

    Ce film nous raconte l'histoire d'un couple, Jacques (William Hurt) et Mado (Alexandra Lamy), dont le fils est décédé accidentellement il y a une dizaine d’années. Lorsqu'ils se retrouvent, le père devient obsédé par le petit garçon de 7 ans qu'elle a eu d'une autre union. Entre cet homme et ce petit garçon, un lien fort et inquiétant se crée dans le secret d’une cave.

    Sandrine Bonnaire pour son premier film, dès la première seconde, fait preuve d’une maitrise étonnante, d’une manière de nous « impliquer » dans son drame, avec intensité et empathie. La tension est croissante. Le regard à la fois doux et perdu, un peu fou mais surtout fou d’amour et de la rage de l’absence de William Hurt auquel sa caméra s’accroche souvent, y est pour beaucoup. Sa prestation est une des plus magistrales qu’il m’ait été donné de voir. Son personnage un des plus bouleversants de tendresse, de détresse, d’humanité, aux portes de la folie. Il va peu à peu s’enterrer, se recroqueviller au propre comme au figuré, pour aller au bout de cette détresse. Jamais Sandrine Bonnaire ne tombe dans le pathos, toujours à hauteur de ses personnages, de leur cauchemar dans lequel elle nous enferme peu à peu, créant une tension croissante, bientôt suffocante. Elle ne juge jamais ses personnages mais les comprend, les suit pas à pas dans cette descente aux enfers. Deux appréhensions du deuil. L’un tait et l’autre fait exploser sa douleur, descend jusqu’au plus profond de celle-ci. Deux personnages abîmés par les terribles vicissitudes de l’existence et d’autant plus humains et touchants.

    Sandrine Bonnaire, si elle a certainement appris beaucoup avec tous les grands cinéastes avec lesquels elle a tournés (le prénom de Mado fait ainsi songer à Claude Sautet, d’ailleurs ce mélange des genres peut aussi faire penser à « Quelques jours avec moi » de ce même cinéaste dans lequel Sandrine Bonnaire était d’ailleurs magistral), elle impose, dès son premier film, un style bien à elle, et surtout un regard et un univers propres aux grands cinéastes. En plus d’être une grande comédienne, Sandrine Bonnaire s’affirme ici comme une grande cinéaste en devenir. Elle filme la violence de la couleur avec une rage à la fois douce et âpre, sans jamais lâcher ses personnages tout comme cette douleur absolue ne les lâche jamais. Paradoxalement, un film qui fera du bien à tous ceux qui ont connu ou connaissent la douleur ineffable, étouffante et destructrice du deuil.

    Avec ce film dramatique, absolument bouleversant, entre drame familial et thriller, Sandrine Bonnaire met des images sur l’indicible douleur et donne à William Hurt et Alexandra Lamy leurs meilleurs rôles (un premier rôle et une nouvelle fois un beau personnage de mère qui montre une nouvelle fois toute l’étendue de l’immense talent de cette dernière) et signe une première fiction palpitante, poignante, d’une maîtrise étonnante qui vous fera chavirer d’émotion pour ces beaux personnages enragés de douleur.

    Sortie en salles : le 31 octobre 2012

     
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  • "Elle s'appelle Ruby" de Jonathan Dayton et Valérie Faris - Sélection officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

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    Voilà un premier film dont je peux vous annoncer qu'il sera en sélection officielle à Deauville, le nouveau film de Jonathan Dayton et Valérie Faris, réalisateurs de "Little Muss Sunshine" qui avait obtenu le Grand Prix à Deauville, en 2006.

    Synopsis: Un jeune écrivain dépasse son syndrome de la page blanche en créant une jeune femme hors du commun. Peu à peu, il tombe amoureux de cette fille de papier et n'en croit pas ses yeux quand sa création prend vie. Mieux encore, il se rend compte que tout ce qu'il écrit à son propos devient réalité dans l'instant.

    Avec: Paul Dano, Annette Bening, Zoe Kazan, Antonio Banderas...

    Rendez-vous ici le 25 juillet pour la sélection complète...et sur mon nouveau blog dont je vous parlerai très bientôt.

  • Conférence de presse et programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012: le 25 juillet

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    C'est le 25 juillet que sera annoncé le programme du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Vous pourrez bien entendu le retrouver détaillé ici ainsi que sur un 6ème et nouveau blog inthemood dont je vous parlerai prochainement et, pour ce qui sera mon 19ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, vous pourrez, comme chaque année, le suivre en direct sur mes différents blogs.

     Pour l'instant nous savons seulement:

    -Que le festival aura lieu du 31 août au 9 septembre 2012

    -Qu’un hommage sera rendu à la productrice  Paula Wagner qui, en tant qu’agent,  a représenté pendant 15 ans quelques-uns des talents les plus reconnus d’Hollywood tels que Tom Cruise, Sean Penn, Val Kilmer, Demi Moore, Kathryn Bigelow ou encore le réalisateur Oliver Stone.

    -Qu’aura lieu un rendez-vous franco-américain , le 3 septembre 2012,  sur le thème « Produire aux USA aujourd’hui.  Lors de cette 38ème édition, le lundi 3 septembre 2012 une nouvelle rencontre franco-américaine aura ainsi lieu sur le thème « Produire aux USA aujourd’hui », avec une introduction à l’Eco-Production autour du travail d’ECOPROD et PGA GREEN. Eric ALTMAYER (MANDARIN CINÉMA –« Un heureux évènement », « La Conquête ») et Alain ATTAL (LES PRODUCTIONS DU TRÉSOR –« Polisse », « Les Petits mouchoirs ») seront parmi les intervenants.

     

  • L'affiche du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    J'ai le plaisir de vous faire découvrir aujourd'hui l'affiche du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Comme chaque année, y figure la bannière étoilée. Cette année, les planches ont remplacé la traditionnelle cabine de bains mais Deauville est toujours bien présente dans cet élément dont elle est indissociable. Deux mains représentant les drapeaux français et américains, mêlant le drapeau tricolore et la bannière étoilée, se tendent en signe d'amitié,  se posent sur les planches et encadrent un oiseau, signe de liberté, peut-être d'indépendance à l'image des films projetés en compétition, lien aussi entre les deux continents. Une invitation au partage, à l'envol, à l'évasion. Et ce qui semble être devenu le judicieux slogan du Festival s'inscrit sur l'affiche "a precious moment for all cinema lovers". Que pensez-vous de cette affiche? Viendrez-vous au festival cette année?

     Pour ma part, ce sera mon 19ème Festival du Cinéma Américain et j'y serai avec le même enthousiasme, la même curiosité que lorsque je découvrais pour la première fois ce festival, alors toute jeune adolescente qui ignorait que ce passage sur les planches l'embarquerait bien plus loin et pour des années de passion pour le cinéma et pour ce festival...

    Vous pourrez suivre ici le Festival de l'ouverture à la clôture, du 31 août au 9 septembre, mais aussi sur mes autres blogs, le nouveau http://inthemoodlemag.com et celui qui existe depuis 9 ans déjà http://www.inthemoodforcinema.com et peut-être sur un nouveau dont je vous parlerai ultérieurement .

     Vous pouvez également suivre mon compte twitter dédié au Festival http://twitter.com/moodfdeauville et ma page Facebook consacrée à celui-ci et bien sûr, suivez également le site officiel: http://www.festival-deauville.com .

    A très bientôt ici pour les premières informations sur la programmation!

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  • Réservez vos pass pour le 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Si les premières informations sur ce 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville tardent à être communiquées (vous pourrez bien sûr les retrouvez dès leur annonce ici) vous pourrez évidemment le suivre en direct ici comme chaque année, mais aussi sur deux autres de mes blogs http://inthemoodlemag.com et http://www.inthemoodforcinema.com . Par ailleurs, vous pouvez dès à présent réserver vos pass, ici: http://www.badgecid.com/

    En attendant d'en savoir plus sur ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012, retrouvez mon bilan du Festival de Cannes 2012 en cliquant ici.

  • Palmarès des Deauville Green Awards 2012

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    Les 12 et 13 Avril, Deauville accueillait un nouveau festival (qui tombe d'autant mieux que cette année est celle du cinéma à Deauville): les Deauville Green Awards. Après le Festival "Planche(s) contact" dont je vous avais parlé ici et dont c'était la deuxième édition, fin 2011, un nouveau festival a donc vu le jour à Deauville témoignant une nouvelle fois de la diversité et la richesse de la vie culturelle de la cité normande: le premier festival international du film corportate pour l'écologie et le développement durable.

    Vous pouvez retrouver le palmarès du festival en cliquant ici.

    Pour en savoir plus sur le festival, retrouvez ici l'article que j'avais consacré à sa conférence de presse: http://www.inthemoodfordeauville.com/archive/2012/02/03/conference-de-presse-des-deauville-green-awards-un-nouveau-f.html