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  • Ray Liotta au 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville : hommage

    Cliquez ici pour une meilleure lisibilité de l'article et pour le lire sur mon nouveau site Inthemoodforfilmfestivals.com.

    Les annonces concernant la programmation du 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville se poursuivent et sont toujours aussi réjouissantes ( la présidence par Costa-Gavras, les présences de Jessica Chastain, James Cameron, John McTiernan, Will Ferrell) confirmant une nouvelle fois la volonté des organisateurs de faire de ce 40ème anniversaire une édition d’exception. Nous apprenons ainsi aujourd’hui que le festival rendra hommage à l’inoubliable comédien du film « Les Affranchis » (mais aussi d’une soixantaine d’autres films), Ray Liotta, en sa présence, un hommage que je ne manquerai pas bien entendu.

    Retrouvez ici mes 45 bonnes raisons de venir au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014 avec un récapitulatif de ce que nous savons pour l’instant de la programmation et, ci-dessous, le communiqué de presse officiel du festival au sujet de la présence de Ray Liotta au festival.

     « Ray Liotta fait partie de ces acteurs, qui, avec plus de soixante films à leur actif, ont imprimé nos imaginaires. Ce visage, cette « gueule » incarne tous les genres, de la comédie au drame en passant par le polar…et quels polars ! LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese, NARC de Joe Carnahan, COP LAND de James Mangold, HANNIBAL de Ridley Scott… En lui rendant hommage, nous voulons honorer l’artiste mais aussi l’humilité qui consiste à mettre son immense talent au service des rôles, petits et grands, mais toujours en élevant ceux-ci au firmament de nos mémoires. » Bruno Barde, Directeur du Festival

    FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE

    2014 MUPPETS MOST WANTED

    de James Bobin – voix

    2014 SIN CITY: J’AI TUÉ POUR ELLE

    de Robert Rodriguez & Frank Miller

    2014 STRETCH

    de Joe Carnahan

    2013 THE IDENTICAL

    de Dustin Marcellino

    2013 THE ICEMAN

    d’Ariel Vromen

    2012 THE PLACE BEYOND THE PINES

    de Derek Cianfrance

    2012 COGAN: KILLING THEM SOFTLY

    d’Andrew Dominik

    2010 LE SECRET DE CHARLIE

    de Burr Steers

    2010 CRAZY NIGHT

    de Shawn Levy

    2010 BE BAD!

    de Miguel Arteta

    2009 POWDER BLUE

    de Timothy Linh Bui

    2009 DROIT DE PASSAGE

    de Wayne Kramer

    2008 BATAILLE À SEATTLE

    de Stuart Townsend

    2006 MI$E A PRIX

    de Joe Carnahan

    2006 LOCAL COLOR

    de George Gallo

    2004 CONTROL

    de Tim Hunter

    2003 IDENTITY

    de James Mangold

    2002 NARC

    de Joe Carnahan*

    2002 JOHN Q

    de Nick Cassavetes

    2001 HANNIBAL

    de Ridley Scott

    2001 BLOW

    de Ted Demme

    2001 BEAUTES EMPOISONNEES

    de David Mirkin

    1999 LES MUPPETS DANS L’ESPACE

    de Tim Hill – voix

    1998 PHOENIX

    de Danny Cannon *

    1997 COP LAND

    de James Mangold

    1990 LES AFFRANCHIS

    de Martin Scorsese

    1989 JUSQU’AU BOUT DU RÊVE

    ) de Phil Alden Robinson

    1988 NICKY ET GINO

    de Robert Malcolm Young

    1986 DANGEREUSE SOUS TOUS RAPPORTS

    de Jonathan Demme

    *Également producteur

    Avec plus de 60 films à son actif, Ray Liotta choisit au cours de sa carrière des rôles variés et exigeants tant dans le registre de la comédie que dans celui du drame.

    Né dans le New Jersey, il commence à jouer la comédie alors qu’il étudie à l’Université de Miami. Sa carrière débute vraiment lorsqu’il est nommé au Golden Globe du meilleur second rôle pour sa prestation dans le long métrage DANGEREUSE SOUS TOUS RAPPORTS de Jonathan Demme. Il partage l’affiche avec Tom Hulce dans NICKY ET GINO de Robert M. Young et endosse le rôle emblématique du joueur de baseball Shoeless Joe Jackson dans le film nommé aux Oscar JUSQU’AU BOUT DU RÊVE de Phil Alden Robinson.

    Ray Liotta connait sans doute son plus grand succès populaire en incarnant le mafieux Henry Hill, aux côtés de Robert de Niro et Joe Pesci, dans LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese. Son interprétation contribue au succès du film avec une nomination à l’Oscar du meilleur film et assoit sa réputation de comédien auprès de la critique et du grand public.

    Il enchaine ensuite les performances remarquées. Ainsi, il donne la réplique à Sylvester Stallone, Robert de Niro et Harvey Keitel dans COP LAND de James Mangold, à Anthony Hopkins dans HANNIBAL de Ridley Scott, à Sigourney Weaver dans BEAUTÉS EMPOISONNÉES de David Mirkin et à Johnny Depp dans BLOW de Ted Demme.

    Par la suite, Ray Liotta s’illustre dans NARC, un drame policier réalisé par Joe Carnahan. Le film est salué par la critique et permet au comédien, également producteur, d’être nommé au Spirit Award du meilleur acteur pour sa performance dans le rôle du flic ripoux Henry Oak.

    Plus récemment, il joue avec Ryan Gosling dans THE PLACE BEYOND THE PINES de Derek Cianfrance, THE ICEMAN d’Ariel Vromen avec Michael Shannon et Winona Ryder, COGAN: KILLING THEM SOFTLY d’Andrew Dominik avec Brad Pitt, THE DETAILS de Jacob Aaron Estes avec Tobey Maguire, PEACE, LOVE ET PLUS SI AFFINITÉS de Judd Apatow, UN FLIC POUR CIBLE de Dito Montiel, BE BAD ! de Miguel Arteta et MISE A PRIX qui signe ses retrouvailles avec Joe Carnahan. Prochainement, Ray Liotta sera à l’affiche de SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE de Roberto Rodriguez, STRECH le nouveau film de Joe Carnahan, KILL THE MESENGER de Michael Cuesta avec Jeremy Renner et THE IDENTICAL de Dustin Marcellino avec Ashley Judd.

    En 2004, pour ses débuts à Broadway dans la pièce de Stephen Belber MATCH dans laquelle il donne la réplique à Frank Langella, Ray Liotta reçoit le Drama League Award.

    Ray Liotta fait une apparition remarquée dans la série URGENCES qui lui a valu l’Emmy Award du Meilleur Acteur invité. Pour la télévision toujours, il s’illustre dans la série produite par HBO, LES ROIS DE LAS VEGAS, en incarnant Frank Sinatra. Ce rôle lui permet de décrocher une nomination au titre de Meilleur Acteur par la SAG-AFTRA (Screen Actors Guild‐merican Federation of Television and Radio Artists). Il sera prochainement à l’écran, aux côtés de Brendan Fraser et de Bill Paxton, dans la mini-série TEXAS RISING, réalisée par Roland Joffe et produite pour A&E par Barry Berg et Leslie Greif, les producteurs de la série HATFIELDS AND MCCOYS.

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  • Date de conférence de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014

    C'est le mercredi 20 août qu'aura lieu la conférence de presse avec l'annonce de l'intégralité de la programmation du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014. En attendant, retrouvez les premières annonces détaillées dans mon article, ici: http://inthemoodforfilmfestivals.com/40-bonnes-raisons-de-venir-a-deauville-pour-le-40eme-festival-du-cinema-americain-du-5-au-14-septembre-2014/

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  • Will Ferrell au 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (hommage)

    Retrouvez également cet article sur mon nouveau site http://inthemoodforfilmfestivals.com pour une meilleure lisibilité.

    Décidément! Les annonces concernant la programmation du 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville se suivent et se ressemblent dans leur caractère exceptionnel! Après l’annonce de la présidence par Costa-Gavras, des présences de Jessica Chastain, James Cameron, John McTiernan, voilà que le festival nous annonce un hommage à Will Ferrell en sa présence. Je vous laisse découvrir le communiqué de presse officiel du festival à ce sujet, ci-dessous en vous rappelant que je vous fais toujours gagner vos pass pour le festival, ici: http://inthemoodforfilmfestivals.com/concours-gagnez-vos-pass-pour-le-40eme-festival-du-cinema-americain-de-deauville/ .

    « Le Festival du Cinéma Américain de Deauville est, comme son nom l’indique, le Festival de tous les cinémas, de tous les genres, considérant que toutes les limites, sauf celle du mauvais goût, sont à proscrire. En un temps où le miroir des auteurs réfléchit un monde souvent inquiétant, le Festival est heureux d’accueillir pour ses 40 ans celui que l’on pourrait qualifier de « roi de la comédie américaine », Will Ferrell. Décapant, corrosif, parodique, hors-cadre, il est tout cela et plus encore, pour le plaisir de tous, à l’instar d’un Jerry Lewis, Peter Sellers ou des ZAZ (Zucker, Abrahams et Zucker). »

    Bruno Barde, Directeur du Festival

    FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE

     2015 GET HARD

    d’Etan Cohen

    2014 LA GRANDE AVENTURE LEGO

    de Phil Lord et Christopher Miller – voix

    2013 LÉGENDES VIVANTES

    d’Adam McKay*

    2012 MOI, DÉPUTÉ

    de Jay Roach

    2012 CASA DE MI PADRE

    de Matt Piedmont

    2010 EVERYTHING MUST GO

    de Dan Rush

    2010 VERY BAD COPS

    d’Adam McKay **

    2009 LE MONDE (PRESQUE) PERDU

    de Brad Silberling

    2008 FRANGINS MALGRÉ EUX

    d’Adam McKay*/**

    2008 SEMI-PRO

    de Kent Alterman

    2007 LES ROIS DU PATIN

    de Josh Gordon & Will Speck

    2006 L’INCROYABLE DESTIN D’HAROLD CRICK

    de Marc Forster

    2006 RICKY BOBBY, ROI DU CIRCUIT

    d’Adam McKay*/**

    2005 LES PRODUCTEURS

    de Susan Stroman

    2005 MA SORCIÈRE BIEN-AIMÉE

    de Nora Ephron

    2005 MATCH EN FAMILLE

    de Jesse Dylan

    2004 MELINDA ET MELINDA

    de Woody Allen

    2004 PRÉSENTATEUR VEDETTE : LA LÉGENDE DE RON BURGUNDY

    d’Adam McKay*

    2003 ELF

    de Jon Favreau

    2003 RETOUR À LA FAC

    de Todd Phillips

    2001 ZOOLANDER

    de Ben Stiller

    2001 JAY ET BOB CONTRE-ATTAQUENT

    de Kevin Smith

    2000 LADIES MAN

    de Reginald Hudlin

    1999 SUPERSTAR

    de Bruce McCulloch

    1999 DICK – LES COULISSES DE LA PRÉSIDENCE

    d’Andrew Fleming

    1999 AUSTIN POWERS 2: L’ESPION QUI M’A TIRÉE

    de Jay Roach

    1998 UNE NUIT AU ROXBURY

    de John Fortenberry*

    1997 AUSTIN POWERS

    de Jay Roach

    * également scénariste / ** également producteur

    Will Ferrell a fait un sacré bout de chemin depuis ses débuts dans l’émission de divertissement

     Saturday Night Live, devenant tour à tour icône de la télévision et du cinéma, et précurseur de tendances sur internet.

    Né à Irvine, en Californie, il est diplômé en journalisme sportif de l’Université de Californie du Sud. Il débute en tant que commentateur sportif pour une émission hebdomadaire programmée sur une chaîne du câble avant de s’inscrire à des cours d’arts dramatiques et des ateliers de stand-up comedy. Un an seulement après ses débuts, il rejoint le groupe d’improvisation à succès

    The Groundlings et se fait repérer par l’équipe de l’émission Saturday Night Live.

    Il en devient un membre incontournable, participant à sept saisons de l’émission diffusée en seconde partie de soirée sur la chaîne NBC, véritable phénomène télévisuel aux États-Unis. Son imitation du président américain George W. Bush dans l’épisode INDECISION 2000 restera notamment dans les annales. En 2001, il est nommé à deux Emmy Awards pour ses prestations dans l’émission satirique.

    En 2007, il lance avec Adam McKay le site internet Funnyordie.com. Consistant à poster des vidéos humoristiques, le site rencontre une popularité sans borne et héberge des centaines de vidéos exclusives de célébrités et un flux constant de vidéos diverses qui deviennent instantanément des hits sur la toile. Funny Or Die est « la » plateforme sur laquelle toute célébrité du monde de la comédie se doit d’apparaître, le site affiche plus de 20 millions de visiteurs uniques par mois.

    Peu après le lancement de Funny Or Die, Will Ferrell et Adam McKay fondent leur propre société de production, Gary Sanchez Productions, qui donnera notamment le jour à la série HBO KENNY POWERS, avec Danny McBride, et récemment au film TAMMY de Ben Falcone, avec Melissa McCarthy. Jusqu’à présent, Gary Sanchez Productions a aidé au financement de THE FOOT FIST WAY de Jody Hill, également avec Danny McBride, véritable phénomène au Festival de Sundance en 2006, et de FRANGINS MALGRÉ EUX d’Adam McKay, qui a remporté plus de 100 millions de dollars de recettes aux États-Unis. En 2006, Will Ferrell donne la réplique à John C. Reilly et Sacha Baron Cohen dans la comédie RICKY BOBBY, ROI DU CIRCUIT, toujours réalisé par Adam McKay, un succès au box-office avec plus de 150 millions de dollars de recettes aux États-Unis.

    En 2009, Will Ferrell est nommé aux Tony Awards pour ses premiers pas à Broadway dans le one man show qu’il joue à guichets fermés WILL FERRELL: YOU’RE WELCOME AMERICA – A FINAL NIGHT WITH GEORGE W. BUSH, mis en scène par son compère Adam McKay. Il y reprend sa tristement célèbre imitation du président Bush, popularisée dans les émissions du

    Saturday Night Live. Après sa dernière représentation à Broadway, il rejoue une ultime fois son one man show en direct et en intégralité sur la chaîne HBO et est nommé aux Emmy Awards du Meilleur Scénario et de la Meilleure émission de variété, de comédie musicale ou de comédie.

    En 2012, il partage avec Zach Galifianakis l’affiche de MOI, DÉPUTÉ, un film réalisé par Jay Roach, et en 2011 celle de CASA DE MI PADRE de Matt Piedmont, une comédie parodique tournée entièrement en espagnol reprenant l’esthétique des telenovelas latino-américaines, qu’il produit également. On l’a précédemment vu dans de nombreux films dont ELF de Jon Favreau (2003), ZOOLANDER de Ben Stiller (2001), RETOUR À LA FAC de Todd Phillips (2003) et dans l’adaptation cinématographique de la comédie musicale LES PRODUCTEURS, qui lui vaudra d’être nommé pour la première fois aux Golden Globes, dans la catégorie du Meilleur Second Rôle. En 2007, il incarne l’inspecteur des impôts Harold Crick dans L’INCROYABLE DESTIN D’HAROLD CRICK réalisé par Mark Forster et est nommé pour la seconde fois aux Golden Globes, dans la catégorie du Meilleur Acteur.

    En 2013, il retrouve le personnage de Ron Burgundy dans la comédie LÉGENDES VIVANTES, qu’il avait déjà interprété et popularisé dans le premier opus PRÉSENTATEUR VEDETTE : LA LÉGENDE DE RON BURGUNDY. Dans cette suite, qui a remporté à ce jour plus de 172 millions

    de dollars de recettes mondiales, Ron et toute l’équipe de la chaîne d’information Channel 4 se rendent à New York pour donner un coup de pouce au lancement de la première chaîne d’information en continu au monde. Will Ferrell est également co-scénariste des deux films, réalisés par Adam McKay sous la bannière de leur société de production.

    Will Ferrell travaille actuellement à la production de GET HARD, une comédie qui sera réalisée par Etan Coen. Il y tiendra également le rôle principal, celui d’un gestionnaire de banque fortuné condamné pour un crime qu’il n’a pas commis et qui doit effectuer une peine dans un établissement carcéral à sécurité maximale. Sa fortune lui permet d’engager quelqu’un chargé de le préparer au pire pendant le mois de liberté qui lui reste avant d’être incarcéré.

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  • Concours- Gagnez vos pass pour le 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Comme chaque année, j'ai le plaisir de vous faire remporter vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville, en partenariat avec le CID.

    Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder au concours sur mon nouveau site http://inthemoodforfilmfestivals.com.

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  • Jessica Chastain au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014

    Retrouvez également cet article sur mon nouveau site http://inthemoodforfilmfestivals.com pour une meilleure lisibilité.

    Après l’annonce de l’hommage à John McTiernan (en sa présence), de la présence de James Cameron, de la présidence par Costa Gavras, voilà une nouvelle annonce qui confirme le caractère exceptionnel et à la hauteur de l’évènement que sont les 40 ans de ce Festival du Cinéma Américain de Deauville: la venue de l’actrice Jessica Chastain pour un hommage.

     Je vous rappelle que je vous fais toujours gagner vos pass pour le festival, ici, et que vous avez encore toutes vos chances puisqu’une seule personne a trouvé toutes les bonnes réponses.

    Retrouvez également mes 40 bonnes raisons de venir au Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Voici le communiqué de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville au sujet de l’hommage à Jessica Chastain:

    « L’Hommage manifeste l’affection, l’admiration, la reconnaissance et l’estime du talent du récipiendaire. Depuis quelques années, nous rendons hommage à des actrices qui incarnent le cinéma d’aujourd’hui et qui sera le patrimoine de demain. Julianne Moore, Annette Bening, Susan Sarandon, Robin Wright, Naomi Watts furent de celles-ci. Lorsque nous découvrions Jessica Chastain, nous avions à l’évidence le sentiment que quelque chose se passait à l’écran. Puis elle confirma, à travers ses rôles, la capacité émotionnelle de saisir la lumière comme personne depuis Nicole Kidman, et le Festival lui remettait le prix du « Nouvel Hollywood ». Puis ce fut l’année 2011, année où elle impressionnait dans TAKE SHELTER qui triomphait à Deauville avec le Grand Prix, mais déjà auréolée de son rôle dans THE TREE OF LIFE de Terrence Malick, Palme d’Or au Festival de Cannes. La même année encore elle triomphait à Venise dans le film d’Al Pacino, WILDE SALOMÉ. Puis, bien sûr, l’incroyable et oscarisé ZERO DARK THIRTY de Kathryn Bigelow. Nous saluons en elle la grâce et le talent, la beauté de la vérité, que sauront magnifier Christopher Nolan et Guillermo del Toro dans leurs prochains films. »

    Bruno Barde, Directeur du Festival

    FILMOGRAPHIE

    2014 INTERSTELLAR

    de Christopher Nolan

    2014 CRIMSON PEAK

    de Guillermo del Toro

    2014 MADEMOISELLE JULIE

    de Liv Ullmann

    2014 THE DISAPPEARANCE OF ELEANOR RIGBY: THEM

    de Ned Benson

    2013 THE DISAPPEARANCE OF ELEANOR RIGBY: HIM

    de Ned Benson

    2013 THE DISAPPEARANCE OF ELEANOR RIGBY: HER

    de Ned Benson

    2013 SALOMÉ

    d’Al Pacino

    2013 MAMA

    d’Andrés Muschietti

    2012 TAR

    d’Edna Luise Biesold, Sarah-Violet Bliss, Gabrielle Demeestere, Alexis Gambis, Brooke Goldfinch, Shripriya Mahesh, Pamela Romanowsky, Bruce Thierry Cheung, Tine Thomasen, Virginia Urreiztieta & Omar Zúñiga Hidalgo

    2012 MADAGASCAR 3: BONS BAISERS D’EUROPE

    d’Eric Darnell, Tom McGrath & Conrad Vernon – voix

    2012 DES HOMMES SANS LOI

    de John Hillcoat

    2012 ZERO DARK THIRTY

    de Kathryn Bigelow

    2011 WILDE SALOMÉ

    d’Al Pacino – documentaire

    2011 THE TREE OF LIFE

    de Terrence Malick

    2011 TAKE SHELTER

    de Jeff Nichols

    2011 LA COULEUR DES SENTIMENTS

    de Tate Taylor

    2011 KILLING FIELDS

    d’Ami Canaan Mann

    2011 ENNEMIS JURÉS

    de Ralph Fiennes

    2010 L’AFFAIRE RACHEL SINGER

    de John Madden

    2009 STOLEN LIVES

    d’Anders Anderson

    2008 JOLENE

    de Dan Ireland

    Au fil d’une carrière déjà auréolée de deux nominations aux Oscars, Jessica Chastain s’est imposée comme l’une des actrices hollywoodiennes les plus prisées de sa génération.

    Après une année 2011 particulièrement prolifique et marquée par de nombreuses nominations et distinctions décernées, entre autres, par la Los Angeles Film Critics Association, les BAFTA, la Broadcast Film Critics Association, la Hollywood Foreign Press Association, les Screen Actors Guild Awards et l’Académie des Oscars, Jessica Chastain a confirmé que son succès était fait pour durer.

    Son interprétation magistrale dans ZERO DARK THIRTY de Kathryn Bigelow lui a valu de nombreuses récompenses, notamment le Broadcast Film Critics Association Award de la Meilleure Actrice et le Golden Globe de la Meilleure Actrice dans un film dramatique, ainsi qu’une deuxième nomination à l’Oscar de la Meilleure Actrice. Dans ce film, Jessica Chastain interprète Maya, un personnage inspiré d’une véritable analyste de la CIA, qui a joué un rôle déterminant dans la traque d’Oussama ben Laden. ZERO DARK THIRTY a décroché de nombreuses nominations, dont le New York Film Critics Circle Award et l’Independent Spirit Award du Meilleur Film.

    Jessica Chastain a aussi tenu le rôle principal dans le film MAMA d’Andres Muschietti, produit par Toma 78, la société de production de Guillermo del Toro. Sa prestation a d’ailleurs été saluée en 2014 par une nomination au MTV Movie Award de la « Meilleure Actrice morte de trouille ». Par ailleurs, l’actrice a incarné Maggie Beauford en 2012 face à Shia LaBeouf et Tom Hardy dans le film DES HOMMES SANS LOI, produit par la Weinstein Company. Elle a aussi prêté sa voix au personnage de Gia la tigresse dans le dessin animé MADAGASCAR 3 : BONS BAISERS D’EUROPE des studios Dreamworks. Son talent ne se limite pas au septième art, puisqu’elle a fait ses débuts à Broadway dans le grand classique THE HEIRESS.

    Jessica Chastain vient d’achever le tournage de deux longs métrages : tout d’abord A MOST VIOLENT YEAR, un film avec Oscar Isaac produit par A24, dont l’action se déroule à New York en 1981, une année record en terme de criminalité, et qui sortira à l’automne 2014. Mais aussi CRIMSON PEAK un film réalisé par Guillermo del Toro et interprété par Tom Hiddleston et Charlie Hunnam, qui sortira en 2015.

    L’année 2014 verra aussi la sortie du film THE DISAPPEARANCE OF ELEANOR RIGBY. L’actrice incarne le personnage principal et donne la réplique à James McAvoy et Viola Davis dans ce film écrit et réalisé par Ned Benson. Elle sera également à l’affiche cette année de MADEMOISELLE JULIE, l’adaptation de la pièce d’August Strindberg par Liv Ullmann, ainsi que du prochain film de Christopher Nolan, INTERSTELLAR.

    En 2011, Jessica Chastain a joué aux côtés de Brad Pitt et de Sean Penn dans THE TREE OF LIFE de Terrence Malick, produit par River Road Productions. Le film a décroché la Palme d’Or au Festival de Cannes 2011, le Prix du Meilleur Film aux Chicago Film Critics Awards, et trois nominations aux Oscars.

    Toujours en 2011, on a pu voir l’actrice dans TEXAS KILLING FIELDS avec Sam Worthington et Chloë Moretz, dans L’AFFAIRE RACHEL SINGER produit par Miramax, avec Helen Mirren et Sam Worthington, puis dans le rôle de Virginie dans ENNEMIS JURÉS, l’adaptation de la tragédie

    Coriolan de William Shakespeare, avec Ralph Fiennes dans le rôle-titre et Gerard Butler, et enfin dans TAKE SHELTER de Jeff Nichols, avec Michael Shannon, un film qui a remporté une pluie de récompenses dans les festivals de cinéma en 2011, ainsi qu’une nomination aux Independent Spirit Awards.

    Jessica Chastain est par ailleurs célèbre pour son interprétation de Celia Foote, une jeune femme peu sûre d’elle qui ne parvient pas à s’intégrer dans la haute société d’une ville du sud des États-Unis dans LA COULEUR DES SENTIMENTS, d’après le roman éponyme de Kathryn Stockett. Produit par Dreamworks, le film a reçu de nombreuses distinctions en 2011, en particulier une nomination à l’Oscar de la Meilleure Actrice dans un rôle secondaire pour Jessica Chastain et des nominations aux Golden Globes, aux Screen Actors Guild Awards et aux Critics’ Choice Awards.

    Jessica Chastain est née et a grandi dans le nord de la Californie, mais c’est au sein de la célèbre Juilliard School de New York qu’elle s’est formée au métier d’actrice. Elle s’est illustrée dans une production de Roméo et Juliette, et son interprétation dans La Cerisaie aux  côtés de Michelle Williams au théâtre de Williamstown et dans odney’s Wife avec David Strathairn dans le théâtre off-Broadway Playwrights Horizons a été encensée par la critique.

    La comédienne a par la suite été choisie par la metteuse en scène Estelle Parsons et par Al Pacino pour incarner le rôle-titre de Salomé au Los Angeles Wadsworth Theatre face à l’acteur. Cette collaboration fructueuse s’est prolongée par le biais du documentaire WILDE SALOMÉ, réalisé par Al Pacino et produit par Barry Navidi, qui dévoile les coulisses de la production et des extraits de la pièce.

    Son interprétation remarquée lui a permis de décrocher le rôle-titre dans JOLENE de Dan Ireland, face à Rupert Friend, Frances Fisher et Dermot Mulroney. Elle a remporté le Prix de la Meilleure Actrice au Festival du Film de Seattle en 2008 pour ce rôle. De retour sur les planches, elle a interprété Desdémone dans Othello aux côtés de Philip Seymour Hoffman, dans une mise en scène de Peter Sellars, montée d’abord à Vienne puis en Allemagne et enfin à New York.

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  • James Cameron au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014

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    Quelques jours après l’annonce de l’hommage à John McTiernan, le Festival du Cinéma Américain de Deauville nous promet donc la présence d’un autre géant du cinéma américain, à savoir James Cameron à l’occasion de la sortie de DEEPSEA CHALLENGE 3D (au cinéma le 17 septembre) qui sera projeté en avant-première dans le cadre du festival, ce qui contribue d’ores et déjà à faire de ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014 une édition d’exception.

    Voilà ce qu’a déclaré Bruno Barde, le directeur du festival, à l’occasion de cette annonce: « DEEPSEA CHALLENGE 3D ressemble à James Cameron par son audace, sa générosité et par son engagement à faire évoluer le regard du spectateur sur le monde. À travers son œuvre, il a, par l’émotion qu’elle suscite, éveillé les consciences tout en bouleversant et transformant le cinéma en une dimension de plaisir jusque-là inconnue. Il est juste que, pour ses 40 ans d’existence, le Festival du Cinéma Américain de Deauville honore ce cinéaste d’exception, en créant pour lui le Prix du Quarantième anniversaire. Ce Prix lui sera remis lors de la soirée du palmarès le samedi 13 septembre ».

     Pour l’ (exceptionnelle) occasion, je vous propose donc ma critique de « Titanic » avant celle de « Deepsea challenge 3D » que vous pourrez bien entendu lire ici en avant-première. En attendant, les prochaines annonces concernant le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014 dont je vous rappelle que son jury sera cette année présidé par Costa-Gavras et qu’il aura lieu du 5 au 14 septembre, retrouvez mes 40 bonnes raisons de venir au festival, en cliquant ici, et tenter votre chance au concours vous permettant de remporter vos pass pour cette 40ème édition, ici.

    Critique de Titanic 3D 2012  de James Cameron

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    Rares sont les films à s’être transformés en phénomènes de société. « Titanic » fait partie de ceux-là. 11 Oscars pour 14 nominations. 20, 7 millions d’entrées en France où il obtint le César du meilleur film étranger mais surtout un projet lui-même titanesque avec un budget de production de 200 000 000$ []qui a connu un succès mondial retentissant avec des recettes atteignant 600 788 188 $ aux Etats-Unis et 1 843 201 268 $ dans le monde entier.

    Evidemment, on se dit que ressortir le film 15 ans après, fut-ce (ou justement parce que) en 3D, relève de l’opération commerciale, de surcroit sachant que cela tombe l’année du centenaire du naufrage. « Titanic  en 3D » (en salles ce 4 avril, le naufrage a eu lieu le 14 avril 1912) n’est-il qu’une opération commerciale ? La 3D apporte-t-elle vraiment une valeur ajoutée à la version initiale ? 15 ans après, ce nouveau projet pharaonique qui a coûté 18 millions de dollars, nécessité 300 techniciens et 60 semaines de travail, rend-il le film  plus fascinant  ou n’est-il que de la poudre aux yeux?

    A la suite de la projection de cette version en 3D  j’avais eu le plaisir d’assister à une séance de questions réponses avec le producteur Jon Landau (vous pouvez d’ailleurs retrouver mes vidéos en bas de cet article) qui a notamment produit « Avatar » et « Titanic » et qui a également notamment été vice-président exécutif de la production de longs métrages chez Twentieth Century Fox. Surtout, son travail avec les meilleurs talents créatifs fait qu’il maîtrise parfaitement le processus de création qui a conduit à cette nouvelle « version ».

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    Southampton, 10 avril 1912. L’évènement est international. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé insubmersible, le « Titanic » qui doit son nom à son gigantisme, appareille pour son premier voyage, une transatlantique en direction de New York. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg avant de sombrer dans les eaux glaciales de l’Atlantique.

     Jack Dawson (Leonardo DiCaprio), un artiste pauvre et libre comme l’air, gagne son billet de 3ème classe au poker et embarque in extremis. De son côté, en première classe, la jeune Rose DeWitt Bukater (Kate Winslet) embarque avec son futur époux, Caledon Hockley (Billy Zane), aussi emprisonnée dans les conventions et dans un avenir cadenassé que Jack est libre de toute entrave. Rose va tenter de se suicider en se jetant d’un pont du paquebot. Jack va la sauver. Ils vont tomber amoureux et vivre une histoire d’amour intense, éphémère et éternelle, au milieu du chaos.

    Des années plus tard, Brock Lovett coordonne une équipe de fouilles de l’épave du Titanic. Lors d’une plongée en sous-marin, il espère enfin retrouver le Cœur de l’Océan, un bijou inestimable, porté par Louis XVI. Le coffre-fort qu’il remonte des profondeurs ne contient qu’un dessin représentant une jeune fille nue portant le bijou.

    Une dame très âgée, Rose Calvert, découvre ce dessin à la télévision. Elle appelle Lovett en affirmant être la jeune fille en question…

    Il faut le dire d’emblée : le résultat est saisissant. Jamais encore la 3D ne m’avait semblée avoir cet impact (d’ailleurs, jamais encore la 3D ne m’avait semblée avoir d’impact tout court)… L’immersion est immédiate et l’émotion au rendez-vous. L’éclat de la photographie mais surtout la précision, le souci du détail nous fascinent et immergent immédiatement dans cette aventure tragique et romanesque. Une poupée de porcelaine. Une brosse. Un miroir brisé. Une chaussure. Un coffre…Tous ces objets qui flottent au milieu de l’épave semblent terriblement réels et rendent soudain particulièrement palpable et tangible l’humanité de la tragédie qui s’y est déroulée et de ceux qui l’ont vécue, et nous embarquent dès le début dans l’aventure bien que nous la connaissions par cœur.

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     La 3D n’est pas ici un gadget mais un véritable atout qui procure au spectateur de vraies sensations et émotions, que ce soit dans les premières scènes à Southampton au cours desquelles nous découvrons le paquebot et où nous avons l’impression d’être dominés par son gigantisme et sa majesté ou dans les scènes du naufrage. Quand le navire apparaît dans toute sa splendeur, nous oublions qu’il n’est déjà plus qu’une épave engloutie, pour embarquer et croire qu’il est réellement insubmersible. Quand, beaucoup plus tard, le paquebot se lève, comme un mourant émet son dernier râle, avant de sombrer à jamais, tout en rejetant ses passagers à la mer, quand le silence précède le terrifiant fracas, la scène nous glace d’effroi.

    Les scènes intimistes sont presque plus impressionnantes encore que les scènes à grand spectacle tant le spectateur a l’impression d’être un intrus, de s’immiscer dans une sphère privée, et pas seulement d’en être spectateur. Et lorsque les mains de Jack et Rose se frôlent et s’étreignent, ou lorsque Jack peint Rose dénudée, nous avons presque envie de retenir notre souffle pour ne pas les déranger, tant leur trouble irradie l’écran.

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     Grâce à la 3D, le danger, aussi, devient palpable, la somptuosité des décors ensuite ravagée est plus éblouissante encore, mais surtout la lâcheté, le courage, la beauté  nous happent et heurtent plus que jamais. La scène où Rose déambule dans les couloirs en cherchant de l’aide nous donne la sensation magique et inquiétante d’être à ses côtés, tétanisés par le danger, révoltés par la couardise de certains passages, et lors de celle où Jack et Rose s’enlacent et « volent », la sensation est étourdissante comme si nous virevoltions aussi.

    Si « Titanic » était déjà romanesque, flamboyant et spectaculaire, cette conversion le transforme en une expérience exaltante, vertigineuse et parfois effroyable grâce à la profondeur de champ et grâce au souci du détail qui sont alors flagrants (tasse de porcelaine ou vestiges du naufrage, tout semble, pas seulement exister sur l’écran, mais prendre vie sous nos yeux).

    L’intrigue n’a pas changé, aucune scène n’a été ajoutée ou modifiée. L’écriture presque schématique, voire dichotomique, est toujours aussi efficace. Les pauvres opposés aux riches. Le courage à la lâcheté. La raison à l’amour. L’insouciance à la gravité. La liberté de Jack opposée à l’enfermement de Rose. La clairvoyance de Jack opposée à l’aveuglement de ceux qui entourent Rose. Le silence de mort de la 1ère classe face à la musique et au rythme effréné de la gigue irlandaise dans la 3ème. L’éphémère et l’éternité qui ne s’opposent pas mais que réunit la catastrophe. Les sentiments y sont simples voire simplistes et manichéens mais tout est là pour nous étonner avec ce que nous attendons. Le mélange du spectaculaire et de l’intime, de la tragédie et de l’amour nous rappellent les plus grandes fresques (« Autant en emporte le vent » -ah, que serait l’incendie de Tara en 3D ?-, « Docteur Jivago ») ou histoires d’amour (« Casablanca », « Le dernier métro ») dans lesquelles la menace gronde (souvent la guerre) et renforce les sentiments alors confrontés aux obstacles (ici, la nature, la société). « Titanic » parvient à être à la fois un film catastrophe épique et une histoire d’amour vibrante sans que l’un prenne le pas sur l’autre, mais au contraire en se renforçant mutuellement. Un soufflé épique qui nous emporte contre notre raison même qui nous avertit de ces défauts comme certains personnages caricaturaux nous le rappellent comme l’égoïste, médiocre, odieux au possible fiancé de Rose ou comme une certaine outrance dans le mélodrame. Qu’importe ! Comme lorsque nous vivons une histoire d’amour, « Titanic » nous charme et nous envoûte, nous emporte dans cette aventure trépidante et nous rend sourds à notre raison.

    Avec la 3D, les traits de Leonardo DiCaprio et Kate Winslet que nous avons vus grandir apparaissent dans leur éclat et l’innocence de leur jeunesse, et les visages blafards qui flottent sur l’eau n’en sont que plus redoutables, en miroir de cette splendeur passée et si proche. Il est d’ailleurs injuste que, contrairement à Kate Winslet, Leonardo Di Caprio n’ait pas été nommé aux Oscars comme meilleur acteur. Si la première interprète l’impétueuse, passionnée, fière et lumineuse Rose avec vigueur et talent, Leonardo DiCaprio, sans doute incarne-t-il un personnage trop lisse pour certains (mais il prouvera par la suite à quel point il peut incarner toutes les nuances et des rôles beaucoup plus sombres, notamment dans « Shutter island » de Martin Scorsese ou récemment encore dans « J.Edgar » de Clint Eastwood), il n’en est pas moins parfait dans son personnage d’artiste vagabond, libre, faussement désinvolte, malin, séduisant et courageux. Dans le chef d’œuvre de Sam Mendes, « Les noces rebelles », Kate Winslet et Leonardo DiCaprio, réunis à nouveau, ont d’ailleurs su prouver qu’ils étaient de grands acteurs (aux choix judicieux), dans des rôles qui sont à l’opposé de leurs rôles romantiques de Rose et Jack.

    Alors, bien sûr, l’art c’est aussi de laisser place à l’imaginaire du spectateur et sans doute ce nouveau procédé est-il une manière de prendre le spectateur par la main, de lui dicter ce qu’il doit regarder et même éprouver, ce qui pourrait faire s’apparenter le cinéma à une sorte de parc d’attraction abêtissant mais ce tour de manège-là est tellement étourdissant que ce serait faire preuve de mauvaise foi que de bouder notre plaisir.

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    Ce « Titanic » 2012 permet de revisiter le film de James Cameron. Ou quand le cinéma devient une expérience au service de l’émotion, des sensations mais surtout du film et du spectateur. Vous aurez l’impression étrange et vertigineuse d’être réellement impliqués dans une des plus belles histoires d’amour de l’histoire du cinéma. Histoire d’amour mais aussi histoire intemporelle et universelle, d’orgueil, d’arrogance et de lâcheté, une tragédie métaphorique des maux de l’humanité, une course au gigantisme et à la vitesse au détriment de l’être humain et de la nature, qui fait s’entrelacer mort et amour, éphémère et éternité, et qui reste aussi actuelle et émouvante 15 ans après. Un film avec de la profondeur (dans les deux sens du terme désormais), et pas un simple divertissement. Un moment de nostalgie aussi pour ceux qui, comme moi, l’ont vu en salles il y a 15 ans et pour qui ce sera aussi une romantique réminiscence que de redécouvrir les amants immortels, « Roméo et Juliette » du XXème siècle, et de sombrer avec eux, avant de retrouver la lumière du jour et de quitter à regrets les eaux tumultueuses de l’Atlantique et cette histoire d’amour rendue éternelle par les affres du destin, et par la magie du cinéma.

    Le 4 Avril, plongez au « cœur de l’océan » et au cœur du cinéma… Achetez votre billet pour embarquer sur le Titanic (vous en aurez vraiment l’impression), je vous promets que vous ne regretterez pas le voyage, cette expérience unique, magique, étourdissante, réjouissante : définition du cinéma (du moins, de divertissement) finalement porté ici à son paroxysme! A (re)voir et vivre absolument.

    Retrouvez également ma critique de « Avatar » de James Cameron en cliquant ici.

     

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