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HOMMAGES - Page 3

  • Critique de SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese (hommage à Patricia Clarkson - Festival de Deauville 2015)

    Le 10 septembre, à 20H30,  au Morny club, dans le cadre de l'hommage à Patricia Clarkson rendu par le 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, vous pourrez revoir "Shutter island" de Martin Scorsese. Retrouvez ma critique ci-dessous publiée lors de la sortie du film en salles.

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    Cela faisait longtemps. Longtemps que j'entendais parler de cette adaptation tant attendue du best seller de 2003 de Dennis Lehane (que je n'ai pas lu et qui est également l'auteur de best-sellers ayant donné lieu à d'excellentes adaptations cinématographiques comme « Mystic river » de Clint Eastwood et, dans une moindre mesure, « Gone baby gone » de Ben Affleck). Longtemps que je n'avais pas ressenti un tel choc cinématographique. Longtemps qu'un film ne m'avait pas autant hantée des heures après l'avoir vu... Un grand film, c'est en effet comme un coup de foudre. Une évidence. Une évidence qui fait que les mots à la fois manquent et se bousculent. Je vais essayer de trouver les plus justes pour vous faire partager mon enthousiasme sans trop en dévoiler.

    Avant toute chose, il faut que je vous présente « Shutter island ». Shutter island est une île au large de Boston sur laquelle se trouve un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. Une île séparée en trois bâtiments : un pour les femmes, un pour les hommes et un pour les criminels les plus dangereux, enfin quatre si on compte son phare qui détient la clef de l'énigme. En 1954, l'une des patientes, Rachel Solando, a mystérieusement disparu... alors que sa cellule était fermée de l'extérieur, laissant pour seul indice une suite de lettres et de chiffres. Le marshal Teddy Daniels (Leonardo DiCaprio) et son coéquipier Chuck  Aule (Mark Ruffalo) sont envoyés sur place pour résoudre cette énigme... Alors qu'une forte tempête s'abat sur l'île isolée, une plongée dans un univers étrange, sombre, angoissant s'annonce alors pour Teddy qui devra aussi affronter ses propres démons.

    Rarement un film aura autant et si subtilement fait se confondre la fond et la forme, le ressenti du personnage principal et celui du spectateur. Dès le premier plan, lorsque Teddy, malade, rencontre son coéquipier sur un ferry brinquebalant et sous un ciel orageux, Scorsese nous embarque dans l'enfermement, la folie, un monde mental qui tangue constamment, flou, brouillé. Tout est déjà contenu dans cette première scène : cette rencontre qui sonne étrangement, le cadre  qui enferme les deux coéquipiers et ne laisse voir personne d'autre sur le ferry, cette cravate dissonante, le mal de mer d'un Teddy crispé, le ciel menaçant, les paroles tournées  vers un douloureux passé.

    Puis, c'est l'arrivée sur l'île et toute la paranoïa que Scorsese suggère en un plan : un visage informe, un regard insistant... En quelques plans subjectifs, Scorsese nous « met » dans la tête de Teddy, nous incite à épouser son point de vue, à ne voir et croire que ce que lui voit et croit. Nous voilà enfermés dans le cerveau de Teddy lui-même enfermé sur « Shutter island ». Avec lui, nous nous enfonçons dans un univers de plus en plus menaçant, sombre, effrayant, déroutant. L'étrangeté des décors gothiques, l'instabilité du climat coïncident avec cette fragilité psychique. Tout devient imprévisible, instable, fugace, incertain.

    Commence alors la quête de vérité pour Teddy alors que surgissent des images du passé : des images de sa femme défunte et des images de l'horreur du camp de concentration de Dachau dont Teddy est un des "libérateurs", images qui se rejoignent et se confondent parfois. L'hôpital, autre univers concentrationnaire  rappelle alors les camps, avec ses êtres moribonds, décharnés, ses barbelés..., d'autant plus qu'il est dirigé par l'Allemand Dr Naehring. La guerre froide pendant laquelle se déroule l'intrigue, période paranoïaque par excellence, renforce de climat de suspicion. L'action est par ailleurs concentrée sur quatre jours, exacerbant encore l'intensité de chaque seconde, le sentiment d'urgence et de menace.

    Chaque seconde, chaque plan font ainsi sens. Aucun qui ne soit superflu. Même ces images des camps dont l'esthétisation à outrance m'a d'abord choquée mais qui en réalité sont le reflet de l'esprit de Teddy qui enjolive l'intolérable réalité. Même (surtout) cette image envoûtante d'une beauté poétique et morbide qui fait pleuvoir les cendres.

    A travers la perception de la réalité par Teddy, c'est la nôtre qui est mise à mal. Les repères entre la réalité et l'illusion sont brouillées.  A l'image de ce que Teddy voit sur Shutter island où la frontière est si floue entre l'une et l'autre, nous interrogeons et mettons sans cesse en doute ce qui nous est donné à voir, partant nous aussi en quête de vérité. Le monde de Teddy et le nôtre se confondent : un monde de cinéma, d'images trompeuses et troublantes qui ne permet pas de dissocier vérité et mensonge, réalité et illusion, un monde de manipulation mentale et visuelle.

    Pour incarner cet homme complexe que le traumatisme de ses blessures cauchemardesques et indélébiles et surtout la culpabilité étouffent, rongent, ravagent, Leonardo DiCaprio, habité par son rôle qui, en un regard, nous plonge dans un abîme où alternent et se mêlent même parfois angoisse, doutes, suspicion, folie, désarroi (interprétation tellement différente de celle des "Noces rebelles" mais tout aussi magistrale qui témoigne de la diversité de son jeu). La subtilité de son jeu  fait qu'on y croit, qu'on le croit ; il est incontestablement pour beaucoup dans cette réussite. De même que les autres rôles, grâce à la duplicité des interprétations (dans les deux sens du terme): Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Michelle Williams, Emily Mortimer, Patricia Clarkson, Max von Sydow... 

    Le maître Scorsese n'a pas son pareil pour créer une atmosphère oppressante, claustrophobique, pour déstabiliser les certitudes. Une œuvre pessimiste d'une maîtrise formelle et scénaristique impressionnante, jalonnée de fulgurances poétiques, dont chaque plan, jusqu'au dernier, joue avec sa et notre perception de la réalité. Un thriller psychologique palpitant et vertigineux. Une réflexion malicieuse sur la culpabilité, le traumatisme (au sens éthymologique, vcous comprendrez en voyant le film)  et la perception de la réalité dont le film tout entier témoigne de l'implacable incertitude. Ne cherchez pas la clef. Laissez-vous entraîner. « Shutter island », je vous le garantis, vous emmènera bien plus loin que dans cette enquête policière, bien plus loin que les apparences.

    Un film multiple à l'image des trois films que Scorsese avait demandé à ses acteurs de voir  avant le tournage: « Laura » d'Otto Preminger, « La griffe du passé » de Jacques Tourneur, « Sueurs froides » d'Alfred Hitchcock.  Un film noir. Un film effrayant. Un thriller. En s'inspirant de plusieurs genres, en empruntant à ces différents genres, Martin Scorsese a créé le sien et une nouvelle fois apposé la marque de son style inimitable.

     Un film dont on ressort avec une seule envie : le revoir aussitôt. Un film brillant. Du très grand Scorsese. Du très grand cinéma. A voir et encore plus à revoir. Immédiatement !

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  • L'hommage du 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à Michael Bay (en sa présence)

     

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    Après les hommages à Orson Welles, Terrence Malick, Keanu Reeves,  Ian McKellen, Orlando Bloom, Patricia Clarkson (la liste commence à être impressionnante, le festival ne sera pas avare d'hommages cette année!), vient d'être annoncé un nouvel hommage: au cinéaste Michael Bay, en sa présence.

    Cliquez ici pour lire le récapitulatif du programme.

    Filmographie (source: le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville):

    filmographie
    FILMOGRAPHIE I FILMOGRAPHY

    Réalisateur I Director

    1995 BAD BOYS
    THE ROCK
    1998 ARMAGEDDON * / **
    2001 PEARL HARBOR **
    2003 BAD BOYS II *
    2004 THE ISLAND **
    2007 TRANSFORMERS **
    2009 TRANSFORMERS 2: LA REVANCHE (Transformers: Revenge of the Fallen)
    2011 TRANSFORMERS 3: LA FACE CACHEE DE LA LUNE (Transformers: Dark of the Moon)
    2013 NO PAIN NO GAIN (Pain & Gain) **
    2014 TRANSFORMERS: L'AGE DE L'EXTINCTION (Transformers: Age of Extinction) **
    2016 13 HOURS: THE SECRET SOLDIERS OF BENGHAZI **

    Producteur I Producer

    2003 MASSACRE A LA TRONÇONNEUSE (The Texas Chainsaw Massacre) Marcus Nispel
    2005 AMITYVILLE (The Amityville Horror) Andrew Douglas
    2006 MASSACRE A LA TRONÇONNEUSE: LE COMMENCEMENT (The Texas Chainsaw Massacre: The Beginning) Jonathan Liebesman
    2007 HITCHER (The Hitcher) Dave Meyers
    2009 VENDREDI 13 (Friday the 13th) Marcus Nispel
    LES CAVALIERS DE L'APOCALYPSE (The Horsemen) Jonas Åkerlund
    THE UNBORN (The Unborn) David S. Goyer
    2010 FREDDY - LES GRIFFES DE LA NUIT (A Nightmare on Elm Street) Samuel Bayer
    2011 NUMERO QUATRE (I Am Number Four) D.J. Caruso
    2013 AMERICAN NIGHTMARE (The Purge) James DeMonaco
    2014 NINJA TURTLES (Teenage Mutant Ninja Turtles) Jonathan Liebesman
    OUIJA Stiles White
    AMERICAN NIGHTMARE 2: ANARCHY (The Purge: Anarchy) James DeMonaco
    BLACK SAILS Starz 2104 – present - TV
    THE LAST SHIP TNT 2014 – present - TV
    2015 PROJET ALMANAC (Project Almanac) Dean Israelite

    Comédien I Actor

    1985 DEUX FLICS A MIAMI (Miami Vice) - TV
    1986 VENGEANCE: THE STORY OF TONY CIMO - TV
    1989 21 JUMP STREET – TV
    1999 FRANCKY GOES TO HOLLYWOOD Brendan Kelly - court-métrage/short
    MYSTERY MEN Kinka Usher
    2000 COYOTE GIRLS (Coyote Ugly) David McNally
    2001 ZIGS (Double Down) Mars Callahan
    2010 A MAN'S STORY Varon Bonicos

    * également comédien I also actor
    ** également producteur I also producer

     

  • L'hommage du 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à Patricia Clarkson

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    Après les hommages à Orson Welles, Terrence Malick, Keanu Reeves,  Ian McKellen, Orlando Bloom (la liste commence à être impressionnante!), le Festival du Cinéma Américain de Deauville vient d'annoncer un nouvel hommage, à la comédienne Patricia Clarkson, en sa présence.

    Cliquez ici pour lire l'article sur le site officiel du festival et retrouvez la filmographie de la comédienne ci-dessous.

    Cliquez ici pour retrouver le récapitulatif du programme de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    FILMOGRAPHIE SELECTIVE I SELECTED FILMOGRAPHY
    Comédienne | Actress
    1987 LES INCORRUPTIBLES (The Untouchables) Brian De Palma
    1988 EVERYBODY'S ALL AMERICAN Taylor Hackford
    LE ROCHER DE GIBRALTAR (Rocket Gibraltar) Daniel Petrie
    L’INSPECTEUR HARRY EST LA DERNIERE CIBLE (The Dead Pool) Buddy van Horn
    1990 TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD (Tune in Tomorrow) Jon Amiel
    1995 JUMANJI Joe Johnston
    LA DERNIERE CAVALERIE (Pharaoh’s Army) Robby Henson
    1998 HIGH ART Lisa Cholodenko
    LA CARTE DU COEUR (Playing by Heart) Willard Carroll
    1999 LA LIGNE VERTE (The Green Mile) Frank Darabont
    SIMPLEMENT IRRESISTIBLE (Simply Irresistible) Mark Tarlov
    WAYWARD SON Randall Harris
    2000 JOE GOULD'S SECRET Stanley Tucci
    2001 THE PLEDGE Sean Penn
    THE SAFETY OF OBJECTS Rose Troche
    WENDIGO Larry Fessenden
    2002 ALL THE REAL GIRLS David Gordon Green
    BIENVENUE A COLLINWOOD (Welcome to Collinwood) Anthony & Joe Russo
    HEARTBREAK HOSPITAL Ruedi Gerber
    LOIN DU PARADIS (Far from Heaven) Todd Haynes
    THE BARONESS AND THE PIG Michael MacKenzie
    2002
    - 2005 SIX PIEDS SOUS TERRE (Six Feet Under) – TV
    2003 DOGVILLE Lars von Trier
    LE CHEF DE GARE (The Station Agent) Thomas McCarthy
    PIECES OF APRIL Peter Hedges
    2004 MIRACLE Gavin O’Connor
    THE DYING GAUL Craig Lucas
    2005 GOOD NIGHT, AND GOOD LUCK George Clooney
    2006 LES FOUS DU ROI (All the King’s Men) Steven Zaillian
    THE WOODS Lucky McKee
    2007 BLIND DATE Stanley Tucci
    LE GOUT DE LA VIE (No Reservations) Scott Hicks
    MARRIED LIFE Ira Sachs
    UNE FIANCEE PAS COMME LES AUTRES (Lars and the real girl) Craig Gillespie
    2008 LOVERS (Elegy) Isabel Coixet
    PHOEBE IN WONDERLAND Daniel Barnz
    VICKY CRISTINA BARCELONA Woody Allen
    2009 SOUVENIRS DU CAIRE (Cairo Time) Ruba Nadda
    WHATEVER WORKS Woody Allen
    2010 EASY GIRL (Easy A) Will Gluck
    LEGENDARY Mel Damski
    MAIN ST. John Doyle
    SHUTTER ISLAND Martin Scorsese
    2011 SEXE ENTRE AMIS (Friends with Benefits) Will Gluck
    UN JOUR (One Day) Lone Scherfig
    2013 THE EAST Zal Batmanglij
    2014 LAST WEEKEND Tom Dolby, Tom Williams
    LEARNING TO DRIVE Isabel Coixet
    OCTOBER GALE Ruba Nadda
    LE LABYRINTHE (The Maze Runner) Wes Ball
    ANNIE Will Gluck
    2015 MAZE RUNNER: THE SCORCH TRIALS Wes Ball
    2016 HOME Dennis Iliadis

  • Le 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville rendra aussi hommage à Ian McKellen et Orlando Bloom

    Décidément, cette édition 2015 du Festival du Cinéma Américain de Deauville s'annonce riche en événements. En effet, après les hommages à Orson Welles, Terrence Malick, Keanu Reeves, le festival vient d'annoncer un hommage à Ian McKellen et Orlando Bloom.

    Ian McKellen: 

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    Le Festival du Cinéma Américain rendra hommage, en sa présence, au comédien Ian McKellen. Comédien de légende, après s’être imposé sur la scène londonienne comme l’un des meilleurs interprètes shakespeariens de sa génération, il s’illustre aussi bien au cinéma, au théâtre qu’à la télévision. Reconnu dans le monde entier pour ses rôles de Magnéto dans la saga X-Men et Gandalf dans la trilogie du Seigneur des anneaux, il compte à son palmarès plus d’une cinquantaine de prix. 

     

    The American Film Festival pays tribute to the acting legend, Sir Ian McKellen, in his presence. After emerging onto the London stage as one of the best Shakespearian performers of his generation, he went on to make his mark in both movies and television. He won worldwide acclaim for his roles as Magneto in the X-Men saga, and as Gandalf in the Lord of the Rings trilogy, and has won more than 50 awards in a career spanning five decades.

     

    Orlando Bloom:

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    Figure emblématique des sagas Le Seigneur des anneaux, Le Hobbit et Pirates des Caraïbes, Orlando Bloom a récemment montré une nouvelle facette de son talent en incarnant un détective en proie à l’alcool et à la violence dans Zulu. Au fil d’une filmographie considérable, il s’est imposé comme l’un des acteurs les plus en vue de ces quinze dernières années. 

     

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville lui rendra hommage en sa presence.

     

     

     

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  • L'hommage du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015 à Keanu Reeves

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    Après l'hommage à Orson Welles et l'hommage à Terrence Malick, le Festival du Cinéma Américain de Deauville vient d'annoncer un 3ème prestigieux hommage: à Keanu Reeves.

    Cet hommage aura lieu en sa présence, et le festival proposera également une rétrospective de ses films les plus marquants. Outre une impressionnante carrière d'acteur ("Eternel Neo de Matrix, Jonathan Harker de Dracula ou chevalier Danceny des Liaisons Dangereuses (Dangerous Liaisons), Keanu Reeves aura, tout au long d'une filmographie impressionnante, côtoyé des réalisateurs comme Gus Van Sant, Francis Ford Coppola, Bernardo Bertolucci ou plus récemment Richard Linklater, et a su montrer sa capacité à endosser des rôles extrêmement variés" comme le souligne le communiqué de presse officiel du festival), il a récemment produit le documentaire "Side by side" consacré à l'impact du numérique sur le cinéma contemporain.  A cette occasion, il était invité au Festival Lumière 2014. Retrouvez mes vidéos ci-dessous en attendant mes vidéos de sa conférence de presse à Deauville à laquelle je ne manquerai pas d'assister.

    J'en profite pour vous rappeler qu'il vous reste quelques heures pour remporter votre pass permanent pour 2 pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville, ici: concours-41eme-festival-du-cinema-americain-de-deauville-gagnez-vos-pass-permanents-ici

     

     

     

  • L'hommage du 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à Terrence Malick

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    Les annonces concernant ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (et de belles annonces!) continuent de pleuvoir, après les films d'ouverture ("Everest") et de clôture ("Sicario") et l'hommage à Orson Welles, les organisateurs ont annoncé un hommage à Terrence Malick! Voilà à nouveau un bel événement au programme de cette 41ème édition (pour laquelle, je vous le rappelle, je vous fais gagner vos pass, ici).

    « A l'heure où l'Homme s'efface devant la figure du monde, il nous a semblé intéressant d'honorer un cinéaste qui place l'humain au cœur de ses préoccupations artistiques. Refusant le nihilisme du néant des jours, Terrence Malick filme l'essence de la poésie en scrutant à travers nos comportements et nos sens, les soubresauts de la transcendance. Ainsi nous pouvons dire de son art qu'il est régulier et sacré. L'expérience qu'il propose, grâce à ses films, nous porte à ce dépassement délicieux du "soi" au bénéfice de l'être, rendant ainsi son cinéma unique, nécessaire et primordial. Il fait de nos errances des chemins de vie. » a ainsi déclaré Bruno Barde, le directeur du festival.

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    A cette occasion, seront présentés à Deauville, en avant-première, son nouveau film Knight of Cups, (avec, notamment, au casting Christian Bale et Natalie Portman) ainsi que The Tree of Life – L'Arbre de Vie et À la merveille (To the Wonder).