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IN THE MOOD FOR DEAUVILLE 2025 - Page 62

  • Concert de musiques de John Williams au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012, le 8 septembre, à 17H

    Description de cette image, également commentée ci-après

    Voilà un des événements de cette 38ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville que je ne souhaite manquer sous aucun prétexte: le concert des musiques du compositeur, chef d'orchestre et pianiste John Williams (à qui le festival rendra hommage) et qui aura lieu le 8 septembre à 17h,  au Théâtre du Casino Barrière.

     John Williams s'est avant tout rendu célèbre pour la musique de Star Wars" mais aussi pour les musiques des films de Spielberg ou encore "Harry Potter" .

     Il a obtenu 5 fois l'Oscar de la meilleure musique de film.

    Récemment il a composé la musique de "Cheval de guerre" de Spielberg.

    Voici le programme du concert à Deauville:

    Philip Glass : Mishima, quatuor à cordes n°3
    John Williams :
    La Liste de Schindler, pour piano et violon
    Sept ans au Tibet
    Élégie pour violoncelle et piano
    Mémoires d’une Geisha, pour piano et violoncelle
    Star Wars, pour piano solo
    Bernard Herrmann : Souvenir de Voyage, quintette avec clarinette

    INTERPRETES

    Musiciens de l''Orchestre Philharmonique de Radio France :
    Ayako Tanaka et Cécile Agator, violons
    Fanny Coupé, alto
    Nadine Pierre, violoncelle
    Jérôme Voisin, clarinette
    et Wilhem Latchoumia, piano

    LISTE DES MUSIQUES DE FILMS DE JOHN WILLIAMS

    1958 : Daddy-O de Lou Place

     1960 : I Passed for White de Fred M. Wilcox

     1960 : Because They're Young de Paul Wendkos

     1961 : Le Dernier Passage (The Secret Ways) de Phil Karlson

     1961 : Stark Fear de Ned Hockman

     1962 : Bachelor Flat de Frank Tashlin

     1963 : Le Seigneur d'Hawai (Diamond Head) de Guy Green

     1963 : Gidget Goes to Rome de Paul Wendkos

     1964 : À bout portant (The Killers), de Don Siegel

     1965 : The Katherine Reed Story (court métrage) de Robert Altman

     1965 : None But the Brave de Frank Sinatra

     1965 : L’Encombrant Monsieur John (John Goldfarb, Please Come Home) de Jack Lee Thompson

     1966 : Rancho Bravo (The Rare Breed) d'Andrew V. McLaglen

     1966 : Comment voler un million de dollars (How to steel a Million) de William Wyler

     1966 : Les Plaisirs de Pénélope (Penelope) d'Arthur Hiller

     1966 : Not With My Wife, You Don't! de Norman Panama

     1966 : The Rare Breed d'Andrew V. McLaglen

     1967 : La Vallée des poupées (Valley of the Dolls) de Mark Robson

     1967 : A Guide for the Married Man

     1967 : Fitzwilly de Delbert Mann

     1969 : Reivers (The Reivers) de Mark Rydell

     1969 : La Boîte à chat (Daddy's Gone A-Hunting), de Mark Robson

     1969 : Goodbye, Mr. Chips de Herbert Ross

     1970 : Jane Eyre de Delbert Mann

     1971 : Un violon sur le toit (Fiddler on the Roof) de Norman Jewison (adaptation et direction musicale)

     1972 : Les Cowboys (The Cowboys) de Mark Rydell

     1972 : Tom Sawyer (orchestration et direction musicale) de Don Taylor

     1972 : Images de Robert Altman

     1972 : L'Aventure du Poséidon (The Poseidon Adventure) de Ronald Neame

     1972 : Pete 'n' Tillie de Martin Ritt

     1973 : Permission d'aimer (Cinderella Liberty) de Mark Rydell

     1973 : Le Privé (The Long Goodbye) de Robert Altman

     1973 : La Chasse aux diplômes (The Paper Chase) de James Bridges

     1973 : Le Fantôme de Cat Dancing (The Man Who Loved Cat Dancing) de Richard C. Sarafian

     1974 : Sugarland Express (The Sugarland Express) de Steven Spielberg

     1974 : Conrack de Martin Ritt

     1974 : Tremblement de terre (Earthquake) de Mark Robson

     1974 : La Tour infernale (The Towering Inferno) de John Guillermin et Irwin Allen

     1975 : Les Dents de la mer (Jaws) de Steven Spielberg

     1975 : La Sanction (The Eiger Sanction) de Clint Eastwood

     1976 : Complot de famille (Family Plot) d'Alfred Hitchcock

     1976 : La Bataille de Midway (Midway) de Jack Smight

     1976 : Missouri Breaks (The Missouri Breaks) d'Arthur Penn

     1977 : Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (Star Wars: Episode IV - A New Hope) de George Lucas

     1977 : Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind) de Steven Spielberg

     1978 : Superman de Richard Donner

     1978 : Les Dents de la mer 2 (Jaws 2) de Jeannot Szwarc

     1978 : Furie (The Fury) de Brian De Palma

     1979 : 1941 de Steven Spielberg

     1979 : Dracula de John Badham

     1980 : Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque (Star Wars: Episode V - The Empire Strikes Back) de Irvin Kershner

     1980 : L'Enfer des armes (Dangerous Encounters of the First Kind) de Tsui Hark (réuitlisation d'un morceau de Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque)

     1981 : Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark) de Steven Spielberg

     1981 : Heartbeeps d'Allan Arkush

     1982 : E.T. l'extra-terrestre (E.T. the Extra-Terrestrial) de Steven Spielberg

     1982 : Monsignor (film)

     1983 : Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi (Star Wars: Episode VI - Return of the Jedi) de Richard Marquand

     1984 : Indiana Jones et le Temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom) de Steven Spielberg

     1984 : La Rivière (The River) de Mark Rydell

     1986 : Space Camp de Harry Winer

     1987 : Empire du soleil (Empire of the Sun) de Steven Spielberg

     1987 : Les Sorcières d'Eastwick (The Witches of Eastwick) de George Miller

     1988 : Voyageur malgré lui (The Accidental Tourist) de Lawrence Kasdan

     1989 : Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July) d'Oliver Stone

     1989 : Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade) de Steven Spielberg

     1989 : Always (Always) de Steven Spielberg

     1990 : Maman, j'ai raté l'avion (Home Alone) de Chris Columbus

     1990 : Présumé innocent (Presumed Innocent) d'Alan J. Pakula

     1990 : Stanley et Iris (Stanley and Iris) de Martin Ritt

     1991 : Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet (Hook) de Steven Spielberg

     1991 : JFK d'Oliver Stone

     1992 : Maman j'ai encore raté l'avion (Home Alone 2: Lost In New York) de Chris Columbus

     1992 : Horizons lointains (Far and Away) de Ron Howard

     1993 : Jurassic Park de Steven Spielberg

     1993 : La Liste de Schindler (The Schindler's List) de Steven Spielberg

     1995 : Nixon de Oliver Stone

     1995 : Sabrina de Sydney Pollack

     1996 : Sleepers de Barry Levinson

     1997 : Le Monde perdu : Jurassic Park (The Lost World: Jurassic Park) de Steven Spielberg

     1997 : Amistad de Steven Spielberg

     1997 : Rosewood de John Singleton

     1997 : Sept ans au Tibet (Seven Years In Tibet) de Jean-Jacques Annaud

     1998 : Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan) de Steven Spielberg

     1998 : Ma meilleure ennemie (Stepmom)

     1999 : Les Cendres d'Angela (Angela's Ashes)

     1999 : Star Wars, épisode I : La Menace fantôme (Star Wars: Episode I - The Phantom Menace) de George Lucas

     2000 : The Patriot, le chemin de la liberté (The Patriot) de Roland Emmerich

     2001 : A.I. Intelligence artificielle (Artificial Intelligence: AI) de Steven Spielberg

     2001 : Harry Potter à l'école des sorciers (Harry Potter and the Philosopher's Stone) de Chris Columbus

     2002 : Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones (Star Wars: Episode II - Attack of the Clones) de George Lucas

     2002 : Minority Report de Steven Spielberg

     2002 : Arrête-moi si tu peux (Catch Me if You Can) de Steven Spielberg

     2002 : Harry Potter et la Chambre des secrets (Harry Potter and the Chamber of Secrets) de Chris Columbus

     2004 : Le Terminal (The Terminal) de Steven Spielberg

     2004 : Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (Harry Potter and the Prisoner of Azkaban) d'Alfonso Cuarón

     2005 : Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith (Star Wars: Episode III - Revenge of the Sith) de George Lucas

     2005 : La Guerre des mondes (War of the Worlds) de Steven Spielberg

     2005 : Mémoires d'une geisha (Memoirs of a Geisha) de Rob Marshall

     2006 : Munich de Steven Spielberg

     2008 : Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) de Steven Spielberg

     2011 : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne (The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn) de Steven Spielberg

     2011 : Cheval de guerre (War Horse) de Steven Spielberg

     2012 : Lincoln (Lincoln) de Steven Spielberg

     

  • "Robot & Frank" remplace "Mud" en ouverture du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    C'est finalement un film en compétition qui fera l'ouverture de ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012: le très attendu "Robot and Frank" de Jake Schreier, "Mud" de Jeff Nichols (réalisateur de "Take shelter", grand prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011), le film en avant-première initialement annoncé comme film d'ouverture ayant apparemment été déprogrammé (à confirmer), finalement une bonne idée puisque cela inscrit davantage encore (si besoin était) le festival comme vitrine du cinéma indépendant américain.

    Cliquez ici pour retrouver mon article sur le programme complet et commenté du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

  • Félix Moati, Membre du jury Révélation du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

    Nous savions déjà que le jury Révélation de ce 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville serait présidé par Frédéric Beigbeder et composé de :

    Astrid BERGÈS-FRISBEY –Comédienne

    Mélanie BERNIER – Comédienne

    Ana GIRARDOT – Comédienne

    Le comédien Félix MOATI que vous avez notamment pu voir dans LOL va se joindre à eux.

    Retrouvez le programme complet du festival en cliquant ici.

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  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 : "Wrong" de Quentin Dupieux, un nouveau film en compétition

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    Un 15ème film vient de s'ajouter à la liste des films en compétition du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 venat compléter une programmation déjà fort riche et diversifiée ( vous pouvez retrouver le programme complet du festival en cliquant ici) : "Wrong" de Quentin Dupieux.

    Synopsis: Dolph a perdu son chien, Paul.
    Le mystérieux Master Chang pourrait en être la cause. Le détective Ronnie, la solution.
    Emma, la vendeuse de pizzas, serait un remède, et son jardinier, une diversion?
    Ou le contraire. Car Paul est parti, et Dolph a perdu la tête.

    Sortie en salles : le 5 septembre 2012

     

  • En attendant Deauville 2012, critiques de classiques du cinéma américain (6) : "Sur la route de Madison" de Clint Eastwood

    Je poursuis mes critiques de classiques du cinéma américain pour vous faire patienter en attendant ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012, après  "Johnny Guitar", "La Comtesse aux pieds nus", "Casablanca", "Gatsby le magnifique et "La Fièvre dans le sang" , le film d'un acteur-cinéaste qui est d'ailleurs venu à Deauville: Clint Eastwood.

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    (Ne lire cette critique qu'après avoir vu le film si vous ne l'avez pas vu...).

    L’éphémère peut avoir des accents d’éternité. Qyatre jours, quelques heures peuvent changer, illuminer et sublimer une vie. Du moins, Francesca Johnson (Meryl Streep) et Robert Kincaid (Clint Eastwood) le croient-il et le spectateur aussi, forcément, inévitablement, après ce voyage bouleversant sur cette route de Madison qui nous emmène bien plus loin que sur ce chemin poussiéreux de l’Iowa.

    Caroline et son frère Michael Johnson reviennent dans la maison où ils ont grandi pour régler la succession de leur mère, Francesca. Mais quelle idée saugrenue a-t-elle donc eu de vouloir être incinérée et d’exiger de faire jeter ses cendres du pont de Roseman, au lieu d’être enterrée auprès de son défunt mari ? Pour qu’ils sachent enfin qui elle était réellement, pour qu’ils comprennent, elle leur a laissé une longue lettre qui les ramène de nombreuses années en arrière, un été de 1965… un matin d’été de 1965, de ces matins où la chaleur engourdit les pensées, et réveille parfois les regrets. Francesca est seule. Ses enfants et son mari sont partis pour un concours agricole, pour quatre jours, quatre jours qui s’écouleront probablement au rythme hypnotique et routinier de la vie de la ferme sauf qu’un photographe au National Geographic, Robert Kincaid, emprunte la route poussiéreuse pour venir demander son chemin. Sauf que, parfois, quatre jours peuvent devenir éternels. Avec Robert Kincaid, c’est l’ailleurs qui fait immersion dans la vie endormie de Francesca.

    Sur la route de Madison aurait alors pu être un mélodrame mièvre et sirupeux, à l’image du best-seller de Robert James Waller dont il est l’adaptation. Sur la route de Madison est tout sauf cela. Chaque plan, chaque mot, chaque geste suggèrent l’évidence de l’amour qui éclôt entre les deux personnages. Ils n’auraient pourtant jamais dû se rencontrer : elle a une quarantaine d’années et, des années auparavant, elle a quitté sa ville italienne de Bari et son métier de professeur pour se marier dans l’Iowa et y élever ses enfants. Elle n’a plus bougé depuis. A 50 ans, solitaire, il n’a jamais suivi que ses désirs, parcourant le monde au gré de ses photographies. Leurs chemins respectifs ne prendront pourtant réellement sens que sur cette route de Madison. Ce jour de 1965, ils n’ont plus d’âge, plus de passé, juste cette évidence qui s’impose à eux et à nous, transparaissant dans chaque seconde du film, par le talent du réalisateur Clint Eastwood. Francesca passe une main dans ses cheveux, jette un regard nostalgico-mélancolique vers la fenêtre alors que son mari et ses enfants mangent, sans lui parler, sans la regarder: on entrevoit déjà ses envies d’ailleurs, d’autre chose. Elle semble attendre Robert Kincaid avant même de savoir qu’il existe et qu’il viendra.

    Chaque geste, simplement et magnifiquement filmé, est empreint de poésie, de langueur mélancolique, des prémisses de leur passion inéluctable : la touchante maladresse avec laquelle Francesca indique son chemin à Robert; la jambe de Francesca frôlée furtivement par le bras de Robert; la main de Francesca caressant, d'un geste faussement machinal, le col de la chemise de Robert assis, de dos, tandis qu’elle répond au téléphone; la main de Robert qui, sans se retourner, se pose sur la sienne; Francesca qui observe Robert à la dérobée à travers les planches du pont de Roseman, puis quand il se rafraîchit à la fontaine de la cour; et c’est le glissement progressif vers le vertige irrésistible. Les esprits étriqués des habitants renforcent cette impression d’instants volés, sublimés.

    Francesca, pourtant, choisira de rester avec son mari très « correct » à côté duquel son existence sommeillait, plutôt que de partir avec cet homme libre qui « préfère le mystère » qui l’a réveillée, révélée, pour ne pas ternir, souiller, ces 4 jours par le remord d’avoir laissé une famille en proie aux ragots. Aussi parce que « les vieux rêves sont de beaux rêves, même s’ils ne se sont pas réalisés ».

    Et puis, ils se revoient une dernière fois, un jour de pluie, à travers la vitre embuée de leurs voitures respectives. Francesca attend son mari dans la voiture. Robert est dans la sienne. Il suffirait d’une seconde… Elle hésite. Trop tard, son mari revient dans la voiture et avec lui : la routine, la réalité, la raison. Puis, la voiture de Francesca et de son mari suit celle de Robert. Quelques secondes encore, le temps suspend son vol à nouveau, instant sublimement douloureux. Puis, la voiture s’éloigne. A jamais. Les souvenirs se cristalliseront au son du blues qu’ils écoutaient ensemble, qu’ils continueront à écouter chacun de leur côté, souvenir de ces instants immortels, d’ailleurs immortalisés des années plus tard par un album de photographies intitulé « Four days ». Avant que leurs cendres ne soient réunies à jamais du pont de Roseman. Avant que les enfants de Francesca ne réalisent son immense sacrifice. Et leur passivité. Et la médiocrité de leurs existences. Et leur envie d'exister, à leur tour. Son sacrifice en valait-il la peine ? Son amour aurait-il survécu au remord et au temps ?...

    C dénouement sacrificiel est d’une beauté déchirante : avec la pluie maussade et inlassable, le blues évocateur, la voix tonitruante de ce mari si « correct » qui ignore que devant lui, pour sa femme, un monde s’écroule et la vie, fugace et éternelle, s’envole avec la dernière image de Robert Kincaid, dans ce lieu d’une implacable banalité soudainement illuminé puis éteint. A jamais. Un tel amour aurait-il survécu aux remords et aux temps ? Son sacrifice en valait-il la peine ? Quatre jours peuvent-ils sublimer une vie ?

    Sans esbroufe, comme si les images s’étaient imposées à lui avec la même évidence que l’amour s’est imposé à ses protagonistes, Clint Eastwood filme simplement, majestueusement, la fugacité de cette évidence. Sans gros plan, sans insistance, avec simplicité, il nous fait croire aux« certitudes qui n’arrivent qu’une fois dans une vie » ou nous renforce dans notre croyance qu’elles peuvent exister, c'est selon. Peu importe quand. Un bel été de 1965 ou à un autre moment. Peu importe où. Dans un village perdu de l’Iowa ou ailleurs. Une sublime certitude. Une magnifique évidence. Celle d’une rencontre intemporelle et éphémère, fugace et éternelle. Un chef d’œuvre d’une poésie sensuelle et envoûtante. A voir et revoir absolument.

    En complément:

    Ma critique de la pièce "Sur la route de Madison" avec Mireille Darc et Alain Delon

    Critique de "Gran Torino" de Clint Eastwood

    Critique de "Au-delà" de Clint Eastwood

    Critique de "J. Edgar' de Clint Eastwood

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  • Gagnez des pass pour le Festival de Deauville 2012 avec Intercités SNCF

    Alors que le concours proposé sur mes blogs qui vous permet de remporter plusieurs pass pour ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 s'achèvera dans 4 jours (cliquez ici pour accéder au concours), Intercités SNCF (partenaire officiel du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville) vous propose également de remporter vos pass par un jeu humoristique détournant les noms de célèbres films ou répliques du cinéma américain. Cliquez ici pour accéder au site et jouer au jeu Intercités SNCF. 

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