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  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2019 : nouvelle identité visuelle

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    Avant de vous parler de ce mémorable 72ème Festival de Cannes, une petite incursion par Deauville pour vous parler de la nouvelle identité visuelle du Festival du Cinéma Américain.

    Pour son 45ème anniversaire, le Festival du cinéma américain de Deauville dévoile sa nouvelle identité visuelle, et son affiche, et "affirme le cinéma comme l’art de l’avenir". Une création graphique signée Slumberland.

    Comme chaque année, depuis une vingtaine d'années, vous pourrez me suivre en direct du festival, mon festival de prédilection, celui qui a changé le cours de mon existence. Comme chaque année, je vous ferai également gagner vos pass et invitations pour le festival en partenariat avec le CID.

    En attendant de vous dévoiler les premiers éléments de programmation, retrouvez mon compte rendu de l'édition 2018, ici, - et des précédentes éditions sur mon blog Inthemoodfordeauville.com entièrement consacré à Deauville.

    À très bientôt pour de nouvelles informations sur cette 45ème Édition que je me réjouis de vivre et couvrir du 6 au 15 septembre 2019.

    Et si ce n'est déjà fait, retrouvez aussi le Festival du Cinéma Américain de Deauville dans mon recueil de 16 nouvelles sur le cinéma "Les illusions parallèles" et dans mon roman "L'amor dans l'âme" (Éditions du 38).

  • MA VIE AVEC JOHN F.DONOVAN de Xavier Dolan s'affiche à Deauville

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    "Ma vie avec John F. Donovan" de Xavier Dolan s'affiche à Deauville. Surtout ne le manquez pas ! Quelques mots épars en attendant de vous en parler plus longuement. Un film intime et universel. Passionné et passionnant. Épique et personnel. Moderne et intemporel. Sensible et fougueux. Mélancolique et enivrant. La sincérité affleure (comme dans tous les films de Xavier Dolan) et nous touche en plein coeur dans ce long métrage qui nous dit que les rêves et les mensonges peuvent sauver (tuer parfois, aussi). Quel plus bel hommage encore au cinema que cette nouvelle mise en abyme ? La forme épouse le fond et ceux qui n'y ont vu qu'esbroufe sous-estiment Dolan, les mensonges du personnage de Donovan s'illustrant ainsi magistralement dans cette flamboyance hypnotique. La correspondance est comme un miroir, un révélateur entre ces enfances. Ce sont donc des êtres qui se répondent et réfléchissent, les affres de l'un condamnées à l' ombre éclairant finalement la vie de l'autre. Ce film comme les précédents brasse de multiples thèmes chers à l'auteur et recèle de nombreuses scènes d'anthologie poignantes et/ou électrisantes, une fois de plus : sous la pluie, dans une salle de bain ou lorsque la ville semble comme survolée par un super héros et vue par le prisme d'un enfant rêveur. Avec, comme toujours dans les films de Dolan, une BO remarquable au service de l'émotion.


    Une fois de plus Xavier Dolan nous envoûte, électrise, bouleverse, déroute.
    Xavier Dolan se fiche des modes, du politiquement correct, de la mesure, de la tiédeur et c’est ce qui rend ses films si singuliers, attachants, bouillonnants de vie, lyriques et intenses. Que, surtout, il continue à filmer les personnages en proie à des souffrances et des passions indicibles, qu'il continue à les filmer ces passions (et à les soulever), à préférer leur folie à « la sagesse de l’indifférence », c’est si rare...
    Surtout qu’il continue à laisser libre cours à sa fougue contagieuse, à son talent éclatant et iconoclaste, à nous emporter, nous happer dans son univers, et à nous terrasser d’émotions dans ses films et sur scène, comme lors de son discours de clôture, grand et beau moment qui avait marqué la fin du 69ème Festival de Cannes.


    Merci Xavier Dolan et surtout continuez à oser, à délaisser la demi-mesure, la frilosité ou la tiédeur, à vous concentrer sur ceux qui voient ce que dissimulent le masque, la fantasmagorie, l’excès, la flamboyance et à ignorer ceux que cela aveugle et indiffère… et, surtout, continuez à nous foudroyer de vos coups que vous nous portez au cœur. En plein cœur.


    Merci Xavier Dolan de toujours exalter ainsi la force de la passion et de l'imaginaire, et de faire de chacun de vos films une déclaration d'amour fou au cinéma, ce cinéma qui permet d'affronter les désillusions de l'existence et à chaque fois de prouver comme vous le disiez à Cannes que "tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais ». Je termine en rappelant cette citation d'Anatole France que j'aime tant et qui illustre si bien chacun de ses films : "je préfère la folie des passions à la sagesse de l’indifférence". Retrouvez toutes mes critiques des films de Xavier Dolan sur Inthemoodforcinema.com en attendant celle, à venir, de "Ma vie avec John Donovan". En complément, ma critique de "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan à lire, ici.