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CEREMONIES D'OUVERTURE - Page 4

  • Hors du temps...

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    Rachel Mc Adams et Eric Bana (photo: inthemoodfordeauville.com )

    Hors du temps. C'est là la vertigineuse et délicieuse sensation qu'éprouvent en général les festivaliers après 10 journées d'immersion cinématographique. C'est aussi le titre français du film d'ouverture de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville « The Time Traverler's Wife » de Robert Schwentke avec Rachel Mc Adams et Eric Bana.

     La projection a été précédée d'un concert de Julia Migenes, 5 chansons de son nouvel album « Hollywood Divas ». Cette soirée d'ouverture a été à l'image du film de Robert Schwentke : tous les éléments étaient là pour faire de cette soirée un moment magique (une voix lyrique, celle de Julia Migenes ; un 35ème anniversaire) mais malgré l'énergie incroyable que la diva a déployée l'émotion n'a fait qu'affleurer lors du dernier titre qu'elle a interprété « Goodbye Valentino », une création originale plutôt réussie. Après ce voyage dans l'Histoire du cinéma, c'est donc à un autre voyage dans le temps que nous ont invité Rachel Mc Adams et Eric Bana. (Voir photos de l'ouverture dans l'article ci-dessous).

     Synopsis : Claire aime Henry depuis toujours. Elle est convaincue qu'ils sont destinés l'un à l'autre même si elle ne sait jamais quand ils seront séparés... Henry est en effet un voyageur du temps. Il souffre d'une anomalie génétique très rare qui l'oblige à vivre selon un déroulement de temps différent : il va et vient à travers les années sans le moindre contrôle sur ce phénomène. Même si les voyages d'Henry les séparent sans prévenir, même s'ils ignorent lorsqu'ils se retrouveront, Claire tente désespérément de faire sa vie avec celui qu'elle aime par-dessus tout...

     On se demande comment un sujet en or comme celui-ci (« Hors du temps » a d'abord été le premier roman de l'artiste et écrivain Audrey Niffenegger, paru en France sous le titre « Le temps n'est rien » et devenu au fil du temps un best-seller), empreint de magie, peut donner un film qui en est autant dépourvu et qui se réduise à une accumulation de scènes sans tension dramatique, ni véritable enjeu. Les décors, la photographie, le jeu de l'acteur principal et le regard porté sur eux par le réalisateur (ou plutôt l'absence de regard) sont malheureusement assez plats et donne simplement une histoire mise en image sans qu'aucun univers n'en émerge . C'est vraiment dommage que ce film manque ainsi de souffle tant on imagine ce qu'aurait pu donner cette belle histoire dans laquelle l'amour qui unit les deux personnages principaux défie le temps. Le scénario bâclé (signé Bruce Joel Rubin, pourtant habitué au mélange de romance et surnaturel puisqu'il avait également signé le scénario de « Ghost ») esquisse les personnages secondaires sans leur donner d'épaisseur (le Dr David Kendrick,  Gomez...).

    Pour voir une belle histoire d'amour intemporelle transcendée par le regard aiguisé de son réalisateur et de ses interprètes, je vous recommande plutôt « L'étrange histoire de Benjamin Button » dont vous pouvez lire ma critique en cliquant ici.

     Conférence de presse :

    La conférence de presse donnée par les deux acteurs a été à l'image de l'impression laissée par ce film : fade... Je vous en retranscris néanmoins ici quelques réponses. Pour Eric Bana, ce qui l'intéressait c'était avant tout l'authenticité de l'histoire d'amour. S'il pouvait remonter dans le temps, il dit qu'il aimerait revenir dans les années 1950, 1955, ne voulant pas aller dans le futur car il espère qu'il y sera de toute façon et ainsi en remontant aux années 1950, il pourrait satisfaire se passion pour les voitures et être sur les circuits automobiles de cette époque. Quant à Rachel Mc Adams, elle dit avoir été touchée par « l'idée de voir des êtres chers quand ils étaient plus jeunes, quand on' n'était pas là pour les voir. » Si elle avait eu la capacité de remonter dans le temps, elle aurait donc aimé voir ses parents, ses grands-parents quand ils sont tombés amoureux. Quant à leurs projets respectifs, Eric Bana a déclaré vouloir consacrer plus de temps à son équipe de foot qui passe en finale et ne pas avoir de projet cinématographique pour le moment. Rachel Mc Adams, quant à elle,  va prendre quelques mois de vacances avant la promotion du film avant noël et notamment faire un tour en Normandie, une région qu'elle ne connaît pas... et elle rêverait de pouvoir profiter des projections du festival, déplorant de ne voir ce genre d'évènements qu'à travers leurs coulisses.

     Sortie en salles :le 25 novembre 2009 

  • L'ouverture du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville en images

    En attendant ma critique, demain, du film d'ouverture et mes impressions sur cette soirée, retrouvez, ci-dessous, les photos de l'ouverture du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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  • "The Time Traveler's wife" de Robert Schwentke avec Eric Bana et Rachel Mc Adams en ouverture du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009

    tempsnest.jpgNous savions déjà que la cérémonie d'ouverture de cette 35ème édition, le vendredi 4 septembre prochain, serait marquée par un concert de Julia Migenes, nous connaissons désormais le nom du film d'ouverture.

    Il s'agira de "The Time Traveler's wife" (Le temps n'est rien) de Robert Schwentke avec Eric Bana et Rachel Mc Adams.

    Ce film de science-fiction sortira en salles le 29 novembre 2009, il raconte la relation d'un homme et d'une femme dans laquelle l'homme possède  des gènes lui permettant de voyager dans le temps et de s'observer ainsi à plusieurs étapes de sa vie.

  • Un concert de Julia Migenes en ouverture du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    julia.jpgCette année le Festival a décidé d'innover en proposant un concert de Julia Migenes en ouverture du Festival.

    Cliquez sur lire la suite pour en savoir plus sur Julia Migenes (informations issues du dossier de presse du Festival).

    Site officiel de Julia Migenes: http://www.fr.julia-migenes.com/

    Lire la suite

  • Ouverture du 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville

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    Ci-dessus, l'entrée du CID à l'heure asiatique
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    Ci-dessus, le maire de Deauville, Philippe Augier, déclare le 11ème Festival du Film Asiatique ouvert
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    L'actrice- réalisatrice Nandita Das présente "Firaaq" au CID (ci-dessus et ci-dessous)
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    Ci-dessous, vidéo, Nandita Das présente "Firaaq" au CID
    "Firaaq" de Nandita Das (Inde- Compétition- Film d'ouverture)

    Pitch: A la suite d'émeutes survenues entre les communautés hindoues et musulmanes, une femme au foyer hindoue trouve le salut de son âme en engageant un jeune orphelin musulman. Pendant ce temps, alors qu'un musicien musulman de renom refuse de comprendre le monde qui l'entoure, une femme qui s'était cachée avec son mari pendant les violences revient chez elle et découvre une maison ravagée…

     

    "Firaaq" en Urdu signifie à la fois quête et séparation. L'intrigue se déroule sur 24H, un mois après le massacre qui eut lieu en Inde, à Gujarat, en 2002 et raconte  donc le trajet de différents personnages: ceux qui regardent en silence, ceux qui subissent et ceux qui font subir. L'une cherche à surmonter sa culpabilité.  La loyauté de deux amies est mise à rude épreuve par la peur et la suspicion. Un groupe de jeunes hommes cherche à se venger. Un couple moderne hindou et musulman  mène un difficile combat entre l'obligation de dissimuler leur véritable identité, l'instinct de survie et le désir de s'affirmer. Un vieux musicien s'accroche à son idéalisme jusqu'à ce que l'évidence du conflit civil ébranle sa confiance. Un jeune garçon dont une partie de la famille a été tuée sous ses yeux, recherche son père.

     

    A travers ces personnages, avec beaucoup de subtilité, des plans d’une beauté simple et marquante, une violence montrée sans emphase, qui nous heurte et touche  davantage q’une violence constante et appuyée, parfois entrecoupée d’humour, Nandita Das  montre comment la violence influe sur les existences, comment certains trouvent la force de surmonter leurs peurs et de partir vers une vie meilleure.

     

    Pour cette ouverture, les organisateurs n’ont pas choisi un film à grand spectacle mais la première réalisation de l’actrice Nandita Das, qui figure également en compétition. Le grand spectacle ne fait pas toujours des films majeurs. Et un film modeste peut parfois vous porter beaucoup plus loin en vous parlant de tolérance, de conflits tristement universels et intemporels, mais aussi et surtout de l’espoir qui peut surgir.  A tout instant. Malgré tout. Les regards des trois protagonistes qui clôturent le film en disent plus long que de longs discours ou  des films aux budgets pharaoniques sur la quête de liberté, la nécessité de s’affirmer et une séparation douloureuse que porte le regard d’un enfant qui nous accompagne longtemps après le générique de fin.

     

    Un début de festival à l’image d’un monde en quête de tolérance et de liberté, une image que Nandita Das a subtilement su porter et dont nous verrons ces prochains jours si c’est aussi celle que souhaitent refléter les autres films en compétition dont je ne  manquerai pas de vous parler sur « In the mood for Deauville ».

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  • "Firaaq" de Nandita Das en ouverture du festival (demain soir, 20H)

    A partir de demain, vous pourrez suivre le 11ème Festival du Film Asiatique, en direct de Deauville, sur ce blog et sur "In the mood for cinema".

    Le festival débute demain soir, à 20H, au CID, avec, pour film d'ouverture un film qui figure également en compétition officielle. Ce film c'est "Firaaq" de Nandita Das. (Inde-2008-101 minutes)

    Vous pourrez en retrouver la critique sur "In the mood for Deauville" ainsi que le récit de la cérémonie d'ouverture.

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    Synopsis: A la suite d'émeutes survenues entre les communautés hindoues et musulmanes, une femme au foyer hindoue trouve le salut de son âme en engageant un jeune orphelin musulman. Pendant ce temps, alors qu'un musicien musulman de renom refuse de comprendre le monde qui l'entoure, une femme qui s'était cachée avec son mari pendant les violences revient chez elle et découvre une maison ravagée…

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