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festival du cinéma américain

  • Critique de FRÈRE ET SŒUR d’Arnaud Desplechin (président du jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2022)

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    Dans Les Fantômes d’Ismaël, la vie d’un cinéaste, Ismaël (Mathieu Amalric) est bouleversée par la réapparition de Carlotta, un amour disparu 20 ans auparavant. Un personnage irréel à la présence troublante et fantomatique incarné par Marion Cotillard, filmée comme une apparition, pourtant incroyablement vivante et envoûtante, notamment dans cette magnifique scène d’une grâce infinie lors de laquelle elle danse sur It Ain't Me Babe de Bob Dylan, une scène qui, à elle seule, justifie de voir le film en question. Dans ce film de 2017, Desplechin jongle avec les codes du cinéma pour mieux les tordre et nous perdre. A la frontière du réel, à la frontière des genres (drame, espionnage, fantastique, comédie, histoire d’amour), à la frontière des influences (truffaldiennes, hitchcockiennes -Carlotta est ici une référence à Carlotta Valdes dans Vertigo d’Hitchcock-) ce film est savoureusement inclassable, et à l’image du personnage de Marion Cotillard : insaisissable, et nous laissant une forte empreinte. Comme le ferait un rêve ou un cauchemar. Un film plein de vie, un dédale dans lequel on s’égare avec délice. Un film résumé dans la réplique suivante : « la vie m'est arrivée. » La vie avec ses vicissitudes imprévisibles que la poésie du cinéma enchante et adoucit.

    Dans Tromperie, le précédent film d'Arnaud Desplechin, dès la séquence d’ouverture, le cinéma, à nouveau, (ré)enchante la vie. Le personnage de l’amante incarnée par Léa Seydoux se trouve ainsi dans une loge du théâtre des Bouffes du Nord. Là, elle se présente à nous face caméra et nous envoûte, déjà, et nous convie à cette farandole utopique, à jouer avec elle, à faire comme si, comme si tout cela n’était pas que du cinéma. Un film solaire et sensuel, parfois doucement cruel mais aussi tendre, même quand il évoque des sujets plus âpres. Une réflexion passionnante sur l’art aussi et sur la vérité. Une réflexion que l’on trouve aussi dans Frère et sœur.

    Si dans Les Fantômes d’Ismaël, la présence de Marion Cotillard était troublante, elle est ici dans le rôle d’Alice carrément dérangeante pour son frère Louis (Melvil Poupaud). Ces deux-là se vouent une haine sans bornes. Elle est actrice. Il est professeur et écrivain. Alice hait son frère depuis plus de vingt ans. Un terrible accident qui conduit leurs deux parents en soins intensifs à l’hôpital va les réunir. Une scène aussi magistrale que terrible. A l’image de ce film.

    On retrouve ici tous les thèmes habituels de Desplechin, dans une sorte de maelstrom d’émotions qui ne nous laisse pas indemnes. Comme un voyage qu’on n’aurait jamais eu la folie d'effectuer si on avait connu d’avance les épreuves auxquelles il nous confronterait mais qu’on ne regrette malgré tout pas d’avoir entrepris pour la sensation qu’il nous laisse. Ce film est déchirant, éprouvant, déroutant aussi. Et Desplechin s’y amuse une fois de plus avec les codes narratifs du cinéma.

    Le début est aussi suffocant qu’impressionnant. La famille s’est rassemblée autour de Louis et sa compagne après le décès de leur enfant. Tout à coup, le mari de la sœur de Louis surgit. Louis déborde soudain de colère contre lui et sa sœur qui attend à la porte.  « Tu avais 6 ans pour le rencontrer. Tu n’as rien perdu. J’ai perdu plus que ma vie. » Elle reste dehors, effondrée. Générique. Pas de temps mort. Survient ensuite l'accident qui nous saisit à son tour...

    Le spectateur ne connaîtra jamais vraiment les raisons de cette haine même si des indices sont parsemés et même si quelques flashbacks nous éclairent. L’orgueil blessé ? La jalousie ? Des relations dépassant ceux qui lient normalement un frère et une sœur ? Un amour excessif ? Ou bien une haine tenace mais surtout irrationnelle dont l’un et l’autre ne connaissent même peut-être pas la réelle cause. Il a fait d’elle un personnage de ses livres : « Je ne savais plus comment supporter la honte » dira-t-elle. Une honte telle qu’elle se frappera pour exorciser la douleur. « Je ne pardonnerai jamais à Louis. » Elle n’a pas supporté de ne plus être l’héroïne dans la vie. Son père avait écrit à son sujet : « Tu seras aimée, follement. ». « Cela me plaisait d’être son héroïne. Cela faisait dix ans qu’il n’arrêtait pas d’échouer. Il était dans mon ombre. » Alors un jour, elle lui dira « Je te hais » comme elle lui aurait dit « j’ai froid » ou « je suis là » ou « je suis lasse » . Et, laconiquement, il répondra « D’accord ». Il lui faudra dix ans pour réaliser qu’elle le hait vraiment, ou pour construire cette haine :  « Un jour, la haine avait pris toute la place. », « Je veux que tu ailles en prison. Que tu paies pour ton orgueil. »  Alors, ils se sont haïs. Follement.

    Louis peut être aussi affreusement cruel. Une cruauté qui parsème toujours les films de Desplechin. Une cruauté tranchante. Il l’est avec son père. Avec son neveu avec qui subitement il changera de ton : « Arrête de sourire. Les gentils, c’est tiède. » Melvil Poupaud est comme toujours sur le fil, à fleur de peau, d’une vérité troublante. Marion Cotillard se plonge aussi corps et âme dans son rôle.

    Tous deux sont enfermés dans cette haine au-delà d’eux-mêmes, au bout d’eux-mêmes, au-delà même peut-être de toute rationalité, comme une course folle vers l‘abîme après laquelle le retour en arrière semble impossible. « On ne va pas mourir et te laisser en prison. Tu es enfermée » dira ainsi son père à Alice.

    Dans un couloir de l’hôpital, ébloui par son âpre lumière, Louis qui y est assis ne verra pas tout de suite que la femme qui s’avance vers lui n’est autre qu’Alice. On retrouve quelques instants  le suspense cher aussi à Desplechin, le mélange des genres aussi comme si les deux ennemis d’un western allaient être confrontés l’un à l’autre, enfin (western auquel des chevauchées feront d’ailleurs explicitement référence). Elle avance. Louis ignore le danger de la confrontation qui le menace. Et quand il le réalise, il s’enfuit comme un enfant terrifié et elle s’effondre littéralement. Dans Rois et Reine et Un conte de noël, déjà Desplechin explorait cette haine entre frère et sœur.

    Et puis au milieu de tous ces moment suffocants (la haine étouffante, les scènes à l’hôpital qui saisissent de douleur, les drames successifs, la dépression d’Alice) il y a tous ces éclats de beauté lors desquels la lumière change, se fait plus douce, caressante, consolante. Les scènes, magnifiques, de Louis avec sa femme, qui illuminent le film d’une grâce infinie grâce notamment à la présence solaire de Golshifteh Farahani. Une scène de pardon. Un envol au-dessus des toits et de la réalité.  Un emprunt au fantastique. Ou même à Hitchcock qui rappelle ses célèbres oiseaux quand la grêle agresse Alice comme la neige qui la recouvrira sur la scène du théâtre. Il brouille les repères entre cinéma et réalité. Avant qu’ils ne se rejoignent…

    Et puis il y a a nouveau « Roubaix », cette « lumière ». Celle d'Irina Lubtchansky.  « Vous avez vu ? C’est affreux.  On dirait que le soleil ne va pas se lever» dit ainsi un pharmacien à Alice.  Au sens figuré aussi, le soleil souvent ne se lèvera pas et nimbera les âmes et le film d'une obscurité oppressante et glaçante. Mais lorsqu’il se lève, lorsque la noirceur laisse place à lumière chaude et apaisante, une sorte de poésie réconfortante nous envahit jusqu’au soulagement final, qui irradie de soleil, de chaleur et de vie après cette plongée dans les complexités de l’âme humaine.  « Ici je suis envahie d’histoires. Tu vois, j’ai tout laissé derrière moi. Le théâtre, mon homme, mon fils. Je suis partie. Je me souviens de ce vers que tu m’avais appris. Carte compas par-dessus bord. Je n’ai plus ni carte ni compas. Je suis en vie » écrira alors Alice. Comme un écho au « La vie m’est arrivée » des Fantômes d’Ismaël. Cette fois, on a la sensation que la vie va lui arriver, douce enfin. Et l'on respire avec elle après ce film riche, intense, qui chavire et serre le cœur. Prêts à affronter les vicissitudes torves et terrassantes de l'existence, et à laisser le cinéma et la poésie les réenchanter...une fois de plus.

     Frère et sœur figurait parmi les films de la compétition officielle du Festival de Cannes 2022.

    Arnaud Desplechin présidera le jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2022 dont voici l'affiche dévoilée cette semaine.

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  • Compte rendu de la conférence de presse du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville : découvrez le (prestigieux) programme !

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    Hier, au CID (Centre International de Deauville) avait lieu la conférence de presse du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. C’est dans la salle James Bond que ce suspense haletant a pris fin avec l’annonce du programme des réjouissances qui portent décidément bien leur nom, tout particulièrement cette année comme vous allez le découvrir en détails ci-dessous (la grille de programmation est disponible ici pour les plus impatients qui n’auraient pas envie de tout lire).

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    Cette 44ème édition aura ainsi lieu du 31 août au 9 septembre. Comme chaque année, sur la magnifique affiche, nous retrouvons les codes habituels que sont les couleurs de la bannière étoilée, pont ici au sens figuré et au sens propre entre la Normandie et les Etats-Unis, l’évocation des planches, le voyage immobile auquel invite le festival, et une belle sensation d’ailleurs, de légèreté, de liberté, d’envol qui en émane. Du cinéphile le plus exigeant au « simple » amateur de cinéma, tout le monde peut  trouver son bonheur au Festival du Cinéma Américain de Deauville,  a fortiori cette année comme vous allez le découvrir ci-dessous. Un moment unique pour tous les amoureux de cinéma : telle est d’ailleurs la judicieuse devise du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui figure chaque année sur son affiche.

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    Philippe Augier, le Maire de Deauville, Bruno Barde, le Directeur du Festival, Carine Fouquier, la Directrice Générale du CID et Jérôme Limoges, le Directeur Général référent hôtellerie Deauville ont en effet présenté une édition 2018 qui s’annonce riche, diversifiée, enthousiasmante, avec un générique prestigieux que je vous laisse découvrir en images ci-dessous.

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    Le Maire de Deauville a ainsi tenu à insister sur l' »inflexion du festival dans sa dimension culturelle en choisissant de faire du cinéma indépendant le cœur du festival », nous annonçant une « belle édition qui va allier cette force culturelle, le sens de l’avenir et qui va recevoir de grandes vedettes ». Bruno Barde a appuyé les propos du Maire en rappelant que nous « vivons dans un monde où la création est en danger » et  en soulignant que l’avenir sera le maître mot du festival et de l’orientation qu’il prend. Il a également tenu à rappeler que cette année plus de 800 films ont été produits aux Etats-Unis dont 709 indépendants. Le talent, et même  » le talent de l’avenir » seront célébrés a-t-il ajouté, « Deauville ne confondant pas talent et célébrité. » 15 premiers films seront ainsi projetés dont 8 dans la compétition.

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    62 films au total seront ainsi présentés dans le cadre du festival : compétition, premières, Docs de l’Oncle Sam seront ainsi au programme comme chaque année. La couleur de la sélection sera « sombre » selon Bruno Barde, « la couleur de l’Amérique » dont on comprend aisément que sa situation actuelle n’incite pas à l’optimisme et que le cinéma reflète cette inquiétude.  Le film de Mélanie Laurent (cf détails ci-dessous) projeté le 1er samedi sera ainsi à cette image, « un film noir ». Cette année, le festival a ainsi choisi de mettre en avant le talent de quatre femmes qui toutes, par leurs choix exigeants et leurs parcours, témoignent d’une audace et d’une liberté qui font la force du cinéma indépendant contemporain dans toute sa diversité et sous toutes ses formes: Kate Beckinsale (Deauville Talent Award), dont les rôles l’auront menée de la comédie romantique à des genres longtemps masculins comme la science-fiction, le thriller et le fantastique;  Elle Fanning (Nouvel Hollywood) et sa carrière déjà remarquable ; Mélanie Laurent qui signe avec succès son cinquième film en tant que réalisatrice en traversant l’Atlantique ; et Shailene Woodley (Nouvel Hollywood), symbole du renouveau qui incarne à la perfection les frontières poreuses et fécondes de la télévision et du cinéma.

    Je vous laisse découvrir ci-dessous le programme détaillé et ma sélection d’évènements à ne pas manquer au premier rang desquels l’hommage à Morgan Freeman et le prix du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville décerné au film Les Frères Sisters de Jacques Audiard, en présence de l’équipe du film, ou encore le film de clôture Opération finale, en présence de Sir Beng Kingsley et Oscar Isaac, dont la projection sera précédée de la cérémonie du palmarès et d’un moment musical qui s’annonce comme magique

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    Parmi les évènements à ne pas manquer, voici ma sélection qui vous donnera une idée de la richesse de cette édition (plus bas vous trouverez la liste des premières et des films en compétition, et de nombreuses informations pratiques notamment  concernant les nouveautés de cette édition pour assister aux séances du soir, vous trouverez également un résumé de l’édition 2017 qui devrait vous donner envie de découvrir le festival si vous n’y avez encore jamais assisté) :

    – l’hommage à Morgan Freeman le vendredi 7 septembre. Les hommages ont contribué à la renommée du Festival du Cinéma Américain comme celui d’ailleurs déjà rendu à Morgan Freeman en 1997 . La liste des hommagés est impressionnante comme la carrière de Morgan Freeman qui méritait largement un deuxième hommage. L’acteur  a ainsi plus de 134 films à son actif, il est « oscarisé », multi-récompensé. Pauline Kael disait de lui qu’il est « peut-être l’un des plus grands acteurs du monde ». Il a notamment décroché quatre nominations aux Oscars : celle du meilleur acteur dans un second rôle en 1987 pour La Rue de Jerry Schatzberg, celle du meilleur acteur en 1989 pour Miss Daisy et son chauffeur de Bruce Beresford – le film gagne l’Oscar du meilleur film – qui lui vaut de remporter le Golden Globe du meilleur acteur, en 1994 pour Les Evadés de Frank Darabont (photo ci-dessous extraite du film) et en 2010 pour Invictus de Clint Eastwood. En 2000, il décroche le très prestigieux Kennedy Center Honor pour l’ensemble de sa carrière et le Hollywood Actor Award au Festival du Film d’Hollywood. Il remporte l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 2005 pour Million Dollar Baby de Clint Eastwood.

    Morgan Freeman

    Le Deauville Talent Award remis à Kate Beckinsale qui manifeste la volonté du Festival d’honorer des actrices qui marquent par leurs choix et par leur talent le cinéma américain d’aujourd’hui. Après Naomi Watts, Susan Sarandon, Annette Bening, Salma Hayek,  c’est donc Kate Beckinsale qui recevra cette récompense, comédienne désirée par des cinéastes tels que Kenneth Branagh, Gabriel Axel, Whit Stillman, James Ivory, Michael Bay, Lisa Cholodenko, Martin Scorsese, David Gordon Green, Rod Lurie, Baltasar Kormákur, Michael Winterbottom, Terry Jones, ou encore Brad Anderson.

    Le Deauville Talent Award remis à Sarah Jessica Parker une actrice qui se fait très rare comme l’a souligné Bruno Barde. Sarah Jessica Parker incarne le vent de liberté qui souffla sur l’Amérique à travers la série culte et emblématique Sex and the City, pour laquelle elle remporte quatre Golden Globes, puis avec les films qui suivirent, dont elle est co-productrice. Sa carrière, riche de plus de soixante rôles, alterne cinéma, aux côtés de metteurs en scène tels que Tim Burton, Garry Marshall, David Mamet, Michael Apted ou Andrew Bergman, télévision et séries notables : Glee ou Divorce. Sarah Jessica Parker démontre, tout au long de sa carrière, une aisance naturelle à aborder tous les genres, de la comédie au drame. Elle présentera Here and Now de Fabien Constant, dans lequel elle tient le rôle principal.

    Here and now Deauville 2018

    -Le Deauville Talent Award remis à Jason Clarke présent à Deauville en 2015 pour l’ouverture avec Everest qui sera ainsi rediffusé cette année. Mes photos ci-dessous ont été prises lors de cette projection.

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    Si vous voulez faire un voyage éprouvant et vertigineux sur le plus haut sommet du monde alors ce voyage auquel vous invite Everest est fait pour vous…

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    Jason Clarke démarre sa carrière de comédien en Australie, avant de séduire Hollywood et les cinéastes qui lui ont fait confiance tels que Michael Mann, qui lui offre un rôle dans Public Enemies. Star de Terminator : Genisys d’Alan Taylor, La Planète des Singes : L’Affrontement de Matt Reeves, Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow, et plus récemment Everest de Baltasar Kormákur, présenté à Deauville en 2015, Jason Clarke s’est peu à peu imposé comme une figure incontournable du cinéma américain. Plus récemment, il s’est illustré dans Mudbound de Dee Rees, et Le Secret des Kennedy de John Curran (que vous pourrez découvrir lors de l’ouverture).

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    Parmi les évènements à ne pas manquer figure également le film LE SECRET DES KENNEDY de John Curran qui sera projeté en ouverture du festival le vendredi 31 août. C’est à cette occasion queJason Clarke  recevra un Deauville Talent Award.

    Synopsis : Le 18 juillet 1969, la jeune Mary Jo Kopechne, directrice de campagne du sénateur Ted Kennedy, meurt noyée après que ce dernier eut perdu le contrôle de sa voiture en tentant de traverser le tristement célèbre pont Dike, sur l’île de Chappaquiddick dans l’État du Massachusetts. Cet événement a non seulement coûté la vie à une future stratège politique proche des Kennedy, mais il a intrinsèquement changé le cours de l’histoire présidentielle, en mettant au grand jour les rouages intimes du pouvoir politique, l’influence de la plus célèbre famille des États-Unis, ainsi que la fragilité de Ted Kennedy, le fils cadet accusé d’avoir laissé mourir Mary Jo Kopechne, dans l’ombre de son héritage familial.

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    -A ne pas manquer également : Galveston de Mélanie Laurent. 

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    Galveston de Mélanie Laurent ( affiche et image ci-dessus) sortira en salles en France le 10 octobre 2018. En voici le synopsis : 1988. Les temps sont durs pour Roy, petit gangster de la Nouvelle-Orléans. La maladie le ronge. Son boss lui tend un guet-apens auquel il échappe de justesse. Une seule issue : la fuite, en compagnie de Rocky, une jeune prostituée. Deux êtres que la vie n’a pas épargné. En cavale vers la ville de Galveston, il n’ont plus rien à perdre…

    –Le prix Nouvel Hollywood remis à Elle Fanning est aussi un des évènements à ne pas manquer. Elle Fanning, à vingt ans, augure du futur, en suscitant l’engouement de cinéastes tels que Alejandro González Iñárritu, David Fincher, Sofia Coppola, Andreï Kontchalovski, J.J. Abrams, Francis Ford Coppola, Nicolas Winding Refn, Ben Affleck, John Cameron Mitchell, ou encore Woody Allen. Elle présentera Galveston, aux côtés de la réalisatrice Mélanie Laurent, dans lequel elle tient le rôle principal.

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    -Le prix Nouvel Hollywood remis à Shailene Woodley

    Révélée en 2011 par The Descendants d’Alexander Payne, et The Spectacular Now de James Ponsoldt en 2013, Shailene Woodley s’affirme en muse cinématographique dans la saga Divergente.  Gregg Araki, Oliver Stone ou Baltasar Kormákur sollicitent son talent. Sa prestation dans Big Little Lies, série remarquable de Jean-Marc Vallée, confirme les espoirs qu’elle fît naître sur tous les écrans.

     Remarque : A l’occasion des hommages et Talent awards,  vous pourrez également revoir des films de chacun des hommages et récompensés : Des hommes sans loi, Zero Dark Thirty, Everest, Miss Daisy et son chauffeur, Impitoyable, Invictus, Seven, Ed Wood, Esprit de famille, Smart people..

    – Autre évènement incontournable : le film de clôture Opération  finale de Chris Weitz en présence des acteurs Sir Ben Kingsley et Oscar Isaac, le samedi 8 septembre. Synopsis :  Quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les agences de renseignement et de sécurité intérieure israéliennes, le Mossad et le Shin Bet, dirigées par le courageux et déterminé agent Peter Malkin, échafaudent une mission secrète afin de capturer le tristement célèbre Adolph Eichmann. Déclaré mort lors du chaos qui a suivi la chute de l’Allemagne nazie, il vit et travaille désormais sous une nouvelle identité dans la banlieue de Buenos Aires en Argentine avec sa femme et ses deux fils…

    Opération finale Festival de Deauville

    -la compétition qui comme chaque année permet de découvrir des pépites et  nous permet de dresser un état des lieux de l’Amérique (voir plus bas la liste des films en compétition, retrouvez trois affiches de films en lice ci-dessous).

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    Blindspotting Deauville

     
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    -Autre évènement absolument incontournable : le prix du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville créé spécifiquement pour LES FRERES SISTERS de Jacques Audiard auquel il sera décerné en présence de l’équipe du film

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    Voici une projection qui devrait en effet créer l’évènement lors de ce 44 ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.  JACQUES AUDIARD,  JOAQUIN PHOENIX,   JOHN C. REILLY, ALEXANDRE DESPLAT et THOMAS BIDEGAIN seront couronnés à Deauville le 4 septembre. Je vous ferai bien sûr vivre cette projection exceptionnelle. « Le Festival du Cinéma Américain de Deauville crée pour la première fois cette année le Prix du 44e Festival du Cinéma Américain de Deauville. Celui-ci sera remis au film Les Frères Sisters de Jacques Audiard en présence de l’équipe du film, pour les qualités de sa mise en scène, pour la force de l’interprétation de quatre acteurs majeurs du cinéma américain contemporain – John C. Reilly, Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal, et Riz Ahmed – pour saluer les producteurs, grâce à qui un projet si noble a pu naître. Pour, enfin, célébrer une œuvre qui porte l’espoir d’un monde meilleur, d’une résipiscence possible Pour toutes ces raisons, il nous a paru naturel qu’un tel travail soit récompensé d’une manière inhabituelle, originale et exceptionnelle» a déclaré Bruno Barde le Directeur du Festival.

    Synopsis

    Charlie et Elie Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d’innocents… Ils n’éprouvent aucun état d’âme à tuer. C’est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Elie, lui, ne rêve que d’une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l’Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?

    – Autre moment qui s’annonce comme magique : la cérémonie du palmarès (pour laquelle je vous ferai gagner des places ) lors de laquelle le violoniste virtuose Renaud Capuçon  interprètera deux extraits de musiques de films tirés de son nouveau disque sobrement intitulé Cinéma (sortie le 12 octobre 2018), enregistré avec le Brussels Philharmonic, sous la direction de Stéphane Denève. Lors de la cérémonie du palmarès il interprètera la musique du Mépris et de La Liste de Schindler. 

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    Les documentaires dans la section Docs de l’oncle Sam nous réservent sans aucun doute aussi comme chaque année de belles surprises, notamment  celui sur la première femme cinéaste  SOYEZ NATUREL: L’HISTOIRE INÉDITE D’ALICE GUYBLACHÉ ou

    Alice 

    encore THE GREAT BUSTER: A CELEBRATION de  Peter Bogdanovich.

    -Parmi les documentaires à découvrir, j’ai notamment sélectionné RBG de Betsy West et Julie Cohen.

     
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    Synopsis de RBG de Betsy West et Julie Cohen (sortie en salles le 10 octobre 2018) : A 85 ans, RUTH BADER GINSBURG, est devenue une icône de la pop culture . Juge à la cour suprême des Etats-Unis, elle a construit un incroyable héritage juridique. Guerrière, elle s’est battue pour l’égalité hommes/femmes, et toutes formes de discrimination. Son aura  transgénérationnelle dépasse tous les clivages, elle est aujourd’hui l’une des femmes les plus influentes au monde et le dernier rempart anti-Trump. Betsy West et Julie Cohen nous font découvrir la fascinante vie de celle que l’on nomme désormais  « Notorious RBG »

    -Comme chaque année, le prix littéraire Lucien Barrière créera aussi  l’évènement. Cette année il sera remis  à John Grisham qui, le mercredi, dédicacera son livre récompensé Le cas Fitzgerald (je vous en parlerai bientôt plus en détails dès que j’aurai terminé la lecture de celui-ci).

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    A l’occasion de ce prix, trois films adaptés de livres de John Grisham seront ainsi projetés : La Firme, le droit de tuer et L’Affaire Pélican.

    -Lors de la cérémonie du Palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, un jury international composé de journalistes anglo-saxons et présidé par Jean-Guillaume d’Ornano remettra officiellement le Prix d’Ornano-Valenti 2018 au film lauréat de cette année : Les Chatouilles d’Andréa Bescond & Éric Métayer. Ce prix chaque année révèle de grands cinéastes et talents. Ce fut notamment le cas de Stéphane Brizé avec Le Bleu des villes.

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    Créé en 1991 par les compagnies membres de la Motion Picture Association (MPA) – association regroupant six studios de production et de distribution de films américains –, le Prix Michel d’Ornano – dédié à la mémoire de l’ancien ministre, maire de Deauville et cofondateur du Festival du Cinéma Américain – récompense un premier film français, dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. En 2015, le Prix est rebaptisé Prix d’Ornano-Valenti en hommage conjoint à Jack Valenti, initiateur du Prix, et à l’amitié qui unit en son temps les deux hommes et leurs familles, tous très attachés au Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Synopsis :

    Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ? Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie…  Sortie le 14 novembre 2018.

    The Son

    –Deauville saison 9. Le meilleur des séries TV en avant-première, la rencontre des écritures cinématographiques et télévisuelles par ceux qui tiennent la plume. En entrée libre. Au programme cette année : Condor  de Jason Smilovic (Basée sur le roman Les Six jours du Condor de James Grady et son adaptation cinématographique Les Trois jours du Condor réalisée par Sydney Pollack en 1975, la série suit Joe Turner, un jeune agent de la CIA qui découvre que des millions de vies sont en danger) et The son de Philipp Meyer, Brian McGreevy, Lee Shipman (Le roman Le Fils de Philipp Meyer, dont s’inspire la série The Son, est nommé au Prix Pulitzer et fut l’un des best-sellers figurant sur la liste des meilleures ventes du New York Times lors de sa parution en 2013. The Son est une grande saga qui s’étend sur 150 ans et trois générations de la famille McCullough, et retrace l’histoire de la transformation d’Eli : un homme simple à la bonté sincère en un être violent et calculateur. Sa cruauté sans fin et sa quête insatiable du pouvoir vont avoir des répercussions sur sa lignée familiale, à mesure que les McCulloughs deviennent l’une des dynasties pétrolières les plus riches du Texas.).

    Harry Potter

    –la séance enfants Harry Potter à l’école des sorciers de Chris Colombus

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    COMMENT SUIVRE LE FESTIVAL :

    Pour tout savoir sur le festival, je vous encourage ainsi à suivre les réseaux sociaux du CID ( son Instagram, son compte twitter et sa page Facebook) et si vous voulez d’ores et déjà réserver votre pass public, vous pouvez le faire sur le site internet du CID dont la billetterie se trouve ici.

    Pour avoir toutes les informations sur le festival, vous pouvez aussi suivre son site officiel (et y trouver toutes les informations nécessaires pour vous y accréditer si vous êtes « professionnel de la profession »), son Facebook, son Instagram, son Twitter

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    Comme chaque année depuis une vingtaine d’années, j’aurai le plaisir de suivre le festival de l’ouverture à la clôture, de vous le faire suivre sur mes blogs, réseaux sociaux, mais aussi dans la presse, dans le journal Paris-Normandie. Plus que jamais cette année, je vous ferai vivre le festival de l’intérieur, ici, sur mon blog entièrement consacré à Deauville, Inthemoodfordeauville.com, sur Inthemoodforfilmfestivals.com également avec sur ces derniers comme chaque année le compte rendu complet et détaillé du festival et en amont toutes les informations sur celui-ci, mais aussi bien sûr sur mes réseaux sociaux, sur mon compte twitter principal (@Sandra_Meziere), sur mon compte twitter consacré à Deauville (@moodfdeauville), sur mon compte Instagram (@sandra_meziere) et sur la page Facebook d’Inthemoodfordeauville.com (http://facebook.com/inthemoodfordeauville) et sur celle d’Inthemoodforcinema.com (http://facebook.com/inthemoodforcinema).

    Vous pouvez également retrouver le Festival du Cinéma Américain de Deauville dans mon recueil de 16 nouvelles sur le cinéma Les illusions parallèles (Editions du 38). Je vous attends d'ailleurs en dédicace de celui-ci et de mon roman L'amor dans l'âme (qui se déroule dans le cadre du Festival de Cannes), pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville,  le jeudi 6 septembre à la Librairie Jusqu'aux lueurs de l'aube de Deauville située au 88 rue Eugène Colas (en plein centre, à deux pas du CID). Cliquez ici pour en savoir et n'hésitez pas à vous inscrire à la page de l'évènement Facebook et à la partager. Au plaisir de vous y (re)voir pour parler livres et cinéma.

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    En partenariat avec le CID, j’ai le plaisir, comme chaque année également, de vous faire gagner des pass journaliers et deux invitations pour la cérémonie de clôture. Quelques pass ont déjà été gagnés. D’autres ainsi que les invitations pour la clôture seront bientôt mis en jeu sur mes réseaux sociaux précités.

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    Composition des deux jurys :

    La présidente du jury sera la comédienne Sandrine Kiberlain, voilà déjà une belle promesse pour cette édition 2018. A cette occasion, je vous propose ma critique de Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé, une critique d’autant plus à-propos que Stéphane Brizé sera également membre du jury, l’occasion de vous livrer également ma critique du dernier film du cinéaste, En guerre.

    Cliquez ici pour lire ces deux critiques dans mon article précédent consacré

    au jury du festival.

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     Sandrine Kiberlain sera accompagnée de :

    Sabine AZEMA

    Comédienne

    Alex BEAUPAIN

    Auteur-compositeur-interprète

    Leila BEKHTI

    Comédienne

    Stéphane BRIZÉ

    Réalisateur & scénariste

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    Photo de Stéphane Brizé ci-dessus prise lors de la conférence de presse du film En guerre à l’occasion du Festival de Cannes 2018.

    Sara GIRAUDEAU

    Comédienne & réalisatrice

    Xavier LEGRAND

    Réalisateur, scénariste & comédien

    Pierre SALVADORI

    Réalisateur, scénariste & comédien

    Leïla SLIMANI

    Romancière

    Jury Révélation Festival du cinéma Américain de Deauville 2018.jpg

    Le jury révélation sera présidé par Cédric Kahn, il sera constitué de :

    -Hubert CHARUEL

    Réalisateur & scénariste

    -François CIVIL

    Comédien

    -Karim LEKLOU

    Comédien

    -Kate MORAN

    Comédienne

    Depuis 2006, le Prix de la Révélation du Festival du Cinéma Américain de Deauville récompense une œuvre originale qui révèle un auteur prometteur. Cette année, pour la première fois, la Fondation Louis Roederer s’associe à ce prix.

     Compétition 2018

    Ci-dessous la liste des films en compétition

    AMERICAN ANIMALS

    AMERICAN ANIMALS de Bart Layton

    BLINDSPOTTING

    BLINDSPOTTING de Carlos López Estrada

    DEAD WOMEN WALKING

    DEAD WOMEN WALKING de Hagar Ben-asher

    DIANE

    DIANE de Kent Jones

    FRIDAY’S CHILD

    FRIDAY’S CHILD de A.j. Edwards

    LEAVE NO TRACE

    LEAVE NO TRACE de Debra Granik

    MONSTERS AND MEN

    MONSTERS AND MEN de Reinaldo Marcus Green  | Kris Bowers

    NANCY

    NANCY de Christina Choe

    NIGHT COMES ON

    NIGHT COMES ON de Jordana Spiro

    PUZZLE

    PUZZLE de Marc Turtletaub

    THE KINDERGARTEN TEACHER

    THE KINDERGARTEN TEACHER de Sara Colangelo

    THE TALE

    THE TALE de Jennifer Fox

    THUNDER ROAD

    THUNDER ROAD de Jim Cummings

    WE THE ANIMALS

    WE THE ANIMALS de Jeremiah Zagar

    PREMIERES 2018

    Ci-dessous la liste des Premières 2018.

    ARCTIC

    ARCTIC de Joe Penna

    GALVESTON

    GALVESTON de Mélanie Laurent  | Eugénie Jacobson

    Harry Potter and the Sorcerer’s Stone

    HARRY POTTER À L’ÉCOLE DES SORCIERS de Chris Columbus

    HERE AND NOW de Malcom Jamieson  | Javier Aguirresarobe  | Fabien Constant  | Amie DohertyHOT SUMMER NIGHTS

    HOT SUMMER NIGHTS de Elijah Bynum

    Chappaquiddick

    LE SECRET DES KENNEDY de John Curran

    The Sisters Brothers

    LES FRÈRES SISTERS de Jacques Audiard

    LINE OF FIRE de Joseph Kosinski

    OPERATION FINALE

    OPERATION FINALE de Chris Weitz

     

    OPHELIA de Claire McCarthy

     

    PEPPERMINT de Pierre Morel

    Searching

    SEARCHING : PORTÉE DISPARUE de Aneesh Chaganty

    LES DOCS DE L’ONCLE SAM

    Ci-dessous, la liste des documentaires projetés cette année.

     

    ELVIS PRESLEY: THE SEARCHER

    ELVIS PRESLEY: THE SEARCHER de Thom Zimny

     

    HAL de Amy Scott

     

    NICE GIRLS DON’T STAY FOR BREAKFAST

     

    NICE GIRLS DON’T STAY FOR BREAKFAST de Bruce Weber

     

    RBG – RUTH BADER GINSBURG

    RBG – RUTH BADER GINSBURG de Betsy West  | Julie Cohen

    SOYEZ NATUREL : L’HISTOIRE INEDITE D’ALICE GUYBLACHE de Pamela B. Green

    THE GREAT BUSTER: A CELEBRATION de Peter Bogdanovitch

    WHITNEY de Kevin Macdonald

     

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    FLASHBACK SUR LE FESTIVAL DE DEAUVILLE 2017

    Comme chaque année, l’an passé, la compétition (14 films étaient en lice) nous permettait de dresser un état des lieux de l’Amérique contemporaine. En 2016, le festival avait récompensé du Grand Prix Brooklyn Village, huitième film d’Ira Sachs. En VO, le film s’intitule Little Men, et s’il désigne les enfants, ces « petits hommes » désignent aussi les adultes du film, tels qu’ils sont dans le regard de leurs enfants, ou tels que chaque adulte reste finalement à jamais, portant simplement le masque de l’adulte mais demeurant aussi perdu, écartelé, et parfois démuni devant les difficultés de l’existence. Un film pudique, délicat, sensible avec des personnages humains, pas des super-héros mais des êtres faillibles et attachants écrits avec une extrême délicatesse, nuancés comme la vie. Je pourrais en dire tout autant du magnifique The Rider de Chloé Zhao couronné du Grand Prix 2017 qui illustrait une des thématiques récurrentes de cette édition : la difficulté de remonter en selle après un drame. La plupart des personnages des films en compétition de l’an passé étaient en effet hantés par un drame ou la mort, au propre comme au figuré, et en quête : de leur identité, d’un ailleurs, d’un sursaut. Des personnages en quête de repères.  Ce sont d’ailleurs davantage les personnages de cette édition 2017 qui nous restent en mémoire que les scénarii des films, des personnages qui semblent  reliés par le fil invisible d’une douleur et d’une perte indicibles : l’inconsolable fantôme C (A ghost story), les pères et fils Bill et Wes Palet (The Bachelors) et leur deuil difficilement surmontable, le jeune Frankie (Beach Rats) en quête d’identité alors que son père est à l’agonie, Jerod ( Blueprint) lui aussi en quête d’identité après le décès de son meilleur ami, la naïve et bienveillante Katie (Katie says Goodbye ), la jeune orpheline Mary de Marc Webb, Dayveon dans Stupid things de Amman Abbasi, sans oublier les deux frères de Gook, Eli et Daniel eux aussi rudement éprouvés… Des personnages attachants broyés par la vie qui, au dénouement des films, bien souvent partiront pour prendre un nouveau départ. Comme si la solution était ailleurs. Loin de cette Amérique blessée portant les plaies béantes de la violence, de l’intolérance, du racisme.

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    Plus que des fictions, les films en lice étaient souvent le témoignage d’une réalité âpre. Ainsi, lors de la présentation de Blueprint, le réalisateur nous a expliqué que le film était dédié à Curtis Posey, un des acteurs présent dans le film et décédé quelques mois plus tôt lors d’un règlement de compte entre gangs. «Nous avons tourné ce film dans le South Side de Chicago qui fait aujourd’hui les gros titres à cause du nombre de meurtres. On compte aujourd’hui soixante meurtres par mois. Nous avons tourné dans le ventre de la bête. Et pour vous donner une idée de la situation tragique dans laquelle nous sommes actuellement, depuis que le film a été tourné, nous avons perdu un des acteurs du film», avait-il ainsi déclaré.

    Ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017 nous dressait ainsi le portrait d’une Amérique déboussolée, sans doute a fortiori après l’élection à sa tête d’un personnage déroutant (euphémisme). Au programme, ainsi, l’an passé, la violence subie par les différentes communautés ou entre communautés qui se replient sur elles-mêmes. Une Amérique communautaire en proie à la violence.

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    Le Festival de Deauville plus que jamais se revendique et se différencie comme le révélateur et l’éclaireur du cinéma indépendant et des jeunes artistes, nous donnant à voir une autre Amérique, moins flamboyante que ce que laissaient autrefois voir les blockbusters qui y étaient projetés, avec la bannière étoilée flottant fièrement dans l’air au dénouement. Plus que jamais, en 2017, le cinéma nous dévoilait l’envers du décor de l’American dream, et même son échec. Une Amérique qui n’est pas un Eldorado mais au contraire une prison de violence dont les personnages (souvent attachants mais broyés par l’existence) ne rêvent que de s’échapper. Une Amérique pétrie de contrastes et contradictions dont les enfants doivent bien souvent renoncer à leurs rêves pour continuer à avancer. Des enfants confrontés très tôt à des responsabilités d’adultes, délaissés par des parents immatures, à l’image de cette Amérique qui abandonne ceux qu’elle a enfantés, ces rêveurs d’hier confrontés à la rude réalité, à leurs châteaux de verre qui ne sont que mirages ou qui s’écroulent pour reprendre le titre du splendide film de clôture. Si les films présentés en avant-première se distinguaient par leur diversité (de thèmes, de décors, d’époques), ils mettaient souvent en avant le courage face à l’adversité, des destins hors du commun.

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    Cliquez ici pour lire mon compte rendu complet du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017 avec le compte rendu de tous les films en compétition, des avant-premières et des hommages dont vous trouverez quelques-uns de mes clichés ci-dessous.

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    Photos ci-dessus ©  Sandra Mézière

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    Photo ci-dessus © Dominique Saint

    L’édition 2017 du festival avait aussi une saveur toute particulière pour moi puisque j’ai eu le plaisir d’y dédicacer mon premier roman L’amor dans l’âme (dont un chapitre se déroule d’ailleurs dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville) et mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma Les illusions parallèles (dont deux nouvelles se déroulent dans le cadre du festival en question), une dédicace qui a eu lieu à l’hôtel Barrière Le Normandy, là où furent tourner de mémorables scènes du chef-d’œuvre de Claude Lelouch Un homme et une femme, un lieu et un film dont je parle d’ailleurs aussi dans les livres en question. La mise en abyme était donc parfaite. Etrange, déroutante, réjouissante aussi. L’occasion de belles rencontres (au premier rang desquelles Caroline la libraire de l’incontournable librairie deauvillaise Jusqu’aux lueurs de l’aube,  cet article est pour moi l’occasion de la remercier à nouveau pour son soutien -vous pouvez d’ailleurs toujours y trouver les livres en question-, de même que le CID et la Mairie de Deauville pour l’écho donné à cette dédicace).

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    NOUVEAUTE 2018 POUR LES SEANCES DU SOIR 

    Nouveauté de cette édition mise en place par le CID : vous pourrez désormais acheter vos cartes d’accès et ainsi être assurés d’assister aux séances du tapis rouge le soir. Tout est très bien expliqué dans ce schéma ci-dessous. Ainsi, vous n’aurez plus à attendre pour récupérer vos places comme c’était le cas les années précédentes. Vous ne manquerez ainsi plus les séances pendant l’heure de retrait des places. Pour en savoir plus, rendez-vous sur cette page sur laquelle vous pourrez également réserver vos pass.

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    EN COMPLEMENT – BONNES ADRESSES :

    Si vous voulez venir à Deauville, retrouvez également, ici, toutes mes bonnes adresses d’hôtels et restaurants.

    Vous en trouverez également de nombreuses sur mes comptes Instagram @sandra_meziere et @leshotelsdeluxe avec, également, de nombreux clichés de Deauville qui devraient vous inciter à venir découvrir le festival et la ville si vous ne les connaissez pas encore.

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    Dans ma rubrique « bonnes adresses » sur http://inthemoodfordeauville.com, retrouvez notamment, le compte rendu de mon séjour au Royal Barrière pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017, hôtel partenaire officiel du festival.

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    Dans la rubrique « bonnes adresses », vous trouverez également de nombreux restaurants comme La Cantine de Deauville, meilleure brasserie de Deauville au sujet de laquelle vous pourrez retrouver mon article détaillé, ici.

    Je vous donne rendez-vous dès le 30 août en direct de Deauville… A très bientôt et bon festival à tous !

    Retrouvez également cet article sur Inthemoodforfilmfestivals.com et Inthemoodforcinema.com.

  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 : programme des Nuits Américaines

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    Evidemment, je ne peux que vous recommander tous ces classiques et a fortiori "L'étrange histoire de Benjamin Button" projeté dans le cadre de l'hommage à Cate Blanchett dont vous pouvez retrouver ma critique, ci-dessous:

    CRITIQUE de "L'étrange histoire de Benjamin Button" de David Fincher

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    L’existence de Benjamin Button (Brad Pitt) débute à la Nouvelle Orléans à l’âge auquel elle s’achève pour certains : à 80 ans. Il nait avec le corps d’un vieillard rabougri et il rajeunit progressivement sans que rien ne puisse arrêter l’impitoyable course du temps. Sa mère meurt en lui donnant la vie. Son père (Jason Flemyng), effrayé par cet être étrange, le dépose sur les marches d’une maison de retraite (ce n’est évidemment pas anodin) où il sera recueilli par la charmante Queenie (Taraji P.Henson), il grandira au contact des autres pensionnaires.

     Son histoire est lue dans une chambre d’hôpital par une fille (Julia Ormond) à sa mère Daisy (Cate Blanchett), une vieille dame à l’agonie qui possède le journal intime de Benjamin. Cette vieille dame est la femme dont Benjamin est tombé amoureux dès qu’il l’a vue, alors qu’elle n’était qu’une petite fille, la petite fille d’une des pensionnaires de la maison de retraite.

     Tandis qu’à l’extérieur de l’hôpital l’ouragan Katrina gronde, la lecture déroule le cours de cette étrange vie à rebours, de 1918 à nos jours…

     Adaptée d’une nouvelle de Scott Fitzgerald écrite en 1922, « L’étrange histoire de Benjamin Button » (elle-même inspirée d’une pensée de Mark Twain : « La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans ») est avant tout une idée prodigieuse, une métaphore magistrale sur la course-évidemment perdue d'avance- contre le temps, contre la mort, une brillante allégorie sur l’effroyable écoulement de temps. En cela, la très alléchante bande-annonce est à la fois fidèle et trompeuse. Fidèle en ce qu’elle reflète le sujet du film. Trompeuse en ce qu’elle n’en reflète que partiellement l’atmosphère, violemment mélancolique.

     Plus que quiconque, Benjamin se sait condamné par l’inéluctable compte à rebours mais aussi condamné à profiter intensément de chaque instant. Son existence est jalonnée de rencontres insolites, touchantes, marquantes (parmi lesquelles celle avec le troublant personnage incarné par la talentueuse Tilda Swinton) inéluctablement tragiques car prisonnières de l’emprise du temps.

     Le film aurait pu être outrancièrement mélodramatique mais l’écueil est brillamment évité : toutes les morts surviennent hors-champ. Benjamin grandit et rajeunit pourtant entouré par la mort comme si un autre cyclone balayait son entourage. David Fincher n’a pas réalisé de ces films caricaturalement hollywoodiens qui usent et abusent du gros plan suréclairé et de la musique à outrance. Le film est essentiellement en clair-obscur, la musique, judicieuse, d’Alexandre Desplat souligne sans surligner et laisse le plus souvent place au tic-tac récurrent, obsédant, omniprésent, terrifiant de l’horloge, symbole de ce temps que rien ne peut arrêter, même une horloge qui fonctionne à rebours, métaphore qui résonne d’autant plus dans une industrie hollywoodienne où rien ne semble arrêter la course effrénée et souvent ridicule au jeunisme.

    Malgré son sujet qui relève du conte (finalement plus philosophique que fantastique) costumes, décors, époques savamment reconstituées, tout concourt au réalisme (option finalement aussi courageuse que judicieuse), de même que les réactions ou plutôt la relative absence de réactions à la particularité de Benjamin contre laquelle personne, pas même lui-même, ne cherche à lutter. En cela, c’est un hymne à la différence, de surcroît parce que Queenie qui l’adopte, est une jeune femme noire qui adopte donc un enfant blanc né dans des circonstances très étranges, à une époque où le racisme régnait.

     « L’étrange histoire de Benjamin Button » est aussi et avant tout une magnifique histoire d’amour entre Benjamin et Daisy, une histoire qui défie les apparences, la raison, le temps et même la mort. L’histoire de deux destins qui se croisent, que les fils, tortueux, impitoyables et sublimes, du destin finissent toujours pas réunir, malgré le fracas du temps, de leurs temps, s’écoulant irrémédiablement dans deux directions opposées.

     C’est encore une formidable prouesse technique (qui a nécessité 150 millions de dollars et 150 jours de tournage) qui l’est d’autant plus qu’elle n’est jamais là pour épater mais pour servir admirablement l’histoire. Ainsi, il fut un temps question de Robert Redford pour incarner Benjamin Button vieux. C’est finalement Brad Pitt qui interprète Benjamin Button tout au long de sa vie. L’impact dramatique et visuel à le voir ainsi rajeunir sublimement jusqu’à incarner la jeunesse dans toute sa ténébreuse splendeur, puis dramatiquement à redevenir un enfant ayant tout oublié, n’en est que plus fort. Sa nomination aux Oscars en tant que meilleur acteur fut amplement méritée (le film est nommé 13 fois) et doit davantage à sa performance d’acteur qu’au maquillage, prouvant après « Babel » et « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » (cliquez sur le lien ci-contre pour voir ma vidéo de la conférence de presse au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007 ainsi que la présentation du film) la très vaste palette de son jeu mais aussi l’intelligence de ses choix d’acteur. Face à lui Cate Blanchett incarne parfaitement cette femme finalement presque plus irréelle que lui, qui irradie, danse avec la vie, la dévore et la savoure.

     Certes, le film comporte quelques longueurs (L’épisode de la guerre était-il vraiment nécessaire ?) sans pour autant être jamais ennuyeux, tout concourant à servir son thème principal et à rappeler le temps qui s’écoule tragiquement. Le temps de la séance (2H44) épouse ainsi judicieusement le thème du film incitant à ne pas vouloir aller à tout prix contre le temps et à apprendre à l’apprivoiser, à laisser le temps au temps, profiter de chaque rencontre et chaque instant sans pour autant vouloir tout obtenir, réussir, immédiatement.

     Ce film est comme ces personnes (et comme son personnage principal) qui ne vous sont pas immédiatement sympathiques parce qu’elles ne cherchent pas à plaire à tout prix et par tous les moyens mais qui, quand vous les découvrez, progressivement et vraiment, vous procurent une impression, émotion même, qui n’en sont que plus profondes et intenses. Le charme est alors plus durable que celui, volatile, d’une beauté éphémère et incandescente.

     « L’étrange histoire de Benjamin Button », malgré la singularité de son protagoniste, est un film à portée universelle sur la perte d’être chers, la cruelle et inexorable fuite du temps, l’amour inconditionnel et intemporel.

     Au-delà de sa mélancolie, c’est aussi un magnifique hymne à la vie, dont chaque plan (une danse dans la nuit, un lever de soleil, une bouchée ou une gorgée dont ils se délectent…) chaque réplique incitent à « savourer » chaque instant, à croire en l’avenir, malgré tout, parce qu’ « on ne peut jamais savoir ce que l’avenir nous réserve ».

    Ce n’est peut-être pas le chef d’œuvre auquel je m’attendais, mais à l’image de l’existence il n’a peut-être que plus de mérite et ne recèle que plus de beauté à sortir des sentiers battus et à charmer plus insidieusement, en cela c’est un beau et grand film qui porte et/ou hante bien après l’ouragan. Un film mélancolique , et donc, malgré tout sombre, tendre aussi, un hymne à la vie dont on ne ressort en tout cas pas indemne tant il bouscule en soi (en moi en tout cas) tout ce qui constitue l’essence même de l’existence, de son sens et de son temps, inéluctablement destructeur et fatal.

  • CONCOURS - GAGNEZ VOS PASS POUR LE 39ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE ( 2ème partie)

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    Cette année, le Festival du Cinéma Américain de Deauville, pour cette 39ème édition qui aura lieu du 30 Août 2013 au 8 septembre 2013, aura pour moi une saveur particulière, tout d’abord parce qu’il s’agira de ma 20ème (oui, j’ai commencé très tôt mes pérégrinations festivalières, c’est même là que tout a commencé…) et ensuite parce que j’ai eu le plaisir de voir mon roman « Les Orgueilleux« , qui se déroule entièrement dans le cadre du Festival du Cinéma Américain et dans lequel je partage ma passion pour ce festival, publié en Mai dernier (j’en profite d’ailleurs pour vous -re-dire que, vous pouvez trouver toutes les informations sur le roman en cliquant, ici, ainsi que sur le concours avec également mon interview dans laquelle je vous parle longuement de ma passion pour ce festival,  un concours en partenariat avec mon éditeur permettant aux lecteurs du roman de remporter une liseuse électronique Kobo) et parce que, prochainement, sera publié mon recueil de nouvelles sur les festivals de cinéma intitulé « Ombres parallèles » dont plusieurs sur Deauville et ses festivals de cinéma..

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      Et évidemment, enfin, parce que, malgré les années écoulées, ce festival est un rendez-vous toujours aussi délectable, a fortiori après la formidable édition 2012 .

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     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

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    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l’honneur à partir de maintenant, jusqu’en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

     En attendant l’édition, 2013, vous pouvez également retrouver mon best of de l’édition 2012 en cliquant ici avec de nombreuses critiques, photos, vidéos. Un tout petit aperçu ci-dessus.

    PROGRAMME DU FESTIVAL ET CONFERENCE DE PRESSE

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE DETAILLE SUR LE PROGRAMME DE L'EDITION 2013

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE SUR UNE JOURNEE IDEALE A DEAUVILLE AVEC DE NOMBREUX BONS PLANS

     

     CONCOURS 

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    Pour la 6ème année consécutive, j’ai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 (  grâce au Centre International de Deauville).

    Régulièrement, je mettrai ici des pass en jeu pour le 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

     REGLEMENT DU CONCOURS :

    Cette semaine, je mets en jeu de nouveaux lots de pass (valeur unitaire du pass journée : 30 euros). Ceux qui ont déjà participé au premier concours seront contactés en même temps que les lauréats de ce second concours, après le 15 août.

    1er prix et 2ème prix (2 pass d’une valeur unitaire de 30 euros) : samedi 31 août 2013/dimanche 1er septembre 2013

    2ème prix (3 pass d’une valeur unitaire de 30 euros) : vendredi 6 septembre 2013/samedi 7 septembre 2013/dimanche 8 septembre 2013

    3ème prix (1 pass d’une valeur unitaire de 30 euros) : lundi 2 septembre 2013

    4ème prix et 5ème prix : (3 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) mardi 3 septembre/ mercredi 4 septembre/ jeudi 5 septembre

    6ème prix et 7ème prix: (3 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : vendredi 6 septembre/ samedi 7 septembre/ dimanche 8 septembre

    1 seul prix par nom de famille. En cas d’égalités, les personnes n’ayant jamais gagné de pass les années précédentes seront délibérément privilégiées ainsi que les plus rapides à répondre.

    Ne vous inquiétez si vous ne comptez pas parmi les lauréats: d’autres pass seront en jeu prochainement. Fin de ce second concours : le 15 aoput. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email: « 2ème concours pass Deauville 2013″. N’oubliez pas de joindre vos coordonnées (nom réel -pas de pseudo- adresse et numéro de téléphone) sans lesquelles votre participation sera caduque. Vous ne pourrez pas changer les dates de vos pass donc ne participez que si vous êtes certains d’être libres à ces différentes dates. Seuls les 3 lauréats seront contactés, par email, après le 15 août.

    Pour faire partie des heureux lauréats, répondez correctement aux 11 questions suivantes avant le 15 août à minuit.

    QUESTIONS DU CONCOURS

    1. Comment s’appelle le personnage féminin principal du (magnifique) film dont est extraite l’image suivante?

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    2.  En quelle année le réalisateur du film dont l’image a été découpée ci-dessous est-il venu à Deauville pour la dernière fois ? Quel est ce réalisateur?

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    3. De quel classique du cinéma américain est extraite l’image ci-dessous?

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    4. Si je vous dis à propos de la photo ci-dessous « il n’y en eut que trois », à quels films pensez-vous?

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    5. Quel est le film américain ci-dessous dont a été extraite une image légèrement modifiée?

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    6.  Quel rapport entre les deux images suivantes extraites de deux films différents (la première découpée et l’autre intacte) et le 39 ème Festival du Cinéma Américain de Deauville?

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    7. Quel acteur est à droite sur cette photo (dont cet élément sur la photo ci-dessous devrait aisément vous faire trouver le titre du film dont il s’agit)?

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    8. Ce fut un de mes grands coups de coeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville ces dernières années. De quel film est extraite l’image ci-dessous?

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    9. L’année 1995 a marqué un tournant dans l’histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Pourquoi? Donnez-moi le nom du film qui en a été le « symbole ».

    10. En une phrase, quels sont pour vous les atouts de ce festival, que vous connaissez si vous y êtes déjà allé ou que vous imaginez dans le cas contraire?

     11. Regardez cette photo. Quel est le nom du personnage principal du roman éponyme (mais qui n’a aucun lien avec le film dont est extraite l’image ci-dessous) dont je vous ai parlé dans cette page?

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  • CANADA de Richard Ford, prix Littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

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    La remise du prix littéraire Lucien Barrière est chaque année également un moment fort du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Retrouvez le communiqué de presse à ce sujet, ci-dessous.

    Je vous rappelle que je vous fais toujours gagner vos pass pour le festival, ici, que la conférence de presse du festival aura lieu le 19 juillet, et que vous pouvez retrouver les autres premiers éléments de programmation, ici.

     

    Le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013, composé de Frédéric Beigbeder (écrivain, éditeur et journaliste), François Forestier (journaliste et écrivain), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journaliste et écrivain), Jean-Claude Lamy (journaliste et écrivain), Eric Neuhoff (journaliste et écrivain) et Gonzague Saint Bris (journaliste et écrivain), décernera ce prix le mardi 3 septembre à

    RICHARD FORD  pour son roman  CANADA Éditions de l’Olivier.

    Nous sommes à Great Falls, Montana en 1960. Dell Parsons a quinze ans lorsque ses parents commettent un hold-up, avec le fol espoir de rembourser ainsi un créancier menaçant. Mais le braquage échoue, les parents sont arrêtés, et Dell a désormais le choix entre la fuite ou le placement dans un orphelinat. Il choisit de fuir, passe la frontière du Canada et se retrouve dans le Saskatchewan. Il est alors recueilli par un homme, Remlinger, qui fait de lui son apprenti et son factotum. Remlinger est un « libertarien », adepte de la liberté individuelle intégrale, qui vit selon sa propre loi en organisant des chasses.

    Canada est le récit de ces années d’apprentissage au sein d’une nature magnifique, parmi des hommes pour qui seule compte la force brutale, comme le montre l’épisode final, d’une incroyable violence. Des années plus tard, Dell, devenu professeur à l’Université, se souvient de ces années qui l’ont marqué à jamais.

    Ce roman d’une puissance et d’une beauté exceptionnelles rappellera aux lecteurs de Richard Ford le premier de ses livres publié à l’Olivier en 1991, Une saison ardente.

    RICHARD FORD

    Né en 1944 à Jackson, dans le Mississippi, Richard Ford est un écrivain majeur dans la littérature américaine contemporaine. Après avoir publié deux romans en 1976 et 1981 (Une mort secrète et Le Bout du rouleau), il abandonne temporairement l’écriture et se consacre au journalisme pour le magazine américain Inside Sports. Un week-end dans le Michigan (Éditions de l’Olivier, 1999), satire caustique de la classe moyenne américaine, lui apporte une reconnaissance plus large. C’est aussi le premier tome d’un projet littéraire

  • CONCOURS - Gagnez vos pass pour le 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Cette année, le Festival du Cinéma Américain de Deauville, pour cette 39ème édition qui aura lieu du 30 Août 2013 au 8 septembre 2013, aura pour moi une saveur particulière, tout d'abord parce qu'il s'agira de ma 20ème (oui, j'ai commencé très tôt mes pérégrinations festivalières, c'est même là que tout a commencé...) et ensuite parce que j'ai eu le plaisir de voir mon roman "Les Orgueilleux", qui se déroule entièrement dans le cadre du Festival du Cinéma Américain et dans lequel je partage ma passion pour ce festival, publié en Mai dernier (j'en profite d'ailleurs pour vous -re-dire que, vous pouvez trouver toutes les informations sur le roman en cliquant, ici, ainsi que sur le concours avec également mon interview dans laquelle je vous parle longuement de ma passion pour ce festival,  un concours en partenariat avec mon éditeur permettant aux lecteurs du roman de remporter une liseuse électronique Kobo) et parce que, prochainement, sera publié mon recueil de nouvelles sur les festivals de cinéma intitulé "Ombres parallèles" dont plusieurs sur Deauville et ses festivals de cinéma..

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      Et évidemment, enfin, parce que, malgré les années écoulées, ce festival est un rendez-vous toujours aussi délectable, a fortiori après la formidable édition 2012 .

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     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood - Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

     

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

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    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l'honneur à partir de maintenant, jusqu'en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

     En attendant l'édition, 2013, vous pouvez également retrouver mon best of de l'édition 2012 en cliquant ici avec de nombreuses critiques, photos, vidéos. Un tout petit aperçu ci-dessus.

     

     

    PROGRAMME DU FESTIVAL ET CONFERENCE DE PRESSE

     

    C'est le 19 juillet prochain qu'aura lieu la conférence de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013. Vous pourrez bien entendu retrouver le programme détaillé ici.

    Pour l'instant nous savons que:

     -Vincent Lindon présidera le jury de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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    - C'est l'actrice réalisatrice Valérie Donzelli qui présidera le jury Révélation Cartier.

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    - "Ma vie avec Liberace" de Steven Soderbergh fera l'ouverture du festival,  vendredi 30 août 2013, en présence de ses interprètes exceptionnels, Michael Douglas et Matt Damon. Ayant eu le plaisir de découvrir ce film à Cannes (le grand oublié du palmarès), et même si je vous vous en reparlerai plus longuement, je vous le recommande d'ores et déjà, pour la réalisation inspirée de Soderbergh mais aussi et surtout pour les prestations exceptionnelles de Michael Douglas et Matt Damon.

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    -Steven Soderbergh donnera une master class (qui s'annonce passionnante!) le samedi 31 août

    -La ville de Deauville permettra au public de remettre son prix institué lors du dernier Festival du Film Asiatique de Deauville.

    - sur la très belle affiche 2013, on retrouve les couleurs de la bannière étoilée, les étoiles, les planches, le(s) parasol(s), référence à la paradoxale joyeuse mélancolie deauvillaise, référence aussi au cinéma d'hier que met également à l'honneur le festival, et évidemment à un classique du cinéma américain "Singing in the rain" de Stanley Donen et Gene Kelly.

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     CONCOURS 

     

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    Pour la 6ème année consécutive, j’ai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 (  grâce au Centre International de Deauville).

    Régulièrement, je mettrai ici des pass en jeu pour le 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

     REGLEMENT DU CONCOURS :


    Cette semaine, je mets en jeu 3 lots de pass (valeur unitaire du pass journée : 30 euros) :

    1er prix (3 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : samedi 31 août 2013/dimanche 1er septembre 2013/lundi 2 sepembre 2013

    2ème prix (3 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : vendredi 6 septembre 2013/samedi 7 septembre 2013/dimanche 8 septembre 2013

    3ème prix (4 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : lundi 2 septembre 2013/mardi 3 septembre 2013/mercredi 4 septembre/jeudi 5 septembre


    1 seul prix par nom de famille. En cas d’égalités, les personnes n’ayant jamais gagné de pass les années précédentes seront délibérément privilégiées ainsi que les plus rapides à répondre.

    Ne vous inquiétez si vous ne comptez pas parmi les lauréats: d’autres pass seront en jeu prochainement. Fin de ce premier concours : le 25 juillet. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email: "1er concours pass Deauville 2013″. N’oubliez pas de joindre vos coordonnées (nom réel -pas de pseudo- adresse et numéro de téléphone) sans lesquelles votre participation sera caduque. Vous ne pourrez pas changer les dates de vos pass donc ne participez que si vous êtes certains d’être libres à ces différentes dates. Seuls les 3 lauréats seront contactés, par email, après le 25 juillet.

    Pour faire partie des heureux lauréats, répondez correctement aux 11 questions suivantes avant le 25 juillet à minuit.

    QUESTIONS DU CONCOURS

    1. Comment s'appelle le personnage féminin principal du (magnifique) film dont est extraite l'image suivante?

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    2.  En quelle année le réalisateur du film dont l'image a été découpée ci-dessous est-il venu à Deauville pour la dernière fois ? Quel est ce réalisateur?

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    3. De quel classique du cinéma américain est extraite l'image ci-dessous?

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    4. Si je vous dis à propos de la photo ci-dessous "il n'y en eut que trois", à quels films pensez-vous?

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    5. Quel est le film américain ci-dessous dont a été extraite une image légèrement modifiée?

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    6.  Quel rapport entre les deux images suivantes extraites de deux films différents (la première découpée et l'autre intacte) et le 39 ème Festival du Cinéma Américain de Deauville?

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    7. Quel acteur est à droite sur cette photo (dont cet élément sur la photo ci-dessous devrait aisément vous faire trouver le titre du film dont il s'agit)?

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    8. Ce fut un de mes grands coups de coeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville ces dernières années. De quel film est extraite l'image ci-dessous?

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    9. L'année 1995 a marqué un tournant dans l'histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Pourquoi? Donnez-moi le nom du film qui en a été le "symbole".

    10. En une phrase, quels sont pour vous les atouts de ce festival, que vous connaissez si vous y êtes déjà allé ou que vous imaginez dans le cas contraire?

     11. Regardez cette photo. Quel est le nom du personnage principal du roman éponyme (mais qui n'a aucun lien avec le film dont est extraite l'image ci-dessous) dont je vous ai parlé dans cette page?

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