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cinéma - Page 12

  • "Ces amours-là" de Claude Lelouch, ce soir, en avant-première à Deauville

    amourslà.jpgDans l'article précédent, je m'interrogeais sur une potentielle avant-première de "Ces amours-là", le dernier film de Claude Lelouch, dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 et je viens d'apprendre qu'une avant-première aurait lieu ce soir, vendredi 13 août, à 20H30, au Morny Club, 23, rue du Général-de-Gaulle, à Deauville. (Tél. 08 92 68 72 27)

     Claude Lelouch animera par ailleurs un débat à l'issue de la rencontre. Si vous assistez à la projection, n'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.

    Cliquez ici pour lire mon article complet consacré à "Ces amours-là" et ma critique d' "Un homme et une femme" de Claude Lelouch.

  • Salon « livres et musiques » 2010 : une édition très spéciale pour l’anniversaire de Deauville

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    Vous connaissez désormais ma passion pour la ville de Deauville dont je vous parle chaque année à l’occasion des Festivals du Cinéma Américain, en septembre, et du Film Asiatique, en mars, deux festivals auxquels j’assiste depuis de nombreuses années mais Deauville ne se contente pas de vivre à un rythme trépidant pendant ses festivals de cinéma et connaît d’autres temps forts et a fortiori cette année puisque le 21ème arrondissement  fête ses 150 ans et comme à  Deauville on ne fait jamais rien à moitié, la ville a eu pour (judicieuse et originale) idée de mettre en œuvre un événement par jour, soit 365 événements en 2010 !   Je reviendrai sur ces événements au fur et à mesure mais sachez d’ores et déjà que Deauville n’a pas ménagé ses efforts pour faire de cet anniversaire des 150 ans un événement exceptionnel, à la hauteur de la réputation de la célèbre cité normande au charme indicible et incomparable qui, bien qu’ayant beaucoup voyagé, me procure toujours la même émotion dix-sept après mon premier festival, comme nulle part ailleurs. Je vous avais d'ailleurs déjà parlé de cet anniversaire exceptionnel (ici) auquel Claude Lelouch tellement indissociable de Deauville désormais (et vice versa) s'était associé.

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    Les dernières années ont ainsi déjà  été jalonnées de nombreuses initiatives culturelles à  Deauville avec, outre les festivals de cinéma, le Festival de Pâques, l’Août Musical et la Saison Culturelle et surtout le salon « Livres et musiques » dont ce sera cette année la 7ème édition avec pour thème la Chanson. En 7 ans, ce salon a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable bien au-delà des "frontières" normandes. Au programme de cette édition 2010, 60 rendez-vous : débats, lectures musicales, ateliers pour les enfants, concerts de 11h à minuit…   Pour tous les goûts et de quoi satisfaire autant les mélomanes que les amateurs de littérature !

     Le but est de lancer un regard neuf sur les œuvres avec un principe qui règne en maître : la convivialité mais aussi de jeter des ponts entre la musique et la littérature.  Parmi  tous ces événements (riches et variés que je vous laisse découvrir en détails, ici) voici quelques uns de ceux auxquels j’aurais aimé assister : le chanteur Thomas Fersen faisant lecture de textes de son choix ; Jérôme Attal lisant des textes sur des chansons des Beatles  ou encore entendre Alex Beaupin qui depuis son piano prêtera sa voix à une adaptation du roman « Tout va bien » de Kéthévane Davrichewy… ou encore voir l’exposition « Flash…sur la chanson française » de Francis Vernhet, entendre le showcase d’Alex Massmédia, ou bien sûr entendre Charles Aznavour se livrer lors du rendez-vous du 1er mai au Salon des Ambassadeurs . J’aurais aussi aimé écrire une chanson sous la houlette de Claude Lemesle, le célèbre parolier, auteur de l'Eté Indien (renseignement et inscription : salondulivre@deauville.fr ).  Et ce n’est là qu’un tout petit échantillon des nombreux événements organisés à l’occasion de ce salon !

    En pleins préparatifs du Festival de Cannes, je ne pourrai pas y être… à mon grand regret, moi qui aime tellement Deauville
       ;  je ne pourrai donc pas entendre jongler avec les mots dans ma ville favorite, mais je vous encourage en revanche vivement à y faire un tour. Le rendez-vous promet d’être à la fois mélodieux, surprenant et diversifié. Sachez encore que l’entrée y est libre et gratuite : vous auriez donc tort de vous en priver ! (certains événements nécessitent néanmoins une inscription préalable à l’office de tourisme).

    Sachez encore que la ville de Deauville  remet  sont prix littéraire parmi la sélection suivante : « Nos vies rêvées », Barbara Israël, Flammarion ; « La double vie d’Ana Song », Minh Tran Huy, Actes  Sud ; « Lily et Braine », Christian Gailly, Minuit ; « Le Requiem de Franz », Pierre Charras, Mercure de  France ; « Pour Dalida », Colette Fellous, Flammarion ; « Martha Argerich », Olivier Bellamy, Buchet-Chastel. Les membres du jury sont :  Jérôme Garcin (Président), Philippe  Augier (Maire de Deauville), François Bott, Benoît Duteurtre, Paul Giannoli,  Christine Orban, Marie-Claire Pauwels, Patrick Rambaud et François Reynaert.,  Florian Zeller, Philippe Labro, Jérémie Rohrer (directeur musical du Cercle de  l’Harmonie) et Julien Chauvin (premier violon du Cercle de  l’Harmonie).

    L’événement qui se déroulera du 30 avril au 2 mai, au Cercle (Boulevard Corbuché) -la célèbre villa entre le Casino et l’hôtel Royal érigée en 1873, lieu de tant de mes souvenirs festivaliers  qui deviendra ainsi le plus grande libraire de France pendant 3 jours- et au Club de la Mer, Boulevard de la Mer, de 11h à 19H. Le Salon bar du CID accueillera quant à lui les professionnels du livre numérique dans le cadre de l’Atelier du futur.

    Le salon « Livres et musiques » a également sa page Facebook.  Pour consulter le programme et vous inscrire aux événements, rendez-vous sur http://www.deauville-2010.fr , l'excellent site des 150 ans   de la ville de Deauville,  ou consulter la liste des invités et leurs biographies : www.deauville.fr. A noter : certains concerts sont sur réservation à l’office de tourisme : 02-31-10-40-00 .

    Je vous laisse aussi découvrir la (très impressionnante) liste d’artistes invités : Alex & Massmedia, Marcel Amont, Anne Flore, Jean-Pierre Arbon, Jérôme Attal, Charles Aznavour, Thomas Baas, Alex Baladi, Laurent Balandras, Pierre Barouh, Alex Beaupain, Bel Air Line, Françoise Benhamou, Bertrand Betsch, Marie Beuzard, Agnès Bihl, José Louis Bocquet, Isabelle Bonameau, Hervé Bourhis, Frédéric Brun, Eric Briys, Christian Cailleaux, Louis-Jean Calvet, Catel, Axl Cendres, Alban Cerisier, Clarika, Olive et moi, Guy Darol, Gérard Davoust, Kéthévane Davrichewy, DAYP, Gilles de La Porte, Sybil de Ligny, Bruno Delarue, Yves de Saint Jean, Antoine de Tarlé, Rachel des Bois, Edith, Efix, Thomas Fersen, Xavier Feugray, Jean Charles Fitoussi, Gaet's, Elisa Géhin, Jean-Philippe Gonot, Aurélia Grandin, Jean Guidoni, Yaël Hassan, Alexis HK, Serge Hureau, Thierry Illouz, Claire Julliard, Charles Kermarec, Nathalie Kuperman, Camille Laurens, Michel Lécureur, Claude Lemesle, Luk, Christian Marcadet, Jean-François Martin, Michael Minerbe, Véronique Mortaigne, David Mc Neil, Mell, Pierre Ménard, Michel Monnereau, François Nawrocki, Marie Nimier, Alfonso Pacin, Frédéric Pagès, Daniel Pantchenko, Claudine Plas, Polo, Gérard Pouchain, Psyché, Stéphane Puisney, Julie Rey, Riff Reb’s, Bruno Rives, Marie Saint Dizier, Insa Sané, Ronald Schild, David Sire, Hélène Tierchant, Minh Tran Huy, Bruno Vay, Francis Vernhet, Marcus Wagner, Yann Walcker.

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     deauville
    150 ans

    Article sponsorisé

  • Dates du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010: 36ème édition

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    Alors que le Festival du Film Asiatique de Deauville vient de s'achever, je vous donne d'ores et déjà rendez-vous sur ce blog pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 qui aura lieu du vendredi 3 au dimanche 12 septembre, la 36ème édition du festival qui sera pour moi la 17ème.

     D'ici là, vous pourrez retrouver de nombreuses informations ici sur le 150ème anniversaire de la ville de Deauville dont je vous reparle très bientôt.

     Et bien sûr vous pouvez également suivre l'actualité cinématographiques quotidienne sur "In the mood for cinema", l'actualité cannoise sur "In the mood for Cannes", l'actualité touristique sur "In the mood for luxe".

  • Palmarès complet et bilan du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

    C'est avec un peu de retard que je vous livre mon bilan du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010, la trépidante vie parisienne ayant déjà repris son cours et m'ayant déjà entraînée dans son tourbillon.
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    Dans l'un des films en compétition, « The Eternal», son réalisateur Rituparno Ghosh fait dire à l'un de ses personnages que le cinéma ce sont des « moments fugaces ». Si je ne devais donc que garder les meilleurs moments fugaces de ce festival je me souviendrais des instants de pérégrinations amicales et cinématographiques qui ont une nouvelle fois contribué à faire de ce festival une douce et revigorante parenthèse. J'espère d'ailleurs qu'il perdurera et que cette 12ème édition ne sera pas la dernière malgré la baisse des partenaires ( baisse de 35% dit-on après une baisse déjà de 20% l'an passé et la disparition du village asiatique) et malgré le peu de public à certains films en compétition pourtant de grande qualité, et surtout particulièrement diversifiés qui ont constitué pour moi, comme chaque année, une promenade instructive dans la cinématographie et la culture asiatique, un éclairage sans concessions sur le visage de l'Asie contemporaine.

    Avec le film chinois  « Judge » de Liu Jie mon premier coup de cœur (lotus du meilleur film 2010) je me suis engouffrée dans les couloirs de la mort et de l'absurdité de la justice chinoise (cliquez ici pour lire ma critique du film), un film jalonné de plans fixes d'une acuité implacable.  Avec le film coréen « Paju » de Park Chan-ok (mon autre coup de cœur), prix du jury ex-æquo, j'ai accompagné  des destins déconstruits comme un puzzle à l'image d'une Corée écartelée entre le Nord et le Sud. Un film dont la construction habile ne nuit jamais à l'émotion mais au contraire fait qu'elle s'immisce peu à peu en vous (voir ma critique ici). Un petit bijou d'intelligence scénaristique. J'ai découvert l'atrocité du « Massacre de Nankin » dans « City of life and death » de Lu Chuan (hors compétition) aussi visuellement brillant qu'humainement insoutenable (pour moi en tout cas). J'ai eu envie de découvrir le cinéma de Mendoza, suite à sa Master class où il s'est révélé aussi prolixe que passionnant (voir mon résumé, ici).  J'ai vu deux films japonais aussi loufoques qu'inclassables, l'un (« Symbol » de Matsumoto Hitoshi) dont je vous ai déjà parlé ici qui aurait pu faire un splendide court-métrage là où la version longue le rend présomptueux et agaçant. L'autre ( « The king of jail breakers » de Itao Itsuji) dont les scènes répétitives d'un prisonnier qui s'échappe systématiquement de la prison dans laquelle il est incarcéré trouve son originalité dans une autre évasion (du ventre maternel !) filmée en caméra subjective et un final aussi ironique et diaboliquement réjouissant que le reste du film était glauque. Un film qui aurait sans aucun doute mérité le prix de la dérision. Avec « The Eternal » de Rituparno Ghosh, j'ai découvert un cinéma venu d'Inde qui sait être réflexif (réflexion sur le cinéma, la filiation) mais sans oublier Bollywood auquel quelques scènes chantées rendent hommage.  J'ai vu la première production tadjike depuis 18 ans avec « True noon »  (dont je vous ai parlé ici), film dans lequel le réalisateur Nosir Saidov a su donner des accents d'universalité  à un drame local.

    Certes, je me suis parfois ennuyée, j'ai parfois été agacée mais comme chaque année cette promenade s'est avérée enrichissante. Deauville a su montrer un visage d'une Asie hétérogène même si les différents films en compétition (qu'ils viennent d'Inde, de Corée du Sud, du Japon, de Chine, de Malaisie...) avaient  en commun de nous montrer des personnages englués dans une réalité suffocante, cherchant à échapper à leur situation et à s'évader (au propre comme au figuré) mais aussi cherchant à nous montrer leurs vrais visages même si on tente de le dissimuler derrière une frontière, des barbelés, les barreaux d'une prison. On retrouve enfin  ce même sentiment d'enfermement et cette difficulté à communiquer (que ce soit entre l'Etat et les citoyens, ou entre les citoyens).

     Je vous laisse découvrir le palmarès ci-dessous, pas vraiment surprenant, « Judge », lotus du meilleur film 2010 surpassant le reste de la sélection, le festival prouvant son indépendance en mettant en avant un film plutôt critique avec la Chine, Chine par ailleurs à l'honneur cette année (ce qui lui a par ailleurs été parfois reproché). « Paju » pouvait difficilement être écarté du palmarès pour toutes les raisons précédemment évoquées. Je n'ai malheureusement pas vu « Au revoir Taïpei » (prix du jury ex-aequo avec « Paju »). Le contemplatif et prétentieux film malaisien de Charlotte Lim Lay Kuen « My daughter » disposait de toutes les « qualités » pour remporter le prix de la critique internationale. Comme chaque année, je me suis concentrée sur la compétition et n'ai donc vu aucun film de la section Action Asia (d'ailleurs une petite requête auprès du festival, il serait bien que les films repassent davantage de fois pour permettre aux spectateurs de profiter de toutes les sélections et que reviennent les séances de deuxième partie de soirée) dont le jury présidé par Florent Emilio Siri a récompensé « The sword with no name » de Kim Yong-kyun.

    Un grand merci à notre partenaire Orange pour les 40 pass et les séjours de rêve qu'ils m'ont permis de faire gagner, et à mes  joyeux acolytes de salles obscures et d'escapades gastronomiques qui se reconnaîtront.

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    Pour voir mes vidéos de la clôture, cliquez ici.

     Le Jury Longs Métrages présidé par Pascal Bonitzer, entouré de Raja Amari, Elie Chouraqui, Anne Consigny, Sara Forestier, Safy Nebbou, Clémence Poésy, Frédéric Schoendoerffer et Bruno Todeschini a décerné les prix suivants:

    LOTUS DU MEILLEUR FILM - Grand Prix

    JUDGE de Liu Jie (Chine )

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    LOTUS DU JURY - Prix du Jury ex-aequo

    AU REVOIR TAIPEI de Arvin Chen (Taïwan/Etats-Unis/Allemagne / ) & PAJU de/by PARK Chan-ok (Corée du Sud )

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    Le jury composé de journalistes internationaux a décerné le prix suivant:

    LOTUS AIR FRANCE - Prix de la Critique Internationale

    MY DAUGHTER de Charlotte Lim Lay Kuen (Malaisie )

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    Le Jury Action Asia présidé par Florent Emilio Siri, entouré de Vikash Dhorasoo, Thierry Frémont, Samuel Le Bihan, Cécile Telerman et Malik Zidi a décerné son prix au film:

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    LOTUS ACTION ASIA - Grand Prix Action Asia

    THE SWORD WITH NO NAME de Kim Yong-gyun (Corée du Sud)

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    A suivre: l'actualité deauvillaise continue sur "In the mood for Deauville" en attendant les premières informations sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010.

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    Lien permanent Catégories : CEREMONIES DE CLOTURE 2 commentaires Imprimer Pin it!
  • La clôture du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 en vidéos

    En attendant mon bilan écrit de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 avec le palmarès complet et de nombreuses photographies (dès que j'aurai un peu de temps mais je préfère le publier un peu en retard plutôt que de le bâcler et que celui-ci ne reflète pas complètement mon enthousiasme), voici quelques unes de mes vidéos de la clôture. Et en attendant vous pouvez également retrouver l'actualité cinématographique quotidienne sur "In the mood for cinema".

     

     

    Lien permanent Catégories : VIDEOS/ BANDES ANNONCES 0 commentaire Imprimer Pin it!
  • 3ème jour en direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010: Master class de Brillante Ma. Mendoza

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    Une journée aussi chargée que passionnante mais vue l'heure tardive, je me contenterai ce soir de vous parler de la passionnante master class de Brillante Ma.Mendoza. J'avoue humblement n'avoir jamais vu aucun de ses films mais la passion et la précision avec lesquelles il a évoqué son métier m'ont donné envie de me plonger dans sa filmographie.

    Après le cinéaste Lee Chang-dong en 2009, c’est Brillante Ma. Mendoza qui a partagé avec les Festivaliers sa vision du cinéma et ses techniques de création lors d’une Master Class exceptionnelle après l'hommage rendu au cinéaste philippin en ouverture du festival. La master class a été entrecoupée de 3 extraits: du "Masseur", de "Serbis" et de "Lola".

    Brillante Mendoza a commencé par évoquer son dernier film" Lola" présenté en avant-première au festival dont l'idée remonte à il y a 3 ans. "A l'époque les producteurs n'avaient pas jugé cela assez commercial." Il avait envie de situer l'action au moment de la saison des pluies car pou lui cette période de l'année  révèle quelque chose de dramatique dans l'atmosphère générale qu'il voulait "récupérer".

     Brillante Mendonza a insisté sur l'idée fausse selon laquelle ses films seraient tournés "à l'arrache".

     Il a précisé que pour tous es films il essayait d'avoir une petite équipe et qu'il tournait et filmait le film en parallèle.

    Il a ainsi expliqué avoir monté un bureau à Manille. "Toute l'année il y a une recherche permanente sur mes idées de films. 

     Poursuivant sur sa méthode de travail et son travail en amont, il a pris l'exemple de "Serbis" pour lequel il a emmené ses acteurs et décorateurs  dans le cinéma où a été tourné le film mais bien avant le tournage. Brillante Mendoza a également précisé avoir travaillé dans la production cinéma, d'où sa capacité à déterminer ce qui est important dans un tournage. "Tourner vite pour moi c'est sauvegarder l'énergie au tournage et pas seulement pour raisons économiques."

      Suite à un questionnaire de Télérama, Mendoza avait été le seul cinéaste à dire que les repérages constituaient son étape préféré de la construction du film, se sentant "autant journaliste que cinéaste".  "Je ne peux pas imaginer une histoire qui ne s'est pas vraiment déroulée. Un réalisateur peut avoir plusieurs objectifs en réalisant un film: raconter une histoire, amuser, informer. Pour moi l'objectif est de raconter la vérité, être le plus vrai possible. Pour moi l'important est de m'imprégner des lieux et des gens. Je ne me vois pas créer une histoire que je n'aurais pas vécue moi-même, c'est pourquoi le repérage est le plus important pour moi."

     Brillante Mendoza a également évoqué sa manière de porter la caméra pour mettre en forme l'immersion et la volonté de plonger dans un monde et de nous y faire plonger. "Je voudrais que le public ressente en même temps que les personnages".

     Il a également évoqué l'importance du son dans son travail, pour lui aussi important que l'image. Pour lui le son est un "personnage à part entière de l'histoire". "Le son donne une perspective différente."

     Brillante Mendoza a terminé en évoquant son dernier projet, le film sur lequel il travaille actuellement: un documentaire autour d'un homme à Manille qui est gay et interprète Jésus Christ chaque année lors de la semaine sainte à l'occasion d'un spectacle cru et violent.

    La journée s'est achevée par le dîner de gala traditionnel au non moins traditionnel Salon des Ambassadeurs dont vous pouvez constater l'ambiance de folie ci-dessous.

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    Demain, le palmarès que vous pourrez bien entendu retrouver sur ce blog. Je m'abstiendrai de tout pronostic n'ayant vu "que" 6 films sur 9 de la compétition.  Je vous en reparlerai ultérieurement. Mes coups de coeur restent "Paju" et "Judge"...

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