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Marc Fitoussi

  • Avant-première de « la vie d’artiste » de Marc Fitoussi : prix Michel d’Ornano 2007

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    Le prix Michel d’Ornano revenait cette année à « La vie d’artiste » de Marc Fitoussi, un premier film qui en plus de son prix (voir description du prix ici) a donc eu le privilège d’une projection au CID. Un film aux antipodes de celui projeté la veille au même endroit, et qui témoigne ainsi  une nouvelle fois de la diversité de ce festival et de sa programmation. « La vie d’artiste » qu’est-ce donc alors ? (voir pitch ici).  Ici, en tout cas, ce sont : le plaisir viscéral d’exercer son art, la rage (de dire, d’écrire, chanter, jouer … ou de paraître) les amitiés intéressées  feintes avec tellement d’habileté, les rancœurs assassines, les coups du destin (oui, encore), les concessions à ses idéaux, les vicissitudes de la chance,  un directeur de casting arrogant, des applaudissements qui résonnent comme des coups de poignard ou comme des regrets amers, des regards qui se détournent  ou captivés en fonction d’un succès ou d’un échec,  des situations cocasses,  la duplicité de ceux qui la méprisent ou feignent de la mépriser, des masques de  jalousies si réussis. C’est oublier un peu la vie, l’autre, celle que certains disent la vraie. C’est un désir avoué ou inavoué, un regret, un remords. La vie d’artiste, c’est ce qui altère les comportements de ceux qui la vivent, de ceux qui  les côtoient ou  ceux qui les regardent plus encore. Si certaines situations sont prévisibles, elles n’en demeurent pas moins très justes. « La vie d’artiste » me fait penser à cette phrase de Martin Scorsese lors du dernier Festival de Cannes : pour faire un film il faut le vouloir plus que toute autre chose au monde. La vie d’artiste c’est le vouloir plus que toute autre chose au monde. Une nécessité impérieuse. Parfois, au détriment des autres. La vie d’artiste, c’est être parfois égocentrique à moins que ce ne soit être injustement jugé comme tel. La vie d’artiste c’est être aveugle au monde extérieur. A moins que ce ne soit un moyen de l’oublier ou de le sublimer ou de le regarder. Autrement. Dommage que les passions des trois protagonistes, ou de qui devraient être leurs passions ( le personnage de Denis Poladydès semble ainsi davantage être guidé par l’envie  de reconnaissance que par celle d’écrire) semblent vécues davantage comme un poids que comme une libération. La passion : poids ou liberté (ou libération) : hein, je vous le demande… J’ai bien ma petite idée… Dommage que certains personnages soient aussi caricaturaux (certes délibérément, comme ressorts de la comédie  que ce film est avant tout) comme celui d’Aure Atika non moins irrésistible en patronne d’Hippopotamus irascible, ou comme celui de Valérie Benguigui jalouse de la passion, de la « vie d’artiste « de son amant qui le lui vole. La vie d’artiste c’est surtout  ce qui donne cette petite flamme dans les yeux et la vie de ceux qui la vivent ou y aspirent. La petite lueur dans les yeux du spectateur au dénouement de ce film drôle et prometteur qui explore toutes les situations ou sensations insolites (souvent), magiques (presque pas, pas suffisamment) que suscitent la « vie d’artiste ». La vie, passionnément. Plus intensément. Un désir ardent que le film ne reflète peut-être pas suffisamment ayant néanmoins ainsi gagné en comédie et drôlerie ce qu’il perd en profondeur.

    Sandra.M

  • "La vie d'artiste" de Marc Fitoussi: prix Michel d'Ornano 2007

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    J'ai déjà consacré un article aux précédents prix Michel d'Ornano (voir article ici). Cette année, celui-ci sera décerné à "La vie d'artiste" de Marc Fitoussi. Dorénavant le prix Michel d'Ornano récompensera un premier film français dans le but d'aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. C'est un jury international composé de journalistes anglo-saxons, et présidé par Jean-Guillaume d'Ornano qui attribue ce prix

    Avec: Sandrine Kiberlain, Emilie Dequenne, Denis Podalydès, Valérie Benguigui, Marilyne Canto, Grégoire Leprince-Ringuet

    Pitch: Alice rêve de se voir sur un écran de cinéma ou de brûler les planches. Bertrand, qui tente d'achever son second roman, aspire à la consécration littéraire. Quant à Cora, elle espére bouleverser le petit monde de la chanson française. Tous les trois sont bien décidés à parvenir à leurs fins. Et tant pis si les chemins de la gloire sont semés d'embûches...

    Les dotations du prix Michel d'Ornano:

    -3000€ remis au réalisateur du film, ainsi qu'une plaque commémorative

    -3000€ remis au producteur du film

    -une aide à la promotion de 10000€ remise au distributeur (cette somme devant être consacrée à l'achat d'espace publicitaire pour la sortie du film en salles)

    -le sous-titrage en anglais d'une copie de 35mm

    -une projection officielle lors du Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Vous pourrez bien entendu lire ma critique de ce film. Il sera projeté le dimanche 2 septembre au CID. Pour connaître l'heure exacte de projection au festival, consulter les grilles de programmation figurant dans les  liens, dans la colonne de gauche de ce blog.

    Le prix Michel d'Ornano 2007 sera remis lors de la cérémonie du palmarès.

    "La vie d'artiste" sortira en salles le 5 septembre 2007.

    Sandra.M