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  • L'étincelante et éblouissante ouverture du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Promis, ce soir, je vous dirai tout de cette étincelante et éblouissante ouverture du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (et aussi pourquoi elle le fut!), ainsi que du film d'ouverture "Ma vie avec Liberace", ce qui nécessite plus que les quelques minutes qu'il me reste avant de partir pour la conférence de presse de Michael Douglas et Steven Soderbergh que je vous narrerai également ce soir.

     Pour vous faire patienter, voici quelques images de cette enthousiasmante première journée de festival et de l'ouverture qui a eu lieu hier soir dans un CID bondé. A ce soir...

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  • Critique de BLUE JASMINE de Woody Allen et l’hommage du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à Cate Blanchett

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     « Blue Jasmine » a été projeté dans le cadre du festival et a été précédé d’un hommage à l’actrice principale du film, Cate Blanchett et d’un discours du président du jury Vincent Lindon.

     

    Jasmine est marié avec Hal (Alex Baldwin), un homme d’affaires fortuné avec lequel elle vit dans une somptueuse demeure à New York. Sa vie va brusquement voler en éclats. Elle va alors quitter New York et la vie de luxe pour vivre chez sa sœur Ginger au mode de vie beaucoup plus modeste, celle-ci habitant dans un petit appartement de San Francisco et gagnant sa vie en tant que caissière de supermarché.

     

    Après Barcelone, Londres, Paris et Rome, Woody Allen est donc de retour aux Etats-Unis. Comme à chaque fois, le lieu  a une importance capitale. Le film commence d’ailleurs par un vol en avion. Jasmine est encore entre deux villes et deux vies. New York et San Francisco. Deux villes qui s’opposent, géographiquement, temporellement et socialement pour Jasmine puisque l’une représente le passé et la richesse, l’autre le présent et la pauvreté. Deux faces de son existence. Le film est d’ailleurs brillamment monté avec ces mêmes allers et retours dans le montage, et une alternance entre le présent et des flashbacks sur la vie passée de Jasmine.  Après l’arrivée de Jasmine dans l’appartement de sa sœur ( « C’est chaleureux » dira-t-elle avec une douce condescendance), nous découvrons en flashback la première visite de Jasmine dans la magnifique propriété de Hal.

     

    Chaque film de Woody Allen est une véritable leçon de scénario, sur la manière d’exposer une situation, de croquer un personnage, et surtout de traiter les sujets les plus graves avec une apparente légèreté, de passer d’un genre à l’autre. Surtout, ici magistralement, il illustre par la forme du film le fond puisque Jasmine ment constamment, y compris à elle-même, la réalisation mentant au spectateur pour nous donner une apparence de légèreté comme Jasmine cherche à s’en donner une. Toute sa vie est d’ailleurs basée sur un mensonge. Son mari est tombé amoureux de son prénom qui n’est pas vraiment le sien. L’intelligence de l’écriture se retrouve jusque dans le titre du film, finalement aussi un mensonge comme l’est toute la vie de Jasmine.

     

    Woody Allen manie les paradoxes comme personne et y parvient une nouvelle fois avec une habileté déconcertante. Je ne suis pas forcément d’accord avec ceux pour qui c’est son meilleur film depuis « Match point », film au scénario parfait, audacieux, sombre et sensuel qui mêle et transcende les genres et ne dévoile réellement son jeu qu'à la dernière minute, après une intensité et un suspense rares allant crescendo. Le témoignage d'un regard désabusé et d'une grande acuité sur les travers et les blessures de notre époque. Un vrai chef d’œuvre. Depuis, il m’a enchantée avec chacun de ses films, même si certains furent moins réussis, et « Minuit à Paris » reste pour moi un de ses meilleurs :  une déclaration d’amour à Paris, au pouvoir de l’illusion, de l’imagination,  à la magie de Paris et du cinéma qui permet de croire à tout, même qu’il est possible au passé et au présent de se rencontrer et s’étreindre.

     

    Mais revenons au don de scénariste de Woody Allen. Dès les premiers plans, nous comprenons que Jasmine ne va pas très bien, qu’elle est aussi volubile que perdue.  Si Woody Allen manie savamment les paradoxes, il manie aussi les contrastes entre Ginger la brune et Jasmine la blonde, deux sœurs adoptées et diamétralement opposées.

     

    Le vernis de Jasmine et son allure impeccable de blonde hitchcockienne se fissurent progressivement. Sa vie dorée (au propre comme au figuré, prédominance du jaune) va exploser. Le statut social est essentiel pour Jasmine et cette déchéance sociale va la plonger en pleine dépression. Snob, a priori antipathique, elle va finalement susciter notre empathie grâce au talent de Woody Allen qui va nous dresse son portrait et celui de sa vie d’avant en flashbacks.

     

    Bien sûr, Cate Banchett avec ce rôle sur mesure, doit beaucoup à cette réussite. Elle parvient à nous faire aimer ce personnage horripilant, snob, condescendant, inquiétant même parfois mais surtout très seul, perdu, et finalement touchant. De ces personnes qui se révèlent plus complexes que leur apparente futilité voudrait nous le laisser croire, qui maquillent leurs failles derrière un culte de l’apparence et qu’il nous satisferait de croire seulement exaspérantes. Face à elle, Sally Hawkins est également parfaite.

     

    Derrière une apparence de légèreté (jusque dans la musique), Woody Allen a finalement réalisé un de ses films les plus sombres, encore une fois d’une étonnante modernité, en phase avec son époque, aussi peu linéaire et aussi sinueux que son montage. Les dialogues sont cinglants, cruels et réjouissants. Le casting est irréprochable et par de discrets plans séquences Woody Allen nous rappelle qu’il n’est pas seulement un grand dialoguiste et scénariste mais aussi un immense metteur en scène qui, tout aussi discrètement, fait coïncider la forme et le fond.

     

    Un dernier plan, finalement tragique,  lève le voile sur la réalité de Jasmine, et les vraies intentions du cinéaste,  notamment celle de dresser un magnifique portrait de femme, d’une époque aussi. Un film désenchanté, mélancolique, caustique, qui révèle finalement une nouvelle fois le don d’observation du cinéaste et sa capacité, en  à révélant les failles de ses personnages, aussi détestables puissent-ils être parfois a priori, et nous les faire aimer.

     

    Le prochain film de Woody Allen sera un film romantique tourné dans le Sud de la France et se déroulant dans les années 20. Vivement ! En attendant n’oubliez pas d’aller rencontrer Jasmine, à vos risques et périls.

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  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 : programme des Nuits Américaines

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    Evidemment, je ne peux que vous recommander tous ces classiques et a fortiori "L'étrange histoire de Benjamin Button" projeté dans le cadre de l'hommage à Cate Blanchett dont vous pouvez retrouver ma critique, ci-dessous:

    CRITIQUE de "L'étrange histoire de Benjamin Button" de David Fincher

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    L’existence de Benjamin Button (Brad Pitt) débute à la Nouvelle Orléans à l’âge auquel elle s’achève pour certains : à 80 ans. Il nait avec le corps d’un vieillard rabougri et il rajeunit progressivement sans que rien ne puisse arrêter l’impitoyable course du temps. Sa mère meurt en lui donnant la vie. Son père (Jason Flemyng), effrayé par cet être étrange, le dépose sur les marches d’une maison de retraite (ce n’est évidemment pas anodin) où il sera recueilli par la charmante Queenie (Taraji P.Henson), il grandira au contact des autres pensionnaires.

     Son histoire est lue dans une chambre d’hôpital par une fille (Julia Ormond) à sa mère Daisy (Cate Blanchett), une vieille dame à l’agonie qui possède le journal intime de Benjamin. Cette vieille dame est la femme dont Benjamin est tombé amoureux dès qu’il l’a vue, alors qu’elle n’était qu’une petite fille, la petite fille d’une des pensionnaires de la maison de retraite.

     Tandis qu’à l’extérieur de l’hôpital l’ouragan Katrina gronde, la lecture déroule le cours de cette étrange vie à rebours, de 1918 à nos jours…

     Adaptée d’une nouvelle de Scott Fitzgerald écrite en 1922, « L’étrange histoire de Benjamin Button » (elle-même inspirée d’une pensée de Mark Twain : « La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans ») est avant tout une idée prodigieuse, une métaphore magistrale sur la course-évidemment perdue d'avance- contre le temps, contre la mort, une brillante allégorie sur l’effroyable écoulement de temps. En cela, la très alléchante bande-annonce est à la fois fidèle et trompeuse. Fidèle en ce qu’elle reflète le sujet du film. Trompeuse en ce qu’elle n’en reflète que partiellement l’atmosphère, violemment mélancolique.

     Plus que quiconque, Benjamin se sait condamné par l’inéluctable compte à rebours mais aussi condamné à profiter intensément de chaque instant. Son existence est jalonnée de rencontres insolites, touchantes, marquantes (parmi lesquelles celle avec le troublant personnage incarné par la talentueuse Tilda Swinton) inéluctablement tragiques car prisonnières de l’emprise du temps.

     Le film aurait pu être outrancièrement mélodramatique mais l’écueil est brillamment évité : toutes les morts surviennent hors-champ. Benjamin grandit et rajeunit pourtant entouré par la mort comme si un autre cyclone balayait son entourage. David Fincher n’a pas réalisé de ces films caricaturalement hollywoodiens qui usent et abusent du gros plan suréclairé et de la musique à outrance. Le film est essentiellement en clair-obscur, la musique, judicieuse, d’Alexandre Desplat souligne sans surligner et laisse le plus souvent place au tic-tac récurrent, obsédant, omniprésent, terrifiant de l’horloge, symbole de ce temps que rien ne peut arrêter, même une horloge qui fonctionne à rebours, métaphore qui résonne d’autant plus dans une industrie hollywoodienne où rien ne semble arrêter la course effrénée et souvent ridicule au jeunisme.

    Malgré son sujet qui relève du conte (finalement plus philosophique que fantastique) costumes, décors, époques savamment reconstituées, tout concourt au réalisme (option finalement aussi courageuse que judicieuse), de même que les réactions ou plutôt la relative absence de réactions à la particularité de Benjamin contre laquelle personne, pas même lui-même, ne cherche à lutter. En cela, c’est un hymne à la différence, de surcroît parce que Queenie qui l’adopte, est une jeune femme noire qui adopte donc un enfant blanc né dans des circonstances très étranges, à une époque où le racisme régnait.

     « L’étrange histoire de Benjamin Button » est aussi et avant tout une magnifique histoire d’amour entre Benjamin et Daisy, une histoire qui défie les apparences, la raison, le temps et même la mort. L’histoire de deux destins qui se croisent, que les fils, tortueux, impitoyables et sublimes, du destin finissent toujours pas réunir, malgré le fracas du temps, de leurs temps, s’écoulant irrémédiablement dans deux directions opposées.

     C’est encore une formidable prouesse technique (qui a nécessité 150 millions de dollars et 150 jours de tournage) qui l’est d’autant plus qu’elle n’est jamais là pour épater mais pour servir admirablement l’histoire. Ainsi, il fut un temps question de Robert Redford pour incarner Benjamin Button vieux. C’est finalement Brad Pitt qui interprète Benjamin Button tout au long de sa vie. L’impact dramatique et visuel à le voir ainsi rajeunir sublimement jusqu’à incarner la jeunesse dans toute sa ténébreuse splendeur, puis dramatiquement à redevenir un enfant ayant tout oublié, n’en est que plus fort. Sa nomination aux Oscars en tant que meilleur acteur fut amplement méritée (le film est nommé 13 fois) et doit davantage à sa performance d’acteur qu’au maquillage, prouvant après « Babel » et « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » (cliquez sur le lien ci-contre pour voir ma vidéo de la conférence de presse au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007 ainsi que la présentation du film) la très vaste palette de son jeu mais aussi l’intelligence de ses choix d’acteur. Face à lui Cate Blanchett incarne parfaitement cette femme finalement presque plus irréelle que lui, qui irradie, danse avec la vie, la dévore et la savoure.

     Certes, le film comporte quelques longueurs (L’épisode de la guerre était-il vraiment nécessaire ?) sans pour autant être jamais ennuyeux, tout concourant à servir son thème principal et à rappeler le temps qui s’écoule tragiquement. Le temps de la séance (2H44) épouse ainsi judicieusement le thème du film incitant à ne pas vouloir aller à tout prix contre le temps et à apprendre à l’apprivoiser, à laisser le temps au temps, profiter de chaque rencontre et chaque instant sans pour autant vouloir tout obtenir, réussir, immédiatement.

     Ce film est comme ces personnes (et comme son personnage principal) qui ne vous sont pas immédiatement sympathiques parce qu’elles ne cherchent pas à plaire à tout prix et par tous les moyens mais qui, quand vous les découvrez, progressivement et vraiment, vous procurent une impression, émotion même, qui n’en sont que plus profondes et intenses. Le charme est alors plus durable que celui, volatile, d’une beauté éphémère et incandescente.

     « L’étrange histoire de Benjamin Button », malgré la singularité de son protagoniste, est un film à portée universelle sur la perte d’être chers, la cruelle et inexorable fuite du temps, l’amour inconditionnel et intemporel.

     Au-delà de sa mélancolie, c’est aussi un magnifique hymne à la vie, dont chaque plan (une danse dans la nuit, un lever de soleil, une bouchée ou une gorgée dont ils se délectent…) chaque réplique incitent à « savourer » chaque instant, à croire en l’avenir, malgré tout, parce qu’ « on ne peut jamais savoir ce que l’avenir nous réserve ».

    Ce n’est peut-être pas le chef d’œuvre auquel je m’attendais, mais à l’image de l’existence il n’a peut-être que plus de mérite et ne recèle que plus de beauté à sortir des sentiers battus et à charmer plus insidieusement, en cela c’est un beau et grand film qui porte et/ou hante bien après l’ouragan. Un film mélancolique , et donc, malgré tout sombre, tendre aussi, un hymne à la vie dont on ne ressort en tout cas pas indemne tant il bouscule en soi (en moi en tout cas) tout ce qui constitue l’essence même de l’existence, de son sens et de son temps, inéluctablement destructeur et fatal.

  • La grille de programmation et les personnalités attendues au 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Vous l'attendiez, la voici, la voilà, la grille de programmation de cette 39ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville à télécharger et imprimer en cliquant ici.

    Voici la liste des personnalités attendues, par jour, au 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (sources: communiqué de presse et site officiel du festival)

    vendredi 30 Août

    STEVEN SODERBERGH & MICHAEL DOUGLAS [PREMIERES] BEHIND THE CANDELABRA, MA VIE AVEC LIBERACE



    samedi 31 Août

    STEVEN SODERBERGH & MICHAEL DOUGLAS

    CATE BLANCHETT [PREMIERES] BLUE JASMINE

    LEE DANIELS [PREMIERES] #THEBUTLER, LE MAJORDOME

    RONALD PORTO, BRIAN O'CARROLL & ALEXANDRE MOORS [COMPETITION] #BLUECAPRICEFILM

    #DAVIDMROSENTHAL [COMPETITION] A SINGLE SHOT

    MORGAN NEVILLE [DOCS DE L'ONCLE SAM] TWENTY FEET FROM STARDOM



    dimanche 1er Septembre

    #CHANNINGTATUM, #JAMIEFOXX, BRADLEY J. FISCHER & #ROLANDEMMERICH [PREMIERES] #WHITEHOUSEDOWN

    ERIC JUDOR, #MROIZO/Q.DUPIEUX, MARK BURNHAM, DIANE JASSEM, GREGORY BERNARD [PREMIERES] WRONG COPS

    #MILLERBROTHERS [COMPETITION] SHERIF JACKSON

    JEREMY SAULNIER [COMPETITION] BLUE RUIN



    lundi 2 Septembre

    #GALEANNEHURD [HOMMAGE] & [PREMIERES] VERY GOOD GIRLS

    NICOLAS CAGE [HOMMAGE] & [PREMIERES] JOE – Seront présents également : TYE SHERIDAN, LISA MUSKAT & DAVID GORDON GREEN

    M.BLASH & JENA MALONE [COMPETITION] THE WAIT

    RYAN COOGLER [COMPETITION] #FRUITVALESTATION

    CHRIS ESKA, TISCHUAN SCOTT, SIBYL AVERY JACKSON, TOM BORDERS [COMPETITION] THE RETRIEVAL



    mardi 3 Septembre


    #GALEANNEHURD

    RICHARD FORD | Prix Littéraire Lucien Barrière 2013

    SAM FLEISHNER [COMPETITION] STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS

    DESTIN CRETTON [COMPETITION] SHORT TERM 12



    mercredi 4 Septembre


    DENA KAYE [DEAUVILLE LEGEND] Hommage à DANNY KAYE

    JUSTICE – XAVIER DE ROSNAY & GASPARD AUGE [CARTE BLANCHE]

    MATT CREED & IZABELLA TZENKOVA [COMPETITION] LILY

    PETER LANDESMAN & GUY EAST [PREMIERES] #PARKLAND



    jeudi 5 Septembre


    #LARRYCLARK [HOMMAGE] & [PREMIERES] MARFA GIRL

    #DRAKEDOREMUS [COMPETITION] #BREATHINMOVIE

    FREDRIK BOND & CRAIG J. FLORES [PREMIERES] CHARLIE COUNTRYMAN

    CHRISTOPHER VOGLER – Analyse du Grand Prix 2012



    vendredi 6 Septembre


    JOHN TRAVOLTA [HOMMAGE] & [PREMIERES] KILLING SEASON

    JIM MICKLE & LINDA MORAN [COMPETITION] WE ARE WHAT WE ARE

    #DAVIDLOWERY [COMPETITION] LES AMANTS DU TEXAS



    samedi 7 Septembre


    VINCE GILLIGAN [MASTERCLASS]

    BONG JOON HO, BENJAMIN LEGRAND, JEAN-MARC ROCHETTE [FILM CLOTURE] #SNOWPIERCER2013, LE TRANSPERCENEIGE

    MARC DUGAIN, FABRICE GOBERT, ERIC OVERMEYER, FRANK SPONITZ  [SAISON 4]


     

    (Sous réserve de changements de dernières minutes)

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  • Le programme complet du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 détaillé et commenté

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    Une 39ème édition au programme enthousiasmant: retour sur mes 20 années de Festival de Deauville!

    Ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville aura pour moi une saveur toute particulière, tout d’abord parce que ce sera mon 20ème (!). Que de souvenirs! (Que des bons souvenirs, d’ailleurs.) Que de moments exaltants! Que de belles rencontres cinématographiques, à commencer par celle avec ce lieu et ce festival, très jeune, une rencontre qui a sans aucun doute modifié le cours de mon existence. Un vrai coup de foudre pour ce festival et pour Deauville.

    Ce Festival du Cinéma Américain de Deauville  a exacerbé ma passion pour le cinéma, l’a transformée en doux mal incurable. Je l’ai expérimenté (et savouré) d’une multitude de manières, adolescente comme simple public d’abord (peu importaient les files d’attente –jusqu’à 5h !- ce fut l’occasion de créer des amitiés cinéphiles) mais aussi, comme jurée cinéphile (il y a 13 ans déjà !), accréditée public, vip, presse (peu importe d’ailleurs, quel que soit le statut, le festival est très accessible et permet une vraie immersion cinématographique)…mais toujours et depuis la première fois en restant tout le festival pour en avoir une vue aussi exhaustive que possible.

    Chaque fois, ce furent de belles découvertes cinématographiques (quelle bonne idée que d’avoir institué la compétition de films indépendants en 1995, l’occasion de découvrir tant de pépites que je vous fais chaque année partager ici), de passer des films indépendants aux derniers blockbusters, de voir des monstres sacrés du cinéma américain, d’apprendre et de s’enrichir avec les master classes, et puis de rêvasser en arpentant les planches dont la mélancolie joyeuse et envoûtante ne me lasse jamais.

     Et s’il est de bon ton d’être blasée, je revendique d’y aller chaque année, avec la même curiosité et le même enthousiasme, cette année plus que jamais.

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     Deauville, festival indissociable de ma passion pour le cinéma, ses prémisses autant que son exacerbation; où les dédales de mon existence ont pris un autre chemin et finissent toujours par me ramener: aujourd’hui encore. Depuis 1994, le rendez-vous est délicieusement immuable pour moi. Que de souvenirs engrangés ! Deauville c’est Hollywood et Sundance à la fois, depuis l’instauration de la compétition de films indépendants en 1995. Ce sont les blockbusters et les films indépendants.

    Deauville, c’est un tapis rouge auquel sied mieux le noir et blanc nostalgique. Terre de contrastes et paradoxes. C’est Al Gore qui vient présenter son sidérant  documentaire contre le réchauffement climatique et dire des « vérités qui dérangent ». Ce sont aussi les films au dénouement desquels flotte glorieusement et insolemment la bannière étoilée.

     Deauville, c’est la discrétion et la tonitruance. C’est Cannes sans l’exubérance.  Ce sont les premiers balbutiements de jeunes cinéastes et la consécration de leurs aînés. C’est Kirk Douglas qui marche difficilement mais non moins majestueusement sur la scène du CID. C’est James Coburn et son flegme légendaire qui envoûtent le Salon des Ambassadeurs. C’est Laurent Bacall qui vient accompagnée de Nicole Kidman.

    Le cinéma d’hier y côtoie celui d’aujourd’hui et l’un et l’autre s’enrichissent mutuellement. Deux époques se rencontrent, deux Amérique aussi.  C’est ainsi Gus Van Sant qui vient présenter « Gerry », la quintessence du film indépendant, non moins sublime. C’est aussi Sylvester Stallone qui vient présenter son dernier film. C’est un festival qui satisfait à la fois les amateurs de cinéma d’action et les cinéphiles les plus exigeants, les spectateurs et les « professionnels de la profession ».

    Ce sont James Ellroy, Meryl Streep, George Clooney, Geena Rowlands ou tant d’autres qui stupéfient l’assistance lors de mémorables conférences de presse. C’est Cyd Charisse qui esquisse quelques pas de danse sur la scène du CID. Ce sont des soirées interminables à refaire le monde du cinéma sous les étoiles dans la villa Canal plus-Orange-Cartier, selon les époques et les sponsors, et pas seulement les étoiles de la bannière. C’est Paul Haggis qui y gagne ses premiers galons de réalisateur en remportant le grand prix du festival avec « Collision ».

     Ce sont Steve Buscemi ou Charlie Kaufman qui y donnent de passionnantes leçons de cinéma. C’est Joel Grey qui entonne avec grâce quelques notes dans un CID silencieusement attentif. C’est le charismatique Al Pacino qui ne peut retenir ses larmes d’émotion, instant inoubliable.  Ce sont les applaudissement effrénés pendant la projection de « Tigre et Dragon » d’Ang Lee. Ce sont Clint Eastwood, Tom Hanks, Morgan Freeman, Harrison Ford, Steven Spielberg, Sydney Pollack et tant d’autres prestigieux invités habitués des Planches. C’est la présence d’un trio inoubliable et inégalable : Spielberg-Lucas-Coppola. Ce sont Tom Di Cillo, Jonathan Nossiter, Karyn Kusama, John Cameron Mitchell… qui ont vu leurs films présentés en compétition officielle, couronnés.

     Ce sont les derniers feux de l’été, souvent les plus brillants et intenses, qui auréolent les Planches d’une luminosité incomparable comme sortie d’un songe d’une nuit d’été. Deauville, c’est ainsi aussi le prix Michel d’Ornano qui récompense le meilleur traitement de scénario de long-métrage d’un jeune scénariste français.

    C’est encore  le prix littéraire Lucien Barrière.  Ce sont aussi les hommages qui ont amené à Deauville les plus grands noms du cinéma américain.  Ce sont les Docs de l’Oncle Sam pour découvrir un autre Amérique. Ce sont les Nuits Américaines pour bercer nos journées et nuits de classiques du cinéma américain. Depuis 4 ans ce sont aussi les séries américaines.

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    Ensuite, si cette édition a pour moi une saveur particulière, c’est parce que cette année est celle où mon roman « Les Orgueilleux«  qui se déroule intégralement dans le cadre de ce festival a été publié (j’en profite pour vous rappeler que, en partenariat avec mon éditeur Numeriklivres, jusqu’au 15 septembre 2013, les lecteurs du roman peuvent remporter une liseuse électronique Kobo en participant à ce concours), et celle où mon recueil de nouvelles « Ombres parallèles » (dont je vous dévoile la couverture en avant-première, quelques jours avant la sortie, ci-dessus) dont 2 se déroule à Deauville, sera également publié (quelques jours avant l’ouverture du festival, je vous en reparlerai). Je vous parle d’ailleurs de cette passion pour ce festival dans l’interview publiée sur le site de mon éditeur, ici, et  dans le magazine des anciens élèves de l’ENA  "L'ENA hors les murs", ici.

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    Et évidemment, ce festival aura une saveur particulière parce que, malgré les années écoulées, ce festival est un rendez-vous toujours aussi délectable, a fortiori après la formidable édition 2012 dont vous pouvez retrouver mon best of en cliquant ici et quelques images ci-dessous .

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     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

     Enfin, si cette édition 2013 a pour moi une saveur particulière, c’est parce que la programmation de cette 39ème édition s’annonce particulièrement enthousiasmante. Je suis d’ailleurs ravie de vous faire gagner vos pass pour cette édition, comme chaque année, en partenariat avec le CID (pour voir les modalités du concours, c’est en bas de cette page). Vous retrouverez plus bas, le programme complet, du moins ses grandes lignes puisque le programme complet sera annonce le 15 août et, ci-dessous, le programme en bref.

    Retrouvez également mon article sur Une journée idéale à Deauville, avec de nombreux bons plans, en cliquant ici.

    LE PROGRAMME 2013 EN BREF:

    Annonçons-le d’emblée : cette programmation 2013 devrait ravir tout le monde, les cinéphiles comme les simples amateurs de cinéma de pur divertissement, ceux qui veulent voir des stars et ceux qui veulent découvrir les dernières pépites du cinéma indépendant américain. Ce programme est le meilleur depuis plusieurs années et allie et concilie judicieusement films indépendants alléchants, avant-premières de grosses productions très attendues, hommages variés et prestigieux, sans oublier un jury éclectique, glamour et cinéphile.

    En bref:

    -une nouveauté cette année, Deauville legend qui honorera une personnalité disparue (Danny Kaye pour cette édition)

    - une compétition particulièrement éclectique avec 14 films dont deux films dont je peux déjà vous garantir qu’ils sont exceptionnels : « Ma vie avec Liberace » et surtout « All is lost » de J.C Chandor, mon coup de coeur du dernier Festival de Cannes dont je vous parle ici et dont je vous parlerai également à la fin du mois dans le journal de l’ENA.

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    -les Docs de l’Oncle Sam pour découvrir l’Amérique contemporaine, des documentaires souvent de grande qualité que je vous recommande

    -De beaux hommages, à : Gale Anne Hurd, Cate Blanchett, Nicolas Cage, John Travolta, Larry Clark en leur présence

    -Deauville Saison 4 qui accueillera, lors du week end de clôture, les séries télévisées et leurs créateurs.

    -Une journée dédiée aux professionnels le 2 septembre

    -le film corner dédié aux vendeurs et aux acheteurs

    -de belles Masterclasses dont une de Steven Soderbergh et une autre consacrée aux « Bêtes du Sud sauvage » de Benh Zeitlin, le lauréat de l’édition 2012 dont vous pouvez retrouver ma critique ici

    -des Premières exceptionnelles parmi lesquelles « Ma vie avec Liberace » en ouverture, en présence de ce dernier et de ses acteurs principaux, Michael Douglas et Matt Damon, mais aussi « Blue Jasmine » de Woody Allen que j’attends avec beaucoup d’impatience et beaucoup d’autres que je vous laisse découvrir ci-dessous comme « Le Transperceneige », film surprise de clôture signé Bong Joon Ho, en avant-première internationale.

    -comme toujours, le prix Michel d’Ornano qui récompense un premier film français, cette année l’excellent « Les Garçons et Guillaume, à table! » de Guillaume Gallienne et, comme toujours également, le prix littéraire Lucien Barrière

    -comme chaque année, deux jurys, l’un présidé par Vincent Lindon, l’autre, le jury Révélation Cartier par Valérie Donzelli

    -Seront également présents, en plus des personnalités précitées et celles auxquelles il sera rendu hommage: Channing Tatum et Jamie Foxx, Dakota Fanning …

     

    Retrouvez, plus bas, le programme et les jurys détaillés.

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville sur les réseaux sociaux

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

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    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l’honneur à partir de maintenant, jusqu’en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville . Quant à mes écrits sur Deauville, vous pourrez en savoir davantage sur ma page Facebook « auteur »: http://facebook.com/inthemoodforwriting .

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    Avant d’en venir aux alléchantes annonces de cette conférence de presse du 19 juillet, petit récapitulatif de ce que nous savions déjà.

    Récapitulatif de ce que nous savions avant la conférence de presse du 19 juillet:

     -Vincent Lindon présidera le jury de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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    - C’est l’actrice réalisatrice Valérie Donzelli qui présidera le jury Révélation Cartier.

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    - « Ma vie avec Liberace » de Steven Soderbergh fera l’ouverture du festival,  vendredi 30 août 2013, en présence de ses interprètes exceptionnels, Michael Douglas et Matt Damon. Ayant eu le plaisir de découvrir ce film à Cannes (le grand oublié du palmarès), et même si je vous vous en reparlerai plus longuement, je vous le recommande d’ores et déjà, pour la réalisation inspirée de Soderbergh mais aussi et surtout pour les prestations exceptionnelles de Michael Douglas et Matt Damon.

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    -Steven Soderbergh donnera une master class (qui s’annonce passionnante!) le samedi 31 août

    -La ville de Deauville permettra au public de remettre son prix institué lors du dernier Festival du Film Asiatique de Deauville.

    - sur la très belle affiche 2013, on retrouve les couleurs de la bannière étoilée, les étoiles, les planches, le(s) parasol(s), référence à la paradoxale joyeuse mélancolie deauvillaise, référence aussi au cinéma d’hier que met également à l’honneur le festival, et évidemment à un classique du cinéma américain « Singing in the rain » de Stanley Donen et Gene Kelly.

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     -le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013, composé de Frédéric Beigbeder (écrivain, éditeur et journaliste), François Forestier (journaliste et écrivain), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journaliste et écrivain), Jean-Claude Lamy (journaliste et écrivain), Eric Neuhoff (journaliste et écrivain) et Gonzague Saint Bris (journaliste et écrivain), décernera ce prix le mardi 3 septembre à  RICHARD FORD  pour son roman  CANADA Éditions de l’Olivier.

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    - le prix Michel d’Ornano 2013  sera  attribué cette année à « LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! » écrit et réalisé par Guillaume Gallienne que j’ai déjà eu le plaisir de voir, dans le cadre du dernier Festival de Cannes, un film que je vous recommande déjà vivement, un petit bijou d’originalité, de sensibilité et de drôlerie dont je vous reparlerai.

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    FILM DE CLÔTURE

     

    « Snowpiercer » (Le Transperceneige) de Bong Joon Ho, film surprise de clôture du festival

    « Contrôler la Machine, c’est contrôler le Monde ! »

    2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

    SNOWPIERCER, le Transperceneige, coproduit par Opus Pictures, est l’adaptation de la bande dessinée culte de Jacques Lob, Benjamin Legrand et Jean-Marc Rochette, Le Transperceneige.

    En clôture du Festival le samedi 7 septembre, le réalisateur présentera son film en avant-première internationale.

    Sortie en salles le 30 octobre.

    LES FILMS EN COMPETITION:

    A SINGLE SHOT

     
    A SINGLE SHOT  un film de David M. Rosenthal
     
    Synopsis:Dans la lumière bleu pâle de l’aube, John Moon quitte son mobile home avec son chien et son fusil. Après s’être frayé un chemin à travers les montagnes boisées sans tenir compte du panneau y interdisant la chasse et la pêche, il vise un cerf, le rate puis tire à nouveau. Peu de temps après, il trouve une jeune femme agonisant dans la boue, avec, à ses côtés, une lettre et des liasses de billets. À partir de cet instant, John Moon, de chasseur, est alors devenu proie…
     
     
    BLUE RUIN
     
    BLUE RUIN un film de Jeremy Saulnier
     

    Synopsis : Un vagabond solitaire voit sa vie bouleversée par une terrible nouvelle. Il se met alors en route pour la maison de son enfance afin d’accomplir sa vengeance…

     
    BREATHE IN
     
    BREATHE IN  un film de Drake Doremus
     
    Synopsis:  L’été touche à sa fin. Keith Reynolds, un professeur de musique, songe avec nostalgie à son passé d’artiste en devenir dans les rues de New York. Sa femme Megan et leur fille Lauren sont quant à elles en pleine effervescence à l’approche de la rentrée en terminale de la jeune fille. Keith ne semble pas partager leur enthousiasme, trouvant son seul échappatoire lors des soirées où il joue du violoncelle dans un prestigieux orchestre symphonique de Manhattan. Lorsque Megan décide d’accueillir chez eux Sophie, une lycéenne anglaise, dans le cadre d’un programme d’échange scolaire, Keith voit resurgir un aspect refoulé de sa personnalité au contact de la jeune fille…
     
    FRUITVALE STATION
     
    FRUITVALE STATION  un film de Ryan Coogler
     
     
    Synopsis: Le 1er janvier 2009 au matin, Oscar Grant, vingt-deux ans, croise des agents de police dans la station de métro Fruitvale près de San Francisco. Cette rencontre va transformer un inconnu en fait divers. Le film raconte les vingt-quatre heures qui ont précédé cet événement.
     
     
     
    LES AMANTS DU TEXAS
     
    LES AMANTS DU TEXAS un film de David Lowery
    Synopsis:  Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dès lors, Bob n’aura qu’une obsession : s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant. Mais quand il y parvient, quatre ans plus tard, le rêve correspond mal à la réalité…
    LILY
     
    LILY  un film de Matt Creed
    Synopsis:  Son traitement du cancer du sein touchant à sa fin, Lily fait le point sur sa vie avec une clarté renouvelée. Errant dans les rues de New York remplies de souvenirs, elle voit sous un nouveau jour sa relation avec son compagnon plus âgé et ses sentiments à l’égard de son père, longtemps absent.
     
    SHÉRIF JACKSON
     
    SHÉRIF JACKSON  un film de Logan Miller  | Noah Miller

    Synopsis: Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse, mais c’est sans compter sur l’arrivée de l’extravagant shérif Jackson…

    SHORT TERM 12
     
    SHORT TERM 12  un film de Destin Cretton
     
    Synopsis:Grace, la vingtaine, est surveillante dans un foyer d’accueil pour adolescents en difficulté : le Short Term 12. Tourmentée par un sombre passé, elle n’en reste pas moins passionnée par son travail et s’occupe des jeunes pensionnaires avec le plus grand soin. Lorsque Jayden, une adolescente douée mais très perturbée, est admise dans l’établissement, Grace doit alors affronter ses propres démons…
     
    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS
     
    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS  un film de Sam Fleischner
     
    Synopsis:  Ricky est un adolescent autiste qui vit à Far Rockaway, dans le Queens. Alors que sa famille tente de surmonter les effets de la crise économique, Ricky essaye de s’intégrer du mieux qu’il peut dans son école. Le jour où il est réprimandé pour avoir manqué des cours, il s’enfuit dans le métro et entreprend une odyssée souterraine, se mêlant aux habitants disparates de ce lieu tandis que sa mère redouble d’effort pour le retrouver. Pendant ce temps, témoin de ce chassé-croisé, l’ouragan Sandy se rapproche de la ville.
     
    THE RETRIEVAL
     
    THE RETRIEVAL  un film de Chris Eska
    Synopsis:À la veille de la guerre de Sécession, un jeune garçon est envoyé au nord du pays par un gang de chasseurs de primes afin de retrouver la trace d’un homme recherché par la justice.
     
    WE ARE WHAT WE ARE
     
    WE ARE WHAT WE ARE  un film de Jim Mickle
     
    Synopsis:  Les Parker, sont connus dans le village pour leur grande discrétion. Derrière les portes closes de leur maison, le patriarche, Frank, dirige sa famille avec rigueur et fermeté. Après le décès brutal de leur mère, Iris et Rose, les deux adolescentes Parker, vont devoir s’occuper de leur jeune frère Rory. Elles se retrouvent avec de nouvelles responsabilités et n’ont d’autre choix que de s’y soumettre, sous l’autorité écrasante de leur père, déterminé à perpétuer une coutume ancestrale à tout prix. Une tempête torrentielle s’abat sur la région, les fleuves débordent. Les autorités locales commencent à découvrir des indices qui les rapprochent du terrible secret des Parker…
     

    BLUE CAPRICE d’Alexandre Moors 1er Film

     

    INTERPRÉTATION Isaiah Washington, Tequan Richmond, Tim Blake Nelson, Joey Lauren Adams, Leo Fitzpatrick, Cassandra Freeman

    Synopsis : À Antigua, dans les Caraïbes. Lee, un jeune garçon abandonné par sa mère, erre dans les rues et sur les plages quasi désertes de l’île. Il y fait la rencontre de John, lequel devient immédiatement pour l’adolescent la figure paternelle et protectrice qui lui manque, celui qui peut l’aider à perfectionner son anglais comme le ramener avec lui aux États-Unis. Mais John est un homme colérique et violent, nourrissant une haine des plus profondes envers son ex-femme – qui, contre lui, a réussi à obtenir la garde de leurs enfants –, soumettant Lee à ses coups de gueule ou l’obligeant même à lui prouver son attachement pour lui en commettant des actes illégaux…

     

    NIGHT MOVES de Kelly Reichardt

     

    Synopsis : Trois écologistes radicaux, Josh, Dena et Harmon, se retrouvent pour exécuter l’action la plus spectaculaire de leurs vies : l’explosion d’un barrage hydroélectrique, qui représente pour eux le symbole de la culture industrielle, destructrice des ressources naturelles…

    JURY de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:

     Président du jury : Vincent LINDON

    Lou DOILLON

    Jean ECHENOZ

    FAMKE JANSSEN

    Hélène FILLIÈRES

    Xavier GIANNOLI

    Pierre LESCURE

    Bruno NUYTTEN

    Rebecca ZLOTOWSKI

    JURY Révélation Cartier de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:

    Présidente du jury : Valérie DONZELLI

    Laurence ARNÉ

    Vincent LACOSTE

    Geraldine MAILLET

    WOODKID

    LES DOCS DE L’ONCLE SAM:

     

    DANCING IN JAFFA

     

     
    DANCING IN JAFFA
    un film de Hilla Medalia
    INEQUALITY FOR ALL
    INEQUALITY FOR ALL
    un film de Jacob Kornbluth
    OUR NIXON
    OUR NIXON
    un film de Penny Lane
    SEDUCED AND ABANDONED
    SEDUCED AND ABANDONED
    un film de Kames Toback
     
    TWENTY FEET FROM FREEDOM
    TWENTY FEET FROM FREEDOM
    un film de Morgan Neville
     
    EVENEMENT : Carte blanche au duo Justice
     

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    Voici le communiqué de presse du Festival à ce sujet qui confirme une édition décidément exceptionnelle. Retrouvez le programme complet sur http://inthemoodforfilmfestivals.com .

     Depuis 2011, le Festival offre une Carte blanche à des personnalités du monde des arts et des lettres qui fera découvrir et partager, à travers une sélection de films de son choix, sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle.

     Après deux premières éditions animées par des créateurs de mode, le Festival est heureux de confier cette année une Carte blanche au duo français de musique électro  Justice.

     « En musique comme en cinéma, les américains ont une science du divertissement qui nous touche énormément, dans le fond comme dans la forme. Nous avons sauté sur l’occasion de programmer cette carte blanche pour partager notre amour décomplexé pour ce cinéma avec lequel nous avons grandi, en choisissant des illustrations de cet art de l’Entertainment, qui ont forgé nos fantasmes d’enfants puis d’adolescents des années 80/90.» Justice

     Le duo sera présent le mercredi 4 septembre à Deauville  pour présenter sa sélection, annoncée très prochainement.

     

    DEAUVILLE SAISON 4

    DEAUVILLE SAISON 4 accueillera une nouvelle fois les séries télévisées et leurs créateurs lors du week-end de clôture. Au programme, de nombreuses AVANT-PREMIÈRES, des SÉRIES INÉDITES et des RENCONTRES autour de l’écriture. La programmation de Deauville Saison 4 s’attachera à confronter, analyser et rapprocher les différentes passerelles entre l’écriture européenne et la plume made in USA.

     
    BATES MOTEL
    BATES MOTEL
    un film de Tucker Gates
    ONCE UPON A TIME
    ONCE UPON A TIME
    un film de Mark Mylod   | Greg Beeman
    THE FOLLOWING
    THE FOLLOWING
    un film de Marcos Siega
     
    MASTER CLASS VINCE GILLIGAN, créateur de la série BREAKING BAD
     

    Vince Gilligan sera à Deauville les vendredi 6 et samedi 7 septembre

     

    AVANT-PREMIÈRE : LA MALÉDICTION D’EDGAR

     

    A l’occasion du 50ème anniversaire de l’assassinat de JFK, l’avant-première d’une fiction documentée mêlant images d’archives et fiction. Une forme singulière d’écriture télé.

    CRÉATION Marc Dugain

    RÉALISATION Marc Dugain en collaboration avec Véronique Lagoarde-Ségot

    De 1960 à 1963, la présidence de John F. Kennedy incarne tout ce que l’inoxydable patron du FBI exècre. Face à l’Amérique libre, catholique et Technicolor du clan Kennedy, celle traditionaliste, protestante et conservatrice de J. Edgar Hoover est menacée. Clyde Tolson, le bras droit et l’amant d’Hoover, est le dernier survivant de cette lutte acharnée au sommet du pouvoir. En 90 minutes, entre fiction et images d’archives, ce témoin privilégié nous raconte Hoover, le stratège politique, et perce comme jamais la personnalité énigmatique d’Edgar, l’homme rongé par sa malédiction au moment le plus critique de son parcours exceptionnel.

     

    Fort du succès de ses trois premières éditions, Deauville Saison 4 poursuit cette année son exploration des mécanismes d’écriture scénaristique en organisant une table ronde qui confrontera les méthodes de travail de scénaristes du petit et du grand écran.

     

    Cette année, auteur, scénaristes de longs métrages et scénaristes de séries télévisées questionneront la transversalité de leurs écritures : de la page à l’écran, du grand au petit, du documentaire à la fiction, du genre au transgenre. Un dialogue riche qui confrontera les points de vue, les esthétiques et les intentions.

     

    Cette rencontre, animée par STÉPHANE FOENKINOS*, réunira :

    MARC DUGAIN,

    FABRICE GOBERT ,

    ÉRIC OVERMYER,

    FRANK SPOTNITZ,

     

    PREMIERES DU 39ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE

    BLUE JASMINE
    BLUE JASMINE
    un film de Woody Allen
    JOE
    JOE
    un film de David Gordon Green
     
    KILLING SEASON
    un film de Mark Steven Johnson
    MA VIE AVEC LIBERACE
    MA VIE AVEC LIBERACE
    un film de Steven Soderbergh
    PLANES
    PLANES
    un film de Klay Hall
    RUSH
    RUSH
    un film de Ron Howard
    VERY GOOD GIRLS
    VERY GOOD GIRLS
    un film de Naomi Foner-gyllenhaal
    WHITE HOUSE DOWN
    WHITE HOUSE DOWN
    un film de Roland Emmerich
    WRONG COPS
    WRONG COPS
    un film de Quentin Dupieux
     
     
    LE MAJORDOME
     
    LE MAJORDOME
    un film de Lee Daniels
     
    LOVELACE
    LOVELACE
    un film de Rob Epstein  | Jeffrey Friedman
     
    NO PAIN NO GAIN
    NO PAIN NO GAIN
    un film de Michael Bay
    PARKLAND
    PARKLAND
    un film de Peter Landesman
    SUNLIGHT JR.

     

    SUNLIGHT JR.
    un film de Laurie  Collyer
    SUSPECT
    SUSPECT
    un film de Scott Walker
    THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN
    THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN
    un film de Fredrik Bond
    THE WAIT
    THE WAIT
    un film de M. Blash
    UPSTREAM COLOR

    HOMMAGES

     Gale Anne Hurd

     Cate Blanchett

    Larry Clark (avec une intégrale de ses films)

    Nicolas Cage

    John Travolta, en leur présence

     et une nouveauté cette année, Deauville legend qui honorera une personnalité disparue (Danny Kaye pour cette édition)

    MASTERCLASSES

    LEÇON DE CINÉMA STEVEN SODERBERGH  - Samedi 31 août

    Dans le cadre de la présentation de son nouveau film MA VIE AVEC LIBERACE, le réalisateur Steven Soderbergh donne une Leçon de cinéma, animée par le réalisateur & scénariste Nicolas Saada (ESPION(S), 2009). Steven Soderbergh succède ainsi à Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter, Charlie Kaufman, Andy Garcia, Terry Gilliam, Roger Avary et William Friedkin l’année dernière.

    MASTERCLASS « LES BÊTES DU SUD SAUVAGE » – Jeudi 5 septembre

    Masterclass exceptionnelle animée par Christopher Vogler autour de l’analyse filmique des BÊTES DU SUD SAUVAGES de Benh Zeitin, Grand Prix du Festival l’an dernier.

    EVENEMENT- TWEET ME IF YOU CAN

     Analyse et étude comparative de l’usage des réseaux sociaux par le top des acteurs français et américains au box-office.

    Présentation de l’étude le 7 septembre à 17H, salon Lexington du CID

    INFORMATIONS PRATIQUES

    ACCUEIL, INFORMATIONS & POINTS DE VENTES

    Centre International de Deauville (C.I.D)

    Les Planches – 1 avenue Lucien Barrière 14801 DEAUVILLE

    Tél. : 02 31 14 14 14 email@congres-deauville.com

    www.festival-deauville.com

    Facebook Festival du Cinéma Américain de Deauville / Twitter #Deauville2013

    HORAIRES D’OUVERTURE

    Accueil – Informations – Retrait Accréditations – Achat Pass

    vendredi 30 août / 15h-19h

    du samedi 31 août au dimanche 8 septembre / 9h ou 30 mn avant la 1e séance du jour – 19h ou 30 mn avant la dernière séance du jour

    LIEUX DU FESTIVAL

    Les salles de projection

    C.I.D / Auditorium Michel d’Ornano / 1 497 places – 1 avenue Lucien Barrière / 02 31 14 14 14

    C.I.D / Salle Lexington / 220 places – Pour les masterclasses uniquement – Entrée libre – Accréditations et Pass Festival prioritaires

    Cinéma du Casino / 460 places – Rue Edmond Blanc / 02 31 88 07 09

    Morny Club / 271 places – 23 rue du Général de Gaulle / 08 92 68 72 27

    Les autres lieux :

    Les Terrasses du Festival

    Au coeur du Festival, sous la tente officielle ou au Bar du Festival !

    Photocalls et conférences de presse : sur la terrasse à l’arrière du C.I.D en front de mer / Horaires mentionnés dans le Programme des projections

    Le Bar du Festival

    Pour un moment de détente et d’échange !

    du samedi 31 août au samedi 7 septembre / 10h – 18h

    Dimanche 8 septembre : 10h-13h

    SÉANCES

    L’accès aux projections est autorisé pour tous les publics sauf indication particulière mentionnée dans le Programme des projections. 89

    Séance bleue : en journée dans les 3 lieux de projection du Festival et en soirée au Casino et au Morny Club / accessible sur simple présentation du pass ou de l’accréditation à l’entrée de la salle

    Séance rouge : séance en soirée au C.I.D uniquement / accessible après retrait préalable d’une carte d’accès à présenter à l’entrée du C.I.D.

    Les modalités d’accès aux séances bleues et rouges sont identiques pour le détenteur d’une accréditation professionnelle ou d’un pass payant.

    Selon le pass acheté ou l’accréditation obtenue, suivre en journée comme en soirée, la signalétique Pass ou Accréditations présente à l’entrée du lieu de projection.

    Le Pass Festival / 150 euros Tarif réduit (-26 ans / demandeur d’emploi*) / 100 euros Valable du samedi 31 août au dimanche 8 septembre inclus et dans toutes les salles de projection du Festival. Strictement nominatif, avec photo et non cessible, il donne accès, sur simple présentation à l’entrée de la salle, à toutes les séances bleues inscrites sur le programme des projections. Pour assister aux séances rouges en soirée au C.I.D, il doit impérativement être accompagné d’une carte d’accès à retirer au préalable (cf. CARTE D’ACCES). Le catalogue officiel est remis gracieusement pour tout achat d’un pass Festival. Pour +1 euro supplémentaire : accès à toutes les séances du programme « Les Nuits américaines ».
    Le Pass Journée / 30 euros Tarif réduit (– 26 ans / demandeur d’emploi *) / 15 euros Valable pour les séances d’une même journée (à compter du samedi 31 août au dimanche 8 septembre inclus) et dans toutes les salles de projection du Festival. Strictement nominatif et non cessible, il donne accès, sur simple présentation à l’entrée de la salle, à toutes les séances bleues d’une même journée inscrites sur le Programme des projections. Pour assister aux séances rouges en soirée au C.I.D, il doit impérativement être accompagné d’une carte d’accès à retirer au préalable (cf. CARTE D’ACCES). Pour 1 euro supplémentaire : accès à toutes les séances du programme « Les Nuits américaines ».
    Le Pass Les Nuits américaines / 10 euros Ou tarif spécial : +1 € supplémentaire avec tout autre pass acheté. Nominatif et non cessible. Donne accès, dans la limite des places disponibles, aux Nuits américaines.
    Le catalogue officiel / 10 euros L’affiche du Festival / 5 euros Le catalogue officiel + l’affiche du Festival / 12 euros En vente à l’Accueil du C.I.D et à l’Office de Tourisme de Deauville
    * sur présentation d’un justificatif en cours de validité au moment de l’achat
    POINTS DE VENTES

     Avant le Festival : Accueil administration du C.I.D / Office de Tourisme de Deauville / Pré-réservations sur www.badgecid.com / www.fnac.com / www.ticketnet.com www.billetreduc.com Pendant le Festival : Banques Accueil & Ventes Pass – Entrée principale du C.I.D
  • LE TRANSPERCENEIGE de BONG JOON-HO : film de clôture surprise du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

     

    « Snowpiercer » (Le Transperceneige) de Bong Joon Ho sera donc le film surprise de clôture du festival tant attendu! Pour l'occasion, sous le communiqué de presse (ci-dessous), retrouvez ma critique de "Mother", film de Bong Joon-Ho pour lequel j'avais d'ailleurs eu le plaisir d'interviewer ce dernier en 2010.

    « Contrôler la Machine, c’est contrôler le Monde ! »

    2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

    SNOWPIERCER, le Transperceneige, coproduit par Opus Pictures, est l’adaptation de la bande dessinée culte de Jacques Lob, Benjamin Legrand et Jean-Marc Rochette, Le Transperceneige.

    En clôture du Festival le samedi 7 septembre, le réalisateur présentera son film en avant-première internationale.

    Sortie en salles le 30 octobre.

     

    CRITIQUE de MOTHER de BONG JOON-HO

     

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    Mother. Voilà un titre bien ambitieux mais de la part de Bong Joon-ho dont c'était le quatrième long-métrage et qui avait, avec « Memories of murder », affirmé sa marque et son talent, on pouvait (légitimement) s'attendre à un film à la hauteur de cette ambition.

    Mother (Kim Hye-Ja) est ici une veuve qui élève seule son fils unique Do-joon (Won Bin), sa raison d'être mais aussi son inquiétude perpétuelle, ce dernier étant intellectuellement déficient et particulièrement naïf. Lorsqu'une jeune fille est retrouvée morte, Do-joon est immédiatement accusé. Sa mère décide de mener l'enquête pour prouver son innocence.

    Dès le premier plan qui met en scène la mother du titre éponyme,  Bong Joon-Ho nous envoûte, nous intrigue, nous charme, nous provoque, nous inquiète.  La mère danse de manière languissante, poétique et décalée, dans un champ de blé. La caméra, fluide et presque sensuelle, se rapproche et tournoie. Bong Joon-Ho nous annonce qu'il va mener la danse, à n'en pas douter peu conventionnelle, et qu'au centre de cette danse se trouvera la mère. Valse visuelle et des genres que Bong Joon-Ho ne cessera de conduire avec brio jusqu'au dernier plan.

    Oubliant cette scène qui aurait dû résonner comme un avertissement, comme une promesse d'inattendu,  Bong Joon-ho nous oriente d'abord vers la comédie. Teintée d'humour noir certes. Et puis c'est le meurtre. Et la comédie dévie vers le thriller, progressivement,  Bong Joon-ho instillant intelligemment de l'étrangeté menaçante dans des scènes quotidiennes alors à la tonalité décalée, par l'effet d'un savant sens du montage, de l'ellipse, du gros plan, du cadrage et par des plans d'une beauté redoutable.

    Là où souvent les ruptures de ton et le mélange des genres ralentissent et alourdissent une intrigue, ici, ils la densifient au contraire, marques du style unique de leur auteur. Comme la mère dans le premier plan,  Bong Joon-Ho nous enserre dans son univers nous embarquant avec elle dans son sentiment maternel, inconditionnel, qui se heurtera à la folie de la vulgarité ordinaire. Celle de la justice. Ou de la police incompétente. Avant, elle-même, de sombrer dans sa folie maternelle synonyme d'amour inconditionnel.    Bong Joon-Ho relativise ainsi cette  folie, les scènes de folie étant cadrées avec plus d'inquiétante fantaisie que les scènes quotidiennes, ce qui est folie aux yeux du monde étant normalité dans le regard d'une mère prête à tout pour sauver son fils.

    Pour parvenir à ce film captivant, il fallait aussi une actrice exceptionnelle comme l'est Kim Hye-Ja, avec son regard tantôt compatissant, tantôt inquiétant, tantôt déterminé, tantôt coupable souvent tout à la fois, mais aussi un sens aigu du suspense que le « simple » écoulement d'eau d'une bouteille parvient à faire culminer par la minutie de la mise en scène et l'ingéniosité  du découpage.

     Bong Joon-Ho fait ainsi danser et s'entrelacer subtilement tragédie du souvenir et bonheur de l'oubli, violence et amour inconditionnel, humour noir et folie,  culpabilité suffocante et soleil rédempteur symbolisé par la beauté vertigineuse du dernier plan qui  achève de nous emporter nous rappelant la promesse envoûtante et poétique de la danse initiale. Promesse tenue au-delà de nos espérances pour ce film hybride, palpitant, étonnant, poignant qui n'épargne ni les travers de la société coréenne ni les ombres et forfaits d'un inconditionnel amour maternel (pléonasme ?) pour mieux encore en exalter la force renversante.

    « Mother » a été présenté dans la section « Un Certain Regard » du Festival de Cannes 2009

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