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  • Concours "Gagnez vos pass pour le 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville" : réponses

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    Vous trouverez, ci-dessous, les réponses au concours vous permettant de remporter vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013. Je vous rappelle que cette 39ème édition aura lieu du 30 Août 2013 au 8 septembre 2013. Vous avez été très nombreux à participer et aussi très nombreux à trouver toutes les bonnes réponses... J'aurais aimé pouvoir offrir des pass à tous, ce n'est malheureusement pas possible. Je vous remercie d'avoir participé. Vous trouverez de nombreux autres concours dans la rubrique "Concours" de ce blog. Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l'ouverture à la clôture sur mon site http://inthemoodforfilmfestivals.com et sur http://inthemoodfordeauville.com  

    Vous pouvez retrouver mon compte-rendu de  la formidable édition 2012, ici .

     

     

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     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

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    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l’honneur à partir de maintenant, jusqu’en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

     En attendant l’édition, 2013, vous pouvez également retrouver mon best of de l’édition 2012 en cliquant ici avec de nombreuses critiques, photos, vidéos. Un tout petit aperçu ci-dessus.

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE DETAILLE SUR LE PROGRAMME DE L’EDITION 2013

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE SUR UNE JOURNEE IDEALE A DEAUVILLE AVEC DE NOMBREUX BONS PLANS

     CONCOURS - REPONSES

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    Pour la 6ème année consécutive, j’ai donc eu le plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 (  grâce au Centre International de Deauville).

     

    REPONSES :

    1. Comment s’appelle le personnage féminin principal du (magnifique) film dont est extraite l’image suivante?

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    Cette image est extraite du film qui fut le grand vainqueur de l'année 2012, "Les Bêtes du Sud sauvage" de Benh Zeitlin dont le personnage féminin principal se prénomme Hushpuppy. Retrouvez ma critique en cliquant ici.

     

    2.  En quelle année le réalisateur du film dont l’image a été découpée ci-dessous est-il venu à Deauville pour la dernière fois ? Quel est ce réalisateur?

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    Il s'agit d'une image extraite de "Lincoln" de Steven Spielberg dont vous pouvez retrouver ma critique, ici. Steven Spielberg est venu à Deauville en 2004 pour la dernière fois.

     

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    3. De quel classique du cinéma américain est extraite l’image ci-dessous?

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    Il s'agit d'une image extraite du film "Les Ensorcelés" de Vincente Minelli dont vous pouvez retrouver la critique, ici.

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    4. Si je vous dis à propos de la photo ci-dessous « il n’y en eut que trois », à quels films pensez-vous?

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    Cette image est extraite du film "Géant", un des trois films tournés par James Dean: « Géant » , « La fureur de vivre » et « A l’est d’Eden ».

     

    5. Quel est le film américain ci-dessous dont a été extraite une image légèrement modifiée?

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    Il s'agit d'une image de "Little miss sunshine" de Jonathan Dayton.

    concours, cinéma, Deauville, Festival du Cinéma Américain de Deauville, Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

     

    6.  Quel rapport entre les deux images suivantes extraites de deux films différents (la première découpée et l’autre intacte) et le 39 ème Festival du Cinéma Américain de Deauville?

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    Cette image est extraite du film "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé dont vous pouvez retrouver la critique ici. Vincent Lindon est l'acteur principal de ce film.

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    Il s'agit bien d'une image de "Vincent, François, Paul et les autres" de Claude Sautet dans lequel Vincent est incarné par Yves Montand. Vincent Lindon joua dans l'excellent "Quelques jours avec moi" de Claude Sautet.

    Vincent Lindon était le point commun. Il sera le président du jury de cette 39ème édition.

     

    7. Quel acteur est à droite sur cette photo (dont cet élément sur la photo ci-dessous devrait aisément vous faire trouver le titre du film dont il s’agit)?

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    Il s'agit d'Humphrey Bogart dans "Le Faucon maltais".

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    8. Ce fut un de mes grands coups de coeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville ces dernières années. De quel film est extraite l’image ci-dessous?

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    Cette image est extraite du film "Elle s'appelle Ruby" de Jonathan Dayton et Valérie Faris dont vous pouvez retrouver la critique, ici.

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    9. L’année 1995 a marqué un tournant dans l’histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Pourquoi? Donnez-moi le nom du film qui en a été le « symbole ».

    C'est en 1995 que débuta la compétition de films indépendants. C'est le film "ça tourne à Manhattan" de Tom DiCillo qui reçut le Grand Prix.

    10. En une phrase, quels sont pour vous les atouts de ce festival, que vous connaissez si vous y êtes déjà allé ou que vous imaginez dans le cas contraire?

    Si vous voulez connaître quelques uns des atouts de ce festival retrouvez mes deux articles suivants:

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE DETAILLE SUR LE PROGRAMME DE L’EDITION 2013

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE SUR UNE JOURNEE IDEALE A DEAUVILLE AVEC DE NOMBREUX BONS PLANS

     

     11. Regardez cette photo. Quel est le nom du personnage principal du roman éponyme (mais qui n’a aucun lien avec le film dont est extraite l’image ci-dessous) dont je vous ai parlé dans cette page?

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    Il s'agit d'une image extraite du film "Les Orgueilleux" d'Yves Allégret qui est aussi le titre de mon roman se déroulant dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Le personnage principal se nomme Martin Rastello Et si vous n'avez pas gagné à ce concours, j'en profite pour vous rappeler que je fais actuellement gagner une liseuse électronique Kobo aux lecteurs du roman, ici. J'en profite aussi pour vous annoncer que dans quelques jours sortira mon recueil de nouvelles "Ombres parallèles" (également publié chez Numeriklivres) dont plusieurs se déroulent dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Lien permanent Catégories : CONCOURS 0 commentaire Imprimer Pin it!
  • Mon article dans le magazine "L'ENA hors les murs"( magazine des anciens élèves de l'ENA)

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    J'avais déjà eu le plaisir de contribuer au  très beau magazine des anciens élèves de l'ENA (l'ENA hors les murs) pour effectuer les bilans de deux années cinématographiques consécutives. Cette fois, dans ce numéro 433, j'ai eu le plaisir d'y parler adaptation littéraire, un peu aussi de mon roman "Les Orgueilleux", mais aussi de trois œuvres pour lesquelles je voulais partager mon enthousiasme: le livre de Gilles Jacob "Les pas perdus", le film de James Gray "The Immigrant" (qui figurait en compétition du dernier Festival de Cannes d'où il était malheureusement reparti bredouille, il faut dire que la concurrence était rude), de "All is lost" de J.C Chandor (présenté hors compétition lors du dernier Festival de Cannes et prochainement en compétition du Festival du Cinéma Américain de Deauville).

    Je vous recommande vraiment ce magazine qui laisse le temps à la pensée d'être développée, ce qui est (trop) rare.  Pour commander le magazine et notamment ce numéro de juillet/août 2013 c'est ici: http://www.aaeena.fr/publications/la-revue.

    Pour une meilleure lecture de l'article, accédez aux pdf directement en cliquant sur les liens ci-dessous:

    1/ Littérature et pouvoir: entretien sur l'adaptation littéraire et "Les Orgueilleux"

    2/ Recensions sur "Les pas perdus" de Gilles Jacob, "The Immigrant" de James Gray, "All is lost" de J.C Chandor.

     

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  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013: le complément de programmation

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    Nous l'attendions depuis que les grandes lignes de l'alléchant ce programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 avaient été annoncées lors de la conférence de presse, voici le complément de programmation qui confirme une belle édition en perspective. Retrouvez mon article sur le programme complet commenté en cliquant ici.

     

    - l'HOMMAGE au réalisateur, scénariste et photographe LARRY CLARK
    - la MASTER CLASS de Vince Gilligan, créateur de la série Breaking Bad

     

    - la réalisatrice et comédienne FAMKE JANSSEN, nouveau membre du JURY 2013

     

    - les 2 NOUVEAUX FILMS EN COMPETITION qui complètent la sélection officielle. 14 films au total

     

    - les 9 NOUVELLES PREMIERES

     

    - AUTRE EVENEMENT : TWEET ME IF YOU CAN

     

     

    HOMMAGE ET INTEGRALE LARRY CLARK

     

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville présentera l’Intégrale de ses films.

     

    DEAUVILLE SAISON 4  

     

    DEAUVILLE SAISON 4 accueillera une nouvelle fois les séries télévisées et leurs créateurs lors du week-end de clôture. Au programme, de nombreuses AVANT-PREMIÈRES, des SÉRIES INÉDITES et des RENCONTRES autour de l’écriture. La programmation de Deauville Saison 4 s’attachera à confronter, analyser et rapprocher les différentes passerelles entre l’écriture européenne et la plume made in USA.   MASTER CLASS VINCE GILLIGAN, créateur de la série BREAKING BAD

     

    Vince Gilligan sera à Deauville les vendredi 6 et samedi 7 septembre

     

     

    AVANT-PREMIÈRE : LA MALÉDICTION D’EDGAR

     

    A l’occasion du 50ème anniversaire de l’assassinat de JFK, l’avant-première d’une fiction documentée mêlant images d’archives et fiction. Une forme singulière d’écriture télé.

     

    CRÉATION Marc Dugain

     

    RÉALISATION Marc Dugain en collaboration avec Véronique Lagoarde-Ségot

     

    De 1960 à 1963, la présidence de John F. Kennedy incarne tout ce que l’inoxydable patron du FBI exècre. Face à l’Amérique libre, catholique et Technicolor du clan Kennedy, celle traditionaliste, protestante et conservatrice de J. Edgar Hoover est menacée. Clyde Tolson, le bras droit et l’amant d’Hoover, est le dernier survivant de cette lutte acharnée au sommet du pouvoir. En 90 minutes, entre fiction et images d’archives, ce témoin privilégié nous raconte Hoover, le stratège politique, et perce comme jamais la personnalité énigmatique d’Edgar, l’homme rongé par sa malédiction au moment le plus critique de son parcours exceptionnel.

     

    Fort du succès de ses trois premières éditions, Deauville Saison 4 poursuit cette année son exploration des mécanismes d’écriture scénaristique en organisant une table ronde qui confrontera les méthodes de travail de scénaristes du petit et du grand écran.

     

    Cette année, auteur, scénaristes de longs métrages et scénaristes de séries télévisées questionneront la transversalité de leurs écritures : de la page à l’écran, du grand au petit, du documentaire à la fiction, du genre au transgenre. Un dialogue riche qui confrontera les points de vue, les esthétiques et les intentions.

     

    Cette rencontre, animée par STÉPHANE FOENKINOS*, réunira :

    MARC DUGAIN,  

    FABRICE GOBERT ,

    ÉRIC OVERMYER,

     

    FRANK SPOTNITZ,

     

    LA COMPÉTITION

     

    Deux nouveaux films s’ajoutent à la sélection déjà annoncée.

     

    Le Festival présentera 14 films en compétition.

     

    BLUE CAPRICE d’Alexandre Moors 1er Film

     

    INTERPRÉTATION Isaiah Washington, Tequan Richmond, Tim Blake Nelson, Joey Lauren Adams, Leo Fitzpatrick, Cassandra Freeman

     

    Synopsis : À Antigua, dans les Caraïbes. Lee, un jeune garçon abandonné par sa mère, erre dans les rues et sur les plages quasi désertes de l’île. Il y fait la rencontre de John, lequel devient immédiatement pour l’adolescent la figure paternelle et protectrice qui lui manque, celui qui peut l’aider à perfectionner son anglais comme le ramener avec lui aux États-Unis. Mais John est un homme colérique et violent, nourrissant une haine des plus profondes envers son ex-femme – qui, contre lui, a réussi à obtenir la garde de leurs enfants –, soumettant Lee à ses coups de gueule ou l’obligeant même à lui prouver son attachement pour lui en commettant des actes illégaux...

     

     

    NIGHT MOVES de Kelly Reichardt

     

    Synopsis : Trois écologistes radicaux, Josh, Dena et Harmon, se retrouvent pour exécuter l’action la plus spectaculaire de leurs vies : l'explosion d'un barrage hydroélectrique, qui représente pour eux le symbole de la culture industrielle, destructrice des ressources naturelles...

     

     

    LES PREMIÈRES (nouveaux films)

     

    LE MAJORDOME de Lee Daniels

     

    (LEE DANIELS’ THE BUTLER)

     

    INTERPRÉTATION Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Mariah Carey, John Cusack, Jane Fonda, Cuba Gooding, Jr., Terrence Howard, Minka Kelly, Lenny Kravitz, Melissa Leo, James Marsden, David Oyelowo, Alex Pettyfer, Vanessa Redgrave, Alan Rickman, Liev Schreiber, Robin Williams

     

    L’histoire vraie d’un majordome à la Maison-Blanche, qui fut le témoin privilégié des bouleversements politiques et des grands événements historiques, durant ses trente années de service auprès de sept présidents différents.

     

    LOVELACE de Rob Epstein & Jeffrey Friedman

     

    Amanda Seyfried, Peter Sarsgaard, Sharon Stone, Robert Patrick, Adam Brody, Juno Temple

     

     

    L'itinéraire de Linda Lovelace, devenue une star mondiale du cinéma X dans les années 1970, grâce au succès du film pornographique Gorge Profonde de Gerard Damiano, et qui s'est ensuite muée en une militante farouchement opposée à l'industrie du sexe.

     

    NO PAIN NO GAIN de Michael Bay

     

    (PAIN & GAIN)

     

    À Miami, Daniel Lugo, un coach sportif, ferait n'importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie a de meilleur à offrir : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y parvenir, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux…

     

    James Badge Dale, Zac Efron, Jackie Earle Haley, Colin Hanks, David Harbour, Marcia Gay Harden,

     

     

    PARKLAND de Peter Landesman 2ème film

     

    22 novembre 1963 : le président américain John F. Kennedy est assassiné à Dallas (Texas) et le monde change alors pour toujours. Une poignée de personnes ordinaires sont soudainement confrontées à des circonstances extraordinaires qui transformeront leur vie : les jeunes docteurs et infirmières de l’hôpital Parkland, le chef du bureau des services secrets de Dallas, le caméraman qui immortalise involontairement la tragédie sur pellicule – ce film deviendra le plus vu et le plus commenté de l’Histoire –, les agents du FBI qui tiennent le tueur à portée de main, le frère de Lee Harvey Oswald laissé seul avec sa famille dévastée, et enfin les agents de sécurité du président Kennedy, tous témoins du drame et de la nomination du vice-président Lyndon Johnson à la tête d’une nation dont l’innocence est à jamais perdue.

     

     Ce premier long métrage de Peter Landesman, journaliste, romancier et ancien correspondant de guerre, est basé sur l’ouvrage Four Days in November de Vincent Bugliosi.

     

    SUNLIGHT JR. de Laurie Collyer 2ème Film

     

    INTERPRÉTATION Naomi Watts, Matt Dillon, Tess Harper, Norman Reedus, Antonio Corone, Adrienne Lovette, Keith Hudson

     

    Melissa Winters travaille comme caissière dans l’épicerie du coin, le Sunlight Jr. Elle vit dans un motel miteux avec Richie, un ancien réparateur de télévisions qui reçoit chaque mois du gouvernement une pension d’invalidité dont il dépense la quasi-totalité dans une taverne du quartier. Le jour où leur existence semble prendre soudain une nouvelle direction, les voilà contraints d’affronter la réalité et, plus que jamais, d’oser enfin faire les choix qui s’imposent pour leur avenir.

     

     

    SUSPECT de Scott Walker 1er Film

     

    (THE FROZEN GROUND)

     

    Nicolas Cage, John Cusack, Vanessa Hudgens, Curtis ”50 Cent” Jackson, Dean Norris, Radha Mitchell, Ryan O’Nan, Katherine LaNasa

     

     

    Aux yeux de tous, Robert Hansen est un homme respecté et un père de famille attentionné. Ce que tout le monde ignore en revanche, c’est que, depuis douze ans, Robert Hansen kidnappe des jeunes femmes et abuse d’elles avant de les lâcher en pleine nature sauvage en Alaska pour les chasser et les abattre comme de vulgaires proies. Lorsque Cindy, l’une de ses victimes, parvient à lui échapper, elle se tourne vers l’inspecteur Halcombe et lui révèle des informations cruciales pour lui permettre d’arrêter le redoutable tueur en série…

     

     

     

    THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN 1er Film

    de Fredrik Bond

     

    Shia LaBeouf, Evan Rachel Wood, Mads Mikkelsen, Til Schweiger, Rupert Grint, James Buckley, Vincent d’Onofrio, Melissa Leo, John Hurt

     

    Complètement déboussolé après le décès de sa mère, Charlie décide de suivre son instinct et de partir pour Bucarest. Dans cette ville survoltée, il tombe amoureux de la très énigmatique Gabi. La jeune femme est malheureusement épiée par son ex, Nigel, un dangereux criminel qui n’est pas prêt à la laisser partir avec un autre. Mais Charlie, lui, est plus que jamais déterminé à gagner son coeur quitte à se sacrifier par amour.

     

     

    THE WAIT de M. Blash 2ème Film

     

    Chloë Sevigny, Jean Malone, Luke Grimes, Devon Gearhart, Lana Elizabeth Green

     

    Quand elles apprennent que le corps de leur mère, récemment décédée, pourrait revenir prochainement à la vie, deux soeurs décident, en attendant, de le garder chez elles… L’une y croit dur comme fer alors que l’autre est plutôt dubitative, jusqu’au moment où elle entrevoit la possibilité de vivre une histoire d’amour, lui donnant ainsi l’espoir que tout est dorénavant possible. Même la résurrection de sa mère…

     

     

    UPSTREAM COLOR de Shane Carruth 2ème Film

     

    Amy Seimetz, Shane Carruth, Andrew Sensenig, Thiago Martins, Kathy Carruth, Meredith Burke, Andreon Watson, Ashton Miramontes, Myles McGee

     

     

    Un homme et une femme sont inexorablement attirés l’un vers l’autre et se retrouvent ainsi mêlés au cycle éternel de vie. Ou comment l’identité de chacun devient illusion au fur et à mesure que tous deux luttent pour tenter de rassembler des fragments de vies éparses

     

    EVENEMENT

     

    TWEET ME IF YOU CAN

     

    Analyse et étude comparative de l’usage des réseaux sociaux par le top des acteurs français et américains au box-office.

     

    Présentation de l'étude le 7 septembre à 17H, salon Lexington du CID

     

  • Cartier partenaire officiel du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Comme chaque année, je vous ferai suivre le Festival du Cinéma Américain de Deauville sur mes blogs et sites cinématographiques en direct : http://inthemoodforfilmfestivals.com, http://inthemoodlemag.com et http://inthemoodfordeauville.com  mais également l'actualité "in the mood for luxe" de Deauville et du festival sur http://inthemoodforluxe.com . Comme chaque année, le jury Révélation Cartier, cette année présidé par l'actrice réalisatrice Valérie Donzelli, remettra son prix, l'an passé attribué au somptueux film "Les Bêtes du Sud Sauvage" de Ben Zeiltin. Voici le communiqué de presse au sujet de la présence de Cartier au 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Voici le communiqué de presse de Cartier à ce sujet:

    Villa Cartier :  Hommage à Paris, ville lumière

     

    Cartier et le 7ème art, une histoire d’amour enflammée, immortalisée par les plus grandes stars du cinéma, qui rime aujourd’hui avec toujours …

    Une Love story que Cartier célèbre à nouveau cette année en tant que partenaire du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

     

    Pour la 8ème année consécutive, le joaillier scelle son amour pour le grand écran en décernant le Prix de la Révélation Cartier lors de la cérémonie de clôture du Festival. Comme chaque année, le jury Cartier récompensera le film le plus novateur et créatif de la sélection officielle. La Maison mettra son savoir-faire joaillier au service de la réalisation de l’ensemble des trophées du palmarès.

     

    Cette année et pendant toute la durée du Festival, Cartier illumine Paris et lui rend hommage au sein de sa Villa :

     

    Ses bistrots, ses fêtes, ses toits, ses pavés, sa culture, son architecture, son art de vivre, sa cuisine…

     

    Une « Villa Cartier » qui accueillera acteurs, producteurs, metteurs en scène, … et festivaliers ; mêlant tour à tour : bistrots parisiens, salons lounge…le tout ponctué de touches So Cartier.

     

    Un Paris en fête » pour un univers « précieusement « Paris Nouvelle Vague » que signe le « Joaillier des Rois ».

     

    Cette année encore, à travers cet évènement unique, la Maison Cartier réaffirme son engagement en faveur du rayonnement de la création et de la culture.

  • GANT partenaire du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Comme chaque année, je vous ferai suivre le Festival du Cinéma Américain de Deauville sur mes blogs et sites cinématographiques en direct : http://inthemoodforfilmfestivals.com, http://inthemoodlemag.com et http://inthemoodfordeauville.com  mais également l'actualité "in the mood for luxe" sur http://inthemoodforluxe.com .

    Cette fois, c'est en effet de mode dont je vais vous parler et plus spéficiquement d'une marque que j'affectionne beaucoup, GANT, à la fois élégante et décontractée, qui sera cette année partenaire du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Je ne manquerai pas de passer sur la boutique éphémère présente pendant le festival (en plus de la très belle boutique deauvillaise qui représente la marque, "Events Family") et de vous en parler ici.

    Voici le communiqué de presse à ce sujet:

    Depuis 1949, année de création de la marque, les valeurs fondamentales de GANT se fondent sur l’héritage spirituel propre au style de la côte est des Etats-Unis.  De nombreuses personnalités outre-Atlantique sont devenues au fil des saisons des adeptes de la marque emblématique et synonyme d’un art de vivre unique chic et décontracté.

     

    C’est donc tout naturellement que GANT, qui allie subtilement l’élégance européenne au style décontracté américain de ses origines, s’associe à la 39ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville.  Pour le Festival, du 30 août au 8 septembre, GANT crée en exclusivité une collection pour homme et femme griffée aux couleurs du Festival dans une boutique éphémère située en plein coeur du Village officiel.

     

    Une formidable opportunité pour GANT d’associer son nom à un événement culturel de renommée internationale et de montrer au monde du cinéma et au grand public présent pendant 8 jours, ses racines américaines.

    Pour découvrir la marque, rendez-vous sur http://www.gant.com .

  • Critiques de films avec Vincent Lindon, président du jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

    Actuellement à l'affiche du film de Claire Denis "Les Salauds", Vincent Lindon sera aussi le président du jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville. A cette occasion, je vous propose, ci-dessous, quelques critiques de films dans lesquels joue ce grand acteur.

    Critique de "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé

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    Cela pourrait se résumer en une phrase : Jean (Vincent Lindon), maçon, bon mari et père de famille, croise la route de la maîtresse d'école de son fils, Mademoiselle Chambon (Sandrine Kiberlain) ; leurs sentiments réciproques vont s'imposer à eux. Enfin non, justement, cela ne se résume pas en une phrase parce que tout ce qui importe ici réside ailleurs que dans les mots, même si ce film est inspiré de ceux du roman d'Eric Holder.

    Les mots sont impuissants à exprimer cette indicible évidence. Celle d'un regard qui affronte, esquive, tremble, vacille imperceptiblement. Celle d'une lèvre dont un rictus trahit un trouble ou une blessure. Celle d'une rencontre improbable mais impérieuse. Entre un homme qui ne sait pas manier les mots (la preuve, c'est son fils qui lui apprend ce qu'est le complément d'objet direct) et vit du travail de ses mains et une femme dont c'est le métier que de manier les mots, les apprendre. Lui construit des maisons, elle déménage sans cesse. Lui est ancré dans la terre, elle est évanescente. Il a un prénom, elle est avant tout mademoiselle. Lui a un lien douloureux et charnel avec son père, ses parents à elle ne lui parlent que par téléphone interposé et pour lui faire l'éloge de sa sœur. Et pourtant, et justement : l'évidence. La musique va alors devenir le langage qui va cristalliser leurs émotions, et les sanglots longs des violons (pas de l'automne, comme ceux de Verlaine, mais ici du printemps, avec une langueur plus mélancolique que monotone) exprimer la violence de leurs irrépressibles sentiments.

    Comme dans le magnifique « Je ne suis pas là pour être aimé », on retrouve cette tendre cruauté et cette description de la province, glaciale et intemporelle. Ces douloureux silences. Cette sensualité dans les gestes chorégraphiés, déterminés et maladroits. Cette révolte contre la lancinance de l'existence. Et ce choix face au destin. Cruel. Courageux ou lâche. (Magnifique scène de la gare dont la tension exprime le combat entre ces deux notions, la vérité étant finalement, sans doute, au-delà, et par un astucieux montage, Stéphane Brizé en exprime toute l'ambivalence, sans jamais juger ses personnages...). On retrouve aussi cet humour caustique et cette mélancolie grave, notamment dans la scène des pompes funèbres qui résume toute la tendresse et la douleur sourdes d'une existence et qui fait écho à celle de la maison de retraite dans « Je ne suis pas là pour être aimé. »

    Mais ce film ne serait pas ce petit bijou de délicatesse sans l'incroyable présence de ses acteurs principaux, Vincent Lindon ( déjà magistral notamment dans "Welcome, "Pater", "Pour elle" ) d'abord, encore une fois phénoménal, aussi crédible en maçon ici qu'en avocat ailleurs. Son mélange de force et de fragilité, de certitudes et de fêlures, sa façon maladroite et presque animale de marcher, de manier les mots, avec parcimonie, sa manière gauche de tourner les pages ou la manière dont son dos même se courbe et s'impose, dont son regard évite ou affronte : tout en lui nous faisant oublier l'acteur pour nous mettre face à l'évidence de ce personnage. Et puis Sandrine Kiberlain, rayonnante, lumineuse, mais blessée qui parvient à faire passer l'émotion sans jamais la forcer. Aure Atika, qui interprète ici l'épouse de Vincent Lindon, est, quant à elle, absolument méconnaissable, d'une justesse irréprochable et d'une sobriété remarquable. Elle parvient à faire exister son personnage, dans l'ombre pourtant. Sans doute faut-il aussi une direction d'acteurs d'une précision, d'une sensibilité rares pour arriver à une telle impression d'évidence et de perfection ( la preuve, les seconds rôles sont d'ailleurs tout aussi parfaits).

    Une histoire simple sur des gens simples que Stéphane Brizé (avec la complicité de Florence Vignon, déjà co-scénariste du très beau « Le bleu des villes ») compose avec dignité dans un film épuré, sensible qui fait de ses personnages des héros du quotidien emprisonnés dans un fier et douloureux silence (résumé par le dernier plan d'une belle luminosité derrière les barreaux d'une fenêtre ). Un film qui, encore une fois, rappelle le cinéma de Claude Sautet (notamment par l'utilisation du violon et de la musique comme éléments cristallisateurs qui rappellent mon film fétiche « Un cœur en hiver » mais aussi par la sublimation d'une « histoire simple ») qui, tout en « faisant aimer la vie » et la poésie des silences, en souligne toute la quotidienne et silencieuse beauté, cruelle et dévastatrice.

    Critique de "Pour elle" de Fred Cavayé

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    Lisa (Diane Krüger) et Julien (Vincent Lindon) forment un couple heureux et amoureux, avec leur fils Oscar. Un matin, brusquement, leur vie bascule dans l’absurdité et l’horreur lorsque la police débarque chez eux pour arrêter Lisa, accusée de meurtre puis condamnée à vingt ans de prison. Julien, professeur et fils mal aimé de son état, va alors être prêt à tout pour  la faire évader.

     Jusqu’où iriez-vous par amour ? Jusqu’où sera-t-il prêt à aller pour elle ? Loin. Très loin. Au-delà des frontières. De la raison. De la légalité. Du Bien et du Mal. Plutôt que de s’appesantir sur leur vie d’avant, Frec Cavayé (d’après une idée originale du scénariste Guillaume Lemans) choisit de nous montrer deux scènes assez courtes qui suffisent pour camper un couple amoureux comme au premier jour et une Lisa, lumineuse, deux scènes qui suffisent à expliquer le tourbillon infernal dans lequel va ensuite tomber Julien.

    Si on se demande un temps pourquoi Julien ne met pas toute cette énergie à essayer de trouver la véritable coupable (Lisa serait emprisonnée à tort) plutôt qu’à la faire évader, la force du montage et la force de l’interprétation parviennent à nous le faire oublier. Voir Lisa enfermée, se laissée dépérir, s’assombrir est pour Julien insupportable. Sa rage, son sentiment d’injustice et surtout son amour pour Lisa vont transformer le tranquille professeur en criminel, vont conduire à le faire basculer dans un univers a priori très éloigné du sien, dans une violence incontrôlable.

     La caméra au plus près des visages, nous enferme avec Julien dans sa folie (on ne voit d’ailleurs presque rien de sa vie étrangère à son plan d’évasion, il n’est montré qu’une seule fois dans sa salle de classe, cette –ir-réalité n’existe plus pour lui) ou avec Lisa dans sa prison, nous faisant occulter les invraisemblances du scénario et des moyens pour nous concentrer sur la force et la vraisemblance des motivations. Et pour que nous y croyions il fallait un acteur de la dimension de Vincent Lindon.  Vincent Lindon et qui d’autre ? Je ne vois pas. Je ne vois pas tellement le mélange de force et de fragilité, de détermination et de folie qu’il dégage pour ce rôle, qui occupe, consume, magnétise l’écran et notre attention, tellement le personnage qu’il incarne, à qui il donne corps (sa démarche, son dos parfois voûté ou au contraire droit menaçant, ses regards évasifs ou fous mais suffisamment nuancés dans l’un et l’autre cas ) et vie semblent ne pouvoir appartenir à aucun autre. Je ne vois pas qui d’autre aurait pu rendre crédible ce personnage et continuer à nous le rendre sympathique, du moins excusable, malgré tout.

    L’intrigue va à l’essentiel : la détermination furieuse, parfois aveugle, de Julien (à l’image de la surdité de la justice vis-à-vis de Lisa). Le scénario est épuré comme les murs d’une prison. Ce qui ne veut pas dire que le style est dénué d’émotion. Au contraire. Il la suscite sans la forcer. En nous montrant cet homme seul, fragilisé, aux forces décuplées. En nous montrant cet homme lui aussi dans une prison, celle de la caméra, celle de sa folie amoureuse (pléonasme ou antithèse : à vous de voir), celle de son incommunicabilité de sa douleur (avec son père, Olivier Perrier, parfait dans la retenue et la froideur). La relation paternelle est aussi au centre de l’histoire. Ce sont aussi deux pères qui vont très loin par amour. A leur manière.

    La musique, irréprochable ( de Klaus Badelt, qui a notamment travaillé avec Terrence Malick et Micheal Mann) ajoute ce qu’il faut quand il faut pour accroître la tension, déjà palpable.

    Au final, un thriller sentimental que la force de l’interprétation, magistrale, de son acteur principal (« Pour elle » vaut donc le déplacement, ne serait-ce que pour lui à qui le film doit de captiver, capturer notre attention et empathie), la vigueur, le rythme et l’intelligence du montage rendent haletant, nous faisant oublier les invraisemblances du scénario, croire et excuser toutes les folies auxquelles son amour (le, les) conduit.  Un premier long particulièrement prometteur…

    Critique de "Welcome" de Philippe Lioret

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    Pour impressionner et reconquérir sa femme Marion (Audrey Dana), Simon (Vincent Lindon), maître nageur à la piscine de Calais (là où des centaines d’immigrés clandestins tentent de traverser pour rejoindre l’Angleterre, au péril de leur vie)  prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde, Bilal (Firat Ayverdi) qui tente lui-même de traverser la Manche pour rejoindre la jeune fille dont il est amoureux, Mina (Dira Ayverdi).

     

    Cela faisait un peu plus d’un an que j’attendais la sortie de ce film, depuis que Philippe Lioret l’avait évoqué avec un enthousiasme débordant lors du Salon du Cinéma 2008… Alors ? Alors…

     

    La première demi-heure, intense, âpre, au style documentaire  suit au plus près Bilal ( au plus près de son visage, de ses émotions, de sa douleur, de ses peurs)  et nous embarque d’emblée dans son parcours périlleux. Il nous embarque et il conquiert dès les premières minutes notre empathie, notre révolte aussi contre une situation inhumaine, encore à ce jour insoluble, mais contre laquelle se battent des bénévoles comme Audrey tandis que d’autres préfèrent fermer les yeux comme Simon. La réalité sociale sert ensuite de toile de fond lorsqu’apparaît Simon, et avec son apparition c’est le documentaire qui cède le pas à la fiction.

     

    Jusqu’où iriez-vous par amour ? Tel était le slogan du précèdent film dans lequel jouait Vincent Lindon : « Pour elle ». Tel pourrait aussi être celui de « Welcome ». Ce n’est, au début, pas vraiment par altruisme qu’agit Simon mais plutôt avec l’intention d’impressionner Marion, de lui prouver qu’il n’est pas comme eux, comme ceux qui baissent la tête au lieu d’agir, comme ceux qui font éclater ou  renaître un racisme latent et peu glorieux qui rappelle de tristes heures, et qui rappelle aux étrangers qu’ils sont tout sauf « welcome ».

     

     Peu à peu Bilal,  son double,  va ébranler les certitudes de Simon, Simon qui se réfugiait dans l’indifférence, voire l’hostilité, aux étrangers qu’il croisait pourtant tous les jours. L’un fait face à son destin. L’autre lui a tourné le dos. L’un a été champion de natation, mais n’a pas réalisé ses rêves. L’autre rêve de devenir champion de football. Mais l’un et l’autre sont prêts à tout pour reconquérir ou retrouver la femme qu’ils aiment. L’un et l’autre vont s’enrichir mutuellement: Simon va enseigner  la natation à Bilal, et Bilal va lui à ouvrir les yeux sur ce qui se passe autour de lui.

     

    Le film doit beaucoup à l’interprétation de Vincent Lindon (toujours aussi exceptionnel), tout en violence et sensibilité, en force et fragilité. Il manie et allie les contradictions et les ambiguïtés de son personnage avec un talent époustouflant,  faisant rapidement oublier ces  déstabilisantes minutes de changement de ton et de passage du style documentaire à la fiction (ce parti pris initial de documentaire aurait peut-être été plus intéressant, mais nous aurait  certes privés de l’incroyable prestation de Vincent Lindon et aurait aussi privé le film d’un certain nombre de spectateurs). L’interprétation du jeune Firat Ayverdi  et des   autres acteurs, également non professionnels, est  elle aussi  troublante de justesse et contribue à la force du film.

     

    Philippe Lioret a coécrit le scénario avec Emmanuel Courcol, Olivier Adam (avec lequel il avait déjà coécrit « Je vais bien, ne t’en fais pas »),   un scénario d’ailleurs parfois un peu trop écrit donnant lieu à quelques invraisemblances (en contradiction avec l’aspect engagé du film et la réalité de  sa toile de fond) qui tranche avec l’aspect documentaire du début ( histoire de la bague un peu téléphonée) mais permet aussi de souligner certaines réalités par des détails qu’un documentaire n’aurait pas forcément pu saisir (quoique) comme cette annonce d’une avalanche aux informations et de ses quelques victimes qui semblent alors disproportionnées face à cette autre réalité passée sous silence, comme ce marquage, s'il est réel, absolument insoutenable et intolérable.

     

    La photographie aux teintes grisâtres et la mise en scène appliquée de Philippe Lioret s’efface devant son sujet, devant ses personnages surtout, toujours au centre de l’image, souvent en gros plan, ou du moins en donnant l’impression tant ils existent et accrochent notre regard.

     

    Peut-être aurait-il été encore plus judicieux que cette réalisation  soit empreinte de la même rage et de la même tension que ceux dont elle retrace l’histoire, et peut-être est-ce ce qui manque à ce film aux accents loachiens pour qu’il ait la saveur d'un film de Loach. Peut-être aussi est-ce la raison pour laquelle je suis finalement restée sur la rive.  Sans doute est-ce lié à l’attente suscitée depuis plus d’un an par ce film mais plus certainement encore par le souvenir indélébile, forcément plus viscéral et plus âpre, plus marquant parce que réel,  de centaines de clandestins, dans un autre port, dans un autre pays, mais si semblables, sans doute ce souvenir de la réalité d’une souffrance inouïe soudainement sous mes yeux et si tangible prise en pleine face m’a -t-il réellement et  autrement fait prendre conscience de cette douloureuse et insoutenable réalité: chaque visage (souvent très très jeune) entrevu alors portant sur lui, à la fois si pareillement et si différemment,  la trace d’une longue et inconcevable route, d’une histoire  douloureuse, d’une détermination inébranlable, d’un pays pour lui inhospitalier, inique ou en guerre et à quel point la réalité du pays qu’ils ont quittée devait être violente et insupportable pour qu’ils aient le courage et/ou l’unique issue de prendre tous ces risques et de se confronter à la réalité de pays qui ne souhaitent ou du moins ne savent pas forcément davantage  les accueillir et panser leurs plaies.

     

    Philippe Lioret, par ce film indéniablement engagé, a le mérite de mettre en lumière une part d’ombre de la société française, et plus largement de violentes et flagrantes disparités mondiales. Le film en est à sa cinquième semaine d’exploitation et prouve ainsi que le public ne s’intéresse pas seulement aux comédies formatées que les diffuseurs s’acharnent à lui proposer et que l’âpreté d’un sujet, pourvu qu’il soit traité avec sensibilité et intelligence, pouvait aussi susciter son intérêt et le faire se déplacer en nombre. Alors à quand « Welcome » à 20H30 sur TF1 ? Il n’est pas interdit de rêver…

     

    Critique de "Pater" d'Alain Cavalier

     

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    Pendant un an, le réalisateur « filmeur » Alain Cavalier et le comédien Vincent Lindon se sont vus et filmés. Le réalisateur devenu aussi acteur et l’acteur réalisateur. Et le réalisateur acteur devenant Président de la République et son acteur réalisateur son Premier Ministre. Le tout mêlant réalité et fiction, vérité et jeu. Une fiction inventée tout en filmant la vie, l’une et l’autre étant indistinctes et se contaminant. Le Président de la République et son Premier ministre décident de proposer une loi fixant l’écart maximal entre les salaires. Le Président est partisan d’un rapport de 1 à 15 alors que son Premier ministre préférerait un écart de 1 à 10. L’élection présidentielle approche, les deux hommes s’éloignent alors et finissent par se présenter l’un contre l’autre…

     Un film pour lequel Alain Cavalier a eu carte blanche de son fidèle producteur Michel Seydoux. Et sans doute ne sont-ils pas très nombreux à accepter encore ce genre de projet : hybride, hors normes, indéfinissable.

    Un film malin et agaçant, humble et prétentieux, ludique et pédant. Mais en tout cas, un film courageux, audacieux, original, libre, à l’image de son réalisateur et de son acteur principal. Déjà au moins quatre qualités à mes yeux.

    Malin parce que, en feignant l’improvisation totale, Alain Cavalier nous emmène là où il souhaite nous emmener tout comme il conduit son acteur-réalisateur-Premier-Ministre. Malin parce qu’il brouille constamment les repères, les pistes. Malin parce que, en feignant de ne rien dire, ne rien faire ou presque, il stigmatise la politique ou du moins (dé)montre à quel point elle est un jeu (de pouvoirs, d’acteurs).  Malin parce que le titre est loin d’être innocent ou anodin. Pater. Père de la nation. Relation filiale complexe qui s’établit un père et un fils.  Entre Lindon et Cavalier, hommes entre lesquels s’établit une relation presque filiale. Entre le Président et le 1er Ministre, le fils rêvant d’ailleurs de prendre la place du père. Pater. Ce père que Cavalier évoque non sans tendresse, avouant l’avoir jugé trop durement mais gommant par une opération un défaut physique qui fait qu’il lui ressemble. Enfin, Pater parce que Cavalier a été élevé chez les prêtres où Dieu était un autre Pater. Pater : une absence donc omniprésente.

    Agaçant quand il singe la politique, la décrédibilise une fois de plus comme si elle avait encore besoin de ça. Agaçant quand Lindon et Cavalier jouent à être des politiques (et jouent sous nos yeux à être des acteurs, le film se construisant sous notre regard, ou du moins feignant de se construire sous notre regard) avec une sémantique tout aussi enfantine ( comme un « malgré que » qui a écorché mes oreilles etc et un programme relevant de ce que certains qualifieront sans doute d’une enfantine utopie : retrait de la légion d'honneur à qui place son argent à l'étranger,  limitation de l'écart entre petits et gros salaires dans une même entreprise).

    Ludique quand il interroge les fonctions d’acteur et de politique et les met en parallèle. Ludique parce que finalement l’un et l’autre (acteur et politique) jouent à être quelqu’un d’autre pour convaincre. Ludique parce que c’est aussi une leçon de cinéma (la dernière scène en est particulièrement emblématique) et une leçon contre les budgets pharaoniques donnant des films vains. Ludique quand il nous devient impossible de distinguer ce qui est fiction ou réalité, ce qui est jeu ou vérité.

    Ludique et même drôle quand  Vincent Lindon parle à ses gardes du corps dans le film  se plaignant de ne pas avoir reçu de coup de fil du Président/réalisateur Cavalier pour valider son interprétation « Qu'il n'appelle pas Vincent Lindon c'est une chose, mais le Premier Ministre quand même... » ou quand une photo compromettante pour le leader de l'opposition  tombe entre ses mains.

    Humble par ses moyens de production. Prétentieux par sa forme déconcertante, son discours d’apparence simple et finalement complexe comme la relation qu’il met en scène. Prétentieux car finalement très personnel avec un discours prétendument universel.  

     L’antithèse de la « Conquête » (également en sélection officielle à Cannes mais hors compétition, contrairement à « Pater ») qui veut nous faire croire que le cinéma c’est l’imitation ; Cavalier nous dit ici au contraire que c’est plutôt recréation (et récréation). Réflexion déroutante et ludique sur le jeu et les jeux de pouvoirs (entre un Président de la République et son Premier Ministre, entre deux hommes, entre un père et son fils, entre un réalisateur et un acteur mais aussi entre un réalisateur et le spectateur ici allègrement manipulé) qui, tout de même, témoigne d’une belle audace et liberté (de plus en plus rares) mais s’adresse à des initiés tout en feignant de s’adresser à tous. Le « Pater » Cavalier ne reproduit-il pas ainsi d’une certaine manière avec le spectateur ces jeux de pouvoirs qu’il stigmatise ?  Le sous-estime-t-il, l’infantilise-t-il ou au contraire le responsabilise-t-il en lui laissant finalement l’interprétation –dans les deux sens du terme- finale ? Peut-être que trouver des réponses à ces questions vaut la peine d’aller le voir en salles. A vous de juger.