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gena rowlands

  • Bilan du Festival 2007 : Deauville ou "la belle vie", que me reste-t-il de ces 10 jours ?

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    Ajout du 22.09.07: le lien vers la (courte) vidéo de Dani à la Villa Cartier
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     De ces 10 jours, il me reste :

    190ba0d3a23d64a4123048ea19fc62e5.jpgDe la nostalgie, déjà, évidemment. L’ironie, saisissante, effroyable et fascinante,  parfois cruelle, parfois belle,  du destin, ses méandres insondables.  Des scènes d’anthologie, dans la vie, au cinéma, je ne sais plus trop. Une confusion inéluctable après 10 journées intemporelles dans la salle bleutée du CID.

    Des images sublimes : celles d’un western qui a renouvelé le genre et va le remettre au goût du jour, c’est certain, je l'espère, celles d’un chef d’œuvre, celles d’un Jesse James et d’un Robert Ford qui ont dominé cette sélection 2007. (Je ne le dirai jamais assez, le film sort le 10 octobre, galopez le voir…-voir article ici-).  Un cavalier solitaire dans la lumière crépusculaire. Celles de promenades revigorantes sur les Planches tant de fois foulées jusqu’à épuisement, l’impression d’y danser, peut-être finalement…. Festivaliers solitaires dans la lueur crépusculaire. Un film brillamment métaphorique, aussi.   

    Celles de reflets argentés : de la mer, dans les yeux rieurs ou émerveillés ou troublés des spectateurs, dans les miens, souvent, en tout cas. Celles d’étoiles par milliers dans le ciel imperturbable presque pendant 10 jours, celles d’étoiles par dizaines sur la scène du CID et sur le tapis rouge : Michael Douglas (« ambassadeur du Deauville romantique », tellement), George Clooney (et ses excès d’enthousiasme dissimulant à peine la 138fd9065698af20eec597acff355bc9.jpgmélancolie  qui affleure), Gena Rowlands (admirée, ovationnée), Catherine Deneuve (et son passage si fugace au bras d’André Téchiné), Matt Damon (et sa vengeance dans la peau, jubilatoire et trépidante), Brad Pitt (et son regard traqué), Casey Affleck (une autre étoile est née), Brian de Palma (présent une semaine, comme chaque année), Sidney Lumet, Kristin Scott Thomas et tant d’autres... Un générique de rêve.   Une effervescence rare. Deauville s’est donné des airs de Cannes.  L’exubérance futile en moins. Comment faire mieux l’année prochaine ? Juste penser à l’instant présent, déjà passé, encore si présent, vibrant dans ma mémoire.

     L’amour  immortel : du cinéma et de Deauville et de ses moments magiques.  Des nuits américaines, du cinéma 24H/24H. Des spectateurs même 4H du matin. Un rêve, non une réalité, de cinéphile.  Des nuits blanches étoilées. Espérons que l’expérience sera renouvelée.

    Tant  d’images qui se fondent et se confondent dans ma mémoire :  une soirée à la villa Cartier, la voix si assurée et les jambes 65c63ac1cdbbedd45d69a99eb5a3a640.jpgtremblantes de Dani,  qui surgit là, improbable,  presque subrepticement, à son piano blanc, au milieu d’une soirée qui l’ignore un peu trop, au milieu des verres qui clinquent et des festivaliers qui trinquent, des pas de danses qui la dédaignent, des bruits de voix insultantes,  des regards opaques à son malaise , Dani et son « brin de poésie » (cliquez sur le lien suivant pour voir les images: http://www.dailymotion.com/video/x31ant_le-brin-de-poesie-de-dani-a-la-soir_events   ) qui m’emporte dans mes souvenirs avec sa voix imperturbablement suave, presque rauque, et ensorcelante.  Une soirée qui m’en a rappelé tant d’autres dans cet endroit, une soirée qui ne ressemblait pourtant à aucune autre. Une soirée qui ne voulait pas finir, que personne n’avait envie de quitter, parce que c’était déjà un peu revenir à la réalité.  Des scènes inénarrables : la réalité a finalement  toujours plus d’imagination que la fiction. D’autres impressions encore. Celle de n’avoir pas réellement vécu mais rêvé ces dix jours.

     D’autres images encore. Sur l’écran celles-là.  Celles d’un monde en proie à la violence qui guette fiévreusement la lueur d’espoir. Celles d’un monde en guerre. Celles d’un monde qui croit 9f87047945dd266f231cf73f0f6c6025.jpgqu’un écran sombre peut l’éclairer. Celles d’un monde –du cinéma- utopique. Un monde que j’aime, parfois un peu trop (mais peut-on aimer trop, aimer trop le cinéma ?), à en oublier l’autre, le vrai,  à le sublimer aussi.  Deauville a couronné « la belle vie » du prix littéraire 2007, un roman sur l’après 11 septembre, entre angoisse et euphorie. Ne sont-elles finalement pas indissociables, deux faces d’un même masque ? Celles de « La vie d’artiste », d’Andy Warhol, une autre vie d’artiste, d’une vie qui dévore l’existence, souvent magnifique, ainsi magnifiée, celles encore d’artistes ou pseudo qui  croient nécessaire de dévorer pour créer  ou celles de ceux qui estiment légitime de les dévorer parce qu’ils créent : des rêves, du cinéma, peu importe.

    Des fauves effrayés, traqués.

     L’impression si majestueusement trompeuse que cela durerait toujours, que la vie ressemblerait toujours à un festival de cinéma, à celui-là. Si seulement…  "Never forever" : 4226c3fdd92637f0785ba725df086d11.jpgj’aurais dû m’en souvenir. Il reste en tout cas ce magnifique film, passionné, passionnant, passionnel, envoûtant. (voir critique du film ici). 

    Des musiques aussi : celles du CID, chabadabada, celle de la voix lancinante et réminiscente d'une douce mélancolie.

     Et puis ces rencontres belles ou insolites ou brèves ou esquissées  avec les lecteurs « in the mood » : Nicole.G, Camille.M,  Julien.L, François, Georges et tous les autres dont j’ignore le nom je suis ravie d’avoir fait votre connaissance et de vos quelques mots en direct qui m’ont encore plus donné envie de continuer à faire valser les miens sur ce blog. Aux deux D, mes cinéphiles complices de la salle bleutée, qui se reconnaîtront (j’espère:-))… Aux habitués absents qui se reconnaîtront (ou pas) que je n’ai pas oubliés. Vous avez été en moyenne plus de 500 par jour à lire ce blog pendant le festival. Je suis désolée de n'avoir peut-être pas répondu à tous les emails reçus pendant le festival concernant celui-ci, je vais y remédier prochainement...

    Merci au Public Système pour cette édition particulièrement réussie...et bon courage pour faire mieux, ou déjà aussi bien, l'an prochain.

    A l’année prochaine si tout va bien… En attendant de voguer vers d’autres aventures festivalières, je vous donne rendez-vous sur mon autre blog « In the mood for cinema » : http://monfestivalducinema.hautetfort.com .  Au plaisir de vous y lire et retrouver…

    Voilà: Deauville, lundi 10 septembre, le festival 2007 est bel et bien terminé, et avec lui l'été à peine esquissé, l'épais brouillard se dissipe lentement, Deauville, fantomatique, peine à revenir à elle-même et à la réalité, elle aussi...:

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    Cinématographiquement et festivalièrement vôtre.

    Sandra.M

    Ps : Vous trouverez dans la colonne de droite les films de ce 33ème festival que je vous recommande, les critiques de ces films sont toutes présentes sur ce blog.

    Ps2 : Pour voir l'article consacré à l'hommage à Sidney Lumet et au film « Before the devil knows you’re dead » ("7H58 ce samedi-là ")  présenté en avant-première lors du Festival, un film  que je vous recommande d’ailleurs, rendez-vous sur "In the mood for cinema": http://monfestivalducinema.hautetfort.com .

     

  • Les films en compétition officielle: le programme détaillé

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    La compétition officielle de films indépendants a été initiée en 1995. Les films primés (voir article ici) l’ont souvent été auparavant au Festival de Sundance et leurs récompenses à Deauville préfigurent souvent des succès nationaux voire internationaux (Little miss sunshine, Collision, Dans la peau de John Malkovich…).

    Si la guerre en Irak est le sujet principal de deux films présentés en première, c’est aussi la toile de fond d’un des films en compétition. Il semblerait , ce film mis à part, que des films plus légers aient également fait leur apparition dans la compétition.

    Quelques habitués de Deauville et du cinéma indépendant américain sont également présents au casting des films présentés en compétition comme Gena Rowlands ou Toni Collette.

    Un acteur français (Melvil Poupaud) est également présent au générique d’un des films en compétition.

    Je vous laisse les découvrir ci-dessous en attendant d’en faire la critique au fur et à mesure de leurs projections.

     Vous pourrez trouver les horaires des projections de ces films dans la grille de programmation (lien dans la colonne de gauche de ce blog).

    A noter : il s’agit d’un programme et d’une liste de films pouvant encore subir des modifications.

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    Broken English de Zoe Cassavetes avec Parker Posey, Melvil Poupaud Drea de Matteo , Justin Théroux, Peter Bogdanovitch, Gena Rowlands

    Pitch : Nora Wilder est une New-Yorkaise trentenaire qui ne croit plus en l’amour et aux vertus des relations humaines mais après une série de rencontres sans lendemain, Nora fait la connaissance de Julien, un Français qui aime les joies de l’existence.

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    Factory girl de George Hickenlooper avec Sienna Miller, Guy Pearce, Hayden Christensen, Mena Suvari, Jimmy Fallon, Shawn Hatosy

    Pitch: Arrivée à New-York en proie à la frénésie du milieu des années 60, Edie Sedgwick rencontre Andy Warhol qui voit en sa vulnérabilité farouche l’étoffe d’une irrésistible muse. Edie se retrouve rapidement au cœur d’un univers artistique révolutionnaire gorgé de sexe, drogues et rock’n’roll…

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    For your consideration de Christopher Guest avec Catherine O’Hara, Harry Shearer, Parker Posey, Bob Balaban, Christopher Guest, Fred Willard, Eugene Levy… Sortie en salles en France: 17 octobre 2007

    Pitch: Hollywood. Trois acteurs, Marylin, Callie et Victor apprennent que leurs performances respectives dans le film “Home of Purin”, un drame se déroulant dans le Sud des Etats-Unis durant les années 40, sont susceptibles de leur offrir une nomination aux Oscars. Aucun d’entre eux n’avait imaginé un seul instant que ce film au petit budget puisse avoir la capacité de changer leurs vies… La fièvre des Oscars s’empare alors du plateau du tournage…

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    Grace is gone de John C.Strouse avec John Cusack, Shelan O’Keefe, Gracie Bednarczyk, Alessandro Nivola

    Pitch: Stanley Pillips, fervent patriote et père de deux enfants, est accablé de tristesse lorsqu’il apprend que sa femme Grace a été tuée en Irak. N’arrivant pas à trouver la force d’annoncer cette terrible nouvelle à ses deux petites filles, il décide de les emmener dans leur parc d’attraction préféré.

    Ira and Abby de Robert Cary avec Chris Messina, Jennifer Westfeldt, Frances Conroy, Judith Light, Jason Alexander

    Pitch : Ira, 33 ans, brillant, névrosé et juif,  a tellement de choses à régler que 12 ans d’analyse n’ont rien résolu. Abby, est très douée pour résoudre les problèmes de ses amies dans le club de gym où elle travaille pour vendre les cartes de membre. Pourtant, l’inimaginable se produit lors de leur première rencontre : ils tombent amoureux l’un de l’autre…

    Live de Bill Guttentag avec Eva Mendes, David Krumholtz, Andre Braugher, Rob Brown, Jeffrey Dean Morgan, Eric Lively, Katie Cassidy, Jay Hernandez, Monet Mazur - 1H36

    Pitch: Une productrice de télévision aux dents longues décide de lancer une nouvelle émission de télé-réalité afin de faire bondir l’audimat. Les candidats de cette émission au concept révolutionnaire vont devoir s’affronter en direct à la roulette russe dans l’espoir de gagner 5 millions de dollars.

    Never forever de Gina Kim avec Vera Farmiga, Ha Jung-woo, David L.McInnis

    Pitch: Sophie est mariée à Andrew, un brillant avocat d’origine asiatique. Leur mariage est remis en question lorsqu’ils découvrent qu’ils ne peuvent pas avoir d’enfant. Afin de sauver à tout prix son couple, Sophie entame en secret une liaison sexuelle avec un travailleur clandestin venue de Corée.

    Rocket science de Jeffrey Blitz avec Reece Daniel Thompson, Anna Kendrick, Nicholas d’Agossto, Vincent Piazza, Margo Martindale, Aaron Yoo- 1H41

    Pitch : Hal Hefner souffre d’un bégaiement incontrôlable. Malgré son esprit vif et son intelligence débordante, ce défaut d’élocution l’empêche d’être le candidat idéal pour intégrer le groupe de discussion de son lycée. Hal est d’autant plus surpris lorsque Ginny Ryerson, la reine de l’articulation, lui propose de devenir membre…

    Teeth de Mitchell Lichtenstein avec Jess Weixler, John Hensley, Hale Appleman, Ashley Springer, Vivienne Benesch

    Pitch: Dawn est une adolescente qui essaie tant bien que mal de contenir sa sexualité naissante en étant une des membres les plus actives du club de chasteté de son lycée. Etrangère à son propre corps, la prude Dawn découvre que son vagin a la particularité d’avoir des dents…

    The dead girl de Karen Moncrieff avec Toni Collette, Rose Byrne, Brittany Murphy, Mary Beth Hurt, Nick Searcy, Marcia Gay Harden, Kerrt Washington, Giovanni Ribisi, James Franco, Josh Brolin, Piper Laurie, Mary Steenburgen

    Pitch: La découverte du corps d’une jeune fille dans un champ aux abords de Los Angeles va bouleverser l’existence de plusieurs personnes étrangères les unes aux autres mais liées d’une manière ou d’une autre à ce meurtre brutal.

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    Waitress de Adrienne Shelly avec Keri Russell, Nathan Fillion, Cheryl, Jeremy Sisto, Andy Griffith, Adrienne Shelly, Eddy Jemison, Lew Temple

    Pitch: Jenna, serveuse favorite chez Joe’s Diner, est aussi appréciée des clients  pour son gracieux sourire que pour ses succulentes tartes. Moins heureuse en amour, Jenna est affligée d’un mari comme on n’en fait presque plus : Earl. Un beau matin, Jenna découvre avec horreur qu’elle est tombée enceinte de cet homme…

    Sandra.M