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  • Première de "L'échange" de Clint Eastwood en présence de John Malkovich : critique d'un film politique et manichéen

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    John Malkovich, hier soir au CID, présentant "L'échange"
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    Photo ci-dessus, Clint Eastwood lors du 61ème Festival de Cannes (photo "In the mood for Cannes")
     Ce film projeté en Première à Deauville avait été projeté en compétition du 61ème Festival de Cannes. Vous pouvez retrouver ma critique écrite lors de ce 61ème Festival de Cannes ci-dessous et également sur "In the mood for Cannes", mon blog consacré à ce 61ème Festival de Cannes.
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    Ci-dessus, Angelina Jolie dans "L'échange"
     L'évènement d'hier c'était la projection de "L'échange" de Clint Eastwood. Les échos étaient tels que même en séance du lendemain dans la salle du 60ème, sorte de séance de rattrapage qui permet de voir les films le lendemain des projections dans le Grand Théâtre Lumière, la salle était comble 1 heure 30 avant le début de la projection, certains ayant déjà évoqué une potentielle palme d'or pour Clint Eastwood.

    C'est avec fébrilité que j'entrai donc dans la salle, m'apprêtant à vivre une expérience cinématographique aussi intense que "Sur la route de Madison" (mon préféré de Clint Eastwood cinéaste mais aussi acteur, voir ma critique de "Sur la route de Madison" en cliquant ici).

    Le synopsis était en effet particulièrement attractif et propice à un suspense eastwoodien. Clint  Eastwood revenait ainsi hier sur la Croisette de nouveau avec un film noir 5 ans après y avoir présenté "Mystic River" dans lequel jouait un certain Sean Penn...

    Synopsis: Los Angeles, 1928 : un samedi matin, dans une banlieue ouvrière, Christine  (Angelina Jolie) dit au revoir à son fils Walter et part au travail. Quand elle rentre à la maison, Walter a disparu. Une recherche effrénée s’ensuit et, quelques mois plus tard, un garçon de neuf ans affirmant être Walter lui est restitué. Désorientée par l’avalanche de policiers et de reporters et par ses propres émotions, Christine ramène le garçon à la maison. Mais au fond de son coeur elle sait qu’il n’est pas son fils.

    Il en va des films comme des personnes: il y en a que l'on aimerait savoir détester ou par lesquels on aimerait savoir être envoûté. J'aurais aimé porter (et être portée par) un enthousiasme inconditionnel pour ce film d'un des maîtres du cinéma américain, malheureusement j'en suis ressortie avec une impression très mitigée.

     Inspiré de faits réels le scénario a été écrit par Joe Michael Straczynski et nous plonge dans l'angoisse puis le combat de cette mère dont le fils était la raison de vivre et dont le retrouver est la raison de se battre. C'est d'abord un portrait de femme meurtrie, courageuse, déterminée, portée par la foi et un espoir irrationnel qu'Angelina Jolie incarne avec beaucoup de talent, de sensibilité, avec l'aura des stars hollywoodiennes des années 40 et 50, un cinéma auquel Clint Eastwood rend d'ailleurs ouvertement hommage, notamment en nimbant la photographie, magnifique, d'une lumière subtilement surannée.

    Vous vous demanderez alors probablement pourquoi ce film dont l'action débute en 1928 et qui traite d'une réalité lointaine est pressenti pour recevoir la palme d'or alors que Sean Penn a précisé qu'il faudrait que le lauréat ait "conscience du monde dans lequel il vit", tout simplement parce que, et c'est là le grand intérêt du film, en nous parlant des injustices hier, Clint Eastwood nous parle de celles d'aujourd'hui. A quelques détails près, le sujet est finalement effroyablement actuel et le combat de Christine a une résonance intemporelle et universelle, de même que la corruption, le poids de la religion dans la société ou encore le rôle de la presse .

    Au risque de susciter de nombreuses réactions de désapprobation, ce qui m'a avant tout gênée c'est ce qui m'avait gênée dans la fin du scénario de "Million dollar baby": son caractère outrancièrement mélodramatique et davantage encore ici, ce à quoi se prête le style, en l'occurrence celui du film noir: le manichéisme. Ainsi Angelina Jolie incarne une femme qui ne fléchit ni ne doute jamais, le capitaine Jones incarne la corruption sourde des autorités, prêtes à tout pour voiler la vérité, imposer la leur, (même interner une femme saine d'esprit, tenter de lui faire croire et de faire croire à tous qu'un enfant qui lui est étranger est le sien) et donner l'image d'une police exemplaire. La vérité face au mensonge. La justice du combat d'une femme pour retrouver son fils face à l'injustice d'institutions corrompues. L'identification devrait être immédiate et pourtant ce manichéisme a fait que je suis toujours restée à distance, certes constamment là, mais à distance.

     Par ailleurs, si le sujet n'avait été tiré d'un fait réel, j'aurais  eu du mal à adhérer à cette histoire de tueur en série  bourreau d'enfants(dont un instant j'ai imaginé qu'il serait manipulé par la police, créant de nouvelles ramifications dans cette histoire finalement un peu trop limpide à l'image de sa réalisation d'un classicisme certes impeccablement maîtrisé) .

     Clint Eastwood reste un raconteur d'histoire exemplaire, sachant magnifier ses histoires et ses acteurs par une réalisation fluide mais à force de trop vouloir magnifier, à force de vouloir lui aussi, avec beaucoup de conviction, nous imposer sa vérité, il en oublie d'en donner le sentiment ave tout ce qu'elle recèle d'ambivalence.  Certaines scènes demeurent particulièrement réussies comme celle qui nous glace le sang, de la confession de l'enfant ou celle dans laquelle un psychiatre tente de convaincre et se convaincre de la folie de Christine. Nous retrouvons alors ici l'ambivalence qui fait défaut au reste du film, chacune de ses paroles ayant un double sens, chaque rictus, chaque regard, chaque mot pouvant témoigner de sa folie. Une démonstration implacable du caractère alors subjectif de la vérité.

    Clint Eastwood toujours reparti bredouille de la compétition cannoise (à l'exception d'un prix d'interprétation pour Forest Whitaker  dans "Bird") n'a rien obtenu à nouveau pour "L'échange", il  a en revanche été récompensé par le jury présidé par Sean Penn d'un prix pour l'ensemble de sa carrière.

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    Ci-dessus, la montée des marches de Clint Eatswood et Angelina Jolie pour "L'échange" au 61ème Festival de Cannes-Photo L'Oréal Cannes-
    A suivre sur "In the mood for Deauville": l'hommage à Ed Harris et la conférence de presse de Ed Harris et Viggo Mortensen, le bilan de la compétition officielle (Mes favoris demeurent "American Son"," Ballast" dont vous pourrez bientôt retrouver mes critiques et "Gardens of the night" mon favori pour le grand prix ou le prix du jury, je n'ai néanmoins pas vu "The visitor" pressenti par de nombreux festivaliers comme film lauréat et dont le sujet, politique et d'actualité, est un de ceux susceptibles de remporter l'adhésion du jury et un grand prix), la conférence de presse de Juliette Binoche, la critique du magnifique western de Ed Harris, mon bilan du festival, le palmarès, de nombreuses vidéos et photos...probablement à mon retour de Deauville mercredi de la semaine prochaine...
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    Ed Harris en conférence de presse, photo "In the mood for Deauville"
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    Viggo Mortensen en conférence de presse, photo "In the mood for Deauville"
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    L'hommage de Jean-Jacques Annaud à Ed Harris
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    Juliette Binoche lors de la conférence de presse de "Coup de foudre à Rhode Island", photo "In the mood for Deauville"
  • "Sur la route de Madison" de Clint Eastwood

    La venue de Meryl Streep pour l'ouverture de ce 34ème Festival du Cinéma Américain, la projection de "L'échange" de Clint Eastwood en Première de ce même festival, la programmation de "Sur la route de Madison" à l'occasion des "Nuits Américaines": autant de prétextes pour moi pour vous livrer ma critique de ce film sublime...

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    medium_route_1_bis.2.jpgL’éphémère peut avoir des accents d’éternité, quatre jours, quelques heures peuvent changer, illuminer et sublimer une vie. Du moins, Francesca Johnson (Meryl Streep)  et Robert Kincaid (Clint Eastwood) le croient-il et le spectateur aussi, forcément, inévitablement, après ce voyage bouleversant sur cette route de Madison qui nous emmène bien plus loin que sur ce chemin poussiéreux de l’Iowa. Caroline et son frère Michael Johnson  reviennent dans la maison où ils ont grandi pour régler la succession de leur mère, Francesca. Mais quelle idée saugrenue a-t-elle donc eu de vouloir être incinérée et d’exiger de faire jeter ses cendres du pont de Roseman, au lieu d’être enterrée auprès de son défunt mari ? Pour qu’ils sachent enfin qui elle était réellement, pour qu’ils comprennent, elle leur a laissé une longue lettre qui les ramène de nombreuses années en arrière, un été de 1965… un matin d’été de 1965, de ces matins où la chaleur engourdit les pensées, et réveille parfois les regrets. Francesca est seule. Ses enfants et son mari sont partis pour un concours agricole, pour quatre jours, quatre jours qui s’écouleront probablement au rythme hypnotique et routinier de la  vie de la ferme sauf qu’un photographe au National Geographic, Robert Kincaid, emprunte la route poussiéreuse pour venir demander son chemin. Sauf que, parfois, quatre jours peuvent devenir éternels.

    Sur la route de Madison aurait alors pu être un mélodrame mièvre et sirupeux, à l’image du best-seller de Robert James Waller dont il est l’adaptation. Sur la route de Madison est tout sauf cela. Chaque plan, chaque mot, chaque geste suggèrent l’évidence de l’amour qui éclôt entre les deux personnages. Ils n’auraient pourtant jamais dû se rencontrer : elle a une quarantaine d’années et, des années auparavant, elle a quitté sa ville italienne de Bari et son métier de professeur pour se marier dans l’Iowa et y élever ses enfants. Elle n’a plus bougé depuis. A 50 ans, solitaire, il n’a jamais suivi que ses désirs, parcourant le monde au gré de ses photographies. Leurs chemins respectifs ne prendront pourtant réellement sens que sur cette route de Madison. Ce jour de 1965, ils n’ont plus d’âge, plus de passé, juste cette évidence qui s’impose à eux et à nous, transparaissant dans chaque seconde du film, par le talent du réalisateur Clint Eastwood. Francesca passe une main dans ses cheveux, jette un regard nostalgico-mélancolique vers la fenêtre alors que son mari et ses enfants mangent, sans lui parler, sans la regarder: on entrevoit déjà ses envies d’ailleurs, d’autre chose. Elle semble attendre Robert Kincaid avant même de savoir qu’il existe et qu’il viendra.

    Chaque geste, simplement et magnifiquement filmé, est empreint de poésie, de langueur mélancolique, des prémisses de leur passion inéluctable : la touchante maladresse avec laquelle Francesca indique son chemin à Robert; la jambe de Francesca frôlée furtivement par le bras de Robert;  la main de Francesca caressant, d'un geste faussement machinal, le col de la chemise de Robert assis, de dos, tandis qu’elle répond au téléphone; la main de Robert qui, sans se retourner, se pose sur la sienne; Francesca qui observe Robert à la dérobée à travers les planches du pont de Roseman, puis quand il se rafraîchit à la fontaine de la cour; et c’est le glissement progressif vers le vertige irrésistible. Les esprits étriqués des habitants renforcent cette impression d’instants volés, sublimés.

    Francesca, pourtant, choisira de rester avec son mari très « correct » à côté duquel son existence sommeillait, plutôt que de partir avec cet homme libre qui « préfère le mystère » qui l’a réveillée, révélée, pour ne pas ternir, souiller, ces 4 jours par le remord d’avoir laissé une famille en proie aux ragots. Aussi parce que « les vieux rêves sont de beaux rêves, même s’ils ne se sont pas réalisés ». 

     Et puis, ils se revoient une dernière fois, un jour de pluie, à travers la vitre embuée de leurs voitures respectives. Francesca attend son mari dans la voiture. Robert est dans la sienne. Il suffirait d’une seconde… Elle hésite. Trop tard, son mari revient dans la voiture et avec lui : la routine, la réalité, la raison.  Puis, la voiture de Francesca et de son mari suit celle de Robert. Quelques secondes encore, le temps suspend son vol à nouveau, instant sublimement douloureux. Puis, la voiture s’éloigne. A jamais. Les souvenirs se cristalliseront au son du blues qu’ils écoutaient ensemble, qu’ils continueront à écouter chacun de leur côté, souvenir de ces instants immortels, d’ailleurs immortalisés des années plus tard par un album de photographies intitulé « Four days ». Avant que leurs cendres ne soient réunies à jamais du pont de Roseman.  Avant que les enfants de Francesca ne réalisent son immense sacrifice. Et  leur passivité. Et la médiocrité de leurs existences. Et leur envie d'exister, à leur tour. Son sacrifice en valait-il la peine ? Son amour aurait-il survécu au remord et au temps ?...

    Sans esbroufe, comme si les images s’étaient imposées à lui avec la même évidence que l’amour s’est imposé à ses protagonistes, Clint Eastwood filme simplement, majestueusement, la fugacité de cette évidence. Sans gros plan, sans insistance, avec simplicité, il nous fait croire aux« certitudes qui n’arrivent qu’une fois dans une vie » ou nous renforce dans notre croyance qu’elles peuvent exister, c'est selon. Peu importe quand. Un bel été de 1965 ou à un autre moment. Peu importe où. Dans un village perdu de l’Iowa ou ailleurs. Une sublime certitude. Une magnifique évidence. Celle d’une rencontre intemporelle et éphémère, fugace et éternelle. Un chef d’œuvre d’une poésie sensuelle et envoûtante. A voir absolument.

    Remarque: La pièce de James Waller dont est tiré le film a été reprise au théâtre Marigny, à Paris, en janvier 2007, et les deux rôles principaux ont été repris par Alain Delon et Mireille Darc. Cliquez ici pour lire ma critique de la pièce de théâtre.

    Ce article est également publié sur Agoravox.

    Sandra.M

  • Les Nuits Américaines du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2008

    Le Public Systeme Cinema a eu la bonne idée, toujours en collaboration avec la Cinémathèque Française, de reconduire cette année Les Nuits Américaines initiées à l'occasion du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, de quoi ravir les plus cinéphiles!

     Il s'agira à nouveau de programmer des classiques du septième art 10 jours sur 10, 24H sur 24! "Elle et lui", "Bienvenue à Gattaca", "Casablanca", "Le Mécano de la Général", "La soif du mal", ... je vous les recommande tous vivement!

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    Cette édition 2008 exaltera le genre à travers 5 nouvelles thématiques : la science fiction, le film noir, la comédie, le mélodrame et la comédie musicale. La programmation s'enrichira par ailleurs d'une nouvelle séance, tous les jours, à 11H:

    LES INTROUVABLES DE DEAUVILLE

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    En association avec Wild Side, distributeur de ces films,  seront projetés en 35 mm les films suivants :

    1947 MACBETH d’Orson Welles

    1948 FORCE OF EVIL de Abraham Polonsky

    1948 LE SECRET DERRIERE LA PORTE (Secret Beyond the Door…) de Fritz Lang

    1948 LETTRE D’UNE INCONNUE (Letter From An Unknown Woman) de Max Ophuls

    1949 CAUGHT de Max Ophuls

    1963 SHOCK CORRIDOR de Samuel Fuller

    Un pass spécial exclusivement dédié aux Nuits Américaines sera édité au prix de 10 euros pour 10 jours.

    SCIENCE FICTION

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    1951 LA CHOSE D’UN AUTRE MONDE (The Thing From Another World)

    de Christian Niby et Howard Hawks

    1956 L’INVASION DES PROFANATEURS DE SEPULTURE

    (Invasion of the Body Snatchers) de Don Siegel

    1957 L’HOMME QUI RETRECIT (The Incredible Shrinking Man) de Jack Arnold

    1981 NEW YORK 1997 (Escape From New York) de John Carpenter

    1984 TERMINATOR (The Terminator) de James Cameron

    1997 BIENVENUE A GATTACA (Gattaca) d’Andrew Niccol

    FILMS NOIRS

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    1944 ASSURANCE SUR LA MORT (Double Indemnity) de Billy Wilder

    1949 POUR TOI J’AI TUE (Criss Cross) de Robert Siodmack

    1952 UN SI DOUX VISAGE de Otto Preminger

    1958 LA SOIF DU MAL (Touch of Evil) de Orson Welles

    1971 UN FRISSON DANS LA NUIT de Clint Eastwood

    1972 GUET-APENS (The Guetaway) de Sam Peckinpah

    COMEDIES

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    1927 LE MECCANO DE LA GENERAL (The General) de Buster Keaton-Voir ma critique plus haut-

    1943 ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES (Arsenic and Old Lace) de Franck Capra

    1959 CERTAINS L’AIMENT CHAUD (Some Like It Hot) de Billy Wilder

    1970 MASH de Robert Altman

    1982 TOOTSIE de Sydney Pollack

    1998 MARY A TOUT PRIX (There’s Something About Mary) de Bobby et Peter Farelly

    MÉLODRAMES

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    1939 AUTANT EN EMPORTE LE VENT (Gone with the Wind) de Victor Fleming

    1940 LA VALSE DANS L’OMBRE (Waterloo Bridge) de Mervyn Leroy

    1943 CASABLANCA de Michael Curtiz

    1954 LE SECRET MAGNIFIQUE (Magnificent Obsession) de Douglas Sirk

    1957 ELLE ET LUI (An Affair To Remember) de Leo MacCarey

    1995 SUR LA ROUTE DE MADISON (The Bridges of Madison County) de Clint Eastwood- voir ma critique plus haut-

    COMÉDIES MUSICALES

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    1943 BANANA SPLIT (The Gang’s All Here) de Busby Berkeley

    1953 LES HOMMES PREFERENT LES BLONDES (Gentlemen Prefer Blondes) de Howard Hawks

    1953 TOUS EN SCENE (The Band Wagon) de Vincente Minnelli

    1955 BEAU FIXE SUR NEW YORK (It’s Always Fair Weather) de Stanley Donen

    1960 LE MILLIARDAIRE (Let’s Make Love) de George Cukor

    1979 QUE LE SPECTACLE COMMENCE (All That Jazz) de Bob Fosse

  • Les Premières du 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Vous trouverez ci-dessous les pitchs des 14 films (sans compter les films d'ouverture et de clôture auxquels je consacrerai prochainement un article) projetés en Première de ce 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville avec notamment "L'échange" de Clint Eastwood, en compétition lors du dernier Festival de Cannes. Retrouvez ci-dessus, prochainement mon article consacré à ce film .

    APPALOOSA de Ed Harris

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    Avec Viggo Mortensen, Renée Zellweger, Jeremy Irons, Ed Harris

    Pitch: Etats-Unis, 19ème siècle. Virgil Cole est désigné comme le nouveau marshall d'une ville dirigée par Randall Bragg, propriétaire de ranch, qui sème la terreur. Ce dernier vient de tuer l'ancien marshall et le député de la ville. Arrêté par Cole et jugé, il est condamné à mort par pendaison, mais réussit à s'échapper au dernier moment. S'enchaîne alors une coursepoursuite entre les deux hommes.

    DAN IN REAL LIFE (Coup de foudre à Rhode Island) de Peter Hedges

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    Avec Juliette Binoche, Steve Carell, Dane Cook, Emily Blunt, Dianne Wiest

    Pitch: Dan, un père veuf et célibataire, est persuadé qu'il ne retrouvera jamais l'amour. Jusqu'au jour où il rencontre Marie dans une librairie et en tombe follement amoureux. Mais cette dernière se trouve être la petite amie de son frère…

    GET SMART (Max la Menace) de Peter Segal

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    Avec Steve Carell, Anne Hathaway, Alan Arkin, Dwayne Johnson, Terence Stamp, James Caan

    Pïtch: Après l’attaque du QG de l'agence de renseignement Contrôle, l'identité de ses agents est compromise et le Chef n'a d'autre choix que de promouvoir son analyste le plus zélé : Max. Bien que Max rêve depuis toujours d’assister le légendaire Superagent 23, le Chef lui choisit pour partenaire l'Agent 99, aussi belle qu'aguerrie, dont la couverture n'a jamais été compromise.

    HELLBOY II: THE GOLDEN ARMY (Hellboy II : Les légions d’or maudites) de Guillermo del Toro

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    avec Ron Perlman, Selma Blair, Doug Jones, Jeffrey Tambor, Luke Goss, John Hurt

    Pitch:Après qu’une ancienne trêve établie entre le genre humain et le royaume invisible des créatures fantastiques ait été rompue, l’Enfer sur Terre est prêt à émerger. Un chef impitoyable qui règne sur le royaume d’en dessous, renie ses origines et réveille une menace sans précédent : une armée de créatures que personne ne peut arrêter. Maintenant, il est temps pour Hellboy, le super héros le plus indestructible et le plus cornu de la planète, de combattre un dictateur sans pitié et ses légions.

    IDIOTS AND ANGELS (Des idiots et des anges) de Bill Plympton – Film d’animation

    Pitch: Angel est un homme égoïste et sans principes qui s’éveille un matin avec des ailes dans le dos. Il s’efforce de les dissimuler mais les autres clients du bar où il a ses habitudes vont finir par percer son secret…

    LAKEVIEW TERRACE de Neil La Bute

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    Avec Samuel L. Jackson, Patrick Wilson, Kerry Washington, Jay Hernandez

    Pitch: Le rêve d'un jeune couple venant d'emménager dans la maison idéale vire rapidement au cauchemar à cause d'un voisin raciste…

    LARS AND THE REAL GIRL (Une fiancée pas comme les autres) de Craig Gillespie

    Avec Ryan Gosling, Emily Mortimer, Paul Schneider, Kelli Garner, Patricia Clarkson

    Pitch: Timide et introverti, Lars vit seul dans le garage aménagé de son frère Gus et de sa bellesoeur Karin. Quand il leur annonce qu’il a enfin rencontré une jeune fille sur Internet et qu’elle va bientôt lui rendre visite, Gus et Karin sont soulagés et très impatients de faire sa connaissance. Leur surprise est grande lorsque Lars leur présente très officiellement Bianca, poupée en silicone grandeur nature qu’il considère comme une vraie femme…

    MARRIED LIFE de Ira Sachs

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    Avec Pierce Brosnan, Chris Cooper, Patricia Clarkson, Rachel McAdams

    Pitch: Harry aime tellement son épouse Pat qu’il est prêt à la tuer plutôt que de la faire souffrir en lui annonçant qu’il la quitte pour une autre. Harry vit actuellement le grand amour avec Kay, une femme beaucoup plus jeune que lui. Mais son meilleur ami Richard n’est pas insensible aux charmes de Kay…

    MIRACLE AT SANTA ANNA (Miracle à Santa Anna) de Spike Lee

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    Avec Derek Luke, John Turturro, Michael Ealy, Laz Alonso, Omar Benson Miller

    Pitch: Durant la Seconde Guerre mondiale, une escouade composée exclusivement de soldats Noirs américains est laissée dernière les lignes ennemies et trouve refuge dans un village isolé des montagnes toscanes.

    RECOUNT de Jay Roach

    Avec Kevin Spacey, Bob Balaban, Ed Begley Jr., Laura Dern, John Hurt, Denis Leary

    Pitch: Comme les deux candidats à l’élection présidentielle américaine de 2000 - George W. Bush et Al Gore - semblent arriver à égalité en Floride, la décision est prise de recompter les bulletins de vote. Alors que la Cour Suprême s’empare de l’affaire, le républicain James Baker et le démocrate Ron Klain vont tout faire pour gagner les faveurs du public.

    THE CHANGELING (L’échange) de Clint Eastwood

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    Avec Angelina Jolie, John Malkovich, Jeffrey Donovan, Michael Kelly, Jason Butler Harner, Devon Conti

    Pitch: Los Angeles, 1928. Un matin, Christine dit au revoir à son fils Walter et part au travail. Quand elle rentre à la maison, celui-ci a disparu. Une recherche effrénée s’ensuit et, quelques mois plus tard, un garçon de neuf ans affirmant être Walter lui est restitué. Christine le ramène chez elle mais au fond d’elle, elle sait qu’il n’est pas son fils…

    THE GIRL NEXT DOOR de Gregory Wilson

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    Avec Blythe Auffarth, Daniel Manche, Blanche Baker, Graham Patrick Martin

    Pitch:1958. Dans une banlieue paisible, deux soeurs sont placées chez leur tante après le décès de leurs parents. Cette dernière, mentalement instable, va s’occuper d’eux à sa manière ...

    THE LIFE BEFORE HER EYES (La vie devant ses yeux) de Vadim Perelman

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    Avec Uma Thurman, Evan Rachel Wood, Eva Amurri, Gabrielle Brennan

    Pitch: Diana, professeur de beaux-arts à l’université, mariée et mère d’une fille de huit ans, a tout pour être heureuse. Mais l’ombre d’une tragédie vécue lorsqu’elle était étudiante l’obsède encore. A l’époque, elle et son amie Maureen étaient ensemble lorsqu’un de leurs camarades armé a déclenché une fusillade dans leur école et fait de nombreux morts…

    THE WACKNESS de Jonathan Levine

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    Avec Sir Ben Kingsley, Josh Peck, Famke Janssen, Olivia Thirlby, Mary-Kate Olsen

    Pitch: New York, été 1994. Giuliani vient d’être élu et la ville vibre au son du Hip Hop. Les cours sont terminés mais Luc, le dealer d’herbe officiel du lycée, se sent hors-cadre : pas de potes, toujours puceau, des parents endettés et l’entrée à l’université dans deux mois. D’ou son idée d’échanger de l’herbe contre des séances de psychothérapie avec le docteur Squires qu’il vient de rencontrer.