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spike lee

  • Hommage à Spike Lee (suite): extrait vidéo

    Ci-dessous un extrait de l'hommage à Spike Lee (voir critique du film et photos dans l'article en dessous de celui-ci):

  • Hommage à Spike Lee et présentation en Première de « Miracle à Santa Anna »

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    Les hommages constituent toujours un temps fort de ce Festival du Cinéma Américain. L’hommage à Spike Lee, riche en émotions, pour le cinéaste et le public du CID, n’a pas dérogé à la règle. A travers lui, c’est aussi à un cinéma engagé que le Festival rendait hommage et qui sait, si ce n’est pas aussi là le témoignage  du soutien implicite de Deauville à l’un des candidats à l’élection américaine, décidément très présente dans ce festival, Spike Lee arborant constamment un tshirt ou une casquette Obama ou précisant lors de la conférence de presse « On va s’occuper de ça le 4 novembre », évoquant la cause de la communauté noire américaine, lequel Spike Lee a d’ailleurs aussi profité de son passage à Deauville pour se rendre sur les tombes du cimetière américain d’Omaha Beach.

     

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     Mais revenons au cinéma, et au film que Spike Lee présentait en Première,  « Miracle à Santa Anna », à l’origine un roman de James McBride (également auteur du scénario)  qui se déroule en Italie durant la Seconde Guerre Mondiale. Quatre soldats afro-américains s’y retrouvent derrière les lignes ennemies lorsque l’un d’eux risque sa vie pour sauver un jeune garçon italien.

     Ce film de 2H40, très riche, est avant tout un hommage aux G.I’s afro-américains de la Seconde Guerre Mondiale, 1, 1 million de soldats auxquels aucun film n’avait rendu hommage jusqu’alors. Evidemment on établit tout de suite la similitude avec « Indigènes » dans lequel Rachid Bouchareb rendait hommage aux soldats d’Afrique du Nord venus libérer la France, avec lequel il a notamment  en commun son humanité et cette solidarité qu’il met en exergue.

     Malgré (et peut-être aussi à cause de) un dénouement particulièrement mélodramatique et prévisible, Spike Lee réussit son récit « mystique et lyrique de compassion », comme il aime le définir. Au milieu des batailles sanglantes, d’un massacre inhumain, celui de Santa Anna, une Eglise à côté de laquelle des civils ont été massacrés par les Allemands, Spike Lee nous emporte dans un tourbillon aussi dévastateur que salvateur : une histoire d’amitié, d’amour, d’aventure, de lâchetés, de courage, de trahisons, d’héroïsme, et évidemment comme souvent chez Spike Lee, le plus convaincant des plaidoyers pour la tolérance et contre le racisme.   Loin des préjugés raciaux des Etats-Unis, ces 4 soldats se sentent en effet enfin eux-mêmes.

      Au-delà de l’horreur ce qui transparait c’est la profonde humanité, solidarité entre des personnes qui auraient pu se haïr : des personnes âgées et des enfants, des Américains, des Italiens et des Allemands. Dans le film de Spike Lee, il n’y a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre : juste des hommes parfois impliqués dans un conflit qui les dépasse ou les broie, qu’ils soient Allemands, Américains, Italiens, adultes ou enfants, Noirs ou Blancs.

     L’histoire, habilement construite débute par le meurtre d’un homme dans un bureau de poste New Yorkais, par la découverte d’une statue italienne que détenait le meurtrier, puis par un flash back expliquant comment cet homme en est arrivé là et détenait cette statue. Entretemps, en Italie, à l’époque contemporaine, nous découvrons un homme bouleversé par cette nouvelle dont nous devinons que cette histoire n’est pas étrangère à la sienne.

     Si la construction peut paraître artificielle, elle fonctionne néanmoins et puis surtout ce n’est pas là que réside l’intérêt et la richesse de ce film : c’est dans la caractérisation de ses 4 soldats, aussi différents que complémentaires (le doux « géant en chocolat » Sam Train, illettré et superstitieux qui va sauver le petit garçon avec lequel il apprendra à communiquer, le sergent-chef Aubrey Stamps, cultivé et déçu par le système américain,  le sergent Bishop Cummings, l’opposé de Stamps, arnaqueur, tchatcheur et séducteur, et l’opérateur radio Hector Negron, le meurtrier de New York) mais aussi dans la profonde humanité de ses personnages.

    Une histoire poignante dépourvue de manichéisme. Un vibrant hommage à ces soldats qui ont combattu au nom d’un pays qui les ignorait ou les méprisait pourtant. Un film lyrique dans le fond comme dans la forme.

      De l’horreur surgit un miracle : celui de la solidarité, de l’humanité, celui aussi où photographie, sons, interprétation, scénario, contribuent à un film d’une grande intensité, d’une grande conviction, à nous faire croire aux miracles , que l’on peut survivre à de tels drames, que le racisme devienne un terme désuet, inusité mais malheureusement à entendre certaines réflexions, ne seraient-ce que de spectateurs deauvillais, il reste encore beaucoup à accomplir et Spike Lee n’est pas au bout de ses peines et de son combat. Espérons que le résultat de l’élection américaine, le 4 novembre, contribuera également à le faire avancer…

     Le contraste est évidemment saisissant avec la soirée qui succède au film, le Dîner des Deauvillais, sous les lambris du Salon des Ambassadeurs du Casino de Deauville, en présence du jury, d’un Edouard Baer plus joyeusement décalé que jamais, mais aussi de Spike Lee.  Le Maire fait le tour des tables avec un sourire contrit et contraint posant à chaque table la même question et n’écoutant la réponse à aucune. Mon regard un peu désarçonné par ces contrastes, ces émotions contradictoires où cinéma et réalité se font un écho parfois ironique, ce dont Deauville n’est jamais avare, se pose sur le nom de ma table, celui d’un cinéaste auquel la cérémonie d’ouverture était dédié, celui d’un de mes cinéastes favoris et si certains croient aux miracles, j’avais soudain un souhait féroce de croire aux signes du destin. Et tandis que les voix se perdaient dans le brouhaha, dans la musique agréablement assourdissante, je souriais à l’immortel Sidney Pollack, à la magie du cinéma et des hasards et coïncidences de l’existence…

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     Sortie en France : le 22 octobre 2008. Je vous le recommande. Je vous en reparlerai à cette occasion sur http://www.inthemoodforcinema.com .

     A suivre sur « In the mood for Deauville » : mon bilan de la compétition (j’aurai vu 9 films sur 10), la critique et le résumé de la conférence de presse de Maria Bello, William Hurt et Arthur Cohn pour « The Yellow Handkerchief » et  « Dan in real life » de Peter Hedges avec et en présence de Juliette Binoche…

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     Ci-dessus, ma pause désormais quotidienne au cosy lounge Orange situé devant l’hôtel Royal, rendez-vous incontournable des professionnels de cette 34ème édition,  comment ferions-nous sans…

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  • Les hommages du 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Pour la 34ème édition de ce Festival du Cinéma Américain de Deauville, 4 hommages sont programmés:

    -Une intégrale du réalisateur, scénariste, producteur, comédien Spike Lee (La Cinémathèque française rendra également hommage à Spike Lee du 3 au 28 septembre 2008)

    -Un hommage à la comédienne Parker Posey

    -Un hommage au comédien, réalisateur, producteur, scénariste Ed Harris

    -Un hommage au réalisateur Mitchell Leisen (Une rétrospective Mitchell Leisen aura lieu à la Cinémathèque française du 27 août au 2 novembre 2008)

    Filmographie sélective de Spike Lee

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    Réalisateur

    1986 SHE’S GOTTA HAVE IT (Nola Darling n’en fait qu’à sa tête)*

    1988 SCHOOL DAZE *

    1989 DO THE RIGHT THING *

    1990 MO’ BETTER BLUES *

    1991 JUNGLE FEVER *

    1992 MALCOLM X *

    1994 CROOKLYN *

    1995 CLOCKERS *

    1996 GIRL 6

    GET ON THE BUS

    1997 4 LITTLE GIRLS (documentaire)

    1998 HE GOT GAME *

    1999 SUMMER OF SAM *

    2000 BAMBOOZLED (The Very Black Show) *

    THE ORIGINAL KINGS OF COMEDY (documentaire)

    2002 25TH HOUR (la 25ème heure)

    JIM BROWN: ALL AMERICAN (documentaire)

    2004 SHE HATE ME *

    2005 ALL THE INVISIBLE CHILDREN (Segment JESUS CHILDREN OF AMERICA)

    2006 INSIDE MAN (Inside Man, l’homme de l’intérieur)

    WHEN THE LEVEES BROKE : A REQUIEM IN FOUR ACTS (documentaire télévision)

    2007 MIRACLE AT ST. ANNA (Miracle à Santa Anna)

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    * également scénariste

    Filmographie sélective de Parker Posey

    Comédienne

    1993 CONEHEADS de Steve Barron

    DAZED AND CONFUSED (Génération Rebelle) de Richard Linklater

    1994 AMATEUR de Hal Hartley

    SLEEP WITH ME de Rory Kelly

    MIXED NUTS de Nora Ephron

    1995 PARTY GIRL de Daisy Von Scherler Mayer

    DRUNKS de Peter Cohn

    FLIRT de Hal Hartley

    KICKING AND SCREAMING de Noah Baumbach

    THE DOOM GENERATION (Doom Generation) de Greg Araki

    1996 THE DAYTRIPPERS (En route vers Manhattan) de Greg Mottola

    BASQUIAT de Julian Schnabel

    WAITING FOR GUFFMAN de Christopher Guest

    SUBURBIA de Richard Linklater

    1997 THE HOUSE OF YES de Mark Waters

    CLOCKWATCHERS de Jill Sprecher

    HENRY FOOL de Hal Hartley

    1998 WHAT RATS DON’T DO de Alastair Reid

    YOU’VE GOT MAIL (Vous avez un mess@ge) de Nora Ephron

    THE MISADVENTURES OF MARGARET (Les folies de Margaret) de Brian Skeet

    1999 THE VENICE PROJECT de Robert Dornhelm

    2000 SCREAM 3 de Wes Craven

    BEST IN SHOW (Bêtes de Scène) de Christopher Guest

    2001 JOSIE AND THE PUSSYCATS (Josie et les Pussycats) de Henry Elfont & Deborah Kaplan

    THE ANNIVERSARY PARTY de Alan Cumming & Jennifer Jason Leigh

    2001 PERSONAL VELOCITY : THREE PORTRAITS de Rebecca Miller

    THE SWEETEST THING (Allumeuses!) de Roger Krumble

    2002 THE EVENT de Thom Fitzgerald

    A MIGHTY WIND de Christopher Guest

    2004 LAWS OF ATTRACTION (Une affaire de Coeur) de Peter Howitt

    BLADE: TRINITY de David S. Goyer

    2005 ADAM & STEEVE de Craig Chester

    2006 THE OH IN OHIO de Billy Kent

    SUPERMAN RETURNS de Bryan Singer

    FOR YOUR CONSIDERATION de Christopher Guest

    FAY GRIM de Hal Hartley

    2007 BROKEN ENGLISH de Zoe Cassavetes

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    2008 THE EYE de David Moreau & Xavier Palud

    Filmographie sélective de Ed Harris

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    Comédien

    1978 COMA (Morts suspectes) de Michael Crichton

    1980 BORDERLINE (Chicanos, chasseur de têtes) de Jerrold Freedman

    1981 DREAM ON de Ed Harker

    KNIGHTRIDERS de George A.Romero

    1982 CREEPSHOW de George A.Romero

    1983 UNDER FIRE de Roger Spottiswoode

    THE RIGHT STUFF (L’étoffe des héros) de Philip Kaufman

    1984 SWING SHIFT de Jonathan Demme

    PLACES IN THE HEART (Les saisons du coeur) de Robert Benton

    A FLASH OF GREEN de Victor Nunez

    1985 ALAMO BAY de Louis Malle

    CODE NAME: EMERALD de Jonathan Sanger

    SWEET DREAMS de Karel Reisz

    1987 WALKER de Alex Cox

    1988 TO KILL A PRIEST (Le complot) de Agnieszka Holland

    1989 JACKNIFE de David Hugh Jones

    THE ABYSS (Abyss) de James Cameron

    1990 STATE OF GRACE (Les anges de la nuit) de Phil Joanou

    1991 PARIS TROUT (Rage) de Stephen Gyllenhaal

    1992 GLENGARRY GLEN ROSS (Glengarry) de James Foley

    1993 THE FIRM (La firme) de Sydney Pollack

    NEEDFUL THINGS (Le bazar de l’épouvante) de Fraser Clarke Heston

    1994 CHINA MOON (Lune rouge) de John Bailey

    MILK MONEY (La surprise) de Richard Benjamin

    1995 JUST CAUSE (Juste cause) de Arne Glimcher

    APOLLO 13 de Ron Howard

    1995 NIXON de Oliver Stone

    1996 EYE FOR AN EYE (Au-delà des lois) de John Schlesinger

    THE ROCK (Rock) de Michael Bay

    1997 ABSOLUTE POWER (Les pleins pouvoirs) de Clint Eastwood

    1998 THE TRUMAN SHOW de Peter Weir

    STEPMOM (Ma meilleure ennemie) de Chris Columbus

    1999 THE THIRD MIRACLE (Au coeur du miracle) de Agnieszka Holland

    2000 WAKING THE DEAD (Le fantôme de Sarah Williams) de Keith Gordon

    THE PRIME GIG (Coup monté) de Gregory Mosher

    POLLOCK de Ed Harris

    2001 ENEMY AT THE GATES (Stalingrad) de Jean-Jacques Annaud

    BUFFALO SOLDIERS de Gregor Jordan

    A BEAUTIFUL MIND (Un homme d’exception) de Ron Howard

    2002 THE HOURS de Stephen Daldry

    2003 MASKED AND ANONYMOUS de Larry Charles

    THE HUMAN STAIN (La couleur du mensonge) de Robert Benton

    RADIO de Michael Tollin

    2005 A HISTORY OF VIOLENCE de David Cronenberg

    WINTER PASSING de Adam Rapp

    2006 COPYING BEETHOVEN d’Agnieszka Holland

    2007 GONE BABY GONE de Ben Affleck

    CLEANER de Renny Harlin

    NATIONAL TREASURE: BOOK OF SECRETS (Benjamin Gates et le livre des secrets)

    de Jon Turteltaub

    2008 TOUCHING HOME de Logan Miller

    APPALOOSA de Ed Harris

    Filmographie sélective de Mitchell Leisen:

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    photo ci-dessus:  Dorothy Lamour, Martha Raye et Shirley Ross ("The big broadcast of 1938)

    Réalisateur

    1933 CRADLE SONG

    1934 DEATH TAKES A HOLIDAY (Trois jours chez les vivants)

    MURDER AT THE VANITIES

    BEHOLD MY WIFE

    1935 FOUR HOURS TO KILL!

    HANDS ACROSS THE TABLE (Jeux de mains)

    1936 THIRTEEN HOURS BY AIR

    THE BIG BROADCAST OF 1937

    1937 SWING HIGH, SWING LOW

    EASY LIVING

    1938 THE BIG BROADCAST OF 1938

    ARTISTS AND MODELS ABROAD

    1939 MIDNIGHT

    1940 REMEMBER THE NIGHT

    ARISE MY LOVE

    1941 I WANTED WINGS

    HOLD BACK THE DAWN (Par la porte d’or)

    1942 THE LADY IS WILLING (Madame veut un bébé)

    TAKE A LETTER, DARLING (Mon secrétaire travaille la nuit)

    1943 NO TIME FOR LOVE (La Dangereuse aventure)

    1944 LADY IN THE DARK (Les Nuits ensorcelées)

    FRENCHMAN’S CREEK (L’Aventure vient de la mer)

    PRACTICALLY YOURS

    1945 KITTY (La Duchesse des bas-fonds)

    MASQUERADE IN MEXICO

    1946 TO EACH HIS OWN (A chacun son destin)

    1947 SUDDENLY, IT’S SPRING

    GOLDEN EARRINGS (Les Anneaux d’or)

    1948 DREAM GIRL

    1949 BRIDE OF VENGEANCE

    SONG OF SURRENDER

    1950 NO MAN OF HER OWN (Chaînes du destin)

    CAPTAIN CAREY, U.S.A. (Le Dénonciateur)

    1951 THE MATING SEASON

    DARLING, HOW COULD YOU!

    1952 YOUNG MAN WITH IDEAS

    1953 TONIGHT WE SING (Les Plus grandes vedettes du monde)

    1955 BEDEVILLED

    1957 THE GIRL MOST LIKE

  • "Les Docs de l'Oncle Sam": le programme détaillé

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    En 2003, le festival ajoutait à sa programmation la section « Les Docs de l’Oncle Sam », une sélection de documentaires américains comme son nom l’indique.

    En 2006, c’est un documentaire qui créait l’évènement  à Deauville : l’édifiant, sidérant et nécessaire « Une vérité qui dérange » d’Al Gore.

    Il pourrait bien en être de même cette année avec, au programme des « Docs de l’Oncle Sam »,  le documentaire de Michael Moore, « Sicko », une enquête sans concession sur le système de santé américain, présenté en avant-première lors du dernier festival de  Cannes ou encore celui de Spike Lee « When the levees broke : a requiem in four acts » consacré aux controverses liées à l’ouragan Katrina et l’inefficacité des secours.

    Canal plus annoncera, lors de la cérémonie du palmarès, son coup de cœur du meilleur documentaire.

    Vous trouverez les horaires des projections des "Docs de l'Oncle Sam", dans les grilles de programmation. (liens: dans la colonne de gauche de ce blog)

    Brando de Leslie Greif

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    Ce portrait inédit tente de percer le mystère de celui  qui reste une des icônes incontournables du septième art : Marlon Brando. On connaît de lui sa voix inimitable, sa beauté qui a marqué les standards d’une époque : on se rappelle sa présence extraordinaire devant la caméra et l’excentricité du personnage qu’il était devenu à  la fin de sa carrière. On connaît peu l’homme, la personnalité qui se cachait derrière ce talent immense.

    Cocaïne cowboys de Billy Corben

    Le commerce de cocaïne durant les années 1970 a laissé une empreinte indélébile sur la ville de Miami. Les trafiquants et les dealers ont transformé à jamais cette cité endormie en un des lieux les plus branchés du monde, qui rapportait chaque année 20 milliards de dollars au cartel colombien de Medellin.

    Crazy love de Dan Klores

    L’incroyable histoire de la relation obsessionnelle entre Burt et Linda Pugach qui choqua toute l’Amérique lors de l’été 1959. Burt, un avocat marié de 32 ans, et Linda, une belle jeune femme célibataire de 20 ans habitant dans le Bronx, ont vécu une romance tourmentée, qui a atteint son paroxysme lors d’actes violents et d’une rare complexité psychologique.

    Nanking de Bill Guttentag et Dan Sturman

    Deux ans avant que la Seconde Guerre Mondiale ne débute officiellement, lors de la campagne de conquête de la Chine. S’ensuit une vague de meurtres et de viols sur la population sans précédent. En plein cœur de ce carnage, un petit groupe d’occidentaux va risquer sa vie afin d’établir une zone de sécurité.

    Planet B-boy de Benson Lee

    Un voyage au coeur de la scène internationale du b-boy, la danse urbaine plus connue sous le nom de break dancing. Les meilleures équipes du b-boy du monde entier se retrouvent chaque année en Allemagne afin de se mettre à l'épreuve lors de l'ultime confrontation: "La Bataille de l'année.

    Sicko de Michael Moore

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    Michael Moore mène une enquête sans concession sur le système de santé américain. Ce dernier est en plein marasme car non seulement 47 millions de citoyens n’ont aucune couverture médicale, mais des millions d’autres, pourtant bénéficiaires d’une mutuelle, se heurtent systématiquement aux lourdeurs administratives du système.

    The War (La guerre) de Ken Burns et Lynn Novick

    L’histoire de la Seconde Guerre Mondiale à travers le récit personnel d’une poignée d’hommes et de femmes originaires de quatre villes américaines. Le film explore les aspects humains les plus intimes du plus grand cataclysme de l’Histoire et démontre qu’en des temps extraordinaires, aucune vie n’est ordinaire.

    When the levees broke :  a requiem in four acts de Spike Lee

    Un an après le passage  de l’ouragan Katrina qui dévasta la Nouvelle-Orléans le 29 août 2005, Spike Lee est le premier artiste américain à revisiter les lieux de la catastrophe. Son documentaire aborde de front toutes les controverses suscitées par l’absence de préparation sur place, puis par l’inefficacité des secours et des autorités locales et fédérales.

     Who the $#%& Is Jackson Pollock?

    Après avoir acheté un tableau 5 dollars chez un brocanteur, un ami de Teri Horton lui suggère qu’il pourrait bien être un authentique Jackson Pollock qui vaudrait plus de 50 millions de dollars. Dorénavant, armée d’une pléthore d’avocats et d’experts, Teri va tout faire pour prouver au monde qu’elle est bien la propriétaire d’une peinture de l’artiste.

    Sandra.M