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  • Mes bonnes adresses à Deauville: hôtels, restaurants, cafés, salons de thé, terrasses, boutiques...

     

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    Suite à l'article du magazine ELLE de la semaine du 24 juillet 2015 dans lequel je vous livrais mes bonnes adresses à Deauville et comme je n'ai malheureusement pas pu toutes les y faire figurer, j'ai décidé de vous livrer à nouveau un article complet (et forcément non exhaustif) avec mes bonnes adresses deauvillaises (restaurants, cafés, terrasses, hôtels, boutiques, salons de thé etc) avec quelques nouveautés (dans tous ces domaines, l'offre s'est diversifiée et cela devrait continuer avec la Presqu'île). De quoi passer le meilleur week-end possible à Deauville ou même un séjour plus long, par exemple pour le Festival du Cinéma Américain que je vous ferai bien entendu suivre ici en direct comme chaque année  du 4 au 13 septembre et pour lequel je vous fais d'ores et déjà gagner vos pass, ici.

     

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    J'ai personnellement testé toutes les adresses figurant dans cet article, la grande majorité à Deauville et deux ou trois à Trouville.

     

     

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    Ma rencontre avec Deauville et son Festival du Cinéma Américain il y a...22 ans  a été un vrai coup de foudre qui a changé le cours de mon existence… Un roman sur Deauville, un recueil de nouvelles sur le cinéma dont trois sur Deauville (avec Deauville pour couverture), 7 blogs dont un sur Deauville, 3 participations à ses jurys de festivals (un presse et deux de cinéphiles et accessoirement 12 autres ailleurs), et 21 festivals du cinéma américain et une bonne dizaine du Festival du Film Asiatique plus tard, je crois suffisamment bien connaître les lieux pour vous livrer mes bons plans (vous pouvez aussi suivre ma page Facebook consacrée à Deauville, ici). 

     

     

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    Deauville est une ville à la fois calme et (très) animée (je suis chaque jour impressionnée par les multiples activités qui y sont proposées tout au long de l’année sans parler d’évènements nationaux ou internationaux comme le G8 en 2011), idéale autant pour se distraire que pour se reposer. Bien que la connaissant par cœur le charme opère. A chaque fois.

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    Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés.

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    A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l’abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.

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    Alors, pour en profiter pleinement, je vous conseille donc de loger sur place. Voici mes conseils pour les hôtels pour différents budgets et toutes mes bonnes adresses pour profiter au mieux de  votre séjour.

     

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        Les hôtels

    1. L'Hôtel Royal Barrière

    Cliquez ici pour lire mon article complet consacré au Royal

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    Si vous souhaitez une adresse luxueuse, idéalement située, choisissez l'Hôtel Royal, de préférence une chambre vue mer. Si les prix sont conséquents en haute saison ou en période de festivals, vous pourrez aussi trouver des offres avantageuses sur le site des Hôtels Barrière.

     Présentation et revue de séjour (si vous n'êtes pas intéressés par le Royal, passez à l'hôtel suivant).

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    C’est Nathalie Ryan, architecte d’intérieur et décoratrice, qui avait notamment créé la sompteuse suite Dior à l’Hôtel Majestic à Cannes, qui s’est chargée de la décoration avec pour credo de « respecter et conserver l’âme historique des bâtiments, avec  leurs codes, leurs caractères, en insufflant un décor d’aujourd’hui, authentique. » La décoration du lobby, d’un rouge chaleureux et étincelant, vous donne envie de ne plus le quitter, surtout que la luminosité et l’atmosphère varient au gré des heures, entre cocooning et ambiance lounge, élégante et romantique le soir avec, en plus, une excellente bande sonore.

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    Le  Royal est un lieu de villégiature idéal, ce qui saute aux yeux d’emblée dès que vous arrivez devant le prestigieux hall et que les voituriers vous accueillent avec le sourire et  à la vue de l’immense, majestueuse et chaleureuse bâtisse qui porte si bien son nom. L’hôtel 5 étoiles a tout du palace qu’il incarne et qu’il avait vocation à être dès sa construction, la preuve: il fait aussi partie de la chaîne Leading Hotels of the World qui compte ce qu’il y a de mieux dans l’hôtellerie mondiale.

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    L’hôtel compte 220 chambres et 30 suites et dispose d’un restaurant, le Coté Royal qui devient le Fouquet’s jusqu’au 13 septembre 2015 (voire plus bas à propos de mes adresses de restaurants). Vous pourrez donc allègrement en profiter pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville, jusqu’à la clôture.

    ​ Bâti il y a plus de cent ans, le Royal a ainsi su s’adapter au fil du temps, se moderniser tout en conservant son luxe et son charme d’antan, bien loin des hôtels standardisés sans âme qui fleurissent un peu partout.
     
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     Rien n'y manque: hammam, sauna, solarium, piscine privée (extérieure mais chauffée à 28 degrés et très agréable) et centre de fitness… Vous pouvez même y louer gratuitement des vélos et profiter du magnifique salon Jacques Dessange situé au deuxième étage ! Les beaux jours, vous pourrez aussi profiter des buffets autour de la piscine.
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    Les chambres rénovées vue mer sont splendides ( comme la mienne, chambre prestige vue mer, située au 5ème étage) avec une vue à couper le souffle sur Deauville et un décor princier. Pour agrémenter le séjour, vous profiterez de toutes les petites attentions qui distinguent un bel hôtel d’un hôtel de luxe et, pour couronner le tout, une splendide salle de bain, véritable havre de bien-être, avec WC séparés disposant d’un lavabo.
     
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    Les nouveaux produits Barrière, plus design et modernes.
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    Lors de mon séjour, l'accueil et le service ont été irréprochables de l’arrivée au départ avec une mention spéciale pour les réceptionnistes et un grand merci à M.Cyril Casabo , le nouveau directeur de l’établissement, pour son accueil particulièrement enthousiaste et affable.
     
    Que vous soyez clients ou non de l’hôtel, vous pourrez bien sûr aussi profiter du bar et de sa carte, riche en produits de qualité et qui vous permettra de vous restaurer dans un cadre agréable (voire plus bas, mes bonnes adresses gastronomiques).  
     
    Le petit déjeuner est copieux (saumon fumé, crêpes, pancakes, plusieurs variétés de fromages...).
     
    A noter: les amis à quatre pattes des clients sont particulièrement bien reçus et choyés avec, là aussi, de délicates attentions.
     
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    Sachez également que, à l’occasion du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015, le groupe Barrière vous propose un séjour exceptionnel, vous pourrez ainsi réserver un séjour « Nuit Américaine » qui vous permettra de profiter pleinement de la vie de luxe et de vous immerger au cœur du festival. « Soyez star parmi les stars », un slogan qui ne semble pas usurpé au regard du programme que je vous laisse découvrir ci-dessous.
     
     
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    2. L'hôtel Du Golf
     
     
    C'est mon hôtel préféré, plus loin du centre que le Royal (mieux vaut disposer d'un véhicule) mais le cadre idyllique, l'amabilité exemplaire, l'espace (intérieur et extérieur) vous feront faire abstraction de cet éloignement (très relatif).

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    D’emblée, le lieu environné de verdure (et pour cause puisque l’hôtel se situe au centre du golf), avec une vue vertigineuse sur Deauville et Trouville et la mer, au loin, procure une sensation d’apaisement, d’évasion et de bien-être. Ses larges colonnades donnent à la somptueuse bâtisse des airs de Nouvelle-Orléans, un décor propice à la rêverie et idéal pour larguer les amarres le temps d’un week-end ou plus.

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    Lors de mon arrivée, un dimanche de vacances, il y avait forte affluence à la réception mais la souriante Stéphanie venait à la rencontre de chacun des clients pour les faire patienter, de quoi oublier bien vite ce petit désagrément d’autant plus que l’accueil est tout aussi agréable à la réception et que le hall, rénové l’an passé (une décoration signée Chantal Peyrat) comme la moitié des chambres de l’établissement, fait la part belle aux larges espaces et à une décoration très inspirée par les sports équestres indissociables de la région. Là encore, les très larges espaces vous donnent la sensation de respirer et d’être apaisé d’autant plus que, au-delà du hall, se situe le restaurant « Le Lassay » (également magnifiquement rénové, voire plus bas dans mes bonnes adresses gastronomiques) dont les grandes baies vitrées ouvrent sur Trouville, Deauville, l’hippodrome et la mer.

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    La première nuit, j’ai dormi dans une des anciennes chambres de l’hôtel –chambre supérieure vue mer- (qui seront également rénovées cette année) dont les meubles  ne sont plus au goût du jour mais la salle de bain joliment rénovée, l’accueil fort chaleureux, la propreté et l’équipement de la chambre et surtout la vue à couper le souffle me l'ont bien vite fait oublier.

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    La deuxième nuit, j’ai été surclassée dans une des nouvelles magnifiques chambres de l’hôtel dont la décoration sobre, raffinée (avec au mur, de magnifiques photos de Deauville signées Patrick Braoudé) décontenancera les habitués de la décoration Garcia mais qui m’a personnellement enchantée.

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    En ce mois d’avril ensoleillé, le beau temps me permet de tester la piscine, là aussi en pleine verdure, très spacieuse et agréable, l’endroit idéal pour se relaxer et faire des longueurs. Vous pourrez aussi prendre des consommations au bord de la piscine ou profiter de la salle de sport.

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    Je vous parlerai plus bas de l'excellent dîner dans le restaurant gastronomique « Le Lassay », là encore, une belle surprise.

    Le petit déjeuner fut aussi un enchantement comme c’est souvent le cas chez Lucien Barrière : très beau buffet avec un large choix de confitures, viennoiseries, pancakes, œufs cuits à la demande et sous vos yeux, là encore dans la très belle salle de restaurant ouvrant sur un paysage idyllique. De quoi commencer la journée de bonne humeur.

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    A souligner : l’extrême amabilité, des femmes de ménage au concierge en passant par les serveurs et les réceptionnistes.

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    3. L'hôtel Normandy

    Même si cela reste une institution deauvillaise, je lui préfère désormais le Golf et le Royal au service plus personnalisé. A choisir néanmoins pour son emplacement en plein cœur de Deauville, pour sa charmante piscine intérieure et pour son atmosphère très cinématographique (Lelouch y tourna plusieurs scènes du mythique Un homme et une femme) mais aussi pour son bar très cosy et son pianiste le week end, pour ses petits déjeuners impériaux (ah, les gauffres, les crêpes et les macarons au petit déjeuner!), pour son brunch du dimanche (toujours ou presque complet, réservez longtemps à l’avance, a fortiori pendant le festival), pour ses « afternoon tea » (deux pâtisseries et une boisson, dehors sur la terrasse ou dans les salons), pour sa nouvelle terrasse côté mer etc.

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    -Des chambres ont également été récemment (magnifiquement) rénovées:

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    4. L'hôtel Les Cures marines de Trouville

    Cliquez ici pour lire mon article complet sur Les Cures marines de Trouville

    Je poursuivrai ensuite avec des adresses plus abordables mais je termine avec les adresses 5 étoiles avec le nouvel établissement de Trouville, le M Gallery les Cures marines, moins chaleureux peut-être que les hôtels Barrière mais également avec de nombreux atouts, à commencer par son emplacement face à la mer, en plein cœur de Trouville.

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    C’est le lundi 13 avril 2015, après deux années de travaux, que le nouvel établissement de prestige du Groupe Accor a ouvert ses portes à Trouville. Claude Lelouch vous dirait que le 13 est un excellent présage. Les Cures marines n’ont de toute façon pas besoin de signes et de superstition pour renaître dans les meilleures conditions tant elles possèdent de multiples atouts.

    Happée par la frénésie festivalière, il m’aura (ignominieusement) fallu plusieurs années avant de prendre le temps de franchir la Touques qui sépare les deux villes. Deauville et Trouville, situées de part et d’autre de la rivière La Touques ont ainsi longtemps rivalisé de chic et d’élégance, inaugurant leur casino la même année : 1912 (d’où le nom du restaurant gastronomique des Cures Marines). Deux univers. Deux lieux au charme singulier, envoûtant.

     

    Deux lieux qui possèdent une âme à l’image de ce nouvel établissement qui renoue avec les grands hôtels d’antan tout en étant doté des prestations les plus modernes et luxueuses. A l’époque, une partie était consacrée aux « Bains chauds», le terme d’usage pour évoquer les prémices de la thalassothérapie. Le Tout-Paris y avait alors ses habitudes mais le bâtiment somptueux (et il l’est à nouveau) devint le musée de la ville de l’été 1937 à 1956. La société des Cures Marines de Trouville-sur-Mer finit par s’y installer en 1959. L’institution changea de propriétaire en 1998 mais devant l’ampleur des travaux pour mise en conformité, les Cures Marines fermèrent leurs portes un an plus tard avant de renaître plus majestueuses encore, en avril 2015, le 13 donc.

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    L’hôtel jouxte ainsi le Casino de Trouville et se situe au cœur des anciens Thermes de Trouville. Dès l’entrée, deux gigantesques colonnes vous transportent ailleurs… A Tara peut-être ? Une élégance d’autrefois, un je-ne-sais-quoi d’ « Autant en emporte le vent »… Devant l’hôtel, une belle terrasse permet de s’alanguir et de siroter tout en admirant la vue et la mer aux couleurs si joliment versatiles et propres à la Côte Normande tout en regardant le ballet des promeneurs sur la promenade Savignac, des planches créées en 1867.

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    En face se situe le hall. A peine arrivé, un voiturier affable (comme l’est d’ailleurs tout le personnel, pas une seule fausse note durant mes trois jours sur place, de la femme de ménage aux réceptionnistes en passant par les serveurs, l’accueil est personnalisé et souriant sans être flagorneur, un sans fautes) s’occupera de votre véhicule qui sera garé dans le parking couvert situé sous l’hôtel.

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    La première impression lorsque vous franchissez la porte d’entrée est une sensation de bien-être, de clarté, de luminosité, de douce tranquillité. Les lignes noires et blanches du hall imaginées par Jean-Philippe Nuel procurent au hall une silhouette élancée (à l’image peut-être de celle des clients après ou même avant leur thalasso) tout en finesse et élégance. A droite se situe le bar (où vous pourrez aussi vous restaurer –excellent fish and chips à la sole-, boire un verre bien sûr, prendre votre petit déjeuner après 10h, ou déguster un exquis tea time et les pâtisseries d’Aymeric Pinard). Le lieu, aux allures de salle de bal, grâce aux hauts plafonds, aux fenêtres gigantesques et à la décoration très inspirée, est baigné d’une lumière chaleureuse. Au fond du bar se situe un grand escalier qui mène au restaurant gastronomique. Le temps suspend son vol. Vous avez l’impression d’être transporté dans le temps, ou de voguer sur un somptueux paquebot vers une terre inconnue et enchanteresse.

     

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    Sur les murs des chambres, mais aussi à la piscine et dans les couloirs vous trouverez des photographies anciennes reproduites, belle et judicieuse invitation à l’évasion et à voyager aussi dans le temps mais aussi évocation de l’Histoire de cet établissement érigé en 1912. Sur les murs vous trouverez aussi des citations d’auteurs comme Marguerite Duras ou Gustave Flaubert (autre invitation au voyage, littéraire celui-là) dont le destin a croisé et peut-être modifié celui de Trouville tout comme Trouville a influé sur leurs destins et leurs écrits.

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    Cet hôtel 5 étoiles possède 103 chambres dont 6 suites presque toutes tournées vers la mer. L’hôtel bénéficie par ailleurs d’une double expertise: celle de MGallery (collection d’hôtels uniques du Groupe Accor), mais aussi de la référence de la thalassothérapie et du bien-être: Thalassa sea & spa (qui compte aujourd’hui 15 destinations d’exception et qui a pour principe notamment: « prendre soin de soi et prendre soin de la nature », ce qui est pour moi aujourd’hui pour tout nouvel hôtel un critère indispensable), de quoi avoir enfin une véritable alternative au Groupe Lucien Barrière omniprésent à Deauville. En accord avec la ville de Trouville-sur-Mer, le groupe Cofinance SAS, actionnaire majoritaire de l’établissement, a en effet privilégié le groupe Accor pour redonner vie à ce lieu mythique.

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    Le décor a ainsi été restauré par l’architecte d’intérieur Jean-Philippe Nuel qui a notamment réhabilité le Radisson Blu de Nantes construit dans l’ancien palais de justice ou encore la célèbre piscine Molitor à Paris. Ici vous ne pourrez pas ne pas remarquer les fauteuils Louis XVI et lustres grandiloquents réalisés en fil de fer, les miroirs dans les rosaces du plafond pour refléter la lumière des luminaires, les rayures noires et blanches, les photographies… L’hôtel est un ravissement perpétuel pour le regard des esthètes.

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    Les chambres respectent l’environnement marin auquel elles font joliment écho, des fresques aux lustres en nacre. La mienne était particulièrement spacieuse avec une vue sur mer (certaines bénéficient d’une magnifique vue sur le port) et il m’était chaque jour difficile de la quitter. Dans les salles de bain, vous trouverez des produits Gemology sans parabène, là encore un délicieux rituel qui agrémentera votre séjour. Certaines chambres possèdent des salles de bain ouvrant directement sur la chambre.

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    Le dernier jour de mon séjour, après un dernier passage dans l’un des deux bassins d’eau de mer chauffée, véritable antre de sérénité dont j’aurais aimé profité davantage (et ce sera mon vrai bémol sur l’établissement,  les heures un peu contraignantes de la piscine pour les non curistes), s’est achevé  par un dîner au restaurant gastronomique, le 1912 sous l’égide de David Drans, un jeune chef formé à l’école Ducasse pendant 5 ans, un amoureux de son métier (nous l’aurions écouté des heures tant il est passionnément enthousiaste) et des bons produits qu’il sait indéniablement sublimer  et qui a à cœur de travailler avec les producteurs locaux. Le menu est par ailleurs concocté en concertation avec une diététicienne. Je vous garantis que tout en prenant soin de votre santé vous pourrez réjouir vos papilles. . Comptez environ 100 euros pour un dîner. (voir  plus bas mon avis)

     

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    Les petits déjeuners sont là aussi originaux avec une formule unique chez Accor, des assiettes au choix, une belle alternative au traditionnel buffet ou petit déjeuner continental. Ici vous ne vous déplacez pas pour aller au buffet mais le buffet vient à vous. Vous pourrez choisir trois assiettes disposées comme pour un tea time avec élégance et délicatesse. Je vous recommande les viennoiseries et les crêpes, délicieuses.

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    Un autre grand atout de cet établissement au luxe feutré et élégant est bien sûr sa thalassothérapie, un institut de pointe dédié à la santé globale du corps et de l’esprit avec pas moins de 45 experts et spécialistes du bien-être (coach sportif, masseur-kinésithérapeute, ostéopathe…), ses trente-deux cabines et sa suite de soins composée de quatre cabines.

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    5. Hôtel Le Trophée

    Côté institutions Deauvillaises 3 étoiles, vous trouverez  l'hôtel  Le Trophée, le premier où j’ai séjourné.  Certaines salles de bain ont été joliment refaites. L’accueil est cordial, avec clientèle d’habitués et l’endroit, en style normand, ne manque pas de charme. L’hôtel est idéalement situé et dispose d’une petite piscine extérieure. L’établissement propose désormais un room service avec une belle carte 24H/24H.

     L’hôtel se situe en plein centre face au Normandy (emplacement idéal) et possède aussi des studios et appartements situés juste en face, tout neufs (résidence La Loggia).

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    6. L'hôtel Hélios

    Pour être en plein centre et pour un moindre coût, vous avez également l’hôtel Hélios , les aménagements sont  spartiates et démodés, et les petits déjeuners là aussi rudimentaires, mais le personnel est aimable et l’hôtel très bien situé. L’hôtel  a récemment remplacé sa piscine extérieure par une petite terrasse où vous sera proposée une petite carte pour vous restaurer.

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    7. Les hôtels Ibis et Mercure

    Outre les hôtels du Groupe Lucien Barrière, vous pourrez choisir d’autres hôtels de chaîne comme un Mercure (le Yacht Club, décoration sympathique mais la classification 4 étoiles est largement surévaluée) et un Ibis aux portes de Trouville,  mais encore à Deauville.

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    8. Résidence Le Castel Normand

    Vous pourrez  également opter pour la résidence Maeva Le Castel Normand en plein centre de Deauville.  L’emplacement est là aussi idéal, en plein centre et les studios et appartements sont plutôt joliment décorés. Excellent rapport qualité/ prix.

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    Les restaurants

    Là, vous n'aurez que l'embarras du choix. Vous trouverez ci-dessous ma sélection de brasseries, restaurants gastronomiques, crêperies, pizzerias bref, il y en a pour tous les goûts!

    1. La Cantine de Deauville

    Mon restaurant de prédilection est désormais « La Cantine » qui a ouvert il y a trois ans en lieu et place du café « Up and down ».

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     « La Cantine » est devenue la mienne depuis ce mois de septembre 2014 où j'y ai déjeuné pour la première fois. J’ignore pourquoi je n’y suis pas allée plus tôt, pensant sans doute qu’il s’agirait d’un énième endroit à la mode, comme il en fleurit tant, où tout serait axé sur le décor (moderne et chic, tel un loft new yorkais) au détriment du contenu de l’assiette et de la qualité des produits. La surprise fut d’autant plus agréable. La carte est constituée de produits frais à des prix plus que raisonnables pour Deauville. L’amabilité est aussi constamment au rendez-vous, des serveurs à la direction avec un accueil constamment chaleureux, affable sans être flagorneur.

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    Je vous recommande le fish and chips (17, 90 euros seulement), les burgers (aussi copieux que goûteux), les salades pantagruéliques, les profiteroles géantes qui le sont réellement -framboise chocolat blanc-, le cœur coulant au chocolat.  Vous pourrez aussi opter pour un menu, notamment celui à 27 euros qui vaut largement son prix ou encore la formule du midi à 16, 90 euros. En 10 repas pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014 (oui, quand on aime, on ne compte pas), pas une déception.

    Allez-y de ma part…vous ne le regretterez pas. 

    Pour en savoir plus, découvrez le site internet du restaurant également présent sur Facebook (page mise à jour quotidiennement, allez y faire un tour, je vous garantis que les photos des plats du jour mis quotidiennement en ligne vous mettront l’eau à la bouche).

    Un  restaurant comme il en existe trop rarement. LA brasserie de Deauville.

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    2. La Flambée

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    Un séjour deauvillais ne serait pas pour moi un séjour digne de ce nom sans un passage au restaurant « La Flambée », pour de délicieuses grillades dans un cadre agréable et une salle spacieuse récemment rénovée. L’accueil, pour ne rien gâcher, est particulièrement affable, là aussi.

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    3. Le Fouquet's

    Ce qu’il ne faut absolument pas manquer, en raison de son caractère éphémère, c’est le Fouquet’s (en lieu et place du restaurant Côté Royal, du 1er juillet au 13 septembre 2015), vous y retrouverez les plats « brasserie », copieux, les produits de qualité qui en sont la marque distinctive et la carte élaborée en collaboration avec l’inénarrable et si talentueux Pierre Gagnaire (retrouvez bientôt mon article sur la mémorable visite des cuisines de son restaurant parisien).
     
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    Je vous recommande tout particulièrement « la volaille de Mondrainville en deux cuissons » (un régal!) et « la ronde des passions », dessert lauréat du Cook master Barrière que vous pourrez d’ailleurs retrouver dans d’autres établissements Barrière et pour lequel les mots me manquent tant il est onctueux, croquant, craquant, rafraîchissant, une alliance subtile et explosive de saveurs qui vous fera terminer votre repas en beauté.
     
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    4. Restaurant Le Lassay (de l'hôtel du Golf)
     
     

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     Le service y est particulièrement personnalisé, stylé dans une salle aérée et majestueuse aux hauts plafonds donnant sur le golf, Deauville, Trouville, la mer avec une belle terrasse où vous pourrez également vous restaurer l’été. J’ai opté pour le menu du marché, un délice, de l’amuse-bouche au dessert. Si vous séjournez au Golf, vraiment, ne passez pas à côté du restaurant sans vous y arrêter.

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    5.Le 1912, restaurant de l’hôtel MGallery à Trouville

    Le restaurant gastronomique, le 1912 est placé sous l’égide de David Drans, un jeune chef formé à l’école Ducasse pendant 5 ans, un amoureux de son métier (nous l’aurions écouté des heures tant il est passionnément enthousiaste) et des bons produits qu’il sait indéniablement sublimer (ah ce poisson !) et qui a à cœur de travailler avec les producteurs locaux. Le menu est par ailleurs concocté en concertation avec une diététicienne. Je vous garantis que tout en prenant soin de votre santé vous pourrez réjouir vos papilles.

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    6.  La Pizzeria Barbara

    Si vous avez envie d’un repas plus économique, il y a également l’incontournable pizzeria Barbara (même si beaucoup lui préfèrent la pizzeria Santa Lucia) de l’étage de laquelle vous surplomberez le centre de Deauville…et où vous trouverez les meilleures pizzas de Deauville.

    7.Chez Miocque

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    Bien entendu, partout on vous conseillera l’incontournable brasserie Miocque (qui semble cependant être beaucoup moins à la mode qu'auparavant, si j’en crois la terrasse souvent vide, contrairement à celles de ses voisins)  pour ses délicieuses entrecôtes, ses tagliatelles au saumon, son ambiance qui est un mélange entre un dessin de Kiraz et un film d’Audiard a longtemps fait la renommée de l'établissement. Les murs sont ornés des photos du patron avec tous ses célèbres habitués, mais ne soyez pas impressionnés ou découragés par cette décoration ostentatoire…ni par les inscriptions « réservé » sur toutes les tables. La clientèle y est choisie avec parcimonie, alors pour éviter d’être refoulé (c’est- c’était- TOUJOURS complet le week end, surtout pendant le festival), si vous ne faites pas partie des habitués, je vous conseille de réserver.

    8. Le Drakkar

    La nourriture de Chez Miocque est réellement bonne et fraîche…mais je lui préfère son voisin Le Drakkar qui me fait davantage penser aux brasseries plus conviviales des films de Claude Sautet. Ici pas de plaisanteries salaces (dont le partron de chez Miocque abuse parfois) mais un accueil chaleureux et de bons plats taditionnels abordables.

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    Photo ci-dessus, extraite du site officiel du restaurant Le Drakkar

     9. Café de la Mairie

     

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    J’aime aussi beaucoup « La Brasserie de la Mairie » (face à la mairie justement), accueil chaleureux et très bon rapport qualité prix. Service rapide. Excellentes moules/frites.

     

    10.  Restaurant Le Brummel

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    Si vous voulez savourer un déjeuner ou un dîner copieux avec un bon rapport qualité/prix, vous pouvez aussi choisir cette excellente brasserie du Groupe Lucien Barrière située dans le casino (mais à laquelle vous pouvez aussi accéder de l’extérieur). Les plats sont copieux. L’été, vous pourrez aussi profiter de sa belle terrasse.

     

    11.  Restaurant La Coupole (Trouville)

     

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    Si vous voulez déguster des produits frais sur le port de Trouville avec l’assurance d’être bien accueillis, ne cherchez plus, choisissez la Coupole et évitez les attrape-touristes qui fleurissent sur le port.

    12. Crêperie La Licorne

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    Emplacement idéal pour cette nouvelle crêperie  très agréable située face à l’Hôtel Normandy. Dommage que les glaces Martine Lambert (voir plus bas) aient été rayées de la carte…et que l’amabilité ne soit pas toujours au rendez-vous.

    C’est là une sélection non exhaustive, il y a encore Le Ciro’s  (restaurant gastronomique)et quantité d’autres petits restaurants.

     

    Bars et terrasses

     

    1. La Terrasse de l’hôtel du Golf

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    Cf ci-dessus mes quelques lignes consacrées à son restaurant Le Lassay. La plus belle vue plongeante sur Deauville, Trouville, l’hippodrome, la mer et un accueil remarquable vous permettront d’y passer un excellent moment dans un cadre splendide.

     

    2. Le Bar du soleil ou le bar de la mer

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    Adresses incontournables pour faire une pause sur les planches pour profiter du panorama. Désormais, vous pouvez également dîner le soir sur les planches au bar du soleil…et profiter de la guinguette…avec l’inénarrable Régine! Je vous recommande les gaufres.

     

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    3. Le Sofa Bar

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    Le  Sofa bar pour sa vue  sur Deauville depuis la terrasse du Casino (DJs le week-end).

     

    4. Le  Brok Café

     

     Le Brok café, pour son atmosphère intimiste, sa musique salsa.

     

    5. Le bar de l'hôtel Royal

    Pour une pause dans un cadre feutré, chaleureux, romantique, pour boire un verre ou même déjeuner ou dîner.

    Que vous soyez clients ou non de l’hôtel, vous pourrez bien sûr aussi profiter du bar et de sa carte, riche en produits de qualité et qui vous permettra de vous restaurer dans un cadre agréable. J’ai ainsi testé les exquises tagliatelles au saumon et je reviendrai sans aucun doute y déjeuner en septembre rien que pour récidiver cette dégustation pendant le Festival du Cinéma Américain tout en profitant de la quiétude de ce lieu rassérénant.
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    6. Le bar de l'hôtel Normandy

    En hiver, je choisirais plutôt le tea time de l’hôtel Normandy, a fortiori lorsque le pianiste y officie et vous transporte dans un ailleurs délicieux. Je vous recommande l’ « afternoon tea » (deux pâtisseries et une boisson, dehors sur la terrasse ou dans les salons). Un régal dans un cadre enchanteur et hors du temps.

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    7. Le bar de l’hôtel MGallery « Les Cures Marines de Trouville »

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    Cf mon article ci-dessus. Les hauts plafonds et les vitres qui ouvrent sur la mer vous donneront une impression de lumière et d’espace très agréables. Les beaux jours, vous pourrez aussi siroter une boisson sur la terrasse devant l’hôtel, face à la mer.

    8. Le Morny’s Café

     

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    La place Morny (équivalent deauvillais de la place Saint-Germain et de la place Victor Hugo à Paris…) est aussi un lieu incontournable pour le célèbre café de Paris ou le Morny’s Café.

     

    Glaces et salons de thé

     

    1. Dupont avec un thé (celui de Deauville,  Trouville ou Cabourg)

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    Vous pourrez choisir de prendre le petit déjeuner ou une pâtisserie chez Dupont « avec un thé » l’incontournable salon de thé du centre de Deauville, avec son intérieur chic et doucement suranné, et sa terrasse face à la statue du Duc de Morny. Vous trouverez aussi Dupont « avec un thé » à Trouville, Cabourg et Dives, où vous pourrez aussi déguster de délicieuses pâtisseries ou encore acheter les très bonnes confitures maison. Les cartes diffèrent selon les 4 salons de thé. A Cabourg, vous pourrez même profiter de la musique du pianiste qui interprétera les airs que vous désirez entendre.

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    2. La Potinière

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    Désormais les gourmands ont une nouvelle adresse avec la Potinière, place du Casino, qui existait autrefois et vient d’être à nouveau installée par le Groupe Lucien Barrière, agrémentée d’un manège. Lieu très agréable également qui devrait rapidement devenir une des nouvelles adresses incontournables de Deauville. Vous pourrez y déguster de délicieuses crêpes !

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    3. Les glaces Martine Lambert

    Encore une institution deauvillaise ! Il n’est pas rare d’y voir une longue file d’attente de gourmands/gourmets, des glaces artisanales comme vous en trouverez rarement.

     

    Shopping

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    Ce n’est pas pour rien que Deauville est surnommé le 21ème arrondissement de Paris. Dans quelques mètres carrés, vous retrouverez toutes les marques les plus prestigieuses présentes avenue Montaigne ou à Saint-Germain-des-Prés. Même si vos moyens ne vous permettent pas d’y faire des achats, vous ne pourrez pas ne pas admirer les splendides vitrines de Chez Ralph Lauren ou de chez Hermès ou des autres boutiques de l’impeccable et resplendissante rue du Casino, aussi impeccable que les allers d’un célèbre parc d’attraction auquel l’aspect irréel et réconfortant de Deauville me fait souvent songer. Un peu plus loin, vers la place Morny, vous trouverez aussi des marques plus économiques comme « Petit Bateau ». Vous y trouverez aussi de belles boutiques de décoration avec des articles à tous les prix.

     

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    1. Le Printemps

     

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    Un petit tour au Printemps (qui n’a rien d’un grand magasin impersonnel mais qui s’apparente plutôt à une grande et belle boutique en style normand avec, là aussi, de nombreuses marques de luxe) est incontournable. La boutique propose des articles que vous ne trouverez pas toujours ailleurs comme les parfums Caron ou les vernis Kure Bazaar ou encore, en ce moment, des chaussures et sacs Louboutin. De nombreuses autres marques de luxe y sont présentes.

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    2. Boutique Longchamp

    Ne passez pas à côté de la Boutique Longchamp sans y faire un tour, chaque année, vous y trouverez le nouveau modèle en édition limitée créé spécifiquement pour Deauville.

     

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    Librairie

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    Le petit tour à la librairie du 88 rue Eugène Colas, ouverte 7 jours sur 7, est aussi un des rituels des Deauvillais et des vacanciers.  Vous y trouverez aussi bien les derniers romans que de nombreux livres de poche ou une multitude de magazines (sur lesquelles vous constaterez d’ailleurs que Deauville est souvent à l’honneur). Il n’est pas rare que je passe beaucoup de temps à y flâner.  Je craque en général pour un nouveau roman, un livre de poche et ne manque jamais d’y acheter Ouest-France et le Pays d’Auge pour me tenir informée des actualités locales.

     

    Biblio’tech et Lire à la plage

     

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    Du 14 juillet au 31 août de 12h30 à 19h30 sur les Planches de Deauville (place Claude Lelouch) dans le kiosque "Lire à la plage", vous y trouverez, pour chaque âge : des romans, des documentaires, des BD, des revues thématiques. En échange de votre pièce d'identité, vous pourrez emprunter gratuitement un livre et une revue pour la journée.

     

    Peintre

     

    Passez faire un tour à la galerie de peinture de Corinne Raynal (qui donne aussi des cours à Paris), vous y trouverez de très beaux tableaux dont certains représentent Deauville. Plus d’infos, ici :

     http://www.atelier-batignolles-paris.fr/member/corinne-raynal/

     

    Piscine -  Thalasso

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    Vous pourrez aussi profiter de la piscine de la Thalasso, piscine olympique (50 mètres) s’il vous plait ! Piscine d’eau de mer chauffée à 28°C qui plus est. Entièrement rénovée en 2006, cette piscine est un havre de paix qui permet de faire de longues brasses sans être dérangée tout en profitant de la belle lumière normande qui perce à travers les baies vitrées. Des cours d’aquagym y sont également proposés. Le centre de Thalassothérapie Algotherm vient également d’être rénové et vous propose également un restaurant.

     

    Tennis

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     Vous pouvez aussi vous laisser tenter par un tennis sur un des nombreux courts de Deauville.  Cette année a d’ailleurs eu lieu la première édition du Henri Leconte Tennis Tour.

     

    Evènements

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    Tout dépend de la date du séjour, mais rares sont les périodes auxquelles il n’y aura pas d’évènements à Deauville.  Deauville bénéficie ainsi d’une salle somptueuse (et moi qui ai parcouru beaucoup de festivals je peux vous garantir n’en avoir jamais vu de semblable) : le CID ( Centre International de Deauville qui vient par ailleurs de modifier ses équipements sonores pour un son unique et exceptionnel).

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    Bien sûr, vous connaissez tous les deux évènements majeurs deauvillais que sont le Festival du Cinéma Américain de Deauville qui célèbrera cette année ses 41 ans et son Festival du Film Asiatique (qui vient de faire une pause mais qui, je l’espère, reprendra en 2016).

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    Il en existe pourtant beaucoup d’autres que je vous recommande tout autant : Planche(s) contact, un très bel évènement consacré à la photographie, le festival Livres et Musiques, le Festival de Pâques, l’Août musical, les Deauville Green Awards  et bien sûr les ventes de Yearlings et courses hippiques sans oublier le célèbre golf (et le moins célèbre mini-golf dans le centre de Deauville). De nombreux spectacles sont aussi donnés au casino. De quoi agrémenter vos journées et soirées.

     

    Sans compter le plaisir inestimable (et gratuit) d’une promenade sur les planches au coucher du soleil.

     

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    Je complèterai régulièrement cet article au fur et à mesure de mes découvertes. N’hésitez pas à revenir faire un tour ici de temps à autre…et je compte sur vous pour me recommander aussi de bonnes adresses. Toutes les adresses citées ici ont été testées (et  approuvées) par mes soins...

     

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    Et enfin, pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site internet de la ville de Deauville, son compte twitter, son compte instagram et sa page Facebook.

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    Je vous donne rendez-vous le 1er septembre en direct de Deauville, en amont du festival pour vous donner de nouvelles bonnes adresses puis vous faire vivre le festival en direct sur mes sites http://inthemoodfordeauville.com, http://inthemoodforfilmfestivals.com et http://inthemoodforcinema.com.

     

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    Retrouvez de nombreuses autres informations et photos sur :

     

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    Mon blog http://inthemoodfordeauville.com

    Ma page Facebook dédiée à Deauville http://facebook.com/inthemoodfordeauville

    Mon compte twitter consacré à Deauville : @moodfdeauville

    Mon compte instagram : @sandra_meziere

     

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  • Concours - Gagnez vos pass permanents pour le 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

     

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    41 ans, déjà! Difficile de croire que ce festival qui ne cesse de se renouveler et d'innover (et cette édition ne devrait pas déroger à la règle, je vous le garantis et les premières annonces récapitulées ci-dessous le laissent déjà présager) est un jeune quadragénaire. Et plus difficile encore pour moi de croire que ce sera cette année mon...22ème Festival du Cinéma Américain de Deauville! Je n'étais pas majeure que déjà la magie du festival m'ensorcelait!

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    Tant de souvenirs (au point de m'en être inspirée pour un roman et surtout plus récemment pour quelques nouvelles de mon un recueil de nouvelles sur le cinéma "Ombres parallèles" sur la couverture duquel figure d'ailleurs... Deauville), tant de découvertes de cinéastes aujourd'hui mondialement reconnus (la compétition initiée en 1995 est aujourd'hui un des temps forts du festival et permet chaque année de découvrir des pépites à l'image de Whiplash de Damien Chazelle, grand lauréat l'an passé) et tant d'hommages, d'avant-premières, d'instants de cinéma et de vie gravés (que vous pouvez retrouver en flânant dans les archives de ce blog "In the mood for Deauville").  Ce festival, c'est une fenêtre qui s'ouvre ou un voile qui se lève (à l'image de la très belle affiche  de cette édition 2015) sur le ciel étoilé (de la bannière et pas seulement) ou le ciel plus sombre des USA et qui nous fait découvrir les mille visages de l'Amérique, ses tourments, ses blessures, ses aspirations, ses victoires.

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    Même si aujourd'hui, j'ai le plaisir de parcourir de nombreux autres festivals de cinéma, Deauville reste celui auquel je suis viscéralement attachée. Pour avoir une idée de ce festival, retrouvez, en cliquant ici, mon compte rendu de son édition 2014.

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    Comme chaque année depuis un certain temps maintenant, j'aurai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour cette édition, un plus grand nombre (38!), ce qui me réjouit puisque vous serez ainsi plus nombreux à pouvoir en profiter. Ce festival sera aussi plus que jamais immersif pour moi donc vous pourrez retrouver de très nombreux articles sur In the mood for Deauville (mon blog consacré à Deauville) en amont puis en direct, de l'ouverture à la clôture, et sur mes sites In the mood for film festivals, In the mood for cinema, In the mood le mag et In the mood for luxe qui, tous, se mettront aux couleurs du Festival, dès la fin août.

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    Dès à présent, et grâce au CID (Centre International de Deauville), la somptueuse et impressionnante salle où se déroule le festival (et pour avoir parcouru tous les plus grands festivals français, je vous garantis que, pour le son comme pour l'image, c'est sans aucun doute la meilleure de France, un véritable écrin pour un festival comme celui-ci), j'ai le plaisir de vous faire gagner un pass permanent (valable pour toute la durée du festival) pour vous et la personne de votre choix. Les 36 pass suivants seront à gagner, également sur mes blogs, après la conférence de presse du festival qui aura lieu le 24 août à 11H et dont vous pourrez bien entendu retrouver ici un compte rendu détaillé.

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    Puisque du CID il est question, j'en profite pour vous dire que vous pouvez dès à présent réserver vos pass pour le festival, en vous rendant sur leur site, là. Vous pouvez aussi suivre le CID sur twitter (@CID_Deauville), et la page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville, là, et pour en savoir plus, vous pouvez enfin vous rendre sur le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Le hashtag officiel du festival est #Deauville2015 et le compte twitter officiel du festival est @DeauvilleUS. A suivre impérativement pour être informés des dernières actualités.

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    De cette édition 2015, nous savons pour le moment qu'elle aura lieu du 4 au 13 septembre, que son jury sera présidé par Benoît Jacquot (son magnifique film, "Trois cœurs", passe actuellement sur Canal plus,  retrouvez ma critique et mon article à ce sujet, en cliquant ici, ) qui succède ainsi à Costa-Gavras. « Le cinéma est une Amérique qu’on découvre à chaque film, le rêve à chaque fois d’un moment inoubliable: je rêve de découvrir et de faire découvrir à Deauville un film inoubliable », a ainsi déclaré le président du jury de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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    Nous savons également depuis aujourd'hui que le film d'ouverture sera "EVEREST" de Baltasar Kormákur La projection promet d'être d'autant plus palpitante qu'elle aura lieu en présence de l'équipe du film. Le film sera présenté en 3D et en Dolby Atmos. Interprètes: Jason Clarke, Josh Brolin, John Hawkes, Robin Wright, Michael Kelly, Sam Worthington, Keira Knightley, Emily Watson, Jake Gyllenhaal. Le film sortira en salles le 23 septembre 2015.

     

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    Synopsis officiel:  Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

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    Nous avons également appris aujourd'hui le nom du film de clôture et voilà qui promet également un bel événement. Il s'agit ainsi de "Sicario" de Denis Villeneuve avec Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin, Victor Garber, Jon Bernthal, Daniel Kaluuya. Le film figurait en compétition officielle du dernier Festival de Cannes et sortira en salles le 7 octobre 2015.

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    Synopsis officiel: La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

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     Le festival rendra également hommage à Terrence Malick. A cette occasion, seront présentés à Deauville, en avant-première, son nouveau film Knight of Cups, (avec, notamment, au casting Christian Bale et Natalie Portman) ainsi que The Tree of Life – L'Arbre de Vie et À la merveille (To the Wonder).

    « A l'heure où l'Homme s'efface devant la figure du monde, il nous a semblé intéressant d'honorer un cinéaste qui place l'humain au cœur de ses préoccupations artistiques. Refusant le nihilisme du néant des jours, Terrence Malick filme l'essence de la poésie en scrutant à travers nos comportements et nos sens, les soubresauts de la transcendance. Ainsi nous pouvons dire de son art qu'il est régulier et sacré. L'expérience qu'il propose, grâce à ses films, nous porte à ce dépassement délicieux du "soi" au bénéfice de l'être, rendant ainsi son cinéma unique, nécessaire et primordial. Il fait de nos errances des chemins de vie. » a ainsi déclaré Bruno Barde, le directeur du festival.

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    Un hommage sera également rendu à un autre maître du 7ème art, Orson Welles.  À l'occasion du centenaire de la naissance d'Orson Welles, le festival nous propose ainsi de (re)voir trois longs métrages du cinéaste, ainsi qu'un documentaire consacré à cette légende éternelle du cinéma mondial. Dans le cadre de cet hommage, seront présentés : Citizen Kane, La Dame de Shanghai (The Lady from Shanghai), et La Soif du mal (Touch of Evil), ainsi que le documentaire This Is Orson Welles de Clara et Julia Kuperberg (Production I TCM Cinéma & Wichita Films)."

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    Après l'hommage à Orson Welles et l'hommage à Terrence Malick, le Festival du Cinéma Américain de Deauville vient d'annoncer un 3ème prestigieux hommage: à Keanu Reeves.

    Cet hommage aura lieu en sa présence, et le festival proposera également une rétrospective de ses films les plus marquants. Outre une impressionnante carrière d'acteur ("Eternel Neo de Matrix, Jonathan Harker de Dracula ou chevalier Danceny des Liaisons Dangereuses (Dangerous Liaisons), Keanu Reeves aura, tout au long d'une filmographie impressionnante, côtoyé des réalisateurs comme Gus Van Sant, Francis Ford Coppola, Bernardo Bertolucci ou plus récemment Richard Linklater, et a su montrer sa capacité à endosser des rôles extrêmement variés" comme le souligne le communiqué de presse officiel du festival), il a récemment produit le documentaire "Side by side" consacré à l'impact du numérique sur le cinéma contemporain.  A cette occasion, il était invité au Festival Lumière 2014. Retrouvez mes vidéos ci-dessous en attendant mes vidéos de sa conférence de presse à Deauville à laquelle je ne manquerai pas d'assister.

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    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville a également annoncé deux premières qui devraient créer l'événement. Le festival mettra à l'honneur la comédie américaine et sa nouvelle génération d'actrices emblématiques avec la projection en avant-première de deux films:


    CRAZY AMY (Trainwreck)


    Dernière réalisation de Judd Apatow, roi de la nouvelle vague de la comédie américaine, avec Amy Schumer, humoriste et comédienne qui a également signé le scénario du film.


    INTERPRETATION Amy Schumer (Amy), Bill Hader (Aaron), Brie Larson (Kim), Colin Quinn (Gordon), John Cena (Steven), Vanessa Bayer (Nikki), Mike Birbiglia (Tom), Ezra Miller (Donald), Dave Attell (Noam), Tilda Swinton (Dianna), LeBron James (lui-même)



    Depuis sa plus tendre enfance, le père d'Amy n'a eu de cesse de lui répéter qu'il n'est pas réaliste d'être monogame. Devenue journaliste, Amy vit selon ce crédo – appréciant sa vie de jeune femme libre et désinhibée loin des relations amoureuses, qu'elle considère étouffantes et ennuyeuses ; mais en réalité, elle s'est un peu enlisée dans la routine. Quand elle se retrouve à craquer pour le sujet de son nouvel article, un brillant et charmant médecin du sport nommé Aaron Conners, Amy commence à se demander si les autres adultes, y compris ce type qui semble vraiment l'apprécier, n'auraient pas quelque chose à lui apprendre.

    JAMAIS ENTRE AMIS

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    De Leslye Headland réalisatrice du très remarqué Bachelorette en 2012. La comédienne Alison Brie, à l'affiche du film et qui a déjà prouvé son talent dans les séries Mad Men et Community, sera présente à Deauville.


    INTERPRÉTATION Alison Brie (Lainey Dalton), Jason Sudeikis (Jake Harbor), Natasha Lyonne (Kara), Adam Scott (Matthew Sobvechik), Amanda Peet (Paula), Marc Blucas (Chris), Jason Mantzoukas (Xander)


    Jake et Lainey ont perdu ensemble leur virginité sur un coup de tête à l'université. Quand ils se recroisent douze ans plus tard à New York, ils réalisent tous les deux qu'ils sont devenus des champions de l'infidélité. Prêts à tout pour trouver des solutions à leur problème, ils s'engagent dans une relation platonique sans tabous afin de s'entraider dans leur quête du véritable amour.

    Le festival aura cette année également de nouveaux partenaires comme Kiehl's et Urban Decay (retrouvez, ici, mon article à ce sujet).

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    Afin de compléter l'article du magazine ELLE de la semaine du 24 juillet dans lequel je vous donnais mes bonnes adresses Deauvillaises, je vous propose de retrouver ici un nouvel article complet avec mes nombreuses bonnes adresses pour profiter au mieux du festival.

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    CONCOURS - REGLEMENT

    En attendant, aujourd'hui, en partenariat avec le CID, j'ai donc le plaisir de vous faire gagner deux pass invités permanents (un pour le lauréat du concours ci-dessous et un autre pour la personne de son choix). Pour cela, vous devrez d'abord répondre correctement aux 10 questions suivantes.

    Le gagnant sera sélectionné parmi les personnes ayant donné toutes les bonnes réponses et en fonction de la réponse à la question 11. Toute personne qui aurait repris les réponses d'un site de concours les répertoriant sera systématiquement éliminée.

    Et si vous n'êtes pas l'heureux lauréat ou l'heureuse lauréate, sachez que je remettrai une vingtaine de pass en jeu après la conférence de presse du 24 août et les pass restants pendant le festival (via mes comptes twitter @moodforcinema et @moodfdeauville et ma page Facebook consacrée à Deauville http://facebook.com/inthemoodfordeauville ).

    Vous pouvez aussi suivre mon compte instagram (@sandra_meziere ) sur lequel vous trouverez d'ailleurs une réponse à l'une des questions posée ci-dessous.

    Bonne chance à tous! Les réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours pass permanents Deauville 2015". Fin du concours le 16 août 2015, à minuit. Seul le gagnant (ou la gagnante) sera contacté(e) par email, le 17 août. Avant de participer, merci de vous assurer que vous êtes disponible pour la totalité du festival et que vous pourrez disposer d'un logement sur place.

    QUESTIONS

    Toutes les questions ont un lien (plus ou moins lointain)  avec Deauville, le cinéma américain et/ou avec le Festival du Cinéma Américain de Deauville de cette année et des éditions précédentes.

    1. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous (légèrement modifiée)?

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    2. De quel grand film américain est extraite l'image ci-dessous?

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    3. Cette image est extraite du remake d'un classique du cinéma américain. Ce remake fut projeté à Deauville. De quel film s'agit-il et quelle année fut-il projeté à Deauville?

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    4. En quelle année le film dont l'image figure ci-dessous fut-il primé à Deauville et, évidemment, de quel film s'agit-il?

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    5. En quelle année la salle du CID fut-elle construite?

    6. Quelle est cette voiture (sa marque) et quel est ce film dont est extraite l'image ci-dessous?

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    7. Un peu partout dans Deauville figurent des plaques célébrant les personnalités du 7ème art y ayant vécu ou ayant tourné à Deauville. Donnez-moi trois noms parmi celles-ci. (Réponse sur mon compte instagram précité)

    8.Donnez-moi trois noms de films qui seront cette année projetés dans le cadre du Festival du Cinéma Américain (en naviguant sur ce blog, vous devriez trouver la réponse).

    9. En quelle année le Festival du Cinéma Américain de Deauville a-t-il rendu hommage à la personnalité dont la photographie figure ci-dessous?

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    10. Quel est le film dont figure l'image (rognée) ci-dessous? Pour quelle triste raison (au-delà du fait qu'il s'agit d'un classique) est-il si célèbre?

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    11. Quel est pour vous le plus grand film de l'Histoire du cinéma américain (en une phrase ou une page). Peu importe que j'aime ce film ou non. L'important est que ces lignes témoigne de votre passion pour le cinéma...

     

  • 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville : EVEREST et SICARIO en ouverture et clôture du festival

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    Voilà qui promet une édition étincelante avec cette nouvelle annonce sur la programmation de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville dont je vous rappelle qu'il aura lieu du 4 au 13 septembre au CID, que son jury sera présidé par Benoît Jacquot et que je vous permets actuellement de gagner 2 pass invités permanents pour le festival, ici (36 pass journaliers seront également bientôt à gagner).

    Nous avons en effet appris hier que le film EVEREST serait projeté en ouverture du festival et que SICARIO ferait la clôture.

    "EVEREST" est un film de Baltasar Kormákur dont projection promet d'être d'autant plus palpitante qu'elle aura lieu en présence de l'équipe du film!

    Le film sera présenté en 3D et en Dolby Atmos.

    Interprètes: Jason Clarke, Josh Brolin, John Hawkes, Robin Wright, Michael Kelly, Sam Worthington, Keira Knightley, Emily Watson, Jake Gyllenhaal.

    Le film sortira en salles le 23 septembre 2015.

     Synopsis officiel:  Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

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    "Sicario" de Denis Villeneuve là aussi avec un très beau casting ( Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin, Victor Garber, Jon Bernthal, Daniel Kaluuya) fera la clôture. Le film figurait en compétition officielle du dernier Festival de Cannes et sortira en salles le 7 octobre 2015.

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    Synopsis officiel: La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

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    Je vous rappelle que la conférence de presse du festival aura lieu le 24 août à 11H.

     

  • Conférence de presse du 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville le 24 août 2015

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    Le festival vient de l'annoncer: la conférence de presse de cette 41ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville aura lieu quelques jours avant l'ouverture du festival, le 24 août 2015, à 11H au CID (Centre International de Deauville).

    Bien entendu, vous pourrez retrouver le programme complet détaillé ici puis suivre le festival en direct.

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    En attendant, comme chaque année, je vous ferai prochainement gagner vos pass pour le festival, sur ce blog et sur mon site Inthemoodforfilmfestivals.com et, bien évidemment, je vous tiendrai informés des éventuels éléments de programmation qui seraient annoncés avant la conférence de presse.

    Ce que nous savons pour l'instant de cette 41ème édition, récapitulatif:

    Lire la suite

  • Programme du Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 : premières informations

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    Cette 16ème édition du Festival du Film Asiatique de Deauville aura lieu du 5 au 9 mars 2014. La présidente de son jury sera la réalisatrice Claire Denis

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    Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le festival sur le site officiel du festival www.deauvilleasia.com, sur la page Facebook officielle et sur les comptes twitter officiels du festival ( @deauvilleasia @lpscinema). Vous pouvez par ailleurs d'ores et déjà acquérir vos pass, ici: http://badgecid.com

      Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l'ouverture à la clôture sur mes différents sites et principalement sur Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodlemag.com et Inthemoodforcinema.com mais aussi sur twitter (@moodforcinema, @moodfdeauville, @moodforfilmfest). Je vous informerai bien entendu de la programmation ici dès qu'elle sera dévoilée.

    Le 16e Festival du Film Asiatique de Deauville rendra hommage au réalisateur japonais Hideo Nakata, en sa présence, réalisateur des films cultes DARK WATER et RING. 

    A l’occasion de cet hommage, son nouveau film MONSTERZ sera projeté en avant-première mondiale, en sa présence.

     

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    Filmographie sélective (source: site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville) 
    2014 MONSTERZ
    2012 THE COMPLEX
    2010 TV SHOW
    2010 CHATROOM
    2008 DEATH NOTE : L CHANGE THE WORLD
    2007 KAIDAN
    2005 LE CERCLE - THE RING 2
    2002 DARK WATER
    2001 SADISTIC AND MASOCHISTIC documentaire
    2001 LAST SCENE
    2000 SLEEPING BRIDE
    2000 CHAOS
    1999 RING II
    1999 LE CERVEAU DE VERRE

    Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 rendra également hommage  à TSAI MING-LIANG. En sa présence, sera projeté le film "Les Chiens errants" Lion d’Argent au Festival de Venise (en collaboration avec La Cinémathèque française ).

     

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    Filmographie sélective ( source: site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville)

    2014 VOYAGE EN OCCIDENT
    2013 LES CHIENS ERRANTS
    2009 VISAGE
    2007 I DON'T WANT TO SLEEP ALONE
    2005 LA SAVEUR DE LA PASTÈQUE
    2003 GOOD BYE, DRAGON INN
    2001 ET LÀ-BAS, QUELLE HEURE EST-IL ?
    1999 THE HOLE
    1997 LA RIVIÈRE
    1994 VIVE L'AMOUR
    1992 LES REBELLES DU DIEU NÉON

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    Après cet aperçu sur l'édition 2014, je vous propose un petit retour sur l'édition 2013, l'occasion aussi pour moi de vous parler de mon amour inconditionnel pour ce festival et la ville qui l'accueille.

    En bas de page, vous trouverez également le concours qui vous permettra de remporter vos pass pour le Festival. Quelques réponses aux questions du concours pourraient bien se trouver parmi les lignes à venir...

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    L'an passé, un soleil insolent irradiait les planches tandis que, au CID, les spectateurs effectuaient une plongée dans la noirceur d’une société asiatique souvent oppressée par une crise décidément bel et bien mondiale, du moins pour ce qui concernait les films en compétition qui ne furent pas moins passionnants justement parce qu’ils mettaient en lumière cette face sombre et souvent ignorée ou en tout cas masquée par d’autres (ir)réalités.

    Vous pourrez retrouver mon compte rendu complet et détaillé du Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 en cliquant ici.

     Parmi ces films qui mettaient en lumière une face sombre de l'Asie à l'image des trois exemples très différents cités ci-dessous, il y eut notamment le film philippin « APPARITION »  de Vincent SANDOVAL qui a reçu le prix du public, un film qui se déroule dans un lieu en apparence hors du temps, un récit tragiquement universel sur la barbarie, la lâcheté, l’oppression.  Un cri dans le silence, vibrant, notamment grâce à des interprètes exceptionnelles et une réalisation maîtrisée qui joue habilement du clair obscur, de la blancheur et de la noirceur, un défi relevé en 8 jours seulement.

    Le grand prix décerné à "I.D" de Kamal K.M était une plongée dans l’envers du décor de Bollywood et de l’Inde mais surtout le reflet pertinent d’une société mondialisée (et car mondialisée) individualiste.  

     Le prix de la Critique, décerné à TABOOR de Vahid VAKILIFAR (Iran) était non moins sombre et passionnant même s'il avait décontenancé les spectateurs. Je me souviens encore de son premier (long) plan d’une beauté et d’une singularité étranges et marquantes : un homme revêt une combinaison métallique dans une roulotte tapissée d’aluminium. La scène s’étire en longueur et nous laisse le temps d’appréhender la composition de l’image, d’une fascinante étrangeté, une fascinante étrangeté qui ne cessera ensuite de croître. Tout semble rare, dans ce film : les dialogues, les personnages…et même le scénario. Malgré tout, la fascination opère pour cet univers et ce personnage entre la science-fiction et une réalité métaphorique bien sûr impossible à traiter frontalement dans un pays soumis à la censure, la surveillance et l’oppression. Tout est à la fois banal et étrange, quotidien et irréel comme cette viande qui cuit longuement filmée (et qui aura fait fuir plus d’un spectateur) qui prend soudain un tout autre sens. Un film radical et « absurde » dans un pays dont l’Etat l’est lui-même au point sans doute de ne pas se reconnaître dans cet univers carcéral, répétitif, cloisonné, oppressant, dans cette société qui étouffe, déshumanise, condamne à l’isolement, au silence, à se protéger des « radiations », d’un ennemi invisible mais bel et bien là. Le temps s’étire (longs couloirs, tunnels, longs plans fixes) quand il est dicté par une force supérieure qui « irradie », invisible et redoutable, et réduit l’être humain à être cette machine silencieuse et désincarnée. Un film qui s’achève par un plan splendide d’un homme dans la lumière qui se détache de la ville et la surplombe loin de « la violence du monde extérieure » rappelant ainsi le beau discours du réalisateur avant la projection qui avait dédié le film à son père « qui a toujours su préserver sa belle nature de la violence du monde extérieur ».  Un film qui ne peut laisser indifférent, une qualité en soi. Un prix de la critique prévisible pour le film visuellement le plus inventif, opaque et radical, et malin.

    Vous pourrez retrouver la suite de mon compte rendu de l'édition 2013 du Festival du Film Asiatique de Deauville en cliquant ici.

     

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    9 films étaient ainsi l'an passé projetés dans le cadre de la compétition et autant de regards, d’univers différents que de nationalités malgré cette noirceur commune et un instructif voyage dans la société, la culture et le cinéma asiatiques. Seuls, égarés, broyés par la crise, la solitude, oppressés, perdus dans la multitude, les personnages des films de cette compétition étaient tous en errance sous ou en quête d’ une identité et d’un ailleurs souvent inaccessible.

    L'édition 2013 fut aussi marquée par deux hommages et par la venue de deux grands cinéastes: Wong Kar Wai et Sono Sion (comme vous le verrez sur mes vidéos ci-dessous).

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    Le plus beau film de cette édition 2013 fut pour moi "The Land of hope" de Sono Sion, d'ailleurs même pour moi le plus beau film de l'année 2013 toutes nationalités et catégories confondues, un film dont la beauté mélancolique et poétique fait écho à celle de Deauville qui ne cessera jamais de me surprendre et ravir. Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Un film d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s’embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables. Vous pourrez retrouver la critique complète de ce film que je vous recommande plus que vivement dans le compte rendu précité.

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    Si j'aime le cinéma asiatique, j'aime aussi passionnément la ville qui lui sert de décor et sa douce mélancolie qui lui fait judicieusement écho. Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Oui, Deauville a mille visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés. A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l’abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.

     Mais plutôt que d'effectuer une nouvelle déclaration d'amour à Deauville je vous propose quelques liens à ce sujet:

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    -Mon article sur "Une journée idéale à Deauville" avec de nombreux bons plans et bonnes adresses (dont les quelques phrases ci-dessus sont extraites)

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    -Mon recueil de 13 nouvelles romantiques et cruelles sur le cinéma "Ombres parallèles" publié à compte d'éditeur aux Editions Numeriklivres qui comprend plusieurs nouvelles qui se déroulent à Deauville, ville à laquelle la couverture rend d'ailleurs hommage. Un roman qui vous pouvez acquérir directement en cliquant ici mais aussi sur fnac.com, chapitre.com, Amazon, iBookstore Apple, Numeriklire.net, Cultura, Google play etc.

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    Image ci-dessus, Ouest-France de septembre 2013

     

    org7.jpg-Mon roman "Les Orgueilleux" qui a pour cadre le Festival du Cinéma Américain de Deauville et qui est aussi une déclaration d'amour à Deauville, également publié à compte d'éditeur aux Editions Numeriklivres et que vous pouvez acquérir directement en cliquant là (j'en profite pour vous dire qu'il fait partie du Calendrier de l'Après de mon éditeur et est à 1,49 € au lieu de 4,99€ jusqu'à fin janvier) mais aussi sur fnac.com, chapitre.com, Amazon, iBookstore Apple, Numeriklire.net, Cultura, Google play etc . Vous pouvez aussi retrouver mon interview à ce sujet dans le magazine "L'ENA hors les murs" (magazine des anciens élèves de l'ENA) en cliquant ici.

    Le roman et le recueil de nouvelles font partie de la collection e-LIRE de mon éditeur Numeriklivres défini par celui-ci comme "un écrin pour des bijoux littéraires" et j'en profite pour vous annoncer que j'aurai l'honneur d'être sur le stand de mon éditeur au Salon du Livre de Paris 2014 avec ces deux ouvrages.

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    Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 se déroulera comme chaque année au CID de Deauville (cf photo ci-dessous).

     

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    CONCOURS

    Cette année comme les années précédentes, 16 pass sont en jeu. Ils seront ainsi répartis

    1er et 2ème prix: 4 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7, 1 pour le 8, 1 pour le 9)

    3ème et 4ème prix: 2 pass (1 pour le 8, 1 pour le 9)

    5ème et 6ème prix : 2 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7)

    soit 6 gagnants qui se répartiront les 16 pass.

    Vous pouvez participer jusqu'au 25 février 2014 à minuit. Vos réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email "Concours Festival du Film Asiatique de Deauville 2014". N'oubliez pas de me communiquer vos coordonnées (nom, prénom, email, numéro de téléphone). Les gagnants seuls seront contactés, par email après le 25 février.  Pour faire partie des heureux gagnants, répondez correctement aux 10 questions suivantes. Les réponses ont toutes un lien avec Deauville et/ou le cinéma asiatique et/ou le Festival du Film Asiatique de Deauville. Bonne chance à tous!

    1. Donnez-moi le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous.

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    2. Citez le précèdent film du réalisateur du film dont est extraite l'image ci-dessous.

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    3. Quel est le rapport entre le film dont est extraite l'image ci-dessous et un des films primés au Festival du Film Asiatique de Deauville 2013.

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    4. De l'affiche de quelle édition du Festival du Film Asiatique de Deauville est découpée l'image ci-dessous?

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    5. De quel film est extraite l'image ci-dessous?

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    6. Comment se nomme le film dont est extraite l'image ci-dessous?

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    7. 2 indices pour découvrir un film. Quel est ce film?

    -Primé au Festival du Film Asiatique de Deauville.

    -En se référant au titre du film, Woody Allen aurait pu dire, pour paraphraser une citation qu'il affectionne... "..., c'est long, surtout vers la fin".

    8. Qui a reçu le nouveau prix créé lors du Festival du Film Asiatique de Deauville de l'an passé?

    9. En quelle année le Festival de Deauville a-t-il rendu hommage à ce cinéaste?

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    10. Que représente le Festival du Film Asiatique de Deauville pour vous?

  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 : programme des Nuits Américaines

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    Evidemment, je ne peux que vous recommander tous ces classiques et a fortiori "L'étrange histoire de Benjamin Button" projeté dans le cadre de l'hommage à Cate Blanchett dont vous pouvez retrouver ma critique, ci-dessous:

    CRITIQUE de "L'étrange histoire de Benjamin Button" de David Fincher

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    L’existence de Benjamin Button (Brad Pitt) débute à la Nouvelle Orléans à l’âge auquel elle s’achève pour certains : à 80 ans. Il nait avec le corps d’un vieillard rabougri et il rajeunit progressivement sans que rien ne puisse arrêter l’impitoyable course du temps. Sa mère meurt en lui donnant la vie. Son père (Jason Flemyng), effrayé par cet être étrange, le dépose sur les marches d’une maison de retraite (ce n’est évidemment pas anodin) où il sera recueilli par la charmante Queenie (Taraji P.Henson), il grandira au contact des autres pensionnaires.

     Son histoire est lue dans une chambre d’hôpital par une fille (Julia Ormond) à sa mère Daisy (Cate Blanchett), une vieille dame à l’agonie qui possède le journal intime de Benjamin. Cette vieille dame est la femme dont Benjamin est tombé amoureux dès qu’il l’a vue, alors qu’elle n’était qu’une petite fille, la petite fille d’une des pensionnaires de la maison de retraite.

     Tandis qu’à l’extérieur de l’hôpital l’ouragan Katrina gronde, la lecture déroule le cours de cette étrange vie à rebours, de 1918 à nos jours…

     Adaptée d’une nouvelle de Scott Fitzgerald écrite en 1922, « L’étrange histoire de Benjamin Button » (elle-même inspirée d’une pensée de Mark Twain : « La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans ») est avant tout une idée prodigieuse, une métaphore magistrale sur la course-évidemment perdue d'avance- contre le temps, contre la mort, une brillante allégorie sur l’effroyable écoulement de temps. En cela, la très alléchante bande-annonce est à la fois fidèle et trompeuse. Fidèle en ce qu’elle reflète le sujet du film. Trompeuse en ce qu’elle n’en reflète que partiellement l’atmosphère, violemment mélancolique.

     Plus que quiconque, Benjamin se sait condamné par l’inéluctable compte à rebours mais aussi condamné à profiter intensément de chaque instant. Son existence est jalonnée de rencontres insolites, touchantes, marquantes (parmi lesquelles celle avec le troublant personnage incarné par la talentueuse Tilda Swinton) inéluctablement tragiques car prisonnières de l’emprise du temps.

     Le film aurait pu être outrancièrement mélodramatique mais l’écueil est brillamment évité : toutes les morts surviennent hors-champ. Benjamin grandit et rajeunit pourtant entouré par la mort comme si un autre cyclone balayait son entourage. David Fincher n’a pas réalisé de ces films caricaturalement hollywoodiens qui usent et abusent du gros plan suréclairé et de la musique à outrance. Le film est essentiellement en clair-obscur, la musique, judicieuse, d’Alexandre Desplat souligne sans surligner et laisse le plus souvent place au tic-tac récurrent, obsédant, omniprésent, terrifiant de l’horloge, symbole de ce temps que rien ne peut arrêter, même une horloge qui fonctionne à rebours, métaphore qui résonne d’autant plus dans une industrie hollywoodienne où rien ne semble arrêter la course effrénée et souvent ridicule au jeunisme.

    Malgré son sujet qui relève du conte (finalement plus philosophique que fantastique) costumes, décors, époques savamment reconstituées, tout concourt au réalisme (option finalement aussi courageuse que judicieuse), de même que les réactions ou plutôt la relative absence de réactions à la particularité de Benjamin contre laquelle personne, pas même lui-même, ne cherche à lutter. En cela, c’est un hymne à la différence, de surcroît parce que Queenie qui l’adopte, est une jeune femme noire qui adopte donc un enfant blanc né dans des circonstances très étranges, à une époque où le racisme régnait.

     « L’étrange histoire de Benjamin Button » est aussi et avant tout une magnifique histoire d’amour entre Benjamin et Daisy, une histoire qui défie les apparences, la raison, le temps et même la mort. L’histoire de deux destins qui se croisent, que les fils, tortueux, impitoyables et sublimes, du destin finissent toujours pas réunir, malgré le fracas du temps, de leurs temps, s’écoulant irrémédiablement dans deux directions opposées.

     C’est encore une formidable prouesse technique (qui a nécessité 150 millions de dollars et 150 jours de tournage) qui l’est d’autant plus qu’elle n’est jamais là pour épater mais pour servir admirablement l’histoire. Ainsi, il fut un temps question de Robert Redford pour incarner Benjamin Button vieux. C’est finalement Brad Pitt qui interprète Benjamin Button tout au long de sa vie. L’impact dramatique et visuel à le voir ainsi rajeunir sublimement jusqu’à incarner la jeunesse dans toute sa ténébreuse splendeur, puis dramatiquement à redevenir un enfant ayant tout oublié, n’en est que plus fort. Sa nomination aux Oscars en tant que meilleur acteur fut amplement méritée (le film est nommé 13 fois) et doit davantage à sa performance d’acteur qu’au maquillage, prouvant après « Babel » et « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » (cliquez sur le lien ci-contre pour voir ma vidéo de la conférence de presse au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007 ainsi que la présentation du film) la très vaste palette de son jeu mais aussi l’intelligence de ses choix d’acteur. Face à lui Cate Blanchett incarne parfaitement cette femme finalement presque plus irréelle que lui, qui irradie, danse avec la vie, la dévore et la savoure.

     Certes, le film comporte quelques longueurs (L’épisode de la guerre était-il vraiment nécessaire ?) sans pour autant être jamais ennuyeux, tout concourant à servir son thème principal et à rappeler le temps qui s’écoule tragiquement. Le temps de la séance (2H44) épouse ainsi judicieusement le thème du film incitant à ne pas vouloir aller à tout prix contre le temps et à apprendre à l’apprivoiser, à laisser le temps au temps, profiter de chaque rencontre et chaque instant sans pour autant vouloir tout obtenir, réussir, immédiatement.

     Ce film est comme ces personnes (et comme son personnage principal) qui ne vous sont pas immédiatement sympathiques parce qu’elles ne cherchent pas à plaire à tout prix et par tous les moyens mais qui, quand vous les découvrez, progressivement et vraiment, vous procurent une impression, émotion même, qui n’en sont que plus profondes et intenses. Le charme est alors plus durable que celui, volatile, d’une beauté éphémère et incandescente.

     « L’étrange histoire de Benjamin Button », malgré la singularité de son protagoniste, est un film à portée universelle sur la perte d’être chers, la cruelle et inexorable fuite du temps, l’amour inconditionnel et intemporel.

     Au-delà de sa mélancolie, c’est aussi un magnifique hymne à la vie, dont chaque plan (une danse dans la nuit, un lever de soleil, une bouchée ou une gorgée dont ils se délectent…) chaque réplique incitent à « savourer » chaque instant, à croire en l’avenir, malgré tout, parce qu’ « on ne peut jamais savoir ce que l’avenir nous réserve ».

    Ce n’est peut-être pas le chef d’œuvre auquel je m’attendais, mais à l’image de l’existence il n’a peut-être que plus de mérite et ne recèle que plus de beauté à sortir des sentiers battus et à charmer plus insidieusement, en cela c’est un beau et grand film qui porte et/ou hante bien après l’ouragan. Un film mélancolique , et donc, malgré tout sombre, tendre aussi, un hymne à la vie dont on ne ressort en tout cas pas indemne tant il bouscule en soi (en moi en tout cas) tout ce qui constitue l’essence même de l’existence, de son sens et de son temps, inéluctablement destructeur et fatal.