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jean-pierre jeunet

  • Mon bilan du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    blogdeauville504.jpgAlors que, déjà,  avec leur voracité inextinguible,  les médias sont passés à une autre actualité que celle du Festival de Deauville, dans un calme assourdissant et nécessaire (mais heureusement très temporaire) pour  les appréhender avec recul et mesure, je me replonge dans mes souvenirs de ces 10 journées deauvillaises pour vous faire part de mon bilan de cette édition 2009 du Festival du Cinéma Américain.
     La veille de l'ouverture, je m'interrogeais ainsi pour savoir ce que serait pour moi le film de ce 35ème anniversaire, s'il serait « palpitant, déroutant, décevant, inquiétant, émouvant, inénarrable, envoûtant, anecdotique, inoubliable, sans l'ombre d'un nuage... » .  Alors ?
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    Devant le CID, merci à ma photographe de "La cité des arts"

    Nostalgique et joyeuse, décevante et agréable, mélancolique et ensoleillée...et initiatique... : voilà ce que fut pour moi cette édition 2009. Sans doute trouverez-vous tout cela contradictoire et antithétique à l'image de ce qu'est ce festival et de ce que sont et ont toujours été mes journées dans le cadre de celui-ci.

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    Arrivée des voitures officielles sur le tapis rouge- Séance du soir-
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    Nostalgique parce que, forcément, au bout de 16 années de pérégrinations deauvillaises... et plus de 160 jours de présence rien que pour ce Festival du Cinéma Américain, il est très difficile de rivaliser avec tant de souvenirs, de rencontres, de films mémorables, idéalisés peut-être aussi par le prisme de l'imagination et de la mémoire ;  parce que Deauville c'est pour moi plus qu'un festival, c'est le lieu de l'exacerbation de ma passion dévorante pour le cinéma ; c'est le lieu de la  danse endiablée et  déconcertante entre le cinéma et ma réalité ; c'est le lieu qui a vu éclore, renaître et se fracasser tant de mes illusions ; c'est le lieu où dix jours en paraissent cent et un seul à la fois ; c'est le lieu qui, à jamais, aura une place particulière dans mon existence, quitte à avoir des réactions épidermiques et à défendre ce festival comme si je l'avais enfanté même si, cette année, j'ai un instant renié ma progéniture  en songeant à  délaisser  Deauville pour Venise l'an prochain, je pense que l'attachement filial ou en tout cas sentimental sera finalement toujours plus fort.

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    L'actrice Mira Sorvino et  le réalisateur John Gunn présentent le poignant "Like Dandelion Dust"

    Joyeuse parce que, forcément, comme chaque festival, celui-ci a engendré son lot de rencontres cinématographiques et humaines, de découvertes filmiques, d'instants hors du temps, de moments insolites et inattendus, et cette sensation à la fois rassurante et violente que cela durerait éternellement, qu'il était possible de vivre indéfiniment au rythme des projections.

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    L'hommage aux "ZAZ" (Zucker-Abrahams-Zucker) par Dany Boon

    Décevante parce que ce n'est plus un secret pour personne : cette édition 2009 n'a pas été à la hauteur de ce qu'aurait pu être un 35ème anniversaire et de ce que furent ses 25ème et 30ème anniversaires sans parler de sa mémorable 33ème édition. A la décharge des organisateurs, les 20% de recettes de partenaires en moins et la crise économique y sont certainement pour beaucoup. Les invités de la Mostra n'ont ainsi pas prolongé leurs séjours pour venir à Deauville, notamment Matt Damon qui, il y a deux ans, avait honoré les deux festivals de sa présence (soi-disant absent pour cause de rentrée des classes cette année). Les nombreuses stars présentes dans les films sélectionnés n'ont ainsi le plus souvent pas fait le déplacement et même les équipes des films en compétition habituellement présentes. A l'exception des deux derniers jours, avec notamment la venue d'Harrison Ford, le festival n'a pas connu son effervescence coutumière  pas plus que le village du festival déserté par les partenaires officiels (par exemple Narciso Rodriguez présent l'an passé, ayant pourtant signé pour un partenariat de trois ans, avait rompu son contrat avec le festival). Le festival a néanmoins attiré 50000 festivaliers (selon les organisateurs). Excuse des organisateurs face à l'absence d'avant-première évènementielle comme Deauville en a connu tant ou argument pour se singulariser : le festival se présente désormais avant tout comme vitrine du cinéma indépendant américain dans la lignée de son alter ego, Sundance. Espérons aussi que le festival renouvèlera les Nuits Américaines 24H/24H comme les deux premières années et non uniquement à partir de 22h comme cette année. Espérons aussi qu'il rétablira les séances en deuxième partie de soirée.

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    Conférence de presse de Robin Wright Penn pour "The Private lives of Pippa Lee"
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    Conférence de presse d'Harrison Ford
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    Raymond de Felitta, Andy Garcia et Dominik Garcia-Lorido, conférence de presse de "City Island"
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    Meryl Streep, conférence de presse de "Julie et Julia"
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    Stanley Tucci, conférence de presse de "Julie et Julia"
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    Rachel Mac Adams et Eric Bana lors de la conférence de presse de "The time traveler's wife"

    Agréable parce que malgré tout, même si le cru 2009 ne résiste pas à la comparaison avec ses éditions précédentes, il nous a réservé de beaux moments parmi lesquels les présences de deux habitués du festival : la pétillante  Meryl Streep (incroyable -mais cela devient un pléonasme- dans le film d'ouverture « Julie et Julia ») et Harrison Ford, submergé par l'émotion devant une salle médusée. Il y a eu l'émotion plus en retenue, d'autant plus touchante, d'Andy Garcia qui, à travers le film qui lui a consacré le festival pour son hommage, a vu là la preuve de  la concrétisation de ses rêves ; un jury abordable et dynamique. Et puis Steven Soderbergh qui a présenté en avant-première le décevant « The Informant ! » ; Robin Wright Penn dont j'ai découvert l'impressionnante étendue du talent dans « Pippa Lee » ; Julia Migenes pour le concert d'ouverture illuminé de sa lyrique exubérance ; la clôture sur un air d'une nostalgique réminiscence, celui de Michael Jackson ;  les facétieux ZAZ lors de leur hommage ; le poignant « Like Dandelion dust » de Jon Gunn avec Mira Sorvino ; la sympathique comédie « La proposition » de la déjantée Anne Fletcher. Des films souvent avec des thèmes forts (« Cold souls », « The Time traveler's wife », « Sin nombre », The messenger »...) et des interprétations marquantes ( « City Island », « Pippa Lee », « Julie et Julia », "Me and Orson Welles"...) mais souvent des scénarii bâclés et une sensation d'inachevé.

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    Jean-Loup Dabadie et Elsa Zylberstein rendent hommage à Andy Garcia
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    L'acteur Cristian Mc Kay, incroyable en Orson Welles dans "Me and Orson Welles"
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    Avec Humphrey, à Casablanca ou peut-être bien au lounge Orange... Merci à ma photographe "Cinémaniac".

    Mais agréable seulement parce que, pour la première fois, parmi les vingt projections auxquelles j'ai assistées (10 films en compétition et 10 avant-premières) je n'ai eu aucun coup de cœur pour un ou plusieurs des films présentés. Même si je reconnais la force du propos de certains d'entre eux ou de leurs interprètes, aucun film ne m'a réellement enthousiasmée alors qu'il y en avait toujours plusieurs les années précédentes.

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    L'éxubérante Julia Migenes lors de son concert pour l'ouverture du festival
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    Remise du prix littéraire à Colum Mc Cann pour "Et que le vaste monde poursuive sa course folle"

    Mélancolique parce que Deauville est intrinsèquement mélancolique, d'une mélancolie poétique qui endolorit chaleureusement les pensées, et ne cessera jamais de m'envoûter.

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    Harrison Ford avec un deuxième s en prime. Euh...
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    L'une de mes "cantines": l'incomparable Miocque
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    Avec Crocodile Dundee (en réalité une des sculptures de Richard Orlinski avec lesquelles seraient repartis certains invités...)  dans la cour de l'hôtel Normandy
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    blogdeauville602.jpgEnsoleillée, pas seulement grâce à une météo radieuse, et malgré la noirceur de certains films en compétition qui, bien que de qualité inégale, de par leur  diversité, ont témoigné de la vitalité du cinéma indépendant américain. Deauville pourrait même devenir un festival s'affirmant comme politique ou du moins engagé  (avec la compétition mais aussi les Docs de l'Oncle Sam que je regrette d'avoir manqués cette année) et se donner une mission de découvreur de talents (mission déjà accomplie si on regarde la liste des films primés les années précédentes de « Being John Malkovich » à « The Visitor », en passant par « Little miss sunshine »). C'est ainsi un film sur les conséquences de la guerre en Irak sans distributeur qui a été primé, un film d'Oren Moverman avec Woody Harrelson. Le prix du jury ex aequo attribué à "Sin Nombre" de Cary Joji Fukunaga s'inscrivait aussi dans cette optique mettant en lumière  les brûlures et les parts d'ombres de l'Amérique du Sud.

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    Rencontre impromptue avec le photographe Dominique Saint sur les planches qui m'a proposée cette séance photos improvisée, je l'en remercie.
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    Et enfin, ce festival s'est révélé initiatique parce que mon état d'esprit avait changé entre l'ouverture et la clôture, que j'ai compris que le présent aussi insensé puisse-t-il sembler n'annihile pas la douceur des souvenirs,  mais qu'au contraire il se fortifie et s'éclaire grâce à eux.

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    Le jury palmarès présidé par Jean-Pierre Jeunet avec le lauréat ex-aequo du prix du jury: Cary Joji Fukunaga pour "Sin nombre"
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    Le jury "Révèlation" présidé par Maïwenn

    Merci à Orange, notamment pour m'avoir permis de faire gagner des pass à 18 d'entre vous, et pour l'accueil toujours chaleureux au lounge Orange, au Public Système Cinéma pour l'accueil, de plus en plus cordial, notamment à Clément.R, et à mes acolytes festivaliers d'un jour ou de plusieurs et aux trois cinéblogueuses pour leur charmante compagnie.

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    Le pass pour le lounge Orange
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    Le lounge Orange dans les jardins de l'hôtel Royal
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    Dans le hall de l'hôtel Normandy

    A suivre : un article sur les films en compétition de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville avec notamment la critique de « The messenger » et « Sin nombre ». Quant aux critiques des avant-premières elles seront mises en ligne à l'approche des sorties en salles des films en questions et notamment les critiques des trois films que je vous recommande « Like Dandelion Dust », « Pippa Lee », « City Island ».

    Toutes les photos de cet article sont la propriété exclusive de Sandra Mézière pour inthemoodforcinema.com et inthemoodfordeauville.com . Pour toute utilisation, me contacter à inthemoodforcinema@gmail.com .

    16:11 Ecrit par Sandra.M dans FESTIVAL DU CINEMA

  • Visionnez l'intégralité de la master class de Jean-Pierre Jeunet!

    jeunet.jpgIl y a quelques semaines je vous résumais la master class de Jean-Pierre Jeunet organisée par Allociné (cliquez ici pour lire mon résumé de la master class et mes commentaires), Jean-Pierre Jeunet qui sera le président du jury longs-métrages de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Bonne nouvelle: la vidéo intégrale est désormais disponible. Je vous propose donc de la visionner ci-dessous.

    Cliquez sur lire la suite pour voir la vidéo intégrale de la master class de Jean-Pierre Jeunet.

    Lire la suite

  • Le résumé du programme et mes premiers conseils pour vous immerger "in the mood for Deauville"

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    deauvilleaffiche2009.jpgCette année le Festival du Cinéma Américain de Deauville célèbrera sa 35ème édition, inthemoodforcinema.com (et  évidemment inthemoodfordeauville.com) sera évidemment présent, et cela pour la 16ème année consécutive (enfin ... j'y serai pour la 16ème année et pour la 6ème pour ce blog). Après avoir expérimenté à peu près tous les badges du festival (et même jury en 2000), pour la 7ème année consécutive, c'est en tant que presse que je serai accréditée afin de pouvoir réaliser un compte rendu exhaustif de ce festival et, comme chaque année, vous le relater de l'ouverture à la clôture, des avant-premières aux conférences de presse, des hommages aux films en compétition, de la remise du prix Michel d'Ornano à celle du prix littéraire...

    LES JURYS

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    Jean-Pierre Jeunet au Salon du Cinéma 2009 (©Inthemoodforcinema.com )

    Le Festival aura lieu cette année du 4 au 13 septembre (inthemoodforcinema.com sera présent du 3 au 14), son jury Palmarès sera présidé par le cinéaste Jean-Pierre Jeunet (cliquez ici pour lire mon récit de sa Master class sur "Micmacs à Tire-Larigot" qui sortira le 28 octobre prochain en salles) qui sera accompagné de : Hiam Abbas ( Comédienne, réalisatrice et scénariste), Emilie Dequenne  (Comédienne), Sandrine Kiberlain  (Comédienne et chanteuse), Géraldine Pailhas  ( Comédienne), Dany Boon  (Comédien, scénariste et réalisateur), Jean-loup Dabadie (Ecrivain, scénariste, Membre de l’Académie française),  Patrice Leconte  (Réalisateur, scénariste et comédien).

    Ce jury décernera le Grand Prix et le Prix du Jury.

    Le jury Révélation Cartier, qui récompense un film pour ses qualités novatrices, sera présidé par la réalisatrice, scénariste et comédienne Maïwenn. Elle sera accompagnée de: Romane Bohringer  (Comédienne), Déborah François (Comédienne), Aïssa Maïga (Comédienne),  Nicolas Fargues  (Ecrivain), Raphaël (Chanteur et comédien).

    LES HOMMAGES ET L'INVITE D'HONNEUR

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    Comme chaque année le Festival rendra hommage à des personnalités du cinéma américain, cette année: au comédien, producteur et réalisateur Andy Garcia; au réalisateur et producteur Robert Aldrich (en partenariat avec la Cinémathèque Française, six de ses films seront projetés à Deauville à cette occasion); à la comédienne Robin Wright Penn;  aux réalisateurs, scénaristes et producteurs David Zucker, Jim Abrahams, Jerry Zucker.

    L'invité d'honneur du Festival sera cette année le comédien Harrison Ford dont le Festival a déjà projeté un grand nombre de films.

    PRIX MICHEL D'ORNANO

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    Le Prix Mochel d'Ornano sera attribué à "Qu'un seul tienne et les autres suivront" de Léa Fehner, le dimanche 13 septembre.

    PRIX LITTERAIRE

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    Comme chaque année, le jury composé de Frédéric Beigbeder, Gilles-Martin Chauffier, André Halimi, Jean-Claude Lamy, Eric Neuhoff et Gonzague Saint-Bris a attribué le prix littéraire (rendez-vous dans la rubrique "prix littéraire" du blog inthemoodfordeauville.com pour connaître les lauréats des années passées) qui sera décerné au lauréat le jeudi 11 septembre à: Colum McCann pour son livre "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" (Editions Belfond).

    COMPETITION

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     La compétition, que je ne manque jamais, nous promet comme chaque année de belles surprises avec, au programme,  cette année (et notamment 4 premiers films): Cold Souls  de Sophie Barthes,  Harrison, Montgomery  de Daniel Davila,  Humpday de Lynn Shelton, Personal Effects  de Rick Moody,  Precious de Lee Daniels,  Sin Nombre  de Cary Fukunaga,   The Good Heart  de Dagur Kari,  The Killing Room  de Jonathan Liebesman,  The Messenger d’ Oren Moverman,   The World's Greatest Dad  de Bobcat Goldthwait.

    PREMIERES

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    Les Films en Première, dont un certain nombre sont projetés le soir (séances accessibles sur cartes d'accès au CID et sur badge 30 minutes après au casino): 500 jours ensemble  de Marc Webb (dont vous pouvez d’ores et déjà lire ma critique en cliquant ici),  Black Dynamite  de Scott Sanders,  City Island  de Raymond de Felitta,  Hôtel Woodstock d’Ang Lee (qui figurait en compétition du 62ème Festival de Cannes),   Julie et Julia de Nora Ephron (avec et en présence de Meryl Streep),   La Proposition  d’Anne Fletcher,  Like Dandelion Dust  de Jon Gunn,   Pippa Lee  de Rebecca Miller,   The Open Road  de Michael Meredith,  Ultimate Game  de Mark Neveldine et  Brian Taylor.

    DOCS DE L'ONCLE SAM

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    En quelques années, depuis sa création en 2003,  la section "Docs de l'Oncle Sam" a réussi à s'imposer comme un temps fort du festival avec, cette année, comme documentaires américains au programme:  Boy Interrupted  de Dana Perry,  Food, Inc. de Robert Kenner,  It Might Get Loud  de Davis Guggenheim,  Nightmares in Red , White & Blue : the Evolution of the American Horror Film  d’Andrew Monument,  The Cove  de Louie Psihoyos,   The September Issue  de R.J. Cutler,  When you're strange de Tom DiCillo.  

    CEREMONIE D'OUVERTURE DU FESTIVAL

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    Cette année le Festival a décidé d'innover en proposant un concert de Julia Migenes en ouverture du Festival.

    INVITES ATTENDUS

     Les invités attendus cette année, outre les membres des deux jurys précités, l'invité d'honneur Harrison Ford et les personnalités auxquelles il sera rendu hommage également précitées: Sandra Bullock, Jeff Bridges, Ang Lee, Michelle Pfeiffer, Meryl Streep, Amy Adams, Stanley Tucci, Gerard Butler, Robin Williams ...

    INFORMATIONS PRATIQUES ET CONSEILS POUR PROFITER AU MIEUX DU FESTIVAL

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    (©Inthemoodforcinema.com )

     Deauville est un festival relativement accessible même si, depuis 3 ans, les séances du soir au CID se font uniquement sur cartes d'accès  (disponibles dans la limite des places sur les terrasses du festival pour les détenteurs de pass permanents, se présenter une heure ou deux avant pour les avant-premières les plus attendues, mais il peut arriver exceptionnellement qu'il n'y en ait pas) mais toujours sur badge au casino.

    Pour les films en compétition et les avant-premières de la journée, l'entrée se fait sur badge, quel qu'il soit. Concernant les premiers, les séances sont rarement complètes.

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    Ed Harris, George Clooney, Morgan Freeman en conférences de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville

    (©Inthemoodforcinema.com )

    Quel que soit votre badge, sachez que les badges presse sont prioritaires aux conférences de presse mais que les autres pass peuvent entrer en cas de places libres (souvent le cas pour les films en compétition, moins lorsqu 'il y a des "têtes d'affiche", conférences pour lesquelles toute la presse ne peut parfois pas entrer.) Si vous avez un pass presse, les conférences sont très accessibles, il ne m'est jamais arrivé d'être refoulée même pour  des conférences très prisées comme celles de Brad Pitt et George Clooney il y a deux ans. 

    Le pass permanent coûte 150 euros et le pass journalier 30 euros (son coût a baissé par rapport aux années précèdentes), néanmoins si vous restez plus de 3 jours, je vous conseille plutôt d'investir dans le pass permanent avec lequel vous serez prioritaires pour le retrait des cartes d'accès pour les Premières du soir sur les terrasses du festival.

    Sachez encore que la salle du CID compte 1500 places, celle du casino 700 et celle du Morny 271 (et 99 pour les Nuits Américaines).

     Pour tous les détails concernant les informations pratiques rendez-vous ici.

    SOIREE ANNIVERSAIRE DU FESTIVAL?

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    Lucas et Coppola (©Inthemoodforcinema.com )

    Pour l'instant, rien n'est signalé concernant une éventuelle soirée de célèbration de ce 35ème anniversaire du festival (comme cela avait été le cas pour les 25 ans - avec l'invitation de 25 stars américaines et non des moindres: Lauren Bacall, Kirk Douglas, Cyd Charisse, Geena Rowlands...; ou pour les 25 ans avec la présence de Lucas, Coppola et Spielberg).

    LES NUITS AMERICAINES?

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    Par ailleurs, nous ne savons pas si l'excellente initiative des Nuits Américaines créées en 2007 ( des classiques du 7ème art américain projetés 24H24) sera reconduite cette année, le programme ne nous a en tout pas été communiqué pour le moment.

    LIENS INTERNET

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    (©Inthemoodforcinema.com )

    Vous pourrez suivre ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct sur son site officiel, sur In the mood for Deauville (sur lequel vous trouverez également de nombreux liens vers des sites et blogs évoquant le festival) et sur In the mood for cinema, sur mon compte twitter, et sur les pages Facebook consacrées à celui-ci que j'ai créées: le groupe des "Inconditionnels du Festival du Cinéma Américain de Deauville", la page de l'Evènement  et la Fan Page du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Il ne s'agit là que d'un résumé du programme que vous pourrez trouver détaillé sur mon blog entièrement consacré au Festival du Cinéma Américain de Deauville, "In the mood for Deauville" sur lequel vous trouverez également de nombreuses archives sur les éditions précédentes du Festival de Deauville.

     Ce programme pourra être ultérieurement complété, toutes les informations complémentaires seront publiées sur inthemoodforcinema.com et détaillées sur inthemoodfordeauville.com  et bien sûr sur le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville. 

  • Le jury palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009

    A partir d'aujourd'hui, les articles quotidiens sont de retour sur inthemoodfordeauville.com avec, pour commencer, le programme 2009 en détails et tout d'abord le jury palmarès de cette 35ème édition dont nous savions déjà qu'il serait présidé par le cinéaste Jean-Pierre Jeunet (cliquez ici pour lire mon compte rendu de la Master Class de Jean-Pierre Jeunet).

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    Le dimanche 13 septembre 2009, ce jury remettre le Grand Prix et le Prix du Jury.

    Jean-Pierre Jeunet sera accompagné de :

    Hiam ABBAS - Comédienne, réalisatrice et scénariste

    Emilie DEQUENNE - Comédienne

    Sandrine KIBERLAIN - Comédienne et chanteuse

    Géraldine PAILHAS - Comédienne

    Dany BOON - Comédien, scénariste et réalisateur

    Jean-Loup DABADIE - Ecrivain, scénariste, Membre de l’Académie française

    Patrice LECONTE - Réalisateur, scénariste et comédien

     

  • Compte rendu de la masterclass de Jean-Pierre Jeunet (président du jury du Festival du Cinéma Américain 2009)

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    micmacs6.jpg N’ayant pas pu être présente à la masterclass de Jean-Pierre Jeunet à laquelle j’étais conviée, c’est en direct, sur internet (Allociné), que je l’ai suivie. En voici un résumé…

     

    Jean-Pierre Jeunet a d’abord évoqué son prochain film » Micmacs à tire-larigot » qui sort en salles le 28 octobre prochain (une comédie satirique sur les marchands d'armes, poétique, fantaisiste, burlesque) mais aussi son style si particulier et son rôle de président au prochain Festival du Cinéma Américain de Deauville.

     

    Concernant « Micmacs à tire-tarigot »,  il précise tout d’abord que la défection de Jamel Debbouze ( pour raisons personnelles car ce dernier était dans une période où il ne souhaitait plus travailler) remplacé par Dany Boon, lui a fait perdre 4 mois, 4 mois qu’il a mis à profit pour faire « Train de nuit » (que vous pouvez visionner, ici) , le spot publicitaire pour Channel  5 qui s’assimile d’ailleurs davantage à un court-métrage. Pour lui la réalisation de ce spot a été « un bonheur incroyable », parce qu’il disposait de « beaucoup de moyens », parce qu’il l’a écrit et avait toujours «rêvé de faire un film dans un train de nuit ».

     

    Il est aussi revenu sur son refus de réaliser Harry Potter , ce qui pour lui aurait été « un travail de technicien », précisant que « la liberté c’est ce qu’il y a de plus précieux », une liberté (plutôt louable dans un domaine où les "lois du marché"  obligent constamment à faire des concessions),  qu’il ne cessera d’évoquer tout au long de la rencontre.

     

    Il a aussi parlé du cinéma qu’il aimait : Jacques Audiard (dont il est impatient de voir le dernier film « Un Prophète », que j’ai eu la chance de voir à Cannes et que je vous recommande d’ores et déjà vivement), mais aussi dans un style différent Agnès Jaoui ou encore Leconte ou Corneau.  Il dit aussi « vénérer Scorsese » sans pour autant aimer tous ses films.

     

    Pour lui « sortir d’un film » c’est « sortir de deux ans d’un tunnel ».

     

    Son professionnalisme, son perfectionnisme et sa passion transparaissaient aussi beaucoup dans cette rencontre. Il a ainsi évoqué son besoin d’être présent à toutes les étapes du tournage, et notamment pendant tout le mixage, "pas par manque de confiance" mais parce que cela le passionne.

     

    Pour lui, la grande référence est Jacques Prévert. Ainsi, quand les dialogues lui paraissent trop banales Guillaume Laurant (son très talentueux coscénariste, notamment auteur du « Fabuleux destin d’Amélie Poulain ») et lui-même  disent qu’il faut « reprévèriser ». Pour lui le plus beau compliment qu’on lui ait fait à propos d’Amélie Poulain vient de Daniel Toscan du Plantier qui lui avait dit que son cinéma s’apparentait à « du Carné, Prévert avec la technologie d’aujourd’hui ».

     

    « Micmacs à tire-larigot » dont les teasers qui nous ont été présentés sont particulièrement alléchants, autant par leur esthétique si propre au cinéaste mais aussi pour cet univers si fantaisiste, si poétique et pour ses dialogues inimitables (et ici des expressions désuètes qui jouent savamment sur le décalage), ou encore pour son goût pour les images chaudes, les objets rétros, son souci du détail. Pour lui ce dernier film est « une comédie avec un fond sérieux et documenté. Chaque petite phrase vient de dialogues entendus  comme " Nous ne travaillons pas pour le Ministère de l'attaque mais pour celui de la Défense"».

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     Il revient sur Dany Boon dont la première réaction a été de refuser, il le juge néanmoins parfait pour le rôle bien qu’il n’ait pas été écrit pour lui initialement (le handicap de Jamel avait ainsi été intégré dans le scénario) de même que c’est Emily Watson et non Audrey Tautou qui devait initialement interpréter Amélie Poulain. 

     

    Il a aussi évoqué l’écriture des personnages de « Micmacs à tire-larigot », se référant ainsi à Pixar, précisant que chaque personnage « a une particularité ».

     

    Pour lui son univers n’est pas fantastique comme il a parfois été qualifié mais «poétique, décalé. » Il dit d’ailleurs ne jamais avoir aimé les films d’horreur car cela l’ennuie. Il déplore d’ailleurs les deux tendances actuelles du cinéma français : d’un côté le cinéma qui va « plaire aux Cahiers du Cinéma : un couple qui se dispute dans une cuisine […] de préférence sur le Boulevard Saint-Germain », de l’autre « des films de genre ».

     

     A propos de sa présidence du jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville, il dit que lorsqu’il est dans une période de recherche de sujet, il aime bien voir des films écrits par d’autres, surtout s’il s’agit de films américains et indépendants.

     

     Concernant les sélections en festivals de « Micmacs… », il annonce celle de Toronto (pas encore confirmée) où « Amélie Poulain » avait été primée.

     

      La fin de « Micmacs… » est selon lui un hommage flagrant à Sergio Leone.  « Il était une fois dans l’Ouest » est d’ailleurs son premier grand choc cinématographique dont il est rentré « sans parler pendant 3 jours ». Pour lui le deuxième choc a été « Orange mécanique » qu’il a vu 14 fois  quand il est sorti.  Il a aussi évoqué deux autres références, en particulier dans le personnage de Dany Boon  (et pas n’importe lesquelles…) : Chaplin et Bourvil.

     

    Pour lui « Amélie Poulain » est son film le plus personnel même si les marchands d’armes, sujet de « Micmacs » est vraiment un sujet qui l’intéresse.

     

    Il a aussi évoqué l’influence de la peinture dans son cinéma, chaque film s’imprégnant de l’univers d’un peintre même si , pour lui, «  le plus important c’est toujours l’histoire », et même si l’envie d’un film peut aussi venir d’un décor.

     

    Pour lui, le moment le plus douloureux de la création c’est de trouver le sujet qui va le motiver pendant 3 ans.

     

    Il déplore aussi un manque de goût esthétique aujourd’hui chez les critiques en France évoquant un « combat perdu d’avance ».

     

    Enfin, il a terminé en louant la simplicité de Dany Boon… et en nous laissant l’agréable impression d’avoir entendu un vrai passionné, libre, déterminé, perfectionniste, vibrant vraiment pour le cinéma (et non ses recettes) et avec la vive impatience de voir « Micmacs à tire-larigot » dont l’originalité visuelle, mais aussi celle des dialogues ne fait aucun doute et confirme sa place à part dans le cinéma français et même mondial, celle aussi de ceux dont la signature est identifiable en un seul plan comme Tim Burton ou Pedro Almodovar, ceux qui ont un univers bien à eux et savent nous y embarquer. Bref, des cinéastes, des vrais.

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  • Suivez en direct la master-class de Jean-Pierre Jeunet, président du jury 2009

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    Photo ci-dessus: Jean-Pierre Jeunet au Salon du Cinéma 2009, photo Inthemoodforcinema.com

    micmacs.jpgComme, pour une raison indépendante de ma volonté,  je ne pourrai  finalement  et malheureusement pas assister à la master-class  du président du jury du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à savoir Jean-Pierre Jeunet, une master-class à laquelle j’étais invitée, au siège de la Warner,  ce soir, dans le cadre du club 300 d’Allociné, je vous invite à la suivre, comme moi, en direct sur Allociné où elle sera retransmise  en intégralité, ce soir donc, à partir de 20H15, là-bas.

     

      Vous pouvez également  poser vos questions à Jean-Pierre Jeunet en cliquant ici.

     

    Il évoquera son cinéma et présentera son prochain film « Micmas à tire-larigot » qui sortira en salles le 28 octobre 2009.

     

     

    Jean-Pierre Jeunet était également le parrain du Salon du Cinéma 2009 dont Inthemoodforcinema.com était partenaire. Il y a également donné une master class.

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    club.jpgEt puisque d’Allociné et de son club 300 il est question, j’en profite pour vous signaler qu’il y a une semaine nous avons fêté le premier anniversaire dudit club 300 au sujet duquel vous pourrez en savoir davantage en regardant la vidéo ci-dessous (cliquez sur "lire la suite" pour voir la vidéo) et en cliquant ici, ce lien vous renvoyant vers mes articles y ayant déjà été consacrés. Cet anniversaire a donné lieu à la projection de « Là-haut » également projeté en ouverture du 62ème Festival de Cannes. Cliquez ici pour lire mes commentaires au sujet de « Là-haut ».

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    Lire la suite