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IN THE MOOD FOR DEAUVILLE 2023 - Page 9

  • Shailene Woodley, Elle Fanning, Mélanie Laurent et Kate Beckinsale invitées d'honneur du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018

    Galveston au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018.jpg

    Cette année, le festival a choisi de mettre en avant le talent de quatre femmes qui toutes, par leurs choix exigeants et leurs parcours, témoignent d’une audace et d’une liberté qui font la force du cinéma indépendant contemporain dans toute sa diversité et sous toutes ses formes: Kate Beckinsale, dont les rôles l’auront menée de la comédie romantique à des genres longtemps masculins comme la science-fiction, le thriller et le fantastique;  Elle Fanning et sa carrière déjà remarquable ; Mélanie Laurent qui signe avec succès son cinquième film en tant que réalisatrice en traversant l’Atlantique ; et Shailene Woodley, symbole du renouveau qui incarne à la perfection les frontières poreuses et fécondes de la télévision et du cinéma.

    Kate Beckinsale

    Comédienne 
    Deauville Talent Award 

    Le Deauville Talent Award remis à Kate Beckinsale manifeste la volonté du Festival d’honorer des actrices qui marquent par leurs choix et par leur talent le cinéma américain d’aujourd’hui. Après Naomi Watts, Susan Sarandon, Annette Bening, Salma Hayek, nous sommes heureux de mettre en lumière le talent de Kate Beckinsale, comédienne désirée par des cinéastes tels que Kenneth Branagh, Gabriel Axel, Whit Stillman, James Ivory, Michael Bay, Lisa Cholodenko, Martin Scorsese, David Gordon Green, Rod Lurie, Baltasar Kormákur, Michael Winterbottom, Terry Jones, ou encore Brad Anderson.

    Elle Fanning

    Comédienne 
    Nouvel Hollywood 
     
    Elle Fanning, à vingt ans, augure du futur, en suscitant l’engouement de cinéastes tels que Alejandro González Iñárritu, David Fincher, Sofia Coppola, Andreï Kontchalovski, J.J. Abrams, Francis Ford Coppola, Nicolas Winding Refn, Ben Affleck, John Cameron Mitchell, ou encore Woody Allen, devenant aujourd’hui une icône de lumière. Elle présentera Galveston, aux côtés de la réalisatrice Mélanie Laurent, dans lequel elle tient le rôle principal.
     
    GALVESTON de Mélanie Laurent  (Ci-dessous, en bonus, ma critique de "Respire" de Mélanie Laurent suite à sa projection en avant-première dans le cadre du Festival International du Film de Saint-Jean-de-Luz).
     
    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville est heureux d’accueillir le film Galveston, ainsi que sa réalisatrice, Mélanie Laurent, qui s’inscrit dans la lignée des comédiennes et comédiens passés avec talent à la réalisation.
    En 2011, son premier long-métrage, Les adoptés, affirme son statut de cinéaste, confirmé par Respire, Plonger et le très beau documentaire Demain qu’elle co-réalise avec Cyril Dion.
    Avec Galveston, à la mise en scène impressionnante de maîtrise, elle signe sa première incursion aux Etats-Unis. Son travail s’inscrit dans l’avenir qu’entend dessiner le Festival du Cinéma Américain de Deauville
     
    Shailene Woodley
    Comédienne 

    Nouvel Hollywood 
     
    Révélée en 2011 par The Descendants d’Alexander Payne, et The Spectacular Now de James Ponsoldt en 2013, Shailene Woodley s’affirme en muse cinématographique dans la saga Divergente.
    Gregg Araki, Oliver Stone ou Baltasar Kormákur sollicitent son talent. Sa prestation dans Big Little Lies, série remarquable de Jean-Marc Vallée, confirme les espoirs qu’elle fît naitre sur tous les écrans.
     
    CRITIQUE de RESPIRE de Mélanie Laurent
     

    C’est dans le cadre du 1er Festival International du Film de Saint-Jean-de-Luz 2014 que j’ai eu le plaisir de découvrir le film dont la réalisatrice avait déjà obtenu le prix du public à Saint-Jean-de-Luz, trois ans auparavant, pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, « Les Adoptés». Elle avait alors également reçu le prix du jury.

     Cette séance fut riche en émotions et pas seulement parce que ce fut la dernière d’un film en compétition de ce 1er Festival International du Film de Saint-Jean-de-Luz mais aussi parce que la réalisatrice avait fait le voyage, entre deux scènes avec Angelina Jolie pour qui elle tourne actuellement, pour parler (avec passion) de son film après la projection mais aussi parce que Dany Boon, alors en tournage à Saint-Jean-de-Luz du dernier film de Julie Delpy « Lolo » était présent, ce qui a donné lieu à de savoureux échanges. La vidéo (ci-dessus) de présentation du film avant la projection témoigne de la convivialité et la bonne humeur communicatives qui règnaient dans ce festival.

    respire

    Mélanie Laurent fait partie de ceux que certains aiment détester parce qu’elle a « le malheur » d’être une jeune femme polyvalente, déterminée et talentueuse dans chacun des domaines auxquels elle s’attèle : elle chante, joue, réalise. Une artiste à part entière guidée par le désir de créer. En est une nouvelle preuve la vidéo la mettant en scène, vidéo d’une méchanceté stupide, lâche et abjecte (qui avait pour seul mérite de démontrer, si besoin était, la puissance du montage cinématographique qui peut étayer n’importe quelle démonstration et orienter n’importe quel discours) qui avait circulé en 2014 dans tous les médias qui l’ont repris comme si cela avait  valeur d’information, les mêmes médias parfois qui, lors du Festival de Cannes de la même année, avaient encensé « Respire » qui dénonce finalement cette perversité dont cette vidéo est une forme de manifestation. La société, a fortiori médiatique, avide de cynisme et de détestation, et de détruire ceux qu’elle envie ou a encensé probablement dans un moment d’égarement, n’est pas à un paradoxe près.

    Ce film qui fut aussi présenté en séance spéciale à Cannes dans le cadre de la Semaine de la Critique 2014 est aussi sans aucun doute guidé par cet désir de créer, et de dire. Mélanie Laurent portait en effet ce projet de « Respire » depuis la parution du livre dont il est la libre adaptation, un premier roman éponyme d’Anne-Sophie Brasme de 2001.

    A cet âge où tout est essentiel, à la fois dérisoire et grave, passionné et viscéral, Charlie (Joséphine Japy), une jeune fille de 17 ans rencontre Sarah (Lou de Laâge). Sarah, c’est la nouvelle du lycée, celle que tout le monde « adopte »  et adore immédiatement, celle qui fascine, éblouit. La star immédiate du lycée. Sarah va choisir Charlie. Cette rencontre va peu à peu priver Charlie de souffle, l’enfermer dans une histoire étouffante d’amitié perverse…

    Dès le premier plan, Mélanie Laurent témoigne de sa parfaite maîtrise de son sujet et de sa caméra, franchissant encore une étape après « Les Adoptés ». L’évolution est flagrante dès le début du film.  Ce premier plan nous montre des toits tristement identiques de  pavillons de province. Lui succède celui d’une adolescente qui se lève  avec, hors-champ, les cris de ses parents qui se déchirent. Le décor est planté. L’apparente tranquillité n’est qu’un leurre.  Tout peut exploser, la tranquillité peut se briser, à tout instant.

    Au lycée, en cours, Charlie apprend les excès de la passion. Il suffisait de trouver un objet à celle-ci. Ce sera Sarah.  Peu à peu l’étau va se refermer sur Charlie, sa prison dans laquelle elle va elle-même s’enfermer. Mélanie Laurent distille progressivement des indices qui témoignent de la perversité de Sarah, créant un malaise et une empathie croissantes du spectateur pour Charlie. La tension est accentuée par une caméra à l’épaule, qui ne laisse pas de répit, suggère la survenance possible d’un drame. A tout moment. Comme un serpent prêt à surgir et étouffer sa proie.

    Comme sa mère qui pardonne toujours à son père, Charlie pardonnera toujours comme aveuglée, emprisonnée dans cette pseudo-amitié, dans sa fascination. Mélanie Laurent ne lâche ni ses actrices ni le spectateur, pas une seconde, tout comme Sarah ne lâche pas Charlie grâce à la qualité et la précision de son écriture (pas de plan superflu ou vain),  la beauté froide ou lumineuse des images ( comme ces plans de bord de mer dont la luminosité contraste intelligemment avec la noirceur de ce que commence alors à vivre Charlie) et  le talent de ses deux comédiennes (sans doute aussi très bien dirigées) qui crèvent littéralement l’écran. Va  s’opérer un glissement progressif du drame social vers le thriller. Planent les ombres de Chabrol, Hitchcock, Gus Van Sant, Sofia Coppola (sans les tics parfois mode-rne-s de cette dernière) mais surtout celle d’une nouvelle cinéaste qui ne cite pas les autres mais construit sa propre filmographie et ses propres codes : Mélanie Laurent.

    Le film est aussi jalonné de moments de grâce comme lorsque les deux jeunes filles dansent sur « You and Me » de Disclosure, exacerbant encore la noirceur de ce qui suivra et le sentiment de prison sans échappatoire pour Charlie.

    Après la projection, Mélanie Laurent a raconté avoir découvert Lou de Laâge dans « J’aime regarder les filles », le magnifique premier film de Frédéric Louf qui avait révélé un autre immense comédien, Pierre Niney. Je me réjouis encore d’avoir fait partie du jury qui avait récompensé Lou de Laâge au Festival International du Film de Boulogne-Billancourt pour « Nino, une adolescence imaginaire de Nino Ferrer » de Thomas Bardinet.  Ici, elle excelle une nouvelle fois dans ce rôle de manipulatrice qui, sous des abords au départ particulièrement affables, va  se révéler venimeuse, double, perverse. Face à elle, Joséphine Japy est époustouflante, interprétant avec beaucoup de nuances, notamment grâce à d’éloquents silences, sa souffrance indicible. C’est d’autant plus impressionnant qu’une vingtaine de séquences ont été improvisées. Mélanie Laurent a ainsi passé 4 mois à travailler avec ses actrices pour seulement 6 semaines de tournage.

    Un film à la fois intemporel (Mélanie Laurent ne situe d’ailleurs pas vraiment l’intrigue dans une époque précise) et dans l’air du temps (mais qui ne cherche pas à l’être) qui peut-être en aidera certain(e)s à fuir et ne pas se laisser enfermer par ces « ami(e)s » toxiques qui, avancent masqué(e)s, séduisent tout le monde avec une habileté et une ingénuité fourbes, pour mieux  exclure la proie choisie, se l’accaparer, puis la détruire. Un film dont la brillante construction met en lumière la noirceur et la détermination destructrices de ces êtres, nous plongeant avec Charlie dans cet abyme mental en apparence inextricable.

    Un film d’une remarquable maîtrise et justesse, au parfum pernicieusement envoûtant, prenant, parfaitement maîtrisé du premier au dernier plan qui est d’une logique aussi violente qu’implacable. Le dénouement apparaît en effet finalement comme la  seule respiration et la seule issue possibles. Un film qui m’a laissée à bout de souffle, longtemps après le générique de fin.

    Et si vous n’en êtes pas encore convaincus, voici les mots de Dany Boon à la fin de la projection qui auront pour vous peut-être plus de poids que les miens : « J’ai trouvé le film très maîtrisé, incroyable. La fin est très prenante. Film bouleversant, d’une justesse incroyable, je suis très impressionné ».

     

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  • LE SECRET DES KENNEDY de John Curran en ouverture du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Chappaquiddick Festival de Deauville.jpg

    C'est le film LE SECRET DES KENNEDY de John Curran qui sera projeté en ouverture du festival le vendredi 31 août, une ouverture que je vous ferai vivre en direct. À l’occasion de la présentation du film, Jason Clarke sera présent et recevra un Deauville Talent Award. 

    INTERPRÉTATION I MAIN CAST Jason Clarke (Ted Kennedy), Kate Mara (Mary Jo Kopechne), Ed Helms (Joseph Gargan), Bruce Dern (Joseph Kennedy), Jim Gaffigan (Paul Markham), Olivia Thirlby (Rachel), Clancy Brown (Robert McNamara)
    DISTRIBUTION Ace Entertainement

    Le 18 juillet 1969, la jeune Mary Jo Kopechne, directrice de campagne du sénateur Ted Kennedy, meurt noyée après que ce dernier eut perdu le contrôle de sa voiture en tentant de traverser le tristement célèbre pont Dike, sur l’île de Chappaquiddick dans l’État du Massachusetts. Cet événement a non seulement coûté la vie à une future stratège politique proche des Kennedy, mais il a intrinsèquement changé le cours de l'histoire présidentielle, en mettant au grand jour les rouages intimes du pouvoir politique, l'influence de la plus célèbre famille des États-Unis, ainsi que la fragilité de Ted Kennedy, le fils cadet accusé d'avoir laissé mourir Mary Jo Kopechne, dans l'ombre de son héritage familial.

    Le secret des Kennedy au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018.png


     

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  • LES CHATOUILLES : Prix d'Ornano-Valenti 2018 du Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Les chatouilles prix d'Ornano Valenti Festival de Deauville 2018.jpg

    Lors de la cérémonie du Palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, un jury international composé de journalistes anglo-saxons et présidé par Jean-Guillaume d’Ornano remettra officiellement le Prix d’Ornano-Valenti 2018 au film lauréat de cette année : Les Chatouilles d'Andréa Bescond & Éric Métayer.

    Créé en 1991 par les compagnies membres de la Motion Picture Association (MPA) – association regroupant six studios de production et de distribution de films américains –, le Prix Michel d’Ornano – dédié à la mémoire de l’ancien ministre, maire de Deauville et cofondateur du Festival du Cinéma Américain – récompense un premier film français, dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. En 2015, le Prix est rebaptisé Prix d’Ornano-Valenti en hommage conjoint à Jack Valenti, initiateur du Prix, et à l’amitié qui unit en son temps les deux hommes et leurs familles, tous très attachés au Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Synopsis :

    Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ? Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie…
     

     
    INTERPRÉTATION |   Andréa Bescond (Odette), Karin Viard (Mado Le Nadant), Clovis Cornillac (Fabrice Le Nadant), Pierre Deladonchamps (Gilbert Miguié), Grégory Montel (Lenny), Gringe (Manu) PRODUCTION  François Kraus & Denis Pineau-Valencienne DISTRIBUTION  UGC Distribution pour Orange Studio Cinéma PRESSE | PRESS  Michèle Sebbag : michelesebbag@jourcommunication.fr

    LES LAURÉATS PRÉCÉDENTS 
     
    1992 Claire Aziza, scénariste des AIGUILLEURS 1993 Hélène Woillot 1994 Marie-Hélène Saller 1995 Gilles Malençon, scénariste du BOUT DU FLEUVE 1996 Christophe Mordellet, scénariste de SILHOUETTES  & Éric Vernhes, scénariste du GRAND PROJET 1997 Gilles Malençon, scénariste de L’ÉLUE (The Winner) 1998  LOUISE (Take 2) de/by Siegfried 1999  LE BLEU DES VILLES (Hometown Blue) de/by Stéphane Brizé 2000  LE SECRET de/by Virginie Wagon  2001  LES JOLIES CHOSES (Pretty Things) de/by Gilles Paquet-Brenner 2002  FILLES PERDUES, CHEVEUX GRAS (Hypnotized and Hysterical Hairstylist Wanted) de/by Claude Duty 2003  DEPUIS QU’OTAR EST PARTI (Since Otar Left) de/by Julie Bertucelli 2004  BRODEUSES (A Common Thread) de/by Eléonore Faucher 2005  LA PETITE JÉRUSALEM (Little Jerusalem) de/by Karin Albou 2006  LA FAUTE À FIDEL (Blame It on Fidel) de/by Julie Gavras 2007  LA VIE D’ARTISTE de/by Marc Fitoussi 2008  JOHNNY MAD DOG de/by Jean-Stéphane Sauvaire 2009  QU’UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT (Silent Voices) de/by Léa Fehner 2010  ANGÈLE ET TONY (Angèle and Tony) de/by Alix Delaporte 2011  17 FILLES (17 Girls) de/by Delphine & Muriel Coulin 2012  RENGAINE (Hold Back) de/by Rachid Djaïdani 2013 LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE (Me, Myself and Mum)  de/by Guillaume Gallienne 2015 LES COWBOYS de/by Thomas Bidegain 2016 WILLY 1er (Willy the First) de/by Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma, Marielle Gautier & Hugo P. Thomas 2017 JEUNE FEMME (Montparnasse Bienvenüe) de Léonor Serraille

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  • Jury de la Révélation du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018

    Jury Révélation Festival du cinéma Américain de Deauville 2018.jpg

    Après la composition du jury présidé par Sandrine Kiberlain, c'est le jury révélation dont la composition vient d'être annoncée. Présidé par Cédric Kahn, il sera constitué de :

    Hubert CHARUEL

    Réalisateur & scénariste

     

    François CIVIL

    Comédien

     

     Karim LEKLOU

    Comédien

     

    Kate MORAN

    Comédienne

    Depuis 2006, le Prix de la Révélation du Festival du Cinéma Américain de Deauville récompense une œuvre originale qui révèle un auteur prometteur. Cette année, pour la première fois, la Fondation Louis Roederer s’associe à ce prix.
     
     

     

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  • Concours 2 - Gagnez vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018 et 1ers élements de programmation

    affiche du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018.jpg

    Avec le mois de juillet retentissent comme chaque année les premières annonces concernant la prochaine édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Cette 44ème édition aura ainsi lieu du 31 août au 9 septembre.

    La présidente du jury sera la comédienne Sandrine Kiberlain, voilà déjà une belle promesse pour cette édition 2018. A cette occasion, je vous propose ma critique de Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé, une critique d'autant plus à-propos que Stéphane Brizé sera également membre du jury, l'occasion de vous livrer également ma critique du dernier film du cinéaste, En guerre. Cliquez ici pour lire ces deux critiques dans mon article précédent consacré au jury du festival.

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    Nous savons en effet désormais que Sandrine Kiberlain sera accompagnée de :

    Sabine AZEMA

    Comédienne

    Alex BEAUPAIN

    Auteur-compositeur-interprète

    Leila BEKHTI

    Comédienne

    Stéphane BRIZÉ

    Réalisateur & scénariste

    Vincent Lindon Stéphane Brizé 2.JPG

    Photo de Stéphane Brizé ci-dessus prise lors de la conférence de presse du film En guerre à l'occasion du Festival de Cannes 2018.

    Sara GIRAUDEAU

    Comédienne & réalisatrice

    Xavier LEGRAND

    Réalisateur, scénariste & comédien

    Pierre SALVADORI

    Réalisateur, scénariste & comédien

    Leïla SLIMANI

    Romancière

    le cas Fitzgerald de John Grisham prix littéraire Lucien Barrière.jpg

    Nous savons également que le prix littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018 sera remis à John Grisham pour Le cas Fitzgerald.

     

    Ce festival du cinéma américain, celui où commença pour moi cette belle histoire d'amour avec les festivals de cinéma, reste mon festival de prédilection. Il reste pour moi incomparable grâce à son atmosphère conviviale et chaleureuse, la diversité de ses projections, subtile alchimie entre cinéma indépendant, hommages, blockbusters américains, Docs de l'oncle Sam, prix littéraire, prix d'Ornano-Valenti (qui récompense un scénario de film français)..., grâce aussi au lieu idyllique dans lequel il se déroule, Deauville la mélancolique majestueuse, et grâce à la somptueuse  salle qui lui sert d'écrin, le CID.

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    Du cinéphile le plus exigeant au « simple » amateur de cinéma, tout le monde peut y trouver son bonheur. Un moment unique pour tous les amoureux de cinéma : telle est d'ailleurs la judicieuse devise du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui figure chaque année sur son affiche.

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    Comme chaque année depuis une vingtaine d'années, j'aurai le plaisir de suivre le festival de l'ouverture à la clôture, de vous le faire suivre sur mes blogs, réseaux sociaux, mais aussi dans la presse (je vous en dirai bientôt plus à ce sujet). Plus que jamais cette année, je vous ferai vivre le festival de l'intérieur, ici, sur mon blog entièrement consacré à Deauville, Inthemoodfordeauville.com, sur Inthemoodforfilmfestivals.com également avec sur ces derniers comme chaque année le compte rendu complet et détaillé du festival et en amont toutes les informations sur celui-ci, mais aussi bien sûr sur mes réseaux sociaux, sur mon compte twitter principal (@Sandra_Meziere), sur mon compte twitter consacré à Deauville (@moodfdeauville), sur mon compte Instagram (@sandra_meziere) et sur la page Facebook d'Inthemoodfordeauville.com (http://facebook.com/inthemoodfordeauville) et sur celle d'Inthemoodforcinema.com (http://facebook.com/inthemoodforcinema).

     

    En partenariat avec le CID, j'ai le plaisir, comme chaque année également, de vous faire gagner 36 pass journaliers et deux invitations pour la cérémonie de clôture.

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    Pour tout savoir sur le festival, je vous encourage ainsi à suivre les réseaux sociaux du CID ( son Instagram, son compte twitter et sa page Facebook) et si vous voulez d'ores et déjà réserver votre pass public, vous pouvez le faire sur le site internet du CID dont la billetterie se trouve ici. Pour avoir toutes les informations sur le festival, vous pouvez aussi suivre son site officiel (et y trouver toutes les informations nécessaires pour vous y accréditer si vous êtes "professionnel de la profession"), son Facebook, son Instagram, son Twitter.

     Nouveauté de cette édition mise en place par le CID : vous pourrez désormais acheter vos cartes d'accès et ainsi être assurés d'assister aux séances du tapis rouge le soir. Tout est très bien expliqué dans ce schéma ci-dessous. Ainsi, vous n'aurez plus à attendre pour récupérer vos places comme c'était le cas les années précédentes. Vous ne manquerez ainsi plus les séances pendant l'heure de retrait des places. Pour en savoir plus, rendez-vous sur cette page sur laquelle vous pourrez également réserver vos pass.

    Nouveauté carte d'accès festival de Deauville 2018.png

    Comme chaque année, sur la magnifique affiche récemment dévoilée, nous retrouvons les codes habituels que sont les couleurs de la bannière étoilée, pont ici au sens figuré et au sens propre entre la Normandie et les Etats-Unis, l'évocation des planches, le voyage immobile auquel invite le festival, et une belle sensation d'ailleurs, de légèreté, de liberté, d'envol qui en émane.

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    L'édition 2017 avait aussi une saveur toute particulière pour moi puisque j’ai eu le plaisir d’y dédicacer mon premier roman L’amor dans l’âme (dont un chapitre se déroule d’ailleurs dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville) et mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma Les illusions parallèles (dont deux nouvelles se déroulent dans le cadre du festival en question), une dédicace qui a eu lieu à l’hôtel Barrière Le Normandy, là où furent tourner de mémorables scènes du chef-d’œuvre de Claude Lelouch Un homme et une femme, un lieu et un film dont je parle d’ailleurs aussi dans les livres en question. La mise en abyme était donc parfaite. Etrange, déroutante, réjouissante aussi. L’occasion de belles rencontres (au premier rang desquelles Caroline la libraire de l’incontournable librairie deauvillaise Jusqu’aux lueurs de l’aube,  cet article est pour moi l'occasion de la remercier à nouveau pour son soutien -vous pouvez d’ailleurs toujours y trouver les livres en question-, de même que le CID et la Mairie de Deauville pour l'écho donné à cette dédicace).

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    Comme chaque année, l'an passé, la compétition (14 films étaient en lice) nous permettait de dresser un état des lieux de l’Amérique contemporaine. En 2016, le festival avait récompensé du Grand Prix Brooklyn Village, huitième film d’Ira Sachs. En VO, le film s’intitule Little Men, et s’il désigne les enfants, ces « petits hommes » désignent aussi les adultes du film, tels qu’ils sont dans le regard de leurs enfants, ou tels que chaque adulte reste finalement à jamais, portant simplement le masque de l’adulte mais demeurant aussi perdu, écartelé, et parfois démuni devant les difficultés de l’existence. Un film pudique, délicat, sensible avec des personnages humains, pas des super-héros mais des êtres faillibles et attachants écrits avec une extrême délicatesse, nuancés comme la vie.

    Je pourrais en dire tout autant du magnifique The Rider de Chloé Zhao couronné du Grand Prix 2017 qui illustrait une des thématiques récurrentes de cette édition : la difficulté de remonter en selle après un drame. La plupart des personnages des films en compétition de l'an passé étaient en effet hantés par un drame ou la mort, au propre comme au figuré, et en quête : de leur identité, d’un ailleurs, d’un sursaut. Des personnages en quête de repères.  Ce sont d’ailleurs davantage les personnages de cette édition 2017 qui nous restent en mémoire que les scénarii des films, des personnages qui semblent  reliés par le fil invisible d’une douleur et d’une perte indicibles : l’inconsolable fantôme C (A ghost story), les pères et fils Bill et Wes Palet (The Bachelors) et leur deuil difficilement surmontable, le jeune Frankie (Beach Rats) en quête d’identité alors que son père est à l’agonie, Jerod ( Blueprint) lui aussi en quête d’identité après le décès de son meilleur ami, la naïve et bienveillante Katie (Katie says Goodbye ), la jeune orpheline Mary de Marc Webb, Dayveon dans Stupid things de Amman Abbasi, sans oublier les deux frères de Gook, Eli et Daniel eux aussi rudement éprouvés… Des personnages attachants broyés par la vie qui, au dénouement des films, bien souvent partiront pour prendre un nouveau départ. Comme si la solution était ailleurs. Loin de cette Amérique blessée portant les plaies béantes de la violence, de l’intolérance, du racisme.

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    Plus que des fictions, les films en lice étaient souvent le témoignage d’une réalité âpre. Ainsi, lors de la présentation de Blueprint, le réalisateur nous a expliqué que le film était dédié à Curtis Posey, un des acteurs présent dans le film et décédé quelques mois plus tôt lors d’un règlement de compte entre gangs. «Nous avons tourné ce film dans le South Side de Chicago qui fait aujourd’hui les gros titres à cause du nombre de meurtres. On compte aujourd’hui soixante meurtres par mois. Nous avons tourné dans le ventre de la bête. Et pour vous donner une idée de la situation tragique dans laquelle nous sommes actuellement, depuis que le film a été tourné, nous avons perdu un des acteurs du film», avait-il ainsi déclaré. 

    Ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017 nous dressait ainsi le portrait d’une Amérique déboussolée, sans doute a fortiori après l’élection à sa tête d’un personnage déroutant (euphémisme). Au programme, ainsi, l'an passé, la violence subie par les différentes communautés ou entre communautés qui se replient sur elles-mêmes. Une Amérique communautaire en proie à la violence.

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    Le Festival de Deauville plus que jamais se revendique et se différencie comme le révélateur et l’éclaireur du cinéma indépendant et des jeunes artistes, nous donnant à voir une autre Amérique, moins flamboyante que ce que laissaient autrefois voir les blockbusters qui y étaient projetés, avec la bannière étoilée flottant fièrement dans l’air au dénouement. Plus que jamais, en 2017, le cinéma nous dévoilait l’envers du décor de l’American dream, et même son échec. Une Amérique qui n’est pas un Eldorado mais au contraire une prison de violence dont les personnages (souvent attachants mais broyés par l’existence) ne rêvent que de s’échapper. Une Amérique pétrie de contrastes et contradictions dont les enfants doivent bien souvent renoncer à leurs rêves pour continuer à avancer. Des enfants confrontés très tôt à des responsabilités d’adultes, délaissés par des parents immatures, à l’image de cette Amérique qui abandonne ceux qu’elle a enfantés, ces rêveurs d’hier confrontés à la rude réalité, à leurs châteaux de verre qui ne sont que mirages ou qui s’écroulent pour reprendre le titre du splendide film de clôture. Si les films présentés en avant-première se distinguaient par leur diversité (de thèmes, de décors, d’époques), ils mettaient souvent en avant le courage face à l’adversité, des destins hors du commun. 

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    Cliquez ici pour lire mon compte rendu complet du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017 avec le compte rendu de tous les films en compétition, des avant-premières et des hommages dont vous trouverez quelques-uns de mes clichés ci-dessous.

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    Photos ci-dessus ©  Sandra Mézière

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    Photo ci-dessus © Dominique Saint

    Si vous voulez venir à Deauville, retrouvez également, ici, toutes mes bonnes adresses d'hôtels et restaurants.

    Vous en trouverez également de nombreuses sur mes comptes Instagram @sandra_meziere et @leshotelsdeluxe avec, également, de nombreux clichés de Deauville qui devraient vous inciter à venir découvrir le festival et la ville si vous ne les connaissez pas encore.

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    Dans ma rubrique "bonnes adresses", retrouvez notamment, le compte rendu de mon séjour au Royal Barrière pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017, hôtel partenaire officiel du festival.

    Retrouvez également notamment mon avis sur la résidence premium Pierre et vacances récemment ouverte et inaugurée.

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    Dans la rubrique "bonnes adresses", vous trouverez également de nombreux restaurants comme La Cantine de Deauville, meilleure brasserie de Deauville au sujet de laquelle vous pourrez retrouver mon article détaillé, ici.

    CONCOURS : GAGNEZ VOS PASS POUR LE FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2018

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    Venons-en maintenant à l'édition 2018 pour laquelle je vous propose aujourd'hui de remporter vos pass, en partenariat avec le CID. Comme le premier concours était semble-t-il très difficile, je le reconduis donc avec de nouveaux pass en jeu. Les pass restants seront mis en jeu pendant le festival avec également des invitations pour la cérémonie de clôture.

    Vous l'aurez compris, ce concours nécessite un peu de temps et de recherches afin que soient gagnants de ces pass les vrais passionnés de cinéma et non les experts en concours en tous genres.  Mais vous l'aurez compris aussi : vous avez encore toutes vos chances !

    Avant de participer, assurez-vous d'être disponibles pendant le festival. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avant le 22 août 2018 à minuit avec, pour intitulé de votre email, "Concours Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018". Merci également d'indiquer votre nom et prénom (pas de pseudo). Si vous n'êtes pas disponibles aux dates pour lesquelles vous aurez gagné un pass il ne sera pas possible de changer.

    Si vous voulez savoir à quoi vous donnent accès ces pass journaliers d'une valeur unitaire de 35 euros, rendez-vous ici sur le site officiel du festival.

    Le lot 1 sera décerné à la personne ayant obtenu le maximum de bonnes réponses (voire toutes les réponses si une personne a trouvé toutes les bonnes réponses) et ainsi de suite. Dans le cas où plusieurs personnes auraient trouvé les bonnes réponses, les deux dernières questions me permettront de départager les gagnants.

    1er lot 

    3 pass pour le premier week-end du festival et le premier lundi : 1 pour le samedi 1er septembre, 1 pour le dimanche 2 septembre, 1 pour le lundi 3 septembre

    2ème lot

    3 pass pour le deuxième week-end du festival : 1 pour le vendredi 7 septembre, 1 pour le samedi 8 septembre, 1 pour le dimanche 9 septembre

    3ème lot

    3 pass : 1 pour le lundi 3 septembre, 1 pour le mardi 4 septembre, 1 pour le mercredi 5 septembre

    4ème lot 

    2 pass : un pass pour le jeudi 6 et un pour le vendredi 7 septembre

    5ème lot

    1 pass pour le samedi 1er septembre

    6ème lot

    1 pass pour le dimanche 2 septembre

    7ème lot

    1 pass pour le mardi 4 septembre

    QUESTIONS

    Des indices supplémentaires vous seront donnés sur mes comptes Instagram @sandra_meziere et sur la page Facebook d'Inthemoodfordeauville.com.

    Question n°1 : 

    Laquelle ou lesquelles parmi ces quatre personnalités a/ont son/leurs nom(s) immortalisé(s) sur les célèbres planches de Deauville ?

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    Question n°2 :

    Quelques initiales et des chiffres pour deviner le nom d'un classique du cinéma américain :

    C.C/ H.H/JJ/0.6.9.1

    Quel est le film auquel font référence ces lettres et chiffres ?

    Question n°3 : 

    Quel est le titre de ce film (lié à l'histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville ) ?

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    Question n °4 :

    En quelle année ce film fut-il présenté au Festival du Cinéma Américain de Deauville et quel est le titre de ce film ?

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    Question n°5 :

    Quel prix ce film a-t-il obtenu au Festival du Cinéma Américain de Deauville, en quelle année et quel est son titre ?

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    Question n°6 :

    Qui est-ce ? Quel prix a-t-il reçu au Festival du Cinéma Américain de Deauville et en quelle année ?

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    Question n°7 : 

    En quelle année le Festival du Cinéma Américain de Deauville eut-il lieu pour la première fois au CID et combien de spectateurs la salle peut-elle contenir ?

    Question n°8 :

    De quel excellent film américain cette image est-elle extraite ?

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    Question n°9 :

    Pourquoi souhaitez-vous assister au Festival du Cinéma Américain de Deauville ? (Cette question est obligatoire même si vous n'avez pas réussi à répondre à toutes les questions précédentes et est simplement destinée à départager d'éventuels gagnants ayant toutes les bonnes réponses ou le même nombre de bonnes réponses et d'éviter les réponses automatiques de sites de concours. )

    Question n°10 : 

    Quel est votre film (américain) préféré ? (Cette question est obligatoire même si vous n'avez pas réussi à répondre à toutes les questions précédentes et est simplement destinée à départager d'éventuels gagnants ayant toutes les bonnes réponses ou le même nombre de bonnes réponses et d'éviter les réponses automatiques de sites de concours. Bien sûr, vos goûts ne seront pas jugés. Seule compte la passion du cinéma... ).

    Amusez-vous bien ! Prenez votre temps pour répondre : vous avez jusqu'au 15 juillet à minuit avant que 22 autres pass soient mis en jeu. Et si vous ne trouvez pas toutes les bonnes réponses, rassurez-vous, chaque année, rares sont ceux qui font un carton plein. Bonne chance !

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  • Le jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018

    affiche du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018.jpg

    De cette édition 2018 du Festival du Cinéma Américain, nous connaissions d'ores et déjà :

    - la sublime affiche avec toujours les codes habituels que sont les couleurs de la bannière étoilée ( pont ici au sens figuré et au sens propre entre la Normandie et les Etats-Unis), l'évocation des planches, le voyage immobile auquel invite le festival, et une belle sensation d'ailleurs, de légèreté, de liberté, d'envol qui en émane,

    - le nom de la présidente du jury qui sera donc la comédienne, réalisatrice et chanteuse Sandrine Kiberlain (quel judicieux choix !). Ainsi est-elle présentée dans l'annonce du festival : 

    "Comédienne plébiscitée par des réalisateurs tels que Jacques Audiard, Stéphane Brizé, Alain Resnais, Claude Miller, André Téchiné, Benoît Jacquot, Jean-Paul Rappeneau, Nicole Garcia, Eric Rochant, Pascal Bonitzer, Pierre Salvadori ou encore Philippe Le Guay,
    Sandrine Kiberlain remporte le César du Meilleur espoir féminin en 1996 pour En avoir (ou pas) de Laetitia Masson, avant d’être distinguée en 2014 par le César de la Meilleure actrice pour son rôle dans 9 mois ferme d’Albert Dupontel.
    Après avoir dirigé le Jury de la Caméra d’Or du Festival de Cannes en 2017, elle présidera le Jury de la 44e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville."

    En bonus, en bas de cet article, je vous propose ma critique d'un de mes films préférés avec Sandrine Kiberlain, Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé tandis que son remarquable En guerre est actuellement à l'affiche (ma critique, en bas de cet article, pour une double raison puisque Stéphane Brizé sera également membre du jury).

    Nous savons en effet désormais que Sandrine Kiberlain sera accompagnée de :

    Sabine AZEMA

    Comédienne

    Alex BEAUPAIN

    Auteur-compositeur-interprète

    Leila BEKHTI

    Comédienne

    Stéphane BRIZÉ

    Réalisateur & scénariste

    Sara GIRAUDEAU

    Comédienne & réalisatrice

    Xavier LEGRAND

    Réalisateur, scénariste & comédien

    Pierre SALVADORI

    Réalisateur, scénariste & comédien

    Leïla SLIMANI

    Romancière

    Plus que jamais cette année, je vous ferai vivre le Festival en direct ici, sur http://inthemoodforcinema.com et http://inthemoodforfilmfestivals.com et sur mes réseaux sociaux, sur twitter (@Sandra_Meziere et @moodfdeauville), sur Facebook (http://facebook.com/inthemoodfordeauville et http://facebook.com/inthemoodforcinema) et sur Instagram (@sandra_meziere).

    Vous pourrez également me retrouver dans la presse chaque jour pendant le festival, je vous en dirai bientôt plus...

    En partenariat avec le CID, je vous fais également gagner ici pass et invitations pour le festival.

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018 aura lieu du 31 août au 9 septembre, au CID.

    En attendant, retrouvez mon compte rendu du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017, ici.

    Critique de MADEMOISELLE CHAMBON

    chambon.jpg

    Cela pourrait se résumer en une phrase : Jean (Vincent Lindon), maçon, bon mari et père de famille, croise la route de la maîtresse d'école de son fils, Mademoiselle Chambon (Sandrine Kiberlain) ;  leurs sentiments réciproques vont s'imposer à eux. Enfin non, justement, cela ne se résume pas en une phrase parce que tout ce qui importe ici réside ailleurs que dans les mots, même si ce film est inspiré de ceux du roman d'Eric Holder.

    Les mots sont impuissants à exprimer cette indicible évidence. Celle d'un regard qui affronte, esquive, tremble, vacille imperceptiblement. Celle d'une lèvre dont un rictus trahit un trouble ou une blessure. Celle d'une rencontre improbable mais impérieuse. Entre un homme qui ne sait pas manier les mots (la preuve, c'est son fils qui lui apprend ce qu'est le complément d'objet direct) et vit du travail de ses mains et une femme dont c'est le métier que de manier les mots, les apprendre. Lui construit des maisons, elle déménage sans cesse. Lui est ancré dans la terre, elle est évanescente. Il a un prénom, elle est avant tout mademoiselle. Lui a un lien douloureux et charnel avec son père, ses parents à elle ne lui parlent que par téléphone interposé et pour lui faire l'éloge de sa sœur. Et pourtant, et justement : l'évidence.  La musique va alors devenir le langage qui va cristalliser leurs émotions, et les sanglots longs des violons (pas de l'automne, comme ceux de Verlaine, mais ici du printemps, avec une langueur plus mélancolique que monotone) exprimer la violence de leurs irrépressibles sentiments.

    Comme dans le magnifique « Je ne suis pas là pour être aimé »,  on retrouve cette tendre cruauté et cette description de la province, glaciale et intemporelle. Ces douloureux silences. Cette sensualité dans les gestes chorégraphiés, déterminés et maladroits. Cette révolte contre la lancinance de l'existence. Et ce choix face au destin. Cruel. Courageux ou lâche. (Magnifique scène de la gare dont la tension exprime le combat entre ces deux notions, la vérité étant finalement, sans doute, au-delà, et par un astucieux montage, Stéphane Brizé en exprime toute l'ambivalence, sans jamais juger ses personnages...). On retrouve aussi cet humour caustique et cette mélancolie grave, notamment dans la scène des pompes funèbres qui résume toute la tendresse et la douleur sourdes d'une existence et qui fait écho à celle de la maison de retraite dans « Je ne suis pas là pour être aimé. »

     Mais ce film ne serait pas ce petit bijou de délicatesse sans l'incroyable présence de ses acteurs principaux, Vincent Lindon d'abord, encore une fois phénoménal, aussi crédible en maçon ici qu'en avocat ailleurs. Son mélange de force et de fragilité, de certitudes et de fêlures, sa façon maladroite et presque animale de marcher, de manier les mots, avec parcimonie, sa manière gauche de tourner les pages ou la manière dont son dos même se courbe et s'impose, dont son regard évite ou affronte : tout en lui nous faisant oublier l'acteur pour nous mettre face à l'évidence de ce personnage.  Et puis Sandrine Kiberlain, rayonnante, lumineuse, mais blessée qui parvient à faire passer l'émotion sans jamais la forcer. Aure Atika, qui interprète ici l'épouse de Vincent Lindon, est, quant à elle, absolument méconnaissable, et d'une sobriété remarquable et étonnante. Sans doute faut-il aussi une direction d'acteurs d'une précision, d'une sensibilité rares pour arriver à une telle impression d'évidence et de perfection ( la preuve, les seconds rôles sont d'ailleurs tout aussi parfaits).

    Une histoire simple sur des gens simples que Stéphane Brizé (avec la complicité de Florence Vignon, déjà co-scénariste du très beau « Le bleu des villes ») compose avec dignité  dans un film épuré, sensible qui fait de ses personnages des héros du quotidien emprisonnés dans un fier et douloureux silence (résumé par le dernier plan d'une belle luminosité derrière les barreaux d'une fenêtre ). Un film qui, encore une fois, rappelle le cinéma de Claude Sautet (notamment par l'utilisation du violon et de la musique comme éléments cristallisateurs qui rappellent « Un cœur en hiver » mais aussi par la sublimation d'une « histoire simple ») qui, tout en « faisant aimer la vie » et la poésie des silences, en souligne toute la quotidienne et silencieuse beauté, cruelle et dévastatrice.

    Critique de EN GUERRE de Stéphane Brizé

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    Aux premiers jours du Festival de Cannes, c’était LE film dont il était impensable qu’il ne soit pas au palmarès de cette 71ème édition, la projection officielle s’étant achevée par une standing ovation de 15 minutes. Vincent Lindon était en effet largement pressenti pour le prix d’interprétation (c’était certes avant la projection de Dogman et la prestation remarquable de Marcello Fonte qui a finalement reçu ce prix de la part du jury présidé par Cate Blanchett), un prix qu’il aurait alors reçu pour la deuxième fois à Cannes et pour la deuxième fois pour un film de Stéphane Brizé puisque son rôle dans La loi du marché  lui avait valu le prix d’interprétation du Festival de Cannes 2015. Le film est reparti sans un prix  (qu’il aurait indéniablement mérité), néanmoins la projection officielle et la conférence de presse auxquelles j’ai eu le plaisir d’assister restent parmi les grands moments de ce Festival de Cannes 2018.

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    Synopsis : Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole Laurent Amédéo (Vincent Lindon), refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.

    Stéphane Brizé, avec ce sujet qui aurait pu être rugueux et même rébarbatif, réalise un film prenant de la première à la dernière seconde. La tension monte d'un cran après La loi du marché comme si le vigile du film en question avait décidé de partir au combat. Beaucoup plus en colère et résolu est ce nouveau personnage de représentants des salariés en lutte incarné par Vincent Lindon que Brizé filme là aussi au plus près comme dans La loi du marché, là aussi souvent de dos, mais cette fois un dos fier et combattif quand celui du personnage qu’il incarnait dans cet autre film était constamment courbé.

    Stéphane Brizé a réalisé En Guerre pour comprendre ce qu’il y a derrière les images des médias qui témoignent de la violence à l’occasion de plans sociaux, pour comprendre les raisons du surgissement de cette violence. Le style documentaire, documentaire  de guerre même, auquel le film emprunte constamment, place d’emblée le spectateur au cœur du combat, la caméra l’encerclant, l’enfermant même, ne laissant pas aux salariés (et aux spectateurs !) le temps de respirer.

    Brizé nous immerge au cœur de l’action là où les médias instaurent une distance, ne prenant pas le temps de savoir ce qui se cache derrière ce qu’ils (dé)montrent avec plus ou moins d’objectivité.  Le film commence et s’achève ainsi par un reportage de BFM TV qui interprète et dramatise à outrance, ou à l’inverse traite avec une froide indifférence des situations humaines terribles. Les derniers plans en sont d’autant plus glaçants. La remarquable musique de Bertrand Blessing d'une puissance rare, qui épouse la colère et les grondements des salariés, place le spectateur au cœur du combat dès les premiers plans. En Guerre a  ainsi été tourné en seulement 23 jours, ce qui contribue aussi à ce sentiment d’urgence, de course contre le temps, de lutte sans répit.

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     Vincent Lindon est une nouvelle fois d’une intensité et d’une implication exceptionnelles et on n'imagine guère qui mieux que lui aurait pu incarner cet homme pour qui ce combat est une question d'honneur et même une raison de vivre.  Stéphane Brizé collabore pour la 4ème fois avec lui après Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps et La Loi du marché. Cette fois, il incarne un homme plus bruyant, résistant alors que ses précédents personnages dans les films de Stéphane Brizé subissaient davantage et étaient surtout silencieux. Ainsi, dans le petit bijou de délicatesse qu’est Mademoiselle Chambon, son mélange de force et de fragilité, de certitudes et de fêlures, sa façon maladroite et presque animale de marcher, de manier les mots, avec parcimonie, sa manière gauche de tourner les pages ou la manière dont son dos même se courbait et s'imposait, dont son regard évitait ou affrontait : tout en lui nous faisant oublier l'acteur pour nous mettre face à l'évidence de ce personnage. Ici, il est entouré d’acteurs non professionnels, en première ligne du combat, et il est aussi bluffant que dans ces rôles précédemment évoqués, plus effacés. Cette fois, c’est un homme constamment en colère, dévoré par son engagement, sa rage de défendre et de résister.

    Stéphane Brizé et son co-scénariste Olivier Gorce ont rencontré énormément de gens pour bien appréhender tous les rouages de ces situations : ouvriers,  DRH,  chefs d’entreprises, avocats spécialisés dans la défense des salariés ou des intérêts des entreprises. Et cela se ressent tant les discours des uns et des autres sont crédibles, précis, criants de vérité, ce qui permet aussi d’éviter tout manichéisme, et ce qui donne encore plus de force au propos.  Certaines joutes verbales nous font oublier qu’il s’agit d’une fiction tant cela sonne vrai.

    Dialogues précisément écrits, plans séquences époustouflants, musique d’une puissance saisissante, interprétation et direction d’acteurs remarquables, tout cela concourt à ce film d'une force rare qui nous met sous tension de la première à la dernière seconde. Une démonstration implacable. À chacun de ses films, Brizé au-delà des réalités sociales qu'ils reflètent dresse le portrait de personnages qui nous accompagnent bien après le générique de fin.  Et cet Amédéo restera sans aucun doute dans nos mémoires de cinéphiles, de même que ce dénouement qui nous saisit et nous laisse KO d’émotion a contrario de l’analyse clinique de la chaîne d’information qui le relate. Bouleversant.

    Extraits de la conférence de presse

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    Stéphane Brizé : 

    "On amassé une matière du réel très importante pour construire la parole  la plus honnête et objective possible."

    "Le film emprunte  à la dramaturgie du documentaire et surtout pas du reportage puisque la dramaturgie éclaire ce que le reportage ne montre pas. Je ne comprends pas pourquoi on ferme des entreprises rentables en France. La fiction va remplir les trous béants que le reportage ne remplit pas car il ne prend pas le temps".

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    Vincent Lindon :

      "Convoquer ce film à Cannes c'est faire de la politique, c'est montrer qu'on peut aussi éveiller, prévenir, informer, de ce qui passe dans le monde. " 

    "Je suis fier de pouvoir essayer d'aider des gens qui sont plus en difficulté ou en faiblesse que moi. Il y a toujours une tendance de dire aux gens plus puissants "ce n'est pas à toi de t'en mêler".

    "Ma passion c'est le gens. J'aime discuter. Les plus grands musées, les plus grands livres, les plus grands voyages, je les fais en étant auprès des gens."

    "Je n'aime que les gens qui font, qui agissent, qui font avancer le monde. »

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